Votre dernier film visionné

Krzysztof Kieślowski : L'Amateur        1979

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Olivier Assayas : Irma Vep        1996

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Particulier.

Jerzy Skolimowski : Deep End        1970

J'aime beaucoup ce film!

Parsifal a écrit:

J'aime beaucoup ce film!

J'ai beaucoup aimé, aussi. 

Emeryck a écrit:

Olivier Assayas : Irma Vep        1996

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Particulier.

J'adore ce film sans trop savoir pourquoi... Je n'aime pas (trop) Assayas ailleurs. Peut-être la grâce de Léaud et Bulle Ogier ?

Roderick a écrit:

Emeryck a écrit:

Olivier Assayas : Irma Vep        1996

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Particulier.

J'adore ce film sans trop savoir pourquoi... Je n'aime pas (trop) Assayas ailleurs. Peut-être la grâce de Léaud et Bulle Ogier ?

Possible ; enfin, Bulle Ogier est meilleure chez Rivette, je trouve mais...
Ce film est vraiment bizarre, je trouve ; on dirait une sorte de patchwork.

Michael Curtiz : Casablanca        1942

Rav-phaël a écrit:

Rob Reiner – Misery

Rav-phaël a écrit:

[font=Arial]Ohla, ... mais quel beau film     !

Oui, mais qu'est ce qu'il fout les chocottes!

C'est certain que ça ne donne pas envie de devenir un auteur de best sellers

Jim Jarmusch : Down by law        1986



François Truffaut : L'histoire d'Adèle H.        1975


Ouais bon, on est pas sur le meilleur Truffaut...

Nicolas Winding Refn : Drive        2011

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Éric Rohmer : Conte d'Automne        1998

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Carl Theodor Dreyer : La Passion de Jeanne d'Arc        1928

Philippe Garrel : La Naissance de l'Amour        1993

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Beau ; mais, comme quasi systématiquement chez Garrel, je me suis un peu ennuyé.

Monicelli : Brancaleone s'en va-t'aux croisades



Hanson : L.A. Confidential

Vu aujourd'hui au cinéma en version restaurée :

Jacques Rivette : Le Pont du Nord        1981

Michael Haneke : Benny's Video        1992


Là, vraiment, par contre, c'est caricatural... Il y a quelques bonnes idées mais...

Schroeder : Général Idi Amin Dada : Autoportrait



Winding Refn : Drive

Eugène Green : Le Pont des Arts       2004

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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. Podalydès joue de manière très étrange.

Jacques Doniol-Valcroze : La Dénonciation       1961

Mervyn LeRoy : Gold Diggers of 1933        1933

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Mourir à trente ans - Romain Goupil.
J'ai pu voir ce film hier soir dans le cadre des journées du film politique organisées par Sciences Po.
C'est un film hors norme, à certains égards réalisé avec des bouts de ficelle, mais il est très intéressant..
Goupil était à l'époque de mai 68 un des dirigeants de la JCR, organisation trotskiste qui a été à la pointe des événements : sa visée est double : évoquer des figures de cette organisation avec lequel il entretenait des liens politiques, mais aussi affectifs, à commencer par Michel Recanati, leader du mouvement lycéen, qui finira par se suicider - "mort à trente ans" -le film est aussi une réflexion et une prise de distance vis à vis de son propre engagement politique : les moments les plus intéressants sont ceux décrivant ce qui s'est passé les années suivantes : l'irréalisme des mouvements d’extrême gauche, leur sectarisme et la montée vers une violence de plus en plus radicale, qui culmine lors de la manifestation antifasciste de juin 1973.
Ayant vécu ces évènements de l'intérieur, manifs, barricades, occupation comme étudiant le film ne m'a rien appris sur le déroulement de ces journées...
Par contre j'ai trouvé la discussion avec le réalisateur très instructive : je lui ai demandé pourquoi, alors que la lutte s'était engagée dans une violence difficilement contrôlable la France n'a pas été touchée par le terrorisme qui a sévi en Italie ou en Allemagne.
Pour lui ce tournant est à mettre au crédit des dirigeants de la LCR de l'époque : Krivine, Bensaid, Weber, qui ont compris le danger et ont dissous la branche "militaire" de leur organisation.
Ce film réalisé en 1982 avait été présenté par Marin Karmitz à la Semaine de la critique à Cannes et Goupil ne s'est semble - t - il toujours remis d'avoir reçu une récompense des mains de Steven Spielberg..
Il ressort en version remastérisé - je trouve baroque l'idée de vouloir "commémorer" Mai 68, mais voir ce film est indéniablement un apport à la réflexion sur cette période de l'histoire contemporaine.

Belcore

Jean-Luc Godard : Sauve qui peut (la vie)        1980

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Sacha Guitry : Le Roman d'un tricheur        1936

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Giovanni : Dernier domicile connu



Mandico : Les garçons sauvages



Cooper : Hostiles

Alors Hostiles c'est comment?

Parsifal a écrit:

Alors Hostiles c'est comment?

Très classique dans la forme et le scénario. Ce n'est pas un film qui essaye de pisser plus loin qu'il ne peut (que ça fait du bien) ... et qui se trouve simple, efficace, touchant et très beau formellement. Donc un bon film.

C'est finalement un bel hommage an genre.

Cololi a écrit:

Ce n'est pas un film qui essaye de pisser plus loin qu'il ne peut (que ça fait du bien) ...

Contrairement a l'équipe marketing qui a fait l'affiche française (parce que le meilleur western depuis Impitoyable ça implique un peu plus que ce que tu en dit)

J'essayerais d'aller le voir dans la semaine alors!

Je placerai Impitoyable au dessus. Les 8 salopards aussi. Mais au même niveau que The Dark Valley ou encore Open Range que j'avais beaucoup aimés.

Orson Welles : Citizen Kane        1941


Mais où est-il allé chercher tout ça ?

Enfin quelqu'un qui a une réaction normale devant ce film!

Pourquoi? J'ai au contraire l'impression que «» et «Mais où est-il allé chercher tout ça? » est la réaction d'à peu près tout le monde. (Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'ait dit ne pas aimer Citizen Kane.)
C'est plutôt face aux films suivants que les réactions sont plus contrastées.

Ah ben moi le souvenir que j'en ai (mais c'est très vieux) est celui d'une grosse déception. L'attente était tellement forte vu la réputation du film que, justement, j'avais trouvé ça extrêmement anecdotique (et notamment, je n'avais eu à aucun moment été surpris et fasciné par ce que j'avais vu à l'écran). Quand je me remettrai à regarder des films, faudra que je retente le coup, tiens.

C'est quand même un peu emphatico-grandiloquent les histoires à Orson, en tout cas c'est l'effet que ça me fait, mais il y en a un que j'aime beaucoup c'est son espèce de dernier documentaire tout bizarre qui a eu de mauvaise critiques "F for Fake" dans lequel on finit par vite comprendre que tout y est faux sauf que peut-être qu'il y a aussi du vrai dedans. C'est son film faussement raté (oui parce que ça aussi il ne pouvait le faire en vrai, à moins que...)

D'ailleurs l'intervenant principal du film est Elmyr de Hory, je me demande si c'est un plus grand artiste que Guy Ribes?

Hop je sors...

Roupoil a écrit:

Ah ben moi le souvenir que j'en ai (mais c'est très vieux) est celui d'une grosse déception. L'attente était tellement forte vu la réputation du film que, justement, j'avais trouvé ça extrêmement anecdotique (et notamment, je n'avais eu à aucun moment été surpris et fasciné par ce que j'avais vu à l'écran). Quand je me remettrai à regarder des films, faudra que je retente le coup, tiens.

Morloch a écrit:

C'est quand même un peu emphatico-grandiloquent les histoires à Orson, en tout cas c'est l'effet que ça me fait

voila qui devrait être suffisant pour justifier ma réaction initiale

Il y a pas mal de personne qui n'aime pas Citizen Kane, et c'est souvent du a la réputation du film qui a de quoi être intimidante (et qui par son emphase fait aisément le lit des déceptions)

bon sinon pour défendre ce brave Orson


Même en relativisant cette histoire de meilleur film de tous les temps c'est difficilement un film anecdotique au delà de son importance historique réel, les qualités du film dépassent très largement le simple statut d'innovations techniques ou narrative. Citizen Kane est parsemé de trompe l’œil et de truquages oscillant constamment entre le très visible ( a visée toujours distanciatrice et ironique, la visite du mémorial de Thatcher le tuteur de Kane est assez grotesque et c'est clairement volontaire) et d'autre contraire plus discret et dont la virtuosité ne saute pas forcément aux yeux (la profondeur de champ obtenu dans certaines séquences est le fruit de truquage souvent masqué dans la plus pure tradition classique hollywoodienne). La narration en forme d'enquête puzzle a coup de flashback et de narrateur multiple redouble l'architecture baroque de l'ensemble métaphorisé dans le palais-tombeau délirant et composite que se construit Kane. La promesse d'un personnage fuyant qui s'échappe chaque fois que l'on pense en avoir figer un portrait satisfaisant n'est pas complétement tenu par le film mais il n'en tente pas moins le projet constamment entre le vrai et le faux (la manière dont la vie fictive de Kane se mêle a l'Histoire réelle) et les changement de perspective, comme il le fait justement dans F for Fake (que j'aime beaucoup aussi, mais qui n'a pas été si mal accueillis que ça, comme tous les films de Welles il a eut ses détracteurs et ses défenseurs, et aujourd'hui la balance penche plutôt du côté des seconds je pense, sauf si on est vraiment rétif a Welles bien sur)
Alors oui on peut parler d'emphase grandiloquente a propos des vélléité moraliste de Welles dans le portrait qu'il peut faire des puissants, ont peut trouver ses excés et cette saturations d'effets virtuose étouffante, mais c'est oublié la dimension comique ou du moins distanciatrice qu'il reprend de Shakespeare et qui lui sert a équilibrer l'ensemble. C'est aussi surtout oublié que pour sérieux que soit les sujets, la forme est toujours éminemment ludique. Welles était un magicien amateur et tout ses films reflète cette passion de l'artifice et de l'émerveillement. La manière qu'a Welles de mettre toujours en avant la voix du narrateur, ou de donner le sentiment d'une narration consciente d'elle même porte l'accent sur le plaisir qu'il y a raconter. Il y a une passion du conte chez Welles qui s'exprime souvent a travers le recours explicite a la fable ou a la parabole. Son admiration souvent répété pour Karen Blixen illustre assez fortement ce gout des histoires et l'adaptation qu'il a donné de l'un de ces contes avec Une Histoire Immortelle (un bien beau film tournée pour la télévision française), pose justement la question de ce rapport au récit, du besoin de la fiction et de l'imaginaire.
C'est un cinéma qui malgré tout les effets de manches, le prestiges des adaptations shakespearienne ou kafkaienne est paradoxalement modeste puisqu'au fond son but ultime n'a jamais été que de raconter des histoire. C'est ce plaisir de la fiction qui me touche tout particulièrement.

Personnellement je pense que les meilleurs de Welles sont ses adaptations shakespearienne (Falstaff notamment est un chef d'oeuvre) Le procès, la soif du mal et même sous ses dehors de série B fauchée Monsieur Arkadin, moins parfait techniquement faute de moyen (a l'exception peut être du Procés), ces films sont malgré tout plus abouti et surtout plus libre (et a mon avis parmi les plus beau jamais réalisé

C'est une très belle défense d'Orson, et il faudra que je regarde à nouveau Citizen Kane mais aussi La Dame de Shanghai que je n'ai pas vu depuis un bon moment, je me demande si je ne serais pas plus réceptif. Il y a quelques jours j'ai vu Le Criminel de 1946 mais ce ne compte pas Orson lui-même le trouvait mauvais.



Sinon, hier soir j'ai regardé Three Bad Men, un western muet de John Ford de 1926, très sympa avec une reconstitution à grands frais de la ruée vers le Dakota de 1877 (il y avait budget figurants illimité ??), une histoire parfois un peu confuse et beaucoup de prises de vue spectaculaires et de numéros d'acteurs muets. Ça se trouve facilement sur Youtube pour les curieux.




(ah oui j'ai la réponse sur l'affiche il y avait 25.000 figurants...)

Morloch a écrit:

C'est une très belle défense d'Orson, et il faudra que je regarde à nouveau Citizen Kane mais aussi La Dame de Shanghai que je n'ai pas vu depuis un bon moment, je me demande si je ne serais pas plus réceptif. Il y a quelques jours j'ai vu Le Criminel de 1946 mais ce ne compte pas Orson lui-même le trouvait mauvais.

En effet, mais ça ne veut pas dire que c'est vrai, car si le film est beaucoup moins original que tout ce qu'il a pu faire a côté je  trouve quand même que c'est un film noir trés réussit et derriére le classicisme apparent on retrouve (parfois) le style tortueux de Welles. Et c'est l'une de ses grandes réussites en tant qu'acteur (et une belle étude sur l’ambiguïté et la fascination du mal, ça m'avait fait un peu penser a L'ombre d'un doute d'Hitchcock).

La Dame de Shangaï c'est un film bizarre dont le montage a, hélas, échappé a Welles ce qui en fait un objet assez contradictoire pris entre une volonté assez avant gardiste et la "censure" de Harry Cohn qui essayent de maintenir (sans vraiment y parvenir) le film dans les clous esthétique de l'époque.

Trois hommes à abattre - Jacques Deray - 1980

Pas le polar du siècle, mais c'est assez distrayant...
La peinture des élites françaises du giscardisme finissant est assez croquignolette : flics forcément véreux - il y a surtout un portrait de dirigeants de l'industrie de l'armement assez gratiné : incarné par Pierre Dux, ce sosie de Marcel Dassault vit comme un notaire de sous -préfecture, sans doute l'idée que se faisait le cinéaste du luxe !!
Et surtout il y a Delon, pas le Delon du Guépard ou de Monsieur Klein, mais un marginal incontrôlable, qui jusqu'au bout donne du fil à retordre aux "méchants"...

Belcore

Belcore a écrit:

incarné par Pierre Dux, ce sosie de Marcel Dassault vit comme un notaire de sous -préfecture, sans doute l'idée que se faisait le cinéaste du luxe !!

Mais est-ce que justement, ce n'est pas une caractéristique de l'ancienne bourgeoisie capitaliste française (celle d'avant 68) que d'afficher un mode de vie lésineur (et des apparences volontiers vieillottes et provinciales - que Marcel Dassault semblait même cultiver jusqu'à la caricature, si je me souviens bien) plutôt que d'afficher un luxe tapageur?

Sauf erreur de ma part, le film est très lointainement adapté du Petit Bleu de la côte ouest de Manchette.

Jacques Rivette : Duelle        1976


Je n'en avais qu'un vague souvenir - c'est avec ce film que j'ai découvert Rivette. Je l'ai revu aujourd'hui au cinéma - dans une jolie restauration, et c'est vraiment un grand Rivette, je pense : on est vraiment dans la lignée de Céline et Julie vont en bateau ou même de Haut, Bas, Fragile.
Une très bonne surprise, donc.

Emeryck a écrit:

Jacques Rivette : Duelle        1976

Je n'en avais qu'un vague souvenir - c'est avec ce film que j'ai découvert Rivette. Je l'ai revu aujourd'hui au cinéma - dans une jolie restauration, et c'est vraiment un grand Rivette, je pense : on est vraiment dans la lignée de Céline et Julie vont en bateau ou même de Haut, Bas, Fragile.
Une très bonne surprise, donc.

J'adore moi aussi. On est donc bien d'accord   .

 Strip tease au cinéma  

Une juge d'instruction belge ... c'est à peine croyable   . Voilà la bande annonce officielle (et oui ... c'est bien du documentaire ... c'est à peine croyable) :

Ryan Coogler : Black Panther

Je suis allé voir ce film un peu en traînant les pieds, m'attendant à un pop-corn movie comme l'Amérique en débite à tire-larigot...

Et ben pas du tout.

J'ai trouvé l'histoire très originale et la réalisation très soignée.
Vraiment très chouette