[Jazz] Playlist

Thelonious a écrit:

Ce qui me gêne le plus, pour en revenir au son des saxs, c'est le son suave, sensuel de l'époque Swing et ce vibrato trop larmoyant. Par exemple, j'adore le phrasé de Lester, mais son son...

Le son suave, sensuel des saxes de la période swing, c'est probablement plus celui des altistes, les ténors d'avant-guerre étant généralement plus musclés/carrés, à commencer par le plus emblématique, Hawkins. Lester est un cas plutôt à part chez les ténors (son modèle aurait été Frankie Trumbauer, qui jouait d'un ténor en ut, à la sonorité assez proche de celle de l'alto). Son style, son phrasé, constitutifs de sa modernité, sont, il me semble, indissociables de sa sonorité : impossible de jouer comme lui avec un bec ouvert permettant seul à un sax de rivaliser en volume sonore et en intensité avec les autres pupitres au sein d'un big band (ceci dit, chez Basie, le moins qu'on puisse dire est qu'il ne manque pas de nerf).

Si on laisse à part le soprano (marginal, à part Bechet, jusqu'aux années 60), la hiérarchie des saxes à l'époque swing va, dans mon idée, du plus féminin, l'alto, au plus viril, le baryton. Répartition qui ne tient plus après-guerre, avec le bop d'abord (tout le monde joue vite et fort, à l'instar de Parker à l'alto) et le cool ensuite (Mulligan par ex. pour le baryton), qui amènera aussi l'extinction progressive du vibrato (celui, un peu larmoyant, de Lester, c'est plutôt dans les années 50, où il était sensiblement diminué physiquement et musicalement).

Ceci dit, je suis loin d'être très savant sur le jazz du premier XXe, je laisse volontiers la parole à néthou ou darkmagus sur ce sujet.

Coleman Hawkins Encounters Ben Webster - 1957

Citation :

Répartition qui ne tient plus après-guerre, avec le bop d'abord (tout le monde joue vite et fort, à l'instar de Parker à l'alto) et le cool ensuite (Mulligan par ex. pour le baryton), qui amènera aussi l'extinction progressive du vibrato

Pas sur ce disque en tout cas   . Exemple typique du son que je n'affectionne pas particulièrement. Ca n'en reste pas moins un très beau disque et ces mecs sont des monuments que je chéris.
Je sens que cette conversation va tourner en rond et en plus on pollue le fil.
Néthou et/ou Dark il faut que vous ouvriez un fil swing d'urgence .
Promis si vous le faites, j'ouvre celui du Jazz Latin .

Tsss, j'aurais dû préciser dans les générations suivantes.

Personnellement, je suis plus gêné par le vibrato, de plus en plus affirmé au fil de sa carrière, de Sarah Vaughan, qui était pourtant une vocaliste bop à l'origine, ou, même si c'est un exemple plus marginal, celui d'Oliver Nelson à l'alto, franchement hors-style à mon avis vu la génération dans laquelle il s'inscrit.

Rien de tel pour moi avec les grands anciens de la génération précédente comme Webster ou Hawkins, ou avec un Shepp, qui est probablement le plus traditionaliste des saxophonistes de l'ère suivante.

A part ça, je trouve cette discussion pas du tout dénuée d'intérêt, surtout si d'autres, comme les susnommés (qui ne tiennent peut-être pas spécialement à ouvrir un fil supplémentaire, ils ont déjà donné l'un et l'autre), viennent y mettre leur grain de sel.

Cette discussion est très enrichissante pour moi, j'essaie juste de motiver nos camarades à créer un fil adapté .

Thelonious a écrit:

Néthou et/ou Dark il faut que vous ouvriez un fil swing d'urgence .

Seul nethou (j’ai déjà dit plus haut que ça lui revennait de droit) me semble posséder les compétences requises pour parler avec pertinence et enthousiasme communicatif du swing, mainstream ou autre middle-jazz, pour ma part je ne saurai qu’établir une liste de musiciens agrémentée de quelques lieux communs, sans grand intérêt donc.

Alifie a écrit:

l'extinction progressive du vibrato (celui, un peu larmoyant, de Lester, c'est plutôt dans les années 50, où il était sensiblement diminué physiquement et musicalement).

 

physiquement, c'est certain, musicalement, oui aussi dans son tout dernier disque du 4mars 1959, mais certains titres des années 50 malgré la fatigue omniprésente m'émeuvent aux larmes: il y a tant de désarroi, de désespoir exprimés dans certaines œuvres même si l’assurance, l’aisance, la vélocité ne sont plus les mêmes.  Au hasard : en 52 Ad Lib Blues, These Foolish Things, Stardust, I Can't Get Started, (presque toute l'année 52 est magique) en 53 Cant’ We Be Friends, Willow Weep For Me, en 55, Come Rain or Come Shine, en 56 Prisoner of Love, en 57 St Tropez et Love Is Here To Stay


Je l’aime encore plus dans ces années là, où comme pour Billie Holiday, l’armure a disparu, il livre sa fragilité au vu et au su de tous, parfois dans un murmure, et c’est terriblement émouvant.

darkmagus a écrit:

Alifie a écrit:

l'extinction progressive du vibrato (celui, un peu larmoyant, de Lester, c'est plutôt dans les années 50, où il était sensiblement diminué physiquement et musicalement).

 

physiquement, c'est certain, musicalement, oui aussi dans son tout dernier disque du 4mars 1959, mais certains titres des années 50 malgré la fatigue omniprésente m'émeuvent aux larmes: il y a tant de désarroi, de désespoir exprimés dans certaines œuvres même si l’assurance, l’aisance, la vélocité ne sont plus les mêmes.  Au hasard : en 52 Ad Lib Blues, These Foolish Things, Stardust, I Can't Get Started, (presque toute l'année 52 est magique) en 53 Cant’ We Be Friends, Willow Weep For Me, en 55, Come Rain or Come Shine, en 56 Prisoner of Love, en 57 St Tropez et Love Is Here To Stay


Je l’aime encore plus dans ces années là, où comme pour Billie Holiday, l’armure a disparu, il livre sa fragilité au vu et au su de tous, parfois dans un murmure, et c’est terriblement émouvant.

Tout à fait d'accord avec ça.
Lester perd beaucoup à la fin des années 40, mais le disque Verve avec John Lewis est merveilleux, et même s'il y a un contraste très net entre le jeune Lester chez Basie entre 36 et 41 et celui des années 50, la magie opère toujours; un peu comme ces vieux vins qui ont perdu leur charpente, leur corps et leur nerf, mais qui gardent la magie d'un nez plein de fragrances subtiles qu'ils sont seuls à avoir.

Pour le fil "Swing", d'accord, mais en commençant par quoi ? Le sujet, comme dit plus haut, est bien vaste (et je vais m'absenter quelques temps pour les vacances).

Avant de me faire à propos de Sarah Vaughan, je précise que c'est surtout l'abus des (darkmagus sera forcément d'accord) qui rend une partie de ses enregistrements un peu éprouvants.

Et puis, pour le vibrato à gogo, Mouloudji la dépassait probablement : /watch?v=oZK5sDVL8Tk !

néthou a écrit:

Glocktahr, Ben Webster a enregistré un disque ("Gentle Ben") avec Tete Montoliu en 1972.

Je l'écoute relax dans mon canapé, la fenêtre ouverte avec le soleil qui rentre dans l'appartement et je me dis que c'est vraiment une belle journée.

Glocktahr a écrit:

néthou a écrit:

Glocktahr, Ben Webster a enregistré un disque ("Gentle Ben") avec Tete Montoliu en 1972.

Je l'écoute relax dans mon canapé, la fenêtre ouverte avec le soleil qui rentre dans l'appartement et je me dis que c'est vraiment une belle journée.

Ce disque contient une très belle version de Sweet Georgia Brown joué le plus relax possible, l'opposé de la version très nerveuse (et aussi très réussie) de Roland Kirk qu'avait posté Alifie il y a quelques temps.

Ça fait longtemps que je n’étais venu sur ce fil... Ça a pas mal changé, je trouve.

Bon, comme je ne voudrais pas casser l’ambiance, je vais juste mentionner sous spoiler la poignée d’albums live que j’ai écouté hier dans l’avion.

Spoiler:

Citation :

Ça fait longtemps que je n’étais venu sur ce fil...  Shocked Ça a pas mal changé, je trouve.

Faut pas s'inquiéter, c'est juste un intermède avant la prochaine obsession de Alifie .

Benedictus a écrit:

Ça fait longtemps que je n’étais venu sur ce fil...   Ça a pas mal changé, je trouve.

Bon, comme je ne voudrais pas casser l’ambiance, je vais juste mentionner sous spoiler la poignée d’albums live que j’ai écouté hier dans l’avion.

Spoiler:

Une sélection de connaisseur.

Thelonious a écrit:

Citation :

Ça fait longtemps que je n’étais venu sur ce fil...  Shocked Ça a pas mal changé, je trouve.

Faut pas s'inquiéter, c'est juste un intermède avant la prochaine obsession de Alifie .

Trop tard, Thelonious :



www.deezer.com/fr/album/406397

DIZZY GILLESPIE AND HIS ORCHESTRA - GILLESPIANA

superbe disque sur des compositions et des arrangements de Lalo Schiffrin


Prelude
Blues
Panamericana
Africana
Toccata

Crédits

Bass – Art Davis
Bongos – Jack Del Rio
Congas – Candido
Drums – Chuck Lampkin
Horns – Al Richman, Gunther Schuller, James Buffington, Julius Watkins, Morris Secon, William Lister
Piano – Lalo Schifrin
Saxophone – Leo Wright
Timbales, Timpani – Willie Rodriguez
Trombone – Britt Woodman, Frank Rehak, Paul Faulise, Urbie Green
Trumpet – Clark Terry, Dizzy Gillespie, Ernie Royal, Joe Wilder, John Frosk
Tuba – Don Butterfield

14 et 15 Novembre 1960

Tin Tin Deo
Seresta / Samba For Carmen
And Then She Stopped
Tanga
Kush
Dizzy Shells
A Night In Tunisia

Crédits

Alto Saxophone, Clarinet – Paquito D'Rivera
Alto Saxophone, Tenor Saxophone, Flute – James Moody
Bass Trombone – Steve Turre
Drums – Ignacio Berroa
Guitar – Ed Cherry
Percussion – Airto Moreira
Percussion, Congas – Giovanni Hidalgo
Piano – Danilo Perez
Tenor Saxophone, Soprano Saxophone – Mario Rivera
Trombone – Slide Hampton
Trumpet – Claudio Roditi, Dizzy Gillespie
Trumpet, Trumpet [Piccolo], Flugelhorn – Arturo Sandoval
Vocals – Flora Purim

Recorded live at Royal Festival Hall, London on June 10, 1989

darkmagus a écrit:

DIZZY GILLESPIE AND HIS ORCHESTRA - GILLESPIANA

superbe disque sur des compositions et des arrangements de Lalo Schiffrin


Prelude    
Blues    
Panamericana    
Africana    
Toccata    

Crédits

Bass – Art Davis
Bongos – Jack Del Rio
Congas – Candido
Drums – Chuck Lampkin
Horns – Al Richman, Gunther Schuller, James Buffington, Julius Watkins, Morris Secon, William Lister
Piano – Lalo Schifrin
Saxophone – Leo Wright
Timbales, Timpani – Willie Rodriguez
Trombone – Britt Woodman, Frank Rehak, Paul Faulise, Urbie Green
Trumpet – Clark Terry, Dizzy Gillespie, Ernie Royal, Joe Wilder, John Frosk
Tuba – Don Butterfield

14 et 15 Novembre 1960

Peut être mon disque favori de Dizzy.

arnaud bellemontagne a écrit:

Peut être mon disque favori de Dizzy.

En grande formation c'est bien possible finalement ! sinon toutes les rencontres avec Parker sont incontournables

IRAKERE All Stars - 1987- Jazz à Antibes

"El Duque" (The Duke) & "Samba for Drums"

30 minutes de pure extase et un Chucho Valdes en pleine forme.



/watch?v=xq4f0doR0mw
/watch?v=3BwhIOaeJy4
/watch?v=dMyIh3mI-fM

darkmagus a écrit:

DIZZY GILLESPIE AND HIS ORCHESTRA - GILLESPIANA

superbe disque sur des compositions et des arrangements de Lalo Schiffrin


Prelude    
Blues    
Panamericana    
Africana    
Toccata    

Crédits

Bass – Art Davis
Bongos – Jack Del Rio
Congas – Candido
Drums – Chuck Lampkin
Horns – Al Richman, Gunther Schuller, James Buffington, Julius Watkins, Morris Secon, William Lister
Piano – Lalo Schifrin
Saxophone – Leo Wright
Timbales, Timpani – Willie Rodriguez
Trombone – Britt Woodman, Frank Rehak, Paul Faulise, Urbie Green
Trumpet – Clark Terry, Dizzy Gillespie, Ernie Royal, Joe Wilder, John Frosk
Tuba – Don Butterfield

14 et 15 Novembre 1960

J'ai bien aimé ce disque (alors que j'accroche assez peu au be bop et aux enregistrements Parker-Gillespie).

Je venais dire que je trouvais que ça ressemblait aux musiques des vieux James Bond et des vieilles séries. En relisant le message cité je vois que les arrangements sont de Lalo Schiffrin, le compositeur de la musique de la vieille série "Mission : Impossible" donc cette parenté est normale.

Glocktahr a écrit:

Je venais dire que je trouvais que ça ressemblait aux musiques des vieux James Bond et des vieilles séries. En relisant le message cité je vois que les arrangements sont de Lalo Schiffrin, le compositeur de la musique de la vieille série "Mission : Impossible" donc cette parenté est normale.    

Tu auras encore plus cette impression en écoutant l’album de Quincy Jones cité plus haut et notamment le 1er thème : « Soul Bossa Nova » qui apparaît  dans la bande originale du film de Sidney Lumet « Le Prêteur sur gages » en 1964, puis a servi d’illustration musicale dans de nombreux autres films, séries télé, génériques d’émission diverses, dessins animés ou jeux vidéo.



à noter que c'est Roland Kirk qui joue le très célèbre solo de flûte.

Ah, tiens, justement, puisqu'il est question de Schifrin: devant l'énormité de son catalogue et son apparente versatilité, je n'ai jamais écouté sérieusement ce qu'il a fait. Y aurait-il des amateurs susceptibles de me faire une liste de ce qui leur semble indispensable?

Benedictus a écrit:

Ah, tiens, justement, puisqu'il est question de Schifrin: devant l'énormité de son catalogue et son apparente versatilité, je n'ai jamais écouté sérieusement ce qu'il a fait. Y aurait-il des amateurs susceptibles de me faire une liste de ce qui leur semble indispensable?

Je passe mon tour, connais pas assez, voire pas du tout



Mais au fait, pourquoi ça ?

Benedictus a écrit:

Ça fait longtemps que je n’étais venu sur ce fil... Ça a pas mal changé, je trouve.

Ben disons que revenir en Playlist Jazz après une longue éclipse et trouver tout le monde en train de causer de Lester Young, Ben Webster et Coleman Hawkins, ça m'a fait un peu le même effet que si, de retour en Playlist classique, j'avais trouvé Xavier, David et Cololi en train de discuter des mérites respectifs d'I Musici et I Solisti Veneti dans les Quatre Saisons...

Bah ! passer de Braxton à Lester Young, c'est plus cohérent moins improbable que passer de Michael Jarrell à Michel Lambert

Pour ne pas perturber Benedictus:    



Je préfère ce disque à "Unit Structure" de la même époque, plus introverti (toutes proportions gardées, ça reste du free jazz pur jus), et il y a plus de piano et j'adore le piano de Cecil Taylor, et puis l'époque ayant changé (ou l'âge érodant les angles     ) , je suis moins sensible désormais aux exacerbations du free jazz.

Citation :

Y aurait-il des amateurs susceptibles de me faire une liste de ce qui leur semble indispensable?

Musiques de film ou autres?

Eh bien, les indispensables en musique de film et les indispensables en jazz, si tu as ça...

Citation :

si tu as ça..

En fait, non...

Mais j'aime bien ce disque:



Dans la série pochettes moches...

Apparemment, c'est un disque qui regroupe ces deux-là:





Merci!

Exactement.

Alto Saxophone – Julius Hemphill
Alto Saxophone, Sopranino Saxophone – Oliver Lake
Baritone Saxophone, Alto Clarinet – Hamiet Bluiett
Tenor Saxophone, Bass Clarinet – David Murray

Pour Schifrin, le meilleur est à chercher, à mon avis, du côté de ses musiques de films, à commencer par :

. Dirty Harry, où il intègre avec maestria les bruits de la ville à sa partition dès le générique, /watch?v=jJjn9Vt7k1Q
. Bullitt, où il refusa, à rebours des codes hollywoodiens, d'ajouter la moindre note à la séquence-clé du film, une longue poursuite automobile dans les rues de San Francisco uniquement ponctuée, à son initiative donc, de bruits d'accélérateurs, d'amortisseurs ou de crissements de pneus
. Enter the Dragon, où sa manière personnelle subvertit tout exotisme attendu pour un film de kung-fu.

Ce qu'il a signé par ailleurs me semble beaucoup plus inégal, en particulier sa série Jazz meets the Symphony, même si son savoir-faire, quel que soit le genre qu'il aborde, est incontestable.

Citation :

Bullitt, où il refusa, à rebours des codes hollywoodiens, d'ajouter la moindre note à la séquence-clé du film, une longue poursuite automobile dans les rues de San Francisco uniquement ponctuée, à son initiative donc, de bruits d'accélérateurs, d'amortisseurs ou de crissements de pneus

Le "Shifting Gears" qui accompagne le début de la poursuite avant que celle-ci ne devienne course est une petite pépite. Le début avec la Charley et la basse ponctué d'interventions cuivrées et de cordes en alternance et tout cela monte (ajout de percus) tranquillement...

Pour qui aime le genre.

Avec une belle brochette de souffleur :Bob Brookmeyer, Al Cohn, Phil woods, Zoot Sims.

Pas son meilleur, amha.

Le problème avec Miller, c'est que c'est souvent sympa, mais rarement génial.

Mon préféré:

Un grand, très grand bonheur; c'est tellement bon.

Thelonious a écrit:

Le problème avec Miller, c'est que c'est souvent sympa, mais rarement génial.

Alifie a écrit:

Pour Schifrin, le meilleur est à chercher, à mon avis, du côté de ses musiques de films, à commencer par :

. Dirty Harry, où il intègre avec maestria les bruits de la ville à sa partition dès le générique, /watch?v=jJjn9Vt7k1Q
. Bullitt, où il refusa, à rebours des codes hollywoodiens, d'ajouter la moindre note à la séquence-clé du film, une longue poursuite automobile dans les rues de San Francisco uniquement ponctuée, à son initiative donc, de bruits d'accélérateurs, d'amortisseurs ou de crissements de pneus
.

J'ai écouté ces deux là, j'ai beaucoup aimé.

Dans le même genre samedi dernier sur France Musique il y avait une émission concernant les musiques qu'Ennio Morricone avait faites pour les polars avec Jean-Paul Belmondo, ça ressemble à Lalo Schifrin et ça me plait aussi. Ce genre de film et de musique c'est si daté que c'est vraiment dépaysant. Va falloir que je creuse la section "musique de film" du forum.

Glocktahr a écrit:

les musiques qu'Ennio Morricone avait faites pour les polars avec Jean-Paul Belmondo, ça ressemble à Lalo Schifrin

Je connais juste celle-là: /watch?v=HOVztdOvSrw ...
(Le Professionnel, je crois.)

Je ne savais pas que Bugs Bunny avait des velléités de vibraphoniste.

En effet, digne de la rubrique des sosies.





www.deezer.com/fr/album/406400