Playlist (127)

Puccini : Turandot (Karajan)

Hé bien...

Pour l'orchestre, OK; mais les deux chanteuses...

Il y a quand même Domingo qui assure comme un chef et comme tu le dis quel orchestre!!!
Une belle découverte pour moi.

Les Baroqueries de la nuit...





Au programme ce soir :   J.S. Bach – J. Hotteterre – A. Marcello – G.F. Haendel

xoph, au sujet de Duphly/Joyé, a écrit:

Clavecin historique du château d'Assas, préparé par Anthony Sidey, enregistré par Aline Blondiau

Spoiler:

Il me semble que ce clavecin « ascoterosse » est sévèrement haï par le consortium Benedi-LM  

Ça dépend beaucoup de la façon dont on s'en sert (claveciniste, preneurs de son...): autant je trouve qu'il sonne méchamment boîte à clous dans les disques de Scott Ross, autant je le trouve très acceptable dans ce disque Duphly d'Elisabeth Joyé. (Est-ce qu'il n'a pas aussi été restauré entre les deux?)
Mais il est clair que ce n'est pas mon clavecin préféré...

Église St. Peter de Waltrop (Allemagne, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata et Fugue en fa majeur, BWV 540
Fantaisie et Fugue en sol mineur, BWV 542

= Simon Preston, orgue Sauer de l'église St. Peter de Waltrop

(DG, mars 1991)

Tiré de l'intégrale enregistrée par l'organiste anglais.
Un des diptyques les plus joviaux du corpus de Bach, couplé avec un des plus doloristes.

arnaud bellemontagne a écrit:

Il y a quand même Domingo qui assure comme un chef et comme tu le dis quel orchestre!!!

Certes - mais Domingo assure peut-être même un peu trop, surtout face à la Turandot ultralight de Ricciarelli; disons que ce n'est pas forcément le couple Calaf-Turandot le plus dramatiquement crédible de la discographie. Essaye la version Maazel: dramatiquement, Carreras-Marton, ça colle mieux, et l'orchestre n'est pas en reste non plus (et puisque le vibrato de Ricciarelli ne te donne pas le mal de mer, tu pourras l'y entendre en Liù.)

Oui mais franchement, quand on découvre l'oeuvre, et qu'on n'est pas forcément un grand amateur de Puccini, la pertinence de telle ou telle voix ça passe au second plan...
Moi aussi je préfère Marton, mais sinon la version Karajan est quand même très belle.

Dans le cas d'arnaud, oui, c'est certain: vu son background, il faut d'abord et avant tout pour le convaincre un orchestre de première bourre qui exalte la bigarrure de la partition et son côté choucroute postromantique. Mais pour quelqu'un qui viendrait d'un autre horizon (disons: quelqu'un qui, à l'opéra, serait moins sensible à l'orchestre et davantage au théâtre), la question de la pertinence dramatique des voix pourrait au contraire être cruciale.

2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Aria variata alla maniera italiana en la mineur, BWV 989
Partita O Gott, du frommer Gott, BWV 767

= Gustav Leonhardt, clavecin allemand A. Sidey

(Alpha, février 2003)

Deux de mes oeuvres préférées du clavier de Bach, sur un magnifique instrument, superbement joué et enregistré.
L'Aria variata semble appeler le pétillement du clavecin, mais Olivier Vernet en a gravé une enchanteresse version aux tuyaux de San Simpliciano de Milan.
En revanche, la Partita, on a plutôt l'habitude de l'entendre à l'orgue, mais elle sonne très bien au clavecin.

Xavier a écrit:

Oui mais franchement, quand on découvre l'oeuvre, et qu'on n'est pas forcément un grand amateur de Puccini, la pertinence de telle ou telle voix ça passe au second plan...

Voilà.

Benedictus a écrit:

Dans le cas d'arnaud, oui, c'est certain: vu son background, il faut d'abord et avant tout pour le convaincre un orchestre de première bourre qui exalte la bigarrure de la partition et son côté choucroute postromantique.

Voilà bis!

3) Jacques Hotteterre (1674-1763) :

Suite en si bémol, pour flûte à bec et basse continue
Sonate en trio en ut majeur, pour deux hautbois et basse continue
Sonate en trio en ré mineur, pour deux flûtes à bec et basse continue
Suite en ré majeur, pour flûte traversière et basse continue
Suite en mi mineur, pour flûte traversière et basse continue

Frans Brüggen, Walter van Hauwe, flûte à bec
Barthold Kuijken, flûte traversière
Bruce Haynes, Ku Ebbinge, hautbois
Danny Bond, basson
Wieland Kuijken, basse de viole
Gustav Leonhardt, clavecin

(Seon, avril 1976 - janvier 1977)

Tiré de deux larges sessions captées à Haarlem, que Seon consacra au plus fameux représentant de cette dynastie Hotteterre,
à la fois facteur, musicien, compositeur -et accessoirement, beau-père de Balbastre.
Des disques qui font autorité depuis quatre décennies, à la lecture des noms en cet équipage, on s'en douterait.

Bach : Magnificat (Gardiner)

L'écriture chorale de cette oeuvre est proprement renversante.

4) Alessandro Marcello (1669-1747) :

Concerto n°1 en ré majeur
Concerto n°2 en mi majeur
Concerto n°3 en si mineur
Concerto n°4 en mi mineur
Concerto n°5 en si bémol majeur
Concerto n°6 en sol majeur

= Heinz Holliger, Louise Pellerin, hautbois ; Camerata Bern

(Archiv, février 1981)

Cette semaine, j’ai persévéré dans Tchaïkovski:

• Suite nº1 en ré mineur, op. 43:

Alexander Dmitriev / Orchestre Philharmonique de Leningrad
1978
Melodiya
Très déconcerté par l’objet. Voir ici.

• Symphonie nº6 en si mineur, op. 74 «Pathétique»:

Teodor Currentzis / MusicAeterna
Berlin, II.2015
Sony
Currentzis fait du Currentzis, mais ici ça fonctionne plutôt pas mal (sans être la révélation du siècle.) Voir ici.

J’ai également entamé une «période quatuors» avec:

• Janáček: Quatuors à cordes nº1 «Sonate à Kreutzer» et nº2 «Lettres intimes»:

Quatuor Belcea
Paris, III.2001
Zig-Zag Territoires

• Magnard: Quatuor à cordes en mi mineur, op. 16:

Quatuor Ysaÿe
Abbaye de l’Épau, IX.2004
Ysaÿe Records

• Durosoir: Quatuors n°1 en fa mineur, n°2 en ré mineur et n°3 en si mineur:

Quatuor Diotima
La Borie en Limousin, XII.2007
Alpha

• Lekeu: Molto adagio. Quatuor à cordes en sol majeur:

Quatuor Debussy
Lyon, III.2010
Timpani

Découverte d’une exceptionnelle interprétation des deux Janáček, des réévluations et une confirmation pour les franco-belges. Voir ici.

Webern: Six pièces pour orchestre op. 6 (LSO, Boulez).

Webern: Quatre pièces pour violon et piano op. 7 (Stern, Rosen).

Webern: Deux lieder pour voix et huit instruments op. 8 (Harper, membres du LSO, Boulez).

Webern: Six bagatelles pour quatuor à cordes op. 9 (Juilliard Quartet).

Webern: Cinq pièces pour orchestre op. 10 (LSO, Boulez).

Webern: Trois petites pièces pour violoncelle et piano op. 11 (Piatigorsky, Rosen).

Webern: Quatre lieder pour voix et piano op. 12 (Harper, Rosen).

5) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Concerto grosso n°1 en sol majeur, Op. 6
Concerto grosso n°2 en fa majeur, Op. 6
Concerto grosso n°3 en mi mineur, Op. 6
Concerto grosso n°4 en la mineur, Op. 6

Alexander Schneider, Felix Galimir, violon
Charles McCracken, violoncelle
Robert Conant, clavecin

(RCA, janvier 1966)

Domenico Scarlatti
12 Sonates
Zuzana Ruzickova, clavecin
CD Éditions Atlas 'Les Génies du Classique', 1989

Prise sonore très rapprochée,
les micros placés comme dans le clavecin,
touché net et précis.
Très beau disque, excellente interprétation.

Michael Jarrell : Assonance III pour clarinette basse, violoncelle et piano        1989 / Angster, Beau, Bertrand
 +
Michael Jarrell : Assonance VI pour ensemble        1991 / Ensemble Contrechamps (Bernasconi)

Michael Jarrell : Aus Bebung pour clarinette et violoncelle        1986 / Angster, Beau
 +
Michael Jarrell : Eco IIb pour soprano et six instruments        1994 / Kubler, Accroche Note
 +
Michael Jarrell : Trei II pour soprano et cinq instruments        1982 / Kubler, Accroche Note (Wurtz)
 +

Sofia Goubaïdoulina : Quatuor à cordes n°1        1987 / Quatuor Molinari

Beethoven: symphonie n° 3 ; ouverture Léonore 2 (Staatskapelle Berlin, Barenboim).

¶ Jean Sablon : Le Fiacre, Son voile qui flottait, etc.

¶ R. Strauss – Alpestre, Don Quichotte, Concerto pour cor n°2, Romanze, Eulenspiegel – Gewandhaus, Masur
Prise de son extraordinaire qui permet de prendre bien plus de plaisir ici – le violoncelle de Schiff vibre dans le sol, et les timbres enveloppent harmonieusement. Ça me réconcilie avec l'Alpestre et DQ, que je n'ai jamais démesuré goûtés.

¶ Van Morrison – Astral Weeks

¶ Tim Buckley– Goodbye and Hello

¶ Ligeti – Le Grand Macabre – Salonen
Je m'étais toujours refusé à écouter la version en anglais, insistant sur la version de la création… mais ça fonctionne beaucoup mieux ici (bien plus vivant, meilleurs chanteurs, meilleur son).

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Van Morrison – Astral Weeks

¶ Tim Buckley– Goodbye and Hello

Tu as aimé ?

Buckley, pas vraiment, ça glisse sur moi.

En revanche Morrison, c'est bien typé, ça accroche très bien. Ce n'est pas très varié sur la durée (mais cela dit, c'est pareil pour beaucoup d'autres, comme les deux premiers Baez), les formules d'accompagnement étant très homogènes, mais iol y a un vrai grain de voix, une façon de raconter les histoires, un rapport au texte que j'ai beaucoup aimés. Un autre album à explorer ?

Difficile de te conseiller un autre album...Astral Weeks c'est vraiment un hapax.

Bach: Messe en si mineur (Brüggen)

Pris et emporté dans cette cathédrale sonore de la première à la dernière note.

Enthousiaste, je suis.

Jean Sibelius
* Symphonie no.6 en ré mineur op.104
City of Birmingham Symphony Orchestra
Sakari Oramo

arnaud bellemontagne a écrit:

Bach: Messe en si mineur (Brüggen)

Pris et emporté dans cette cathédrale sonore de la première à la dernière note.

Enthousiaste, je suis.  

Dmitri Shostakovich
Concerto pour piano N°2 en fa majeur Op.102

Orchestre de la Radiodiffusion Française & André Cluytens
Dmitri Shostakovich

Label EMI classics

L'andante est totalement romantique

W. A. Mozart
* Quatuor no.17 en si ♭ K.458 'La Chasse'
Quatuor de Prague (Supraphon, 1973)

arnaud bellemontagne a écrit:

Bach: Messe en si mineur (Brüggen)

Pris et emporté dans cette cathédrale sonore de la première à la dernière note.

Enthousiaste, je suis.  

Quelle excellente bonne idée pour un désœuvré comme moi !
Cependant je n'ai qu'une version Gardiner, de référence sans doute (sauf qu'écoutée au casque, on a l'impression de quelque mioche s'amusant avec la balance....).
Brüggen doit exceller dans cette musique !
Non ?

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :   J.S. Bach – D. Buxtehude – J. Pachelbel – J. Haydn – A. Honegger

Dmitri Shostakovich
Aphorismes (10 pièces pour piano)

Vladimir Ashkenazy

Label Decca

Dimitri Chostakovitch
Aphorismes op. 13 (Transcription Vladimir Spivakov & Boris Bechterev)
Nathanaëlle Marie & Françoise Renard
Alexandre Brussilovsky & Pascal Godart & Dominique Probst & Amaury Wallez

Label Suoni e Colori

Vous pouvez constater que j'effectue des incursions dans le "formalisme"

Beethoven: symphonie n° 4 (Staatskapelle Berlin, Barenboim).

La Pauluskirche de Hamm (Allemagne, -Westphalie)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

"Messe luthérienne", -chorals BWV 669-689

= Michel Chapuis, orgue Beckerath de l'église Saint-Paul de Hamm

(Valois, 1969)

Le phrasé à haut voltage de Chapuis, sa célérité (moins d'une heure dix pour un cycle qui dépasse l'heure et demie chez certains interprètes)
stimulent un portrait cru et presque profane de ces pages cérémonielles,
que sous ce prétexte on a trop souvent tendance à figer sous la pontification.
Bref, voilà une approche idéale pour revitaliser une des oeuvres les plus emblématiques du Cantor.

Aujourd’hui:

• Strauss: Salome:

Birgit Nilsson (Salome), Gerhard Solze (Herodes), Grace Hoffman (Herodias), Eberhard Wächter (Jochanaan), Waldemar Kmentt (Narraboth), Sir Georg Solti / Wiener Philharmoniker
Vienne, X.1961
Decca
Vraiment une très bonne version (Solti et Wächter excellents), ce qui m’a un peu réconcilié avec l’œuvre. Voir ici.

Un week-end très Viennois, au cours duquel j'ai découvert les réductions des symphonies de Mahler pour orchestre de chambre sous l'égide de Schoenberg:

-Mahler, Symphonie 4 pour 12 instruments (apparemment arrangement d'Erwin Stein), Orchestre national de Basse-Normandie. J'aime quand même moins que la version pour grand orchestre (surtout si celle-ci est jouée dans un esprit chambriste) et moins que les lieder en version de chambre réalisés par Schoenberg lui-même.

-Schoenberg, Kammersymphonie, op. 9, Robert Craft

-Schoenberg, Six lieder op.8, Robert Craft, Jennifer Welch-Babidge

- Webern, Quintette avec piano, Aimard et ensemble intercontemporain

2) Diderik Buxtehude (1637-1707) :

Nun freut Euch, lieben Christen gmein, BuxWV 210
Nimm von uns, Herr, Du treuer Gott, BuxWV 207
Mit Fried und Freud ich fahr dahin, BuxWV 76

= Helga Schauerte, orgue Schnitger de l'église Saint-Jacques de Hambourg

(Syrius, septembre 1999)

Pour le volume I de son intégrale buxtehudienne, Schauerte avait choisi un instrument colossal, à la proue de ce répertoire : le monstre sacré de la Jacobikirche.
Voilà ici trois inventions sur choral parmi les plus développées de toute la production hanséatique.
Pour le conclusif Klag-Lied du Mit Fried und Freud, Schauerte invite sur la pointe des pieds les monumentaux tuyaux du Principal 32', d'une profondeur d'abysse. Saisissant !

La très belle Fantaisie BUXWV 210 de Buxtehude, c'est vraiment une oeuvre spéciale, avant-gardiste et même futuriste.

Oui, un petit quart d'heure d'invention et de félicité.

On ne dira jamais assez le génie, le foisonnement, la bigarrure de toutes ces fantaisies de chorals, bijoux de la liturgie musicale luthérienne

Mélomaniac a écrit:

Oui, un petit quart d'heure d'invention et de félicité.

On ne dira jamais assez le génie, le foisonnement, la bigarrure de toutes ces fantaisies de chorals, bijoux de la liturgie musicale luthérienne

Oui,
j'ai toujours préféré Buxtehude à Bach pour la musique d'orgue.

Klosterkirche de Rheinau (Suisse, canton de Zürich)


3) Johann Pachelbel (1653-1706) :

Ach Herr, mich armen Sünder
Ach Gott, vom Himmel sieh darein
Es spricht der Unweisen Mund wohl

= Christian Schmitt, orgue Leu de l'église conventuelle de Rheinau

(CPO, octobre 2009)

Tiré du premier coffret (cinq disques) de l'intégrale Pachelbel en cours chez CPO.
Seulement un autre (double-)album paru depuis cinq ans, ça avance trop mollement cette affaire  

Arcangelo Corelli
* Concerto grosso en do mineur op.6 no.3
Orchestre de chambre Janacek
Zdenek Dejmek

Cloître de la Cathédrale Christ Church d'Oxford (Angleterre, -Oxfordshire)


4) Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°6 en sol majeur "Saint-Nicolas"

Judith Nelson, soprano
Shirley Minty, contralto
Rogers Covey Crump, ténor
David Thomas, basse
Simon Preston, Choeurs de la Christ Church Cathedral d'Oxford, Academy of Ancient Music

(L'Oiseau-Lyre, juillet 1977)

Pour fondre de plaisir, la messe la plus enchanteresse de Haydn, dans une version attendrie, torride, exaltante.
Enflammé par les petits gosiers anglais, l'euphorique Gloria figurait tout bonnement dans mon top 50 des jolis choeurs :
https://classik.forumactif.com/t7755p100-melo-bt-n5-les-jolis-choeurs#bottom
En ces temps de Noël qui viennent, à inscrire d'urgence dans vos écoutes émerveillées  

G. F. Haendel
* Concerto grosso op.3 no.4
2 versions:
1-Capella Coloniensis (no.4b)
August Wenzinger (1960)
2- Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise de Munich (no.4a)
Carl Schuricht (1975)

Il existe deux versions différentes de cette même oeuvre notée: op.3 no.4a et op.3 no.4b, toutes les deux en fa majeur.
Le no.4a est celui qui se termine par le petit menuet.

5) Arthur Honegger (1892-1955) :

Jeanne d'Arc au bûcher, oratorio dramatique d'après un poème de Paul Claudel

Marthe Keller, Jeanne
Georges Wilson, Frère Dominique
Pierre-Marie Escourrou, récitant, divers personnages
Françoise Pollet, La Vierge
Michèle Command, Marguerite
Nathalie Stutzman, Catherine
John Aler, Jean-Philippe Courtis, divers rôles chantés

Seiji Ozawa, Chœurs et Maîtrise de Radio-France, Orchestre National de France

(DG, juin 1989)

Capté en public à la Basilique de Saint-Denis.
Plus qu'une oeuvre de mon Panthéon, une oeuvre intime...
Découverte quand j'étais lycéen.
Je crois même qu'à l'époque, la fin ça me faisait toujours pleurer    

George Gershwin
* Rhapsody in Blue
* An American in Paris
Philippe Entremont, piano
Concert Hall Symphony Orchestra
Walter Goehr