Playlist (124)

Ibert - Honegger : L’Aiglon. Nagano

Pas mal du tout. J'essayerai d'en dire deux mots.
Chausson : Viviane. Sinfonieorchester Basel, dir. Jordan
Chausson : Poème de l’Amour et de la Mer. Norman, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dir. Jordan

Après avoir englouti Jérusalem et une demi-douzaine de Nabucco en fin de semaine dernière, je poursuis mon parcours autour des Verdi faussement

¶ Verdi – Stiffelio – Qiu, Aronica, Battistoni
¶ Verdi – Stiffelio – Chelsea Opera Group
Quel opéra ébouriffant ! Et cette fin totalement inattendue… Quel sujet, aussi : l'adultère récent de la femme d'un pasteur.
Battistoni est ma référence habituelle, mais la bande de cette compagnie de Chelsea est épatante. Miricioiu est certes déclinante, mais le ténor Peter Auty est une révélation étourdissante… on se demande pourquoi on embauche les vedettes actuelles quand on a des gens comme lui.

¶ Verdi – Attila – Rinaldi, Christoff
¶ Verdi – Attila – De Biasio, Battistoni
Opéra qui a toujours ses fulgurances (les clefs de fa, passionnantes) et ses longueurs. Pour une fois, déception avec la version parmesane : les voix graves sont vraiment ternes, et ce ne peut pas passer dans un opéra qui repose complètement sur leurs tempéraments !

¶ Verdi – Luisa Miller – Martínez, Vargas, Zanetti, Paris 2008
Opéra-bijou, et Zanetti toujours passionnant.


¶ Stenhammar – Symphonie n°1 – Göterborg SO, N. Järvi
¶ Stenhammar – Symphonie n°2 – Göterborg SO, N. Järvi
Très lisse. Certes accru par l'interprétation de Järvi, parce qu'il y a beaucoup de détails plus folklorisants dans la 2, en particulier dans le final, qui pourraient la rendre plus saillante. Il faudra que j'essaie d'autres versions de la 2, qui a pas mal été enregistrée (mais je n'ai jamais écouté que cette version et celle de Paavo, pas très saillante non plus…), notamment par Sundkvist et Westerberg, dont je n'attends pas la même mesure.
Les concertos pour piano son, contre toute attente, beaucoup plus proche de ce que seraient des symphonies plus raisonnablement ambitieuses?

¶ Stenhammar – Sérénade – Chambre d'Uppsala, Mägi
Jouée avec cette verdeur, ça devient passionnant.

¶ Brahms – Sérénade n°1 – Capella Augustina, Spering
Décevant, lecture décente mais assez terne pour une version HIP, et du Spering en particulier. J'en reste donc à Boult-LPO et Chailly-Gewandhaus. Mais il m'en reste encore plein à essayer (le problème est que je réécoute Boult à chaque fois…) : Bertini, McGegan (Philharmonia Baroque !), Jaime Martín avec Gävle, Ticciati-Bamberg, Kertész-LSO (j'ai dû écouter ça il y a très longtemps), Haitink-Concertgebouworkest (idem), Abbado avec les jeunes Mahler, Bongartz avec la Philharmonie dresdoise…

¶ Hagegård, tubes d'opéra (Pagliacci, Faust, Rigoletto, Così, Tannhäuser, Don Carlo) et airs suédois. Une belle grâce là où on ne l'attend pas, et touours ce vibratello charmant.

La Romance à l'Étoile est l'une des plus belles que j'aie entendues, dans un secteur pourtant fort chargé (DFD, Blanc, Mattei, Gerhaher…). On sent la parenté d'école avec Mattei d'ailleurs, l'aisance du mixage et des nuances en sus…

Ockeghem : Missa l'homme armé (Oxford Camerata)

DavidLeMarrec a écrit:

Décevant, lecture décente mais assez terne pour une version HIP, et du Spering en particulier. J'en reste donc à Boult-LPO et Chailly-Gewandhaus. Mais il m'en reste encore plein à essayer (le problème est que je réécoute Boult à chaque fois…) : Bertini, McGegan (Philharmonia Baroque !), Jaime Martín avec Gävle, Ticciati-Bamberg, Kertész-LSO (j'ai dû écouter ça il y a très longtemps), Haitink-Concertgebouworkest (idem), Abbado avec les jeunes Mahler, Bongartz avec la Philharmonie dresdoise…

Sans oublier celle d'Anshel Brusilow avec des membres de l'Orchestre de Philadelphie, une vraie merveille!...(j'en avais déjà dit deux mots ici).

math a écrit:

Sans oublier celle d'Anshel Brusilow avec des membres de l'Orchestre de Philadelphie, une vraie merveille!...(j'en avais déjà dit deux mots ici).

Ah, la seule version de Philadelphie que j'aie, c'est celle avec Soljénitsyne. Je vais me mettre en quête, merci !

C'est la version de chambre d'origine, comme celle de Radcliffe chez Romeo Records ?

¶ Stenhammar – Symphonie n°2 – Stockholm RPO, Westerberg

Ça change tout ! Là c'est jubilatoire, je ne croyais pas avoir manqué autant de choses, dans le détail aussi bien que dans la logique du discours ! On dirait du Sibelius méchant, comme une Troisième Symphonie qui froncerait le sourcil.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est la version de chambre d'origine, comme celle de Radcliffe chez Romeo Records ?

Non, mais les effectifs des cordes sont très réduits, ce qui change notablement l'équilibre au profit des bois.

math a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est la version de chambre d'origine, comme celle de Radcliffe chez Romeo Records ?

Non, mais les effectifs des cordes sont très réduits, ce qui change notablement l'équilibre au profit des bois.

Très bien, j'achète !

Roger Tessier (1939–) :
— La Mémoire de Narcisse pour orchestre (2009)
Orchestre Philharmonique de Radio France (François-Xavier Roth)
— Le rêve de l’Indien pour quatuor à cordes (2003)
L’Itinéraire
— Au rivage, comme un navire pour guitare électrique (1994–95)
Claude Pavy
— Envol pour clarinette, basson, cor et quintette à cordes (1998)
TM+ (Laurent Cuniot)

Schubert : Schwanengesang

Thomas Quasthoff, Justus Zeyen (DG).

Le lied fait partie des genres musicaux que je fréquente le moins, mais quand même, les grands cycles de Schubert, c'est incontournable.

Stenhammar Fragment from Symphony No.3 (1919) Rozhdestvensky
juste 3'38 ....

Henry Purcell (1659-1695)
Airs & Instrumental Music

Skip Sempé / Capriccio Stravagante
Howard Crook, ténor

Les Nuits de l'audiophilie...





Au programme ce soir :   G. Holst – E. Elgar – D. Chostakovitch – S. Prokofiev – M. Ravel

Benjamin Britten
—
Quatuor à cordes 2

1) Gustav Holst (1874-1934) :

The Planets, Suite Op. 32

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, septembre 1961)

Difficile de chevir de cet enregistrement de Mars : relief diffluent où les cuivres éructent en tous sens.
Le nouveau lecteur s'en tire avec un bon relief, là où le Technics faisait davantage sentir le recul, la réverbération sur le "mur arrière".
La profondeur va peut-être s'étoffer avec le rodage -c'en est un des résultats typiques.
En tout cas, on retrouve cette formidable aération que j'avais déjà sentie jeudi, et aussi une largeur encore plus marquée que sur le Technics, qui était déjà exceptionnel sur cet empan latéral. C'est l'effet du filtre 2 qui, outre cette spatialisation plus ouverte, laisse passer plus d'extrême-aigu (coupure à pente raide mais pas avant 19KHz) que le n°1 (voir graphe ci-dessous).
Depuis hier, j'ai aussi désactivé la fonction dither, qui compense les interférences mais rogne sur la dynamique. On note effectivement une meilleure richesse en harmoniques, et un son encore plus punchy. Concernant les autres fonctions de physionomie, j'ai laissé l'option du filtre 3.1, qui offre le meilleur compromis entre la bande passante, la construction de l'espace et la résolution.
En conséquence, la généreuse restitution de l'aigu (j'ai presque l'impression que mes panneaux se sont adjoints un tweeter HD !) accroît spectaculairement la définition, et la différenciation des timbres, sur les signaux de faible comme de fort niveau.
Les cuivres en acquièrent un brio très pimenté dans les diableries d'Uranus , les cordes (violons et même violoncelles) se parent d'un liseré scintillant qui lustre des atours au demeurant soyeux.
Même avec les options de filtrage les plus désinhibées, le message sonore reste satiné, sans rien de clinquant, ce qui rappelle la douceur qu'on attribue au vinyle.
Pas au point de voiler, car les détails foisonnent spontanément vers l'oreille, mais la transparence n'est pas totale. Pour cela, les lecteurs Esoterik passent pour le nec plus ultra, mais au risque d'un son un peu agressif, que je n'ai pas voulu courir car mon salon d'écoute est déjà très clair et aurait pu se durcir de façon fatigante pour l'écoute prolongée.
Sur le Marantz, les infimes chatoiements de Neptune sont rendus avec une subtilité déjà fascinante, et l'extinction finale offre une palette de dégradé étirée jusqu'à l'insondable.

Courbe de réponse selon les deux options de filtrage :

j’ai compris ! pour te concentrer sur le matériel, tu écoutes des choses dont les qualités musicales sont les plus discrètes !

J'écoute surtout des enregistrements que je connais très bien, pour avoir des bases de comparaison.

Coriún Aharonián (1940–) :
— Mestizo pour 22 vents, 60 cordes, harpe, piano et 3 percussionnistes (1993)
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (Zoltán Peskó)
— Gente pour 7 vents, contrebasse et percussion (1990)
Ensemble Aventure (Bernhard Wulff)
— ¿Y ahora? pour piano (1984)
Coriún Aharonián
— Digo, es un decir pour 3 flutes, 3 clarinette, trompette et 2 contrebasses (1979)
Núcleo Música Nueva de Montevideo (Coriún Aharonián)
— Música para cinco pour flute, cor, trompette, trombone et percussion (1972)
Núcleo Música Nueva de Montevideo (Coriún Aharonián)
— Música para tres pour flute, violon et piano (1968)
Ensemble TaG
— Los cadadías pour clarinette, trombonne, violoncelle et piano (1980)
Ensemble Modern
— Una canción pour flute, clarinette, alto, violoncelle et piano (1998)
Ensemble Avantgarde (Steffen Schleiermacher)
— Secas las pilas de todos los timbres, composition électroacoustique (1995)

2) Edward Elgar (1857-1934) :

Pomp & Circumstances, marches militaires Op. 39

= Normal Del Mar, Royal Philharmonic Orchestra

(DG, 1975)

Un enregistrement que je connais depuis longtemps, puisque je l'écoutais en vinyle quand j'étais petit.
En battant la mesure avec un pique à brochette -une vocation s'est perdue  
Outre la nostalgie, je l'ai choisi pour tester le lecteur car il s'avère très difficile à restituer : l'énorme résonance de la Cathédrale de Guilford représente une gageure pour une reproduction précise et intelligible.
Le Marantz s'en sort avec de la netteté et de la densité à tous les étages, quoique l'extrême-grave qui contribue à la représentation tridimensionnelle (les matraquages caverneux de grosse caisse dans la première marche !) n'offre pas ici l'ampleur de mon précédent Technics. Mais patientons, ça fait partie des paramètres qui s'émancipent avec le rodage.
Je m'attendais à davantage de brio et d'espace, le son semble un chouïa coincé et bridé, et n'investit pas pleinement l'espace, bref la spécificité de cette prise de son se trouve légèrement gommée, au profit de la clarté et d'un éclat plutôt smooth.

Euh... Sincèrement, Mélo, même si je te charriais sur tes choix et sur certaines exubérances stylistiques, c'était toujours un plaisir de lire tes comptes-rendus d'écoute, qui avaient toujours le mérite d'être évocateurs et personnels. Mais là, franchement, depuis que tu as viré audiophile...

3) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°1 en fa mineur, Op. 10

= Leonard Bernstein, Orchestre symphonique de Chicago

(DG, juin 1988)

Quand je pense que j'ai acheté ce coffret à sa parution et que l'enregistrement a presque trente ans, on en déduit que... mon engouement pour Chosta fut précoce.
Un des disques qui me faisait rêver de hifi quand j'étais petit, je fantasmais sur des grosses Cabasse  

Du genre :

La prise de son affiche une stupéfiante dynamique, avec des saillies qui réclament une forte réaction impulsionnelle, dans le second mvt ou le Finale (une grosse caisse impactante, les fanfares de cuivres -et à Chicago on sait que cette section, ça crache dur).
La restitution du précédent disque Elgar m'a laissé quelque peu sur ma faim, ici ça paye cash
Ce Marantz est fortiche pour sculpter le relief, et discipliner les passages les plus boursouflés : même les épisodes très denses restent propres et lisibles, avec des spectres et des volumes bien discernés.
Ses facultés de résolution, et son aisance dans le medium & aigu, devraient faire miracle sur du clavecin -j'ai hâte d'en écouter.

Côté interprétation, je l'ai déjà dit urbi et orbi : un coffret absolument génial (capté en live !), idéal pour découvrir ces deux symphonies sous leur abord le plus électrisant.

Benedictus a écrit:

Euh... Sincèrement, Mélo, même si je te charriais sur tes choix et sur certaines exubérances stylistiques, c'était toujours un plaisir de lire tes comptes-rendus d'écoute, qui avaient toujours le mérite d'être évocateurs et personnels. Mais là, franchement, depuis que tu as viré audiophile...  

en tout cas j’ai un peu du mal à suivre, moi... non parce qu’on parle quand même d’un lecteur de données digitales, là, non ? là j’ai plutôt l’impression qu’il s’agit d’enceintes, de sonorisation, que sais-je encore. personnellement, la seule existence de filtres, de dither (?) et autres incarnations du diable m’inspirent un froncement de sourcils immédiat... enfin je veux dire, on a déjà amplificateurs, filtres physiques et analogiques, haut-parleurs, disposition, pièce, meubles, timpans, etc., etc., sans parler de la caractérisation propre à l’enregistrement et à son pressage, alors à quoi bon ajouter encore quelque niveau d’artificialisation ? non parce que là, vu de l’extérieur (j’insiste), ça donne surtout l’impression du gars qui perçoit tel détail différemment pour toutes les raisons (in)imaginables (qui n’excluent peut-être pas la petite pensée au banquier) et qui en fait des montagnes parce qu’il faut bien se raccrocher à quelque chose. mais bon, hein, moi...

C'est vrai que vu de l'extérieur ça peut laisser perplexe. Très béotien en matière d'électronique et de numérique, je me suis intéressé à la question pour les besoins de la cause.
Et en fait, même si on part de données censées objectives (le signal numérique binaire), la conversion génère un tas de problèmes (que les sites spécialisés t'expliqueront mieux que moi) qui sont traités par divers filtres et injecteurs de données compensatrices (dans le cas du jitter).
Ce traitement se trouve sur tous les lecteurs, paramétré d'office, ou ajustable sur certains lecteurs plus sophistiqués qui laissent à l'auditeur le choix des réglages en fonction de ses goûts, des matériels associés en aval, des caractéristiques de la pièce d'écoute...

Dans le cas du dernier né de chez marantz, qui revient à la technologie Bitstream, le procédé rejette beaucoup d'interférences dans l'extrême-aigu et implique un "passe-bas" énergique, sinon le son serait sali, distordu. Bref ce filtrage n'est pas un gadget, c'est un artifice absolument nécessaire pour expurger le signal.

euh, bitstream, ça ne signifie pas justement que le lecteur ne traite qu’une suite de chiffres, et ne se charge pas de les décoder en signal analogique ?
je n’y connais rien non plus, mais je vois par exemple que le dither c’est un truc qu’on est censé faire en amont, lors de la numérisation.

Benjamin de la Fuente (1969–) : La longue marche, œuvres pour violon et électronique
Benjamin de la Fuente, 2008

4) Serge Prokofiev (1891-1953) :

Alexandre Nevsky, cantate Op. 78

= Irina Arkhipova, mezzo-soprano ; Riccardo Chailly, Orchestre et Choeurs de Cleveland

(Decca, mars 1983)

Encore un disque doudou, un des plus anciens de ma collection.
La plasticité de l'Orchestre de Cleveland était diversement restituée par les ingénieurs de Decca en ces années-là.
Généralement en prises rapprochées et moelleuses, exemple-type avec Cendrillon dirigé par Ashkenazy.
Ici, l'aspect est plus froid (et rappelle l'époque CBS), voire un brin engivré -ce qui du moins correspond bien au contexte de l'oeuvre (le début de la Bataille sur le glace dispense un climat gerçant).
Le recul impose une reproduction qui va chercher le détail. Bref une lecture analytique et fouillée, qui habite le vaste espace construit par les micros de Stan Goodall.
Le Marantz s'en sort royalement -meilleure restitution que j'aie jamais entendue de ce disque : finesse presque capillaire, extrême subtilité sur le choeur (non comme une masse uniforme, mais où on décèle tous les débords de voix au point qu'on pourrait compter les chanteurs).

lucien a écrit:

euh, bitstream, ça ne signifie pas justement que le lecteur ne traite qu’une suite de chiffres, et ne se charge pas de les décoder en signal analogique ?

Pas vraiment, tous les lecteurs lisent des suites d'états, et au bout du bout le convertissent en analogique (même s'il existe aussi des lecteurs qui n'assurent pas la conversion et recrachent des données numériques -pour amplification à entrée numérique évidemment).
Au lieu de travailler par paquet de 16 bits, le Bitstream fonctionne en "one bit" mais en prélevant les mesures beaucoup plus souvent qu'un lecteur conventionnel (c'est ce qu'on appelle suréchantillonnage).

lucien a écrit:

je vois par exemple que le dither c’est un truc qu’on est censé faire en amont, lors de la numérisation.

Pas seulement.
Ça a l'air bien expliqué ici, je lirai ça demain à tête reposée : http://www.hifi-writer.com/he/dvdaudio/dither.htm

Sinon, pour la technologie spécifique du Marantz tu peux regarder ici : https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&tl=en&u=http%3A%2F%2Fwww.i-fidelity.net%2FDruckansicht.html%3FshowUid%3D4102
Ou là : https://www.on-mag.fr/index.php/topaudio/tests-auditions/16029-avant-premiere-test-du-lecteur-dac-hi-res-marantz-sa-10-la-nouvelle-reference-numerique

Sur le dither et les filtrages, voir le manuel de l'utilisateur, pages 24 & 26 : https://www.marantz.fr/DocumentMaster/DE/SA-10N_FRA_CD-ROM_UG_v00.pdf

Cras : un tas de mélodies. Schnitzler / Orchestre de Bretagne

Cras : Mélodies avec quatuor. Schnitzler / Orchestre de Bretagne


Dukas : Ariane et BB, Acte I. Botstein


Liadov : Le Lac enchanté. Petrenko
Liadov : Kikimora. Terminakov
Lourié : Chant funèbre sur la mort d’un poète. Botstein

5) Maurice Ravel (1875-1937) :

Bolero

= Claudio Abbado, Orchestre symphonique de Londres

(DG, novembre 1987)

Ma première version en CD.
Pour tester la résolution et la fidélité des timbres à faible niveau, la dynamique orchestrale d'ensemble : quoi de plus réjouissant et méthodique que le Bolero ?
Là c'est restitué avec netteté, finesse et transparence dès le premier solo. Couleurs neutres, légèrement chaudes.
La stabilité et la précision de l'image ne varient pas à mesure qu'enfle l'ivresse.

Et dire que je suis super heureux d'écouter mes vinyles sur un lecteur relié à ma télévision...

Dubravko Detoni (1937–) :
— dolce furioso pour orchestre de chambre (2003)
Simfonijski orkestar Hrvatske radiotelevizije (Mladen Tarbuk)
— Musica Danieliana pour piano et orchestre (1998)
Danijel Detoni
Simfonijski orkestar Hrvatske radiotelevizije (Mladen Tarbuk)
— Banalia pour voix, ensemble de chambre et électronique (1984–85)
ACEZANTEZ
— 47 pitanja pour orchestre (1984–85)
Simfonijski orkestar Hrvatske radiotelevizije (Vladimir Kranjčević)
— Crna glazba pour voix, ensemble de chambre et électronique (1988)
ACEZANTEZ
— The Wonderful Monster of Time pour orchestre (1983)
Zagrebački simfoničari Radio-televizije Zagreb (Uroš Lajovic)

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Euh... Sincèrement, Mélo, même si je te charriais sur tes choix et sur certaines exubérances stylistiques, c'était toujours un plaisir de lire tes comptes-rendus d'écoute, qui avaient toujours le mérite d'être évocateurs et personnels. Mais là, franchement, depuis que tu as viré audiophile...  

en tout cas j’ai un peu du mal à suivre, moi... non parce qu’on parle quand même d’un lecteur de données digitales, là, non ? là j’ai plutôt l’impression qu’il s’agit d’enceintes, de sonorisation, que sais-je encore. personnellement, la seule existence de filtres, de dither (?) et autres incarnations du diable m’inspirent un froncement de sourcils immédiat... enfin je veux dire, on a déjà amplificateurs, filtres physiques et analogiques, haut-parleurs, disposition, pièce, meubles, timpans, etc., etc., sans parler de la caractérisation propre à l’enregistrement et à son pressage, alors à quoi bon ajouter encore quelque niveau d’artificialisation ? non parce que là, vu de l’extérieur (j’insiste), ça donne surtout l’impression du gars qui perçoit tel détail différemment pour toutes les raisons (in)imaginables (qui n’excluent peut-être pas la petite pensée au banquier) et qui en fait des montagnes parce qu’il faut bien se raccrocher à quelque chose. mais bon, hein, moi...

Laissez Mélo tranquille, il est encore en deuil. Il faut bien se remettre en selle – et où d'autres sombrent dans l'alcool, lui s'émerveille des qualités jaculatoires de son nouveau système, tout frais comme une brise vernale.

W. A. Mozart
* Concerto no.24 en do mineur K.491
András Schiff, piano
Camerata Academica des Mozarteums Salzburg (1990)
Sándor Végh

Cette semaine:

• Onslow: Quatuors à cordes op. 8 nº1 en ut mineur, op. 10 nº3 en mi bémol majeur et op. 8 nº3 en la majeur:

Quatuor Ruggieri
Paris, I.2015
Aparté / Palazzetto Bru Zane

• Onslow: Sonates pour violoncelle et piano op. 16:

Emmanuel Jacques (violoncelle), Maude Gratton (pianoforte)
Villefavard, VI.2012
Mirare
Deux très beau disques, qui donnent un bon aperçu de la qualité et du caractère paradoxalement inclassable de la musique d’Onslow. Voir ici.

• L’Arbre de Mai. Chansons & Danses au temps de Guillaume Dufay:

Ensemble Allégorie
Portieux, VI.2002
Alpha
Recommandé par Mélomaniac à l’époque où il s’intéressait encore à la musique, un très beau disque de musique profane de la Renaissance. Voir ici.

• Čiurlionis: Œuvres pour piano, vol. 1 et 2:

Mūza Rubackytė (piano)
Heidelberg, IV.1993
Naxos
Vraiment très bien - s’il n’était pas mort à 35 ans, Čiurlionis aurait pu être un équivalent lituanien de Scriabine, Szymanowski, Janáček ou Langgaard, et ce n’est pas pure spéculation. Voir ici.

Et puis, en préparant le nouveau fil Schoeck, j’ai écouté:

• Schoeck: Unter Sternen, op. 55:

- Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Hartmut Höll (piano)
Berlin, II.1986
Claves
- Roman Trekel (baryton), Christoph Keller (piano)
Waldenburg, VI.1995
Jecklin

Promis, la semaine prochaine, je vais essayer d’écouter des trucs connus.

Andrei Eshpai : Lenin is amongst us (1968)
Choeur et Orchestre de la Radio de l'URSS
Israel Gusman, direction

Gilbert Amy : Cahiers d’épigrammes (1964)
Jean-François Heisser

Paweł Szymański (1954–) : .Eals(Oomsu) pour orchestre symphonique (2009)
OFN Warszawa (Antoni Wit)
Hannu Kulenty (1961–) : Koncert skrzypcowy nr 2 (1996)
Aleksandra Gryka (1977–) : t.aÁmiper pour trompette, orchestre et électronique (2009)
Rafał Zambrzycki-Payne, Nathan Plante
NOSPR Katowice (Jacek Kaspszyk)

Jörg Widmann : Jagdquartett pour quatuor à cordes        2003 / Minguet Quartett
 +
Jörg Widmann : Quatuor à cordes n°4        2005 / Minguet Quartett

Alain Bancquart (1934–) :
— Ma manière d’arbre I : De l’étrange circulation de la sève pour guitare et 24 flutes (1990)
des gens (Dominique My)
— Ma manière d’arbre III : Le grand calcul des arbres pour violon solo, 2 percussionnistes, 3 violoncelles et voix de basse enregistrée (1993)
Ensemble 2e2m (Paul Méfano)

Les Baroqueries du dimanche...

Une émission subventionnée par :

Au programme ce soir :   M. Weckmann – J. Pachelbel – J.D. Zelenka – J. Bull – C. Monteverdi

Richard Wagner
Bruno Walter conducts Richard Wagner

Lohengrin-Prélude- Columbia Symphony Orchestra
Parsifal-Prélude-Columbia Symphony Orchestra
PArsifal Acte III-Karfreitagszauber-Columbia Symphony Orchestra
Tannhauser-Bacchanale-Columbia Symphony Orchestra&Occidental college Concert Choir
Siegfried Idyll-Columbia Symphony Orchestra

Label IDIS

Sans date des enregistrements: vers 1960?

charles.ogier a écrit:

Sans date des enregistrements: vers 1960?

févier 1959.