Nos petits bonheurs du jour dont tout le monde se fiche...

Adalbéron a écrit:

On sent aussi l'influence évidente de Bataille.

Eh oui, ça arrive à des gens très bien.

Adalbéron a écrit:

Edit : Désolé, Benedictus, nos posts se sont croisés...
Tu es de toute manière bien plus clair !

Disons que mon rapport à Didi-Huberman est manifestement beaucoup plus distancié (et plus superficiellement documenté aussi...) que le tien, ce qui aide à élaguer le propos. Mais ton post est très bien.

Adalbéron a écrit:

mais il n'est connu que de très peu de gens, finalement, je pense (parce que c'est quand même parfois assez ardu, donc pas forcément très accessible...)

Voilà. Mais les gens qui connaissent et aiment sont assez sur-représentés sur ce forum...

Recevoir un message de l'attachée de presse de Gli incogniti qui me remercie de leur avoir envoyé mon article sur leur concert de Poitiers en me précisant que les musiciens étaient ravis. Ca fait plaisir

La théorie de Galois. 
Dommage que le cours soit si bordélique. 

Emeryck a écrit:

La théorie de Galois.

À mon sens l'un des trucs les plus sympas à découvrir en algèbre "générale" (disons qu'ensuite on sombre assez vite dans la spécialisation hyper-technique, la cohomologie motivique c'est cool aussi mais Galois ça reste quand même relativement intuitif).

Emeryck a écrit:

Dommage que le cours soit si bordélique. 

Ah ça... Tu suis les cours de qui/où ? Au pire c'est le genre de domaine où la littérature ne manque pas, doit bien y avoir un Springer de base consacré au sujet (après recherche rapide, oui, y en a au moins un dans les Undergraduate Series).

Roupoil a écrit:

cohomologie motivique

J'adore, j'achète.
Sais pas ce que ça veut dire mais je le recaserai dans une de mes prochaines playlist.

Mélomaniac a écrit:

Roupoil a écrit:

cohomologie motivique

J'adore, j'achète.
Sais pas ce que ça veut dire mais je le recaserai dans une de mes prochaines playlist.

J’avais lu « cosmologie vomitique ». C’est encore plus facile à placer, je pense...

Mélomaniac a écrit:

Roupoil a écrit:

cohomologie motivique

J'adore, j'achète.
Sais pas ce que ça veut dire mais je le recaserai dans une de mes prochaines playlist.

C'est évident pourtant … une cohomologie est une technique générale en mathématiques qui sert à mesurer l'obstruction qu'ont certaines suites de morphismes à être exactes !
(merci Wiki !)

Adalbéron a écrit:

J’avais lu « cosmologie vomitique ». C’est encore plus facile à placer, je pense...

Oui, surtout pour Mélo: il n’a qu’à trouver une version bien sirupeuse des Planètes de Holst , avec un orchestre épais et une prise de son à grand spectacle, et le tour est joué.

Adalbéron a écrit:

J’avais lu « cosmologie vomitique »

Ou coprologie vomitive...

D'ailleurs Cololi nous apprend que c'est affaire d'obstruction, peut-être intestinale.

Les mathématiques ont quand même la particularité d'être l'un des rares domaines où on aime se vanter de son ignorance.

(Sauf Cololi qui est d'aussi mauvaise foi que sur LULLY, évidemment.)

Ah oui, je précise que ce n'est pas contre vous (d'ailleurs je ne connais pas du tout ces mots moi non plus), c'est simplement une remarque qui m'a paru évidente à la lecture de ce fil : il n'y aurait pas eu les mêmes jeux de mot s'il avait été question de politique uruguayenne, de jazz metal ou de sociologie du mésosoïque. Il y a un truc avec les mathématiques.

Certains le font avec le sport, mais c'est pour se donner un genre, montrer qu'ils sont meilleurs… là ça me paraît plus instinctif, je ne sais pas.

Indépendamment de ma petite provocation avec ce terme qui évidemment ne peut pas évoquer grand chose à quiconque n'a pas étudié le domaine (ceci dit, théorie de Galois par exemple, ça semble probablement plus compréhensible parce que le mot théorie fait partie du langage courant et qu'Evariste Galois n'est le plus obscur des mathématiciens, mais au fond c'est du pareil au même ), je rebondis simplement sur la remarque de David que je trouve pertinente. Quand je me présente à quelqu'un en disant "je suis prof de maths", la réaction quasi unanime et complètement désinhibée c'est "Oh, j'étais nulle en maths au lycée, j'y ai jamais rien compris". Quand un collègue prof de français se présente de la même façon, on lui répondra beaucoup moins naturellement "Oh, j'étais une quiche en français, j'ai jamais lu un bouquin de ma vie". C'est assez révélateur, mais cohérent avec une vision française de la culture générale où les sciences n'ont quasiment pas leur place. Malgré toutes les réformes scolaires qui ont placé les maths aux avant-postes, la culture ça reste pour beaucoup de monde cantonné en gros aux arts (au sens large, en incluant littérature, histoire et compagnie).

C'est je pense vrai ce côté désinhibé.

En revanche … il y a quand même une explication rationnelle à tout cela.
Les "élites", si l'on entend par là les dirigeants de hautes administrations, les politiques de 1° plan, les hauts cadres d'entreprises privées … sont issues de filières axées sur les sciences sociales ou littérature. Alors si je suis d'accord avec vous pour dire que les sciences dures et expérimentales devraient faire partie de la culture générale … et que se vanter de ne rien y comprendre n'est clairement pas un signe d'intelligence … il n'en demeure par moins qu'il y a une logique derrière : les sciences sociales permettent de penser les sociétés humaines … il est par conséquent logique que ceux amener à diriger des institutions soient former ainsi ! En revanche, il y a certainement un excès en la matière … car les politiques qui ne comprennent rien aux sciences dures/expérimentales cela pose un très grave problème démocratique.


Au passage Roupoil je dirais que l'histoire est science (pas au même titre que les maths ou les sciences expérimentales : ce n'est pas l'objet lui-même qui est science, mais la façon de le traiter - je parle pour l'histoire) … et art aussi (dans le sens où la forme ne peut se désolidariser du fond).

Il n'a pas fallu longtemps pour que les historiens préemptent à la fois les sciences et les arts… faut choisir les gars, sinon ça va finir par se voir.

Roupoil a écrit:

Quand je me présente à quelqu'un en disant "je suis prof de maths", la réaction quasi unanime et complètement désinhibée c'est "Oh, j'étais nulle en maths au lycée, j'y ai jamais rien compris". Quand un collègue prof de français se présente de la même façon, on lui répondra beaucoup moins naturellement "Oh, j'étais une quiche en français, j'ai jamais lu un bouquin de ma vie".

C'est sans doute avant tout un mécanisme de protection : les mathématiques c'est abstrait, si quelqu'un en parle on verra tout de suite si on connaît ou pas. Il y a plein de domaines où on a entendu vaguement ce qu'est une politique de relance, un recours en révision, une composition picturale… et on peut s'en faire une vague idée, même fausse ; un logarithme non (et ça sert moins souvent dans la conversation, il faut bien en convenir).

Je crois qu'il y a une façon de s'excuser par avance… mais j'ai toujours été frappé par l'espèce de fierté paradoxale. Alors qu'on dira « oh, désolé, je n'y connais rien en peinture » ou « l'économie c'est trop compliqué », « le droit c'est difficile », « j'ai pas l'estomac pour la médecine » tout penaud, et avec l'espoir éventuel qu'on prenne le temps de vous expliquer la notion, il y a cette affirmation presque essentielle, comme on dirait « je suis noir » ou « je suis hémiplégique », du « je suis nul en maths », qui n'appelle aucune discussion, aucun processus d'amélioration.

J'admire les profs de math qui ont encore foi en eux-mêmes.

Roupoil a écrit:

Quand je me présente à quelqu'un en disant "je suis prof de maths", la réaction quasi unanime et complètement désinhibée c'est "Oh, j'étais nulle en maths au lycée, j'y ai jamais rien compris". Quand un collègue prof de français se présente de la même façon, on lui répondra beaucoup moins naturellement "Oh, j'étais une quiche en français, j'ai jamais lu un bouquin de ma vie".

On me faisait exactement la même remarque quand je disais que j'étudiais la géographie. Pire, les réactions de mes interlocuteurs témoignaient d'une déconsidération systématique pour la discipline: "je trouvais ça inintéressant"; "on ne faisait que colorier des cartes"; "mais pourquoi as-tu choisi cette discline??" (sous-entendu: "ma pauvre, tu dois t'ennuyer"). Quand j'étais en prépa, mes camarades ricanaient qu'un prof de latin (ou de philo? Je ne m'en souviens plus) ait osé dire à la prof de géo que sa matière ne servait à rien. Il est par ailleurs de bon ton chez les étudiants en histoire de la mépriser. Quelle tristesse ... C'est en géographie que j'ai eu les meilleurs enseignants de toutes mes études secondaires.  

Alors que je ne suis pas certaine qu'on méprise les mathématiques! Au contraire, tout le monde sait quel prestige est associé à la discipline, et quel enjeu scolaire / professionnel peut constituer sa maîtrise.

Pour faire de la psycho de comptoir, je dirais que le fait d'assumer ses échecs en maths représente souvent une façon de tisser un lien de solidarité avec les autres ex-nuls. Alors que se moquer de la géo relève d'un comportement plus moutonnier ...


P-S: Moi j'ai plutôt souffert dans mon enfance d'être mauvaise en maths. Je voulais devenir biologiste. J'avais 20 de moyenne en SVT, mais 8 en maths: j'ai dû me faire une raison.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est sans doute avant tout un mécanisme de protection : les mathématiques c'est abstrait, si quelqu'un en parle on verra tout de suite si on connaît ou pas. Il y a plein de domaines où on a entendu vaguement ce qu'est une politique de relance, un recours en révision, une composition picturale… et on peut s'en faire une vague idée, même fausse ; un logarithme non (et ça sert moins souvent dans la conversation, il faut bien en convenir).

Je crois qu'il y a une façon de s'excuser par avance… mais j'ai toujours été frappé par l'espèce de fierté paradoxale. Alors qu'on dira « oh, désolé, je n'y connais rien en peinture » ou « l'économie c'est trop compliqué », « le droit c'est difficile », « j'ai pas l'estomac pour la médecine » tout penaud, et avec l'espoir éventuel qu'on prenne le temps de vous expliquer la notion, il y a cette affirmation presque essentielle, comme on dirait « je suis noir » ou « je suis hémiplégique », du « je suis nul en maths », qui n'appelle aucune discussion, aucun processus d'amélioration.

C'est parce que, a mon avis et d’après mon expérience personnelle, plus que dans n'importe quelle autre matière étudié a l'école, l'incompréhension y est encore plus ressentie comme une souffrance et une humiliation (ce dernier sentiment n'étant pas aidé par l'arrogance de certains qui insistant sur le fait que les maths c'est simple, c'est comme la cuisine il  suffit de suivre la recette, te font bien comprendre que si tu reste devant le problème comme devant un mur c'est peut être que tu es un peu stupide, ce qui est le meilleur moyen de rebuter n'importe qui). A partir du moment ou un élève a force d'échec (je parle de mon expérience personnelle mais je pense que je peux parler pour pas mal de cancres en math) s'est convaincu qu'il était nul en math chaque exercices, chaque opérations même la plus simple peut devenir littéralement une torture sans fin. C'est douloureux, c'est humiliant et on est soulagé d'un poids immense lorsque l'on est enfin libéré des mathématique, que l'on arrête les études ou que l'on ait choisis la voix littéraire.  Du coup oui c'est un mécanisme de défense, et la fierté paradoxale en fait partie, c'est une manière de couper court à toute discussion sur le sujet, d'exorciser les mauvais souvenirs et de faire bonne figure avec une bravade...
Sans nier ce qui a été dit a propos d'une conception très française de la culture (ça n'est pas faux, les sciences sont souvent considéré comme appartenant a un domaine différent, ce qui est assez idiot) il faudrait peut être d’abord penser avant de condamner (comme le font spontanément beaucoup de mathématiciens, y compris des amis a moi) ceux qui étale une soit disant fierté quand a leur ignorance dans le domaine des math...

Et j'ajoute comme Oriane, qu'en tant que littéraire j'ai toujours perçut une pointe de mépris à l'égard de ces études parce que comme chacun sait " c'est bien joli ça ne sert et ne méne a rien" alors que les science c'est quand même autre chose. Mais j'imagine qu'il y a dans les deux camps une part une déformation subjective qui fait que l'on a toujours plus tendance a se voir comme la victime ^^
(et puis j'ai rencontré beaucoup de gens qui avouent sans ambages leur peu d’appétence pour la littérature, voire leur ignorance)

Cololi a écrit:

Les "élites", si l'on entend par là les dirigeants de hautes administrations, les politiques de 1° plan, les hauts cadres d'entreprises privées … sont issues de filières axées sur les sciences sociales ou littérature.

Ce ne serait pas plutôt... le contraire ?
Les "élites" dirigeantes sortent quasiment toutes (et c'est même là le principal problème que cet entre-soi) de filières d'exception type Polytechnique, Centrale, les Mines, HEC, où l'on ne peut pas dire que les matières scientifiques soient accessoires...
Et sinon, l'autre voie royale est le cursus quasi-obligé Sciences-Po Paris-ENA (suivi souvent de l'Inspection des Finances), là-aussi réservé à une élite qui avant son bac ne devait pas roupiller en cours de maths.

Je suis donc d'accord avec Roupoil et David sur ce tropisme bien français de "dédain" affiché (et presque fier de l'être) pour les maths (et dont je suis, avouons-le, un fort digne représentant).



Un bémol cependant: un mathématicien, fusse-t-il Evariste Galois, est toujours obscur (sauf Cédric Villani, mais c'est grâce à sa lavallière...), et, il faut tout de même le dire, les maths, c'est quand même chiant...)

Le dédain pour les maths, je ne l'ai jamais perçu, sauf dans des bouquins (l'autobiographie de K. J. Jung par exemple). J'en suis sincèrement surprise ! En même temps, dans mon entourage, il y a très, très peu d'ex-nuls en maths. Je dois être la seule.

En revanche, j'ai bien remarqué qu'on avait en France une conception très restreinte de LA culture qui exclut les sciences. Comme on a une vision très cloisonnée de beaucoup de domaines ... (littéraires / scientifiques; la vraie culture / la culture des blaireaux; etc.).

néthou a écrit:

un mathématicien, fusse-t-il Evariste Galois, est toujours obscur (sauf Cédric Villani, mais c'est grâce à sa lavallière...)

Et à son fil Twitter, aussi.
Chaque fois que je le lis, je me dis que ce pauvre garçon va finir par être à la pensée politique ce que Chasles fut à l'épigraphie.

J’avoue que je suis assez surpris à la lecture de ce fil, car j’ai toujours perçu les mathématiques comme une discipline ultra-légitime partout.

T’es en L, tu fais pas de maths, tu vas mal finir [« Les scientifiques (S) conçoivent les ordinateurs, les économistes (ES) les vendent, les littéraires dorment dans les cartons qui ont servi à les vendre »]. Je ne vois vraiment pas en plus, en quoi les maths seraient moins bien considérées que la physique, la chimie, l’info, si elles n’est peut-être qu’il s’agit de mathématiques appliquées, d’une certaine manière, donc moins abstraites.

Les jargons spécifiques à une discipline, quand on est profane, on peut s’en amuser comme signifiant étrange, tant qu’on n’en connaît pas le signifié. On ferait ça avec les anadiploses, catachrèses, synchise, je ne penserais pas qu’on cherche à exprimer un dédain pour les Lettres (d’ailleurs, il est plus facile de dire que ça ne sert à rien, alors que les maths sont utiles pour construire une maison).

Oui, totalement d'accord avec Adalbéron!

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'a pas fallu longtemps pour que les historiens préemptent à la fois les sciences et les arts… faut choisir les gars, sinon ça va finir par se voir.

Mais c'est tout choisi ! Tu sais comme je déteste le positivisme … Mais si par science, il n'y a pas les prétentions des maths ou de la physique … ou même de la biologie … alors ça ne me pose pas de problème ! Effectivement un même mot pour désigner 2 choses différentes (mais je l'ai expliqué !).

Oriane a écrit:

On me faisait exactement la même remarque quand je disais que j'étudiais la géographie. Pire, les réactions de mes interlocuteurs témoignaient d'une déconsidération systématique pour la discipline: "je trouvais ça inintéressant"; "on ne faisait que colorier des cartes"; "mais pourquoi as-tu choisi cette discline??" (sous-entendu: "ma pauvre, tu dois t'ennuyer"). Quand j'étais en prépa, mes camarades ricanaient qu'un prof de latin (ou de philo? Je ne m'en souviens plus) aient osé dire à la prof de géo que sa matière ne servait à rien. Il est par ailleurs de bon ton chez les étudiants en histoire de la mépriser. Quelle tristesse ... C'est en géographie que j'ai eu les meilleurs enseignants de toutes mes études secondaires.  

Oui mais à l'impossible nul n'est tenu (je veux dire défendre la géographie)  

néthou a écrit:

Ce ne serait pas plutôt... le contraire ?
Les "élites" dirigeantes sortent quasiment toutes (et c'est même là le principal problème que cet entre-soi) de filières d'exception type Polytechnique, Centrale, les Mines, HEC, où l'on ne peut pas dire que les matières scientifiques soient accessoires...
Et sinon, l'autre voie royale est le cursus quasi-obligé Sciences-Po Paris-ENA (suivi souvent de l'Inspection des Finances), là-aussi réservé à une élite qui avant son bac ne devait pas roupiller en cours de maths.

Je suis donc d'accord avec Roupoil et David sur ce tropisme bien français de "dédain" affiché (et presque fier de l'être) pour les maths (et dont je suis, avouons-le, un fort digne représentant).

C'est bien ce que je dis : Sciences Po / ENA … et tu oublies l'ENS dans les domaines sciences humaines / littérature …
C'est vrai qu'HEC c'est bourré de maths … mais enfin … voilà pourquoi ils ne font pas d'économie … qui est une science humaine.
Il y a effectivement Polythechnique et quelques autres écoles d'ingé de ce niveau là que j'ai écartées pour ma démonstration même si je sais très bien que c'est aussi un nid.

Ah mais ça n'a rien à voir avec le fait que les maths soient considérés comme légitimes. Tu peux trouver chez la même personne (typiquement, un parent d'élève), le discours "moi je suis une quiche en maths, faut pas m'en parler" et le discours "ah mais mon gamin doit absolument faire des études scientifiques, vous n'y pensez pas, on n'arrive à rien sans ça". Je suis totalement d'accord que le côté extrêmement abstrait des mathématiques est sûrement fortement responsable de ce genre de rejet. Je suis aussi d'accord par ailleurs avec le fait que les cancres en maths sont en général beaucoup trop stigmatisés et que ça peut effectivement devenir très douloureux pour eux, mais là c'est tout le système éducatif français qui est responsable d'avoir mis les maths au centre de la formation initiale au lycée, ce qui est débile (d'ailleurs, la réforme en cours du lycée ne va sûrement pas changer les choses, quoique veuillent bien en penser ceux qui l'ont conçue).

Je pense qu'il n'y a pas vraiment de mépris pour les mathématiques. Je pense qu'il y a plutôt une sorte de mystification autour du signe mathématique - et ça va donc plus loin que le jargon spécifique. Effectivement, il y a beaucoup de profs qui mettent une certaine pression sur les élèves parce que c'est facile - pas plus tard que cette année : un professeur qui demande à un(e) élève au hasard pendant qu'il/elle déchiffre les pattes de mouches au tableau : "vous, là-bas, dites-moi pourquoi cette implication est évidente."

Air France : la situation s'éclaircit.....

Coté direction il y a un vrai professionnel du transport aérien à la tête - Ben Smith - qui a eu l'intelligence de mettre sur la touche plusieurs dirigeants mal vus des syndicats.
Coté syndicats les pilotes ont élu pour leur principale organisation une direction modérée disposée à négocier...

Donc tout n'est pas perdu, et Air France a encore des chances d'éviter le sort des Sabena, Alitalia.....

Belcore

Ça n'intéressera que moi (et pour cause : personne ici n'y goûtera) mais j'ai fini, en avance sur mon rétro-planning, mes biscuits de Noël : leckerlis, sablés souabes, étoiles à la cannelle, vanillekipferln, spritz vanille/chocolat & nids de guêpes. Soit quelque chose comme 6/7 grosses boîtes bien pleines pour la famille, les amis et le... pèlerin de passage !

bAlexb a écrit:

Ça n'intéressera que moi (et pour cause : personne ici n'y goûtera) mais j'ai fini, en avance sur mon rétro-planning, mes biscuits de Noël : leckerlis, sablés souabes, étoiles à la cannelle, vanillekipferln, spritz vanille/chocolat & nids de guêpes. Soit quelque chose comme 6/7 grosses boîtes bien pleines pour la famille, les amis et le... pèlerin de passage   !

Détrompe - toi : outre que ça fait saliver, je trouve intéressant que tu perpétues ce qui était dans de nombreuses familles une tradition de Noël, hélas perdue : la confection de friandises pour la famille et les proches.

Belcore

P S : tes friandises ont une connotation alsacienne ?

Belcore a écrit:

P S : tes friandises ont une connotation alsacienne ?

Pas spécialement ; disons : nordique parce que c'est le terrain d'élection de ce genre de confections. (Pour l'anecdote, je m'y suis mis il y a dix ans parce que je partageais mon bureau avec une Frisonne qui m'a confié un stock de recettes !)
Il y a un vrai plaisir, je trouve, dans ces préparations ; la première marche du partage en quelque sorte. (Plaisir d'offrir avant même la joie-de-recevoir ?)
Une année, je m'étais essayé à un menu provençal où j'avais essayé de décliner les 13 desserts notamment. Oh ! ça n'est pas que je cultive les fêtes-à-thèmes mais j'aime assez varier, d'une année à l'autre. Même si je reviens régulièrement à mes classiques lyonnais (ceux-là inscrits dans mon arbre généalogique).
La seule chose qui ne varie pas : je produis d'une manière semi-industrielle ! (Mais, pour les biscuits notamment, il est difficile/inutile de faire autrement.)

Bravo pour toutes tes confections Benoit et ce plaisir de la préparation culinaire que tu as.

Moi pour demain, pour le repas de Noël de l'équipe, je fais un gâteau au chocolat (je ne mets jamais les mêmes quantité de beurre et sucre même si j'ai tendance à peu mettre de beurre, de moins en moins). Tablette de chocolat au lait bio, oeufs bio de plein air notamment.

aurele a écrit:

Moi pour demain, pour le repas de Noël de l'équipe, je fais un gâteau au chocolat

Tu as raison ! les grands classiques sont indémodables !
(C'est aussi notre déjeuner de fin d'année demain ; mais sans moi, cause check-up de Noël !)

Chez nous il y a tout le long du mois de décembre quantité de sablés, croquettes et autres petits gâteaux de Noël à la maison (mais ce n'est pas moi qui les fais...). Pour la plupart des recettes alsaciennes, même s'il n'y aucune attache familiale par là-bas.

Roupoil a écrit:

Pour la plupart des recettes alsaciennes, même s'il n'y aucune attache familiale par là-bas.

Bah ! voilà, c'est exactement ça. On va chercher les belles traditions là où elles se trouvent ; sans oeillères .

Etre sorti vivant de ma 1° réunion parents-profs (6h de réunion tout de même )

C'est le métier qui rentre!

En fait je n'ai eu aucun parent qui a râlé (sauf 1 très légèrement … car sa fille avait dit pis que pendre).
Globalement des personnes très attentives. Et les "cas" … en général des parents plutôt désespérés que revendicatifs.
Et puis aussi des parents dont on sent très très rapidement que le niveau culturel … ou de maîtrise de la langue … était très limité … ce qui nous met dans une responsabilité spécifique : être compris, synthétique … sans avoir l'impression qu'on fait quelque chose de spécifique.
Bon je me suis perdu parfois en digressions … mais globalement j'ai su éviter, surtout pour certains parents, les longs prolégomènes, les moultes périphrases et autres propos amphigouriques (elle est pour toi celle-là Arnaud )

Comme j'étais détendu … je m'en suis bien sorti en fait. Même devant les "cas" … je n'ai pas eu besoin de parler des notes … j'ai surtout axé sur le projet et la motivation. En fait … c'est ce qu'il fallait faire … mais je n'avais rien planifié du tout, je n'avais réfléchi à rien.
J'ai réussi à ne descendre personne

Bon par contre … avec moi les 6 minutes réglementaires sont explosées … et de beaucoup.

Bravo!

Ahhh, les réunions parents-profs, quel bonheur ... de ne pas en avoir !

Etre de retour dans l'Est pour les fêtes de fin d'année, auprès de ma maman et mon frère d'abord, puis voir mon chéri la semaine prochaine que je n'ai pas vu depuis plus de 20 jours.

aurele a écrit:

Etre de retour dans l'Est pour les fêtes de fin d'année, auprès de ma maman et mon frère d'abord, puis voir mon chéri la semaine prochaine que je n'ai pas vu depuis plus de 20 jours.

Retrouvé l'esprit de Noël hier soir lors d'un diner de famille...
Des petits loups excités courant dans tous les sens..
Une montagne de paquets au pied du sapin,
Et sur la table : foie gras avec un délicieux Sauternes, un chapon solognot farci, et un vacherin du Mont Dore fait à cœur... !

Joyeuses fêtes à tous !!

Belcore

Billet pour les choeurs de l'armée rouge acheté. C'est la première tournée internationale du choeur Alexandrov depuis le crash aérien de noël 2016. Bien sûr mon avatar actuel en fera partie puisqu'il est le soliste principal de l'ensemble.

luisa miller a écrit:

Billet pour les choeurs de l'armée rouge acheté. C'est la première tournée internationale du choeur Alexandrov depuis le crash aérien de noël 2016. Bien sûr mon avatar actuel en fera partie puisqu'il est le soliste principal de l'ensemble.

Et récupéré à la FNAC ^_^

ayé le complot avance étape après étape

plus qu'à retirer la place et tu seras limite hors la loi sachant que le chœur Alexandrov après leur accident d'avion n'est qu'une assemblée de clones au service du mal, avec ce soliste dont j'ignore le nom mais qui ne peut être que Vladimir Poutine en personne avec un peu de maquillage.

sors en cet instant des ténèbres dans lesquelles tu t'es plongée

Mais je l'ai retirée . Sinon le choeur Alexandrov compte 200 membres (solistes, choristes, musiciens, danseurs et chefs). L'accident de  noël 2016 a coûté la vie a 64 d'entre eux, dont le général Khalilov, son directeur musical et artistique. Des nouveaux choristes ont été recrutés début 2017 par le colonel Sachenyuk qui a remplacé le général Khalilov quelques jours plus tard.

Quant a mon avatar, il s'agit du ténor Vadim Ananiev. Il est l'un des trois solistes principaux de l'ensemble; et s'il a échappé a la mort il y a deux ans c'est grâce a son petit dernier né peu avant l'accident.

Je m'offre une guitare acoustique Epiphone, couleur ébène, flambant neuve.

Ravélavélo a écrit:

Je m'offre une guitare acoustique Epiphone, couleur ébène, flambant neuve.

Ravélavélo a écrit:

Je m'offre une guitare acoustique Epiphone, couleur ébène, flambant neuve.

Joli cadeau .
A l'occasion, poste une belle photo ici : classik.forumactif.com/t6673-les-plus-belles-guitares

Thelonious a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Je m'offre une guitare acoustique Epiphone, couleur ébène, flambant neuve.

Joli cadeau   .
A l'occasion, poste une belle photo ici : classik.forumactif.com/t6673-les-plus-belles-guitares

Oui, la photo, la photo !