[Jazz] Playlist

Moondog : The Viking of sixth avenue        2005


Quelques morceaux m'ont bien plu, mais je peine à être globalement emballé.
Je ne savais pas trop où poster ça.

Par les entrebienmises d'Alifie

Michel Portal, clarinette, sax soprano
Vincent Peirani, accordéon
Emile Parisien, saxophones
Concert à Lugano

Spoiler:

Il est génial ce disque.

Le livre "le jazz pour les nuls" recommandait de s'intéresser aux labels du jazz pour le découvrir, disant que chacun était plus ou moins spécialisé. Me rendant compte que j'accroche bien à ACT-music (le label allemand de jazz contemporain dont j'ai parlé il y a quelques semaines) j'ai fait une recherche sur les labels de jazz et le premier résultat est cette page très dense (seize labels avec pour chacun un historique et 10 disques représentatifs).

http://www.dragonjazz.com/labels/labels.htm

Je crois que ce que je vais creuser en priorité outre ACT-music, c'est Columbia (ça a l'air d'être les grands classiques), Pacific (j'aime bien Gerry Mulligan, Chet Baker et le cool jazz en général), Atlantic (ça a l'air varié, du Modern Jazz Quartet à Ornette Coleman, ça promet des surprises), ECM (de temps en temps j'aime bien mettre de la musique de fou).

edit : le reste du site où se trouve la page, a l'air très intéressant, on peut accéder en bas de page à l'index.

Glocktahr a écrit:

ECM (de temps en temps j'aime bien mettre de la musique de fou).

cette page que tu as trouvée... pour la musique de par contre, plutôt qu'ECM, qui privilégie souvent les climats sonores , je te recommanderais plutôt (j'en fais une petite cure en ce moment) le label anglais Incus Records, en commençant par (Incus n°1, 1970) : /watch?v=GJZuf4OiMcQ  

N'oublies pas blue note et impulse .

arnaud bellemontagne a écrit:

Glocktahr a écrit:

ECM (de temps en temps j'aime bien mettre de la musique de fou).

Zut, c'était de l'humour, que je suis ! Je sors, mais après avoir réécouté l'excellent et très tonique :

Alifie a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Glocktahr a écrit:

ECM (de temps en temps j'aime bien mettre de la musique de fou).

Zut, c'était de l'humour, que je suis ! Je sors, mais après avoir réécouté l'excellent et très tonique :

En fait ECM je pensais que c'était le free jazz le plus violent (dans le genre du disque incus cité qui après 30 secondes m'a fait me dire que les voisins allaient avoir peur) mais il faut croire que non.

Thelonious a écrit:

N'oublies pas blue note et impulse .

Blue Note et Impulse ont l'air assez centrés sur le be-bop et le hard-bop, genres qui m'intéressent assez peu pour le moment.

Glocktahr a écrit:

En fait ECM je pensais que c'était le free jazz le plus violent (dans le genre du disque incus cité qui après 30 secondes m'a fait me dire que les voisins allaient avoir peur) mais il faut croire que non.

C'est même le contraire. ECM c'est le label le plus esthétisant et chambriste qui soit. Confort d'écoute garanti.

Impulse est tout de même très en pointe sur le jazz très ouvert des 60's. Bien au delà du Hard-Bop (qui est plus la chasse gardée de Blue Note).

Le label de free vraiment méchant, c'est plutôt Actuel.
ECM, c'est bien si tu es manques de verveine. Enfin, ils ont quand même de chouettes albums de Marion Brown, Paul Bley, Dave Holland, Jimmy Giuffre en réédition... et puis de l'AEoC.

Glocktahr a écrit:

En fait ECM je pensais que c'était le free jazz le plus violent (dans le genre du disque incus cité qui après 30 secondes m'a fait me dire que les voisins allaient avoir peur) mais il faut croire que non.

Décidément, je suis un peu dur à la comprenette aujourd'hui, désolé ! Incus, ça n'est pas franchement un label de free violent : on est plutôt dans la musique improvisée bruitiste très déstructurée (mais pas toujours, la série Company notamment, dont j'ai posté quelques albums sur le fil ces derniers jours, avec des invités comme Anthony Braxton ou le saxophoniste Steve Lacy) : l'humour y a souvent une grande place, ce qui n'est pas trop dans l'ADN du free-jazz paroxystique (tu peux comparer avec /watch?v=0wgA9L5TN5M par ex., un album de référence du free-jazz européen "énervé").

Alice Coltrane et Carlos Santana : Illuminations (74)



Alice Coltrane ajoute la guitare lyrique de Santana à son décorum spiritualiste.
Vraiment pas un grand disque (ça vaut aussi bien pour Alice que Carlos).  

Bon, allez je vais retourner du côté de Roland Kirk.  

/playlist?list=PLpj-LsviZeqxwRKM1LHOwSoX70OVTliCl

Roland Kirk : Left and Right (68)



Je ne m'en lasse pas.

www.discogs.com/fr/Neighbours-3-With-Anthony-Braxton-Neighbours-With-Anthony-Braxton/release/3807863

Plutôt anecdotique (les compositions originales sont d'un inintérêt à peu près total, plus mortellement ennuyeuses encore qu'un album de Brad Meldhau), mais Braxton, invité de ce trio pas spécialement inoubliable sur cet album (et noyé dans une chambre d'écho à la ECM), y fait preuve d'une belle application, que ce soit dans les ensembles ou en soliste. A rapprocher de sa participation à un album de Dave Brubeck (qu'il adorait, personne n'est parfait) All the things we are, où il prend deux solos de haute volée.

(pas pu résister, désolé... et puis, darkmagus en a marre que je me moque de Charlot Lloyd, c'est pour une bonne cause, donc)

Ah bah voila. Enfin de la bonne musique...

J'ai été sympa, j'ai évité de poster /watch?v=wo0cRL6yqBo sur le fil Le classique dans la musique d'aujourd'hui, plutôt que l'interprétation musclée de Mobley et consorts sur cet album retrouvé dans les tiroirs de Blue Note dans les années 80.

Bon, ce dont on est sûr au moins, c'est que s'il y a un album qu’Alifie n’écoutera jamais, c’est celui que Charles Lloyd ET Brad Mehldau ont enregistré ensemble pour ECM,   

Je n'en donne ni le titre, ni l'image, rien que ça pourrait lui donner une crise d'urticaire    

Alifie a écrit:

Oh oh, je ne connaissais pas cet album de Mobley !!


(pure hypocrisie, en fait c'est Kenny Dorham que j'adore...

mais j'aime bien Hank Mobley quand même !)

Paru après coup, en 1984, sur Blue Note japonais (pareil que toi pour Kenny Dorham... et Art Taylor, dont tu soulignais il y a quelques mois, si je me souviens bien, qu'il était un batteur plutôt sous-estimé, sans doute à cause de son exil européen dans les années 60).



www.deezer.com/fr/album/13992442 ou /watch?v=a_C2yAUemPk

Belle époque

Vincent Peirani, accordéon
Emile Parisien, saxophones

et très beau disque au charme immédiat et persistant

Jazz at Berlin Philharmonic IV  
Accordion Night

• Klaus Paier / accordion
& Asja Valcic / cello
• Régis Gizavo / accordion & vocals
& Nguyên Lê / guitar
• Stian Carstensen / accordion
& Adam Bałdych / violin
• Vincent Peirani / accordion
& Emile Parisien / soprano saxophone

Spoiler:

que du bon quand c'est pas de l'excellentissime

Je vois que Xoph est en cours de conversion à ACT-Music...

De mon côté j'ai commencé à explorer le label Atlantic, j'accroche bien à Tony Fruscella et Shorty Rogers (Jazzmen dont je n'avais jamais entendu parler avant de lire la page sur les labels citée plus haut).

Glocktahr a écrit:

Je vois que Xoph est en cours de conversion à ACT-Music...

pas faux

A tout seigneur tout honneur

Sydney Bechet
Stompy jones



https://www.deezer.com/fr/album/7942528

Martial Solal : Suite for trio (78)



Virtuosité et invention sont les maîtres mots de ce trio superlatif.

Tu aimes Martial Solal, Alifie ?

Un peu de mal avec sa virtuosité et son inventivité, incontestables, comme tu le soulignes justement, mais tellement débridées (3 idées dans la même phrase musicale, pour caricaturer) que, personnellement, je ne suis pas spontanément très attiré par sa production : même difficulté, je pense, qu'avec le jazz-rock le plus virtuose que tu affectionnes.

Alifie a écrit:

(3 idées dans la même phrase musicale, pour caricaturer)

Tu viens de cibler EXACTEMENT la raison pour laquelle je l'apprécie tant.

Martial Solal : Big Band (1981)



Solal catapulte sa virtuosité pianistique (et de pensée) dans les arcanes de l'écriture pour grand orchestre.

Un disque extraordinaire.  

Sais-tu que Solal a composé deux concertos qu’il a enregistré lui-même sous la direction de Marius Constant ?

Le premier (« Nuit étoilée ») est un concerto pour claviers (piano et synthétiseur) en un seul mouvement.
Le deuxième pour piano, en trois mouvements, avec l’ajout d’une basse et d'une batterie.



Ecouté une seule fois, j’ai le souvenir de quelque chose d’assez conventionnel, mais avec des moments très agréables