Votre dernier film visionné

À propos du film "The return of Frank James":

Benedictus a écrit:

Bon, si ma mémoire ne me trahit pas, cette fois... Je me souviens qu'il y a des bleus de Technicolor magnifiques dans ce film (la robe de Gene Tierney et un ciel nocturne.)

Oui, Gene Tierney a bien une robe bleue dans une scène du film, un bleu assez foncé; elle est superbe (Gene) et le serait aussi en noir et blanc !

Te voila rassuré !

Wim Wenders : Wings Of Desire       1987

 +

Rubato a écrit:

Carl Th. Dreyer
Gertrud

C'est comment ? 

Nelly Kaplan : La fiancée du pirate        1969

Emeryck a écrit:

Rubato a écrit:

Carl Th. Dreyer
Gertrud

C'est comment ? 

C'est beau mais très austère à tous points de vue, décors et jeux d'acteurs; j'ai remarqué que les regards des personnages se croisaient très rarement, comme s'ils restaient tous enfermés dans leur solitude. C'est surtout le cas pour Gertrud bien sûr.

Un film "pas facile" qui n'est pas mon préféré de Dreyer.

Rubato a écrit:

Emeryck a écrit:

Rubato a écrit:

Carl Th. Dreyer
Gertrud

C'est comment ? 

C'est beau mais très austère à tous points de vue, décors et jeux d'acteurs; j'ai remarqué que les regards des personnages se croisaient très rarement, comme s'ils restaient tous enfermés dans leur solitude. C'est surtout le cas pour Gertrud bien sûr.

Un film "pas facile" qui n'est pas mon préféré de Dreyer.

D'accord, merci, je ne l'ai pas celui-ci.

Jacques Tourneur
Canyon passage / 1946

C'est bien?

(Quelqu'un qui regarde Dreyer et des westerns de série B de Tourneur ne peut être que quelqu'un de très, très bien.)

Jules Dassin : Du rififi chez les hommes        1955

 +
J'ai trouvé ça particulièrement inégal : la scène du cambriolage est incroyable mais à côté de ça, on a des postsynchronisations ratées et des moments qui tournent un peu à vide... C'est dommage !

Benedictus a écrit:

C'est bien?

(Quelqu'un qui regarde Dreyer et des westerns de série B de Tourneur ne peut être que quelqu'un de très, très bien.)

Oui, et ce western marque une étape dans la façon de traiter le sujet; jusqu'à présent le western était traité de façon linéaire, avec un sujet du genre "une vengeance" ou "une mission" précise à accomplir".
Ici ce sont plusieurs sujets, (l'installation des colons, le commerce, la perte au jeu et ses dettes, crimes, les "indiens" qui revendiquent leur terre, et bien sûr une histoire d'amour ) qui viennent s'entremêler ; il se passe donc beaucoup de choses en 1h30.
Un bon divertissement.

Rubato a écrit:

Je le connais par cœur, mais c'est toujours un plaisir de le revoir !

Benedictus a écrit:

Et que le dernier plan est beau!

J'ai toujours hésité à l'acheter.

Faut-il vraiment ? (évidemment … Hollywood années 50 … ça me fait très peur …)

Cololi a écrit:

Rubato a écrit:

Je le connais par cœur, mais c'est toujours un plaisir de le revoir !

Benedictus a écrit:

Et que le dernier plan est beau!

J'ai toujours hésité à l'acheter.

Faut-il vraiment ? (évidemment … Hollywood années 50 … ça me fait très peur …)

Que redoutes-tu ?

...et puis ce sont les années 40

Hollywood avant les années 70 … ce n'est pas précisément ma tasse de thé si tu vois ce que je veux dire

Cololi a écrit:

Hollywood avant les années 70 … ce n'est pas précisément ma tasse de thé si tu vois ce que je veux dire

Ah oui, effectivement; donc pour en rester aux , ton choix est très restreint !
Et pourtant les meilleurs sont justement avant.

Emeryck a écrit:

Nelly Kaplan : La fiancée du pirate        1969

Ouiiiiiiiii
J'ai encore un peu de joie en moi procurée par ce film, plus intelligent qu'on pourrait le croire.

Rubato a écrit:

Cololi a écrit:

Hollywood avant les années 70 … ce n'est pas précisément ma tasse de thé si tu vois ce que je veux dire

Ah oui, effectivement; donc pour en rester aux , ton choix est très restreint !
Et pourtant les meilleurs sont justement avant.

Oh non ! (sur les 2 points)

Donc, tu n'as pas vu la plupart des westerns d'avant les années 70, mais tu sais que ce ne sont pas les meilleurs?

Benedictus a écrit:

Donc, tu n'as pas vu la plupart des westerns d'avant les années 70, mais tu sais que ce ne sont pas les meilleurs?

J'en ai vu ! Il est clair que je ne dépense pas mon argent à cela … logique question de priorité. Mais quand je vois qu'on présente Liberty Valance comme un chef d'œuvre intemporel … alors que c'est …vraiment un gros navet … c'est clair que ça n'incite pas à explorer
Tu veux d'autres des exemples ? Je vais t'en donner.
Rio Bravo … juste regardable, alors que c'est soit disant un chef d'œuvre du genre.
Je suis un aventurier : pas mal c'est vrai. Mais ce n'est pas un chef d'œuvre non plus.
My Darling Clementine : pas mal. Malgré certains défauts (qui empêchent là aussi de parler de chef d'œuvre).
Les Cheyennes : pas mal du tout (même si là non plus on arrive pas au chef d'œuvre).
(La Conquête de l'Ouest … regardable).

Seul … La prisonnière du désert me semble un chef d'œuvre dans ceux que j'ai vus (malgré le côté hollywoodien très pénible).

L'histoire a forgé les goûts : on doit s'incliner devant ça … mais perso, non

Je n'ai même pas besoin de convoquer Leone pour préférer ce qui est postérieur.

Cololi a écrit:

J'en ai vu ! Il est clair que je ne dépense pas mon argent à cela … logique question de priorité. Mais quand je vois qu'on présente Liberty Valance comme un chef d'œuvre intemporel … alors que c'est …vraiment un gros navet … c'est clair que ça n'incite pas à explorer

...
ça ne s'arrange pas...

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

J'en ai vu ! Il est clair que je ne dépense pas mon argent à cela … logique question de priorité. Mais quand je vois qu'on présente Liberty Valance comme un chef d'œuvre intemporel … alors que c'est …vraiment un gros navet … c'est clair que ça n'incite pas à explorer

...
ça ne s'arrange pas...

S'arranger, c'est enfin avoir un discours comme l'Académie ? Dans ce cas là, effectivement, je te confirme, que ça ne s'arrange pas … mais surtout que ça ne s'arrangera jamais.
Mais est-ce que réciter ad libitum les manuels d'histoire du cinéma c'est "s'arranger" ?

Ce n'est pas mieux d'assassiner en trois mots les films consacrés juste pour le plaisir de pouvoir dire que l'on est pas comme l'académie.
parce que c'est bien ce que tu fait (oui je sais c'est ta subjectivité, eh bien si c'est ta subjectivité épargne nous la pose de l'anti-conformisme tu n'en pas besoin)
et que l'on aime ou pas le film qualifier Liberty Valence de gros navet c'est juste caricatural

Parsifal a écrit:

Parce que c'est mieux d'assassiner en trois mots les films consacrés juste pour le plaisir de ne pas être comme l'académie?

Tu vises là sûrement des comportements de personnes de l'Académie. Car … pour avoir une tel comportement … il doit falloir une dose d'orgueil, c'est à dire supposer que son opinion au-dessus de celle des autres ...
Je n'ai aucun plaisir à "assassiner en trois mots" un film consacré …
L'Académie pense toujours qu'elle émet des vérités … et ceux qui n'en sont pas … des opinions : c'était déjà comme cela sous Platon.

Parsifal a écrit:

parce que c'est bien ce que tu fait (oui je sais c'est ta subjectivité, eh bien si c'est ta subjectivité épargne nous la pose de l'anti-conformisme tu n'en pas besoin)
et que l'on aime ou pas le film qualifier Liberty Valence de gros navet c'est juste caricatural

Ah ah ah j'adore

Quand l'opinion est exprimée sur plusieurs pages … alors elle-est plus juste ? Mais non … c'est juste un habillage raisonnable de quelque chose qui ne l'est pas du tout.

Et encore une fois … je n'ai jamais prétendu être "anti-conformiste".

Parsifal a écrit:

Ce n'est pas mieux d'assassiner en trois mots les films consacrés juste pour le plaisir de pouvoir dire que l'on est pas comme l'académie.
parce que c'est bien ce que tu fait (oui je sais c'est ta subjectivité, eh bien si c'est ta subjectivité épargne nous la pose de l'anti-conformisme tu n'en pas besoin)
et que l'on aime ou pas le film qualifier Liberty Valence de gros navet c'est juste caricatural

Je crois que je suis assez d'accord avec ça.

Rubato a écrit:

Béla Tarr
Le cheval de Turin

Jamais vu. Est-ce aussi génial ou aussi ennuyeux et poseur qu'on l'entend dire, ou bien quelque part entre les deux?

Cololi a écrit:

Et encore une fois … je n'ai jamais prétendu être "anti-conformiste".

C'est pourtant bien la pose que tu prend chaque fois que tu te réfère a l'Académie (c'est bien dans ce contexte le terme est tellement vague et général que ça peut recouvrir absolument n'importe quoi)

Cololi a écrit:

Quand l'opinion est exprimée sur plusieurs pages … alors elle-est plus juste ? Mais non … c'est juste un habillage raisonnable de quelque chose qui ne l'est pas du tout.

C'est en tout cas plus agréable de lire une opinion argumentée plutôt qu'une distribution lapidaire de bon et de mauvais point au ton définitif a coup de ce film est un gros navet, ça c'est juste acceptable, ça c'est pas mal mais bon hein faut pas déconner non plus, et ça par contre c'est un chef d’œuvre.

J'aime bien Liberty Valance même si les deux acteurs principaux ont chacun 40 ans de trop pour le rôle  

Bon sinon pour parler d'autre chose:

Dead of Night, Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Basil Dearden, Robert Hamer

Un classique de la firme ealing monument du cinéma britannique d’après guerre, surtout connus pour ses comédies excentriques a l'esprit vaguement anarchiste et à l’arrière-plan sociale plus ou moins marqué selon les opus (dont certains sont d'authentique chef d’œuvre). Ici il s'agit d'un film fantastique a sketch: un homme roule dans la campagne et s'arrête dans une maison, il y retrouve la famille propriétaire du lieu et certains de leurs amis. Il ne connait personne et pourtant il est convaincu de les avoir déjà tous vu lors d'un rêve prémonitoire, chacun se met alors a raconter leur rencontre avec le surnaturel.
Le début est assez déroutant, a la fois banal et étrange avec des acteurs qui joue de manière un peu trop raide qui les fait paraitre légèrement a côté. Au début le fantastique est plutôt discret en dehors de cette sensation d'inquiétante étrangeté, l'absence d'effet est d'ailleurs absolument remarquable, ce n'est qu'au fur et a mesure que les histoires se font plus extravagante et le fantastique plus présent et surtout de plus en plus oppressant et angoissé jusqu'à l'explosion finale.
Si le début parait un peu déroutant et un peu mou, le film devient de plus en plus passionnant et l'histoire finale avec Michael Redgrave (décidément l'un de mes acteurs anglais préféré) en ventriloque est un bijoux. La pirouette qui conclut le film est assez attendu mais son ironie n'en est pas moins cruelle.
Une belle découverte.

Vittorio de Sica : Ladri di Biciclette        1948

Parsifal a écrit:

C'est pourtant bien la pose que tu prend chaque fois que tu te réfère a l'Académie (c'est bien dans ce contexte le terme est tellement vague et général que ça peut recouvrir absolument n'importe quoi)

Tu ne comprends rien à ce que j'écris (mais est-ce étonnant ?). Tu vois … moi aussi je peux être bêtement méprisant.
Non l'Académie est utilisée de façon claire : l'Académie fondée par Platon considérait qu'il y avait une hiérarchie => les opinions pour le commun, la vérité … ou du moins des assertions plus justes … pour les philosophes.
J'essaye juste de dire que le mépris et la croyance dans l'inégalité des jugements qui va avec … très peu pour moi.

Citation :

C'est en tout cas plus agréable de lire une opinion argumentée plutôt qu'une distribution lapidaire de bon et de mauvais point au ton définitif a coup de ce film est un gros navet, ça c'est juste acceptable, ça c'est pas mal mais bon hein faut pas déconner non plus, et ça par contre c'est un chef d’œuvre.

Et alors ? Où est le problème ?
Soit dit en passant, il fut un temps ou je faisais bien plus de commentaires. Puis tes remarques m'ont poussé à ne plus en faire, et juste donner les titres, car ça m'évitait de recevoir à chaque fois une leçon sur ce qu'il fallait penser.
Maintenant, je vais franchir un pas supplémentaire : je n'interviendrai plus du tout sur le fil.

Benedictus a écrit:

Rubato a écrit:

Béla Tarr
Le cheval de Turin

Jamais vu. Est-ce aussi génial ou aussi ennuyeux et poseur qu'on l'entend dire, ou bien quelque part entre les deux?

Je ne sais pas ce que l'on a dit du film, donc!
C'était mon deuxième "visionnage"

Difficile d'en parler puisque tout est dans la réalisation, sa photo, les plans-séquences incroyables; en fait le film est un enchainement de plans-séquences.

Quant à l'histoire, effectivement il ne se passe pas grand chose, le père et sa fille qui vivent misérablement dans une sorte de ferme, répétant les mêmes gestes jour après jour.
Et ce vent de tempête qui ne cesse de souffler, asséchant tout, jusqu'au puits qui un jour se trouve à sec !
Et c'est le désespoir qui s'installe.

C'est très noir; même le cheval fait pitié tellement il a un air triste, donnant l'impression qu'il a décidé de se laisser mourir !  

Je comprends que l'on puisse le trouver ennuyeux voire poseur, tout dépend de ce qu'on attend d'un film.

Cololi a écrit:

Maintenant, je vais franchir un pas supplémentaire : je n'interviendrai plus du tout sur le fil.

Mais pourquoi ?
Non, non, ne fais pas ça ! Juste au moment où je commence à y participer.  
Toutes ces "discussions" sont intéressantes, et je respecte les goûts et opinions de chacun, et c'est normal que parfois il y ait de petits "accrochages" sans importance.

J'espère donc que l'on va te retrouver sur ce fil .

Cololi a écrit:

Tu ne comprends rien à ce que j'écris (mais est-ce étonnant ?). Tu vois … moi aussi je peux être bêtement méprisant.

eh ben écoute si je ne comprend rien a ce tu écris, c'est peut être que ce tu écrit n'est pas clair (au passage moi je ne t'ai jamais pris pour un imbécile, voila pour le mépris)

Cololi a écrit:

Et alors ? Où est le problème ?

Le problème c'est que ça transpire exactement le mépris que tu me reproche.
Relis ton message sur le western, le ton a l'air tellement définitif que ça ressemble fortement a de vérités indiscutables. Si ton but est de ne pas entrer dans la logique de "l'académie" et de l'inégalité des jugements ben ce n'est pas l'impression que ça donne.

Cololi a écrit:

J'essaye juste de dire que le mépris et la croyance dans l'inégalité des jugements qui va avec … très peu pour moi.

Et moi j'essaye juste de dire que, comme on me l'a fait remarqué a propos de Rohmer, les affirmations suffisantes et répétés c'est parfois profondément pénible.

Cololi a écrit:

Soit dit en passant, il fut un temps ou je faisais bien plus de commentaires. Puis tes remarques m'ont poussé à ne plus en faire, et juste donner les titres, car ça m'évitait de recevoir à chaque fois une leçon sur ce qu'il fallait penser.

Bon je ne suis pas parfait, j'ai une relation passionnelle avec le cinéma (moins depuis que je l'étudie, puisque ça oblige forcément a le mettre a une certaine distance et que de toute façon l'université nous y invite pour ne pas dire qu'elle nous y force un peu, mais je n'aurais probablement jamais un regard vraiment dépassionné, et tant mieux) que je n'ai pas forcément avec la musique ou la littérature qui pourtant mobilisent tout autant mon attention. Contrairement a l'image que tu semble avoir de moi je ne contemple pas les films depuis un laboratoire "scientifique" comme des objets inerte que l'on peut décortiquer et évaluer en toute objectivité. Non  les films sont pour moi des objets passionnels il y a des films que j'ai vu parfois assez jeune et qui d'une certaine manière sont devenu une partie de moi et ça me blesse lorsque l'on les attaque. C'est parfaitement excessif et sans  doute ridicule mais c'est pour ça que j'ai pu te répondre comme je l'ai fait. La plupart des remarques que tu évoque, je n'en assume plus le ton violent ou hautain qu'elles peuvent avoir, et j'essaye d'être plus pacifique.
Pour le cas présent ton message m'a agacé par son ton définitif à mille lieu de ce que tu prétend défendre quand tu parle de l'académie (et puisque tu parle de mépris la manière que tu as de m'assimiler presque systématiquement a cette académie c'est relativement méprisant, tu ne me connais pas, tu ne sais pas ce que je pense ni comment je pense).
Après je sais bien que le discours, même le plus sophistiqué, n'est jamais qu'une rationalisant a postériori (et donc forcément déformé) des émotions que l'on a pu ressentir face a l’œuvre d'art, et qu'elles ne sont guère qu'une opinion plus développé. Je ne crois pas plus que toi a une forme d'objectivité scientifique dans ce domaine, en revanche je ne pense pas que dire tel est un gros navet sans autre forme de jugement ouvre la discutions, un avis un peu plus étoffé oui. Si on considère que des gouts et des couleurs on ne discute pas alors autant fermer ce forum parce qu'il me semble que son but est justement d'en discuter. Je conçois que mes réponses fleuves peuvent être décourageante, de même que leur véhémence, je m'en excuse et j'essaye de changer ça, maintenant ces réponses même lorsqu'elles sont démonstrative (surtout lorsqu'elles sont démonstrative) elles ne sont pas faites pour fermer la discussion, ou asséner des vérités définitives, mais bien pour être remise en question, critiquer, discuter, pas pour rechercher la vérité mais simplement parce que c'est plus intéressant que de dire simplement ça j'aime et ça j'aime pas (a tort ou a raison j'ai toujours pensé que c'était le summum du mépris non seulement par rapport a ceux qui ont fait le film, mais également pour ceux qui me lise d'en rester là...), oui certes mais moi j'ai envie de savoir pourquoi, j'ai envie de comprendre parce que j'ai envie d'échanger, je ne m'y prend pas toujours bien, mais c'est toujours ma motivation.

Sam Peckinpah
Ride the high country / 1962
Coups de feu dans la sierra



L'appât de l'or qu'ils sont chargés de convoyer de la mine à la banque va mettre à mal l'amitié qui lie ces deux vieux briscards.
Randolph Scott et Joel McRea, deux habitués du genre forment un duo épatant et parfois émouvant. L'humour n'est pas absent.

Dans les extérieurs de Mammoth lake et Topango canyon (Californie).

Larry Clark : Ken Park        2002

J'ai préféré Kids.

Kar-wai Wong : Days Of Being Wild        1990

Marcel Carné
Les portes de la nuit / 1946

Emeryck a écrit:

Larry Clark : Ken Park        2002

J'ai préféré Kids.

J'ai trouvé ce Ken Park d'un malsain...limite glauque.

De Larry Clarke j'avais beaucoup aimé Bully, par contre le reste ne m’attire pas vraiment

arnaud bellemontagne a écrit:

Emeryck a écrit:

Larry Clark : Ken Park        2002

J'ai préféré Kids.

J'ai trouvé ce Ken Park d'un malsain...limite glauque.

Effectivement. J'avais déjà eu cette sensation dans Kids mais elle était plus intéressante dans la mesure où elle était plus contrastée. Ken Park est moins intéressant, je trouve, plus unilatéral.

Parsifal a écrit:

De Larry Clarke j'avais beaucoup aimé Bully, par contre le reste ne m’attire pas vraiment

Je ne connais pas celui-ci, je note, merci. 

Yasujirō Ozu : La Danse du Lion        1936
 +

Dziga Vertov : L'Homme à la Caméra        1929


Le montage est incroyable !
Les mise-en-abyme successives sont très intéressantes.

Oui c'est passionnant un film qui ne raconte absolument rien et qui parvient a nous scotcher a l'écran par la seule forme.

Parsifal a écrit:

Oui c'est passionnant un film qui ne raconte absolument rien et qui parvient a nous scotcher a l'écran par la seule forme.

C'est clair ! 

Parsifal a écrit:

Oui c'est passionnant un film qui ne raconte absolument rien et qui parvient a nous scotcher a l'écran par la seule forme.

On pourrait dire ça du "Cheval de Turin" de Bela Tarr.

Andreï Tarkovski : Nostalghia        1983

Jan Švankmajer : Faust        1994


C'est vraiment inventif et très personnel. J'aime bien même si j'ai trouvé quelques longueurs au film.

Emeryck a écrit:

Andreï Tarkovski : Nostalghia        1983

Je ne l'ai sans doute pas apprécié autant que toi !

Il faut dire que mon "visionnage" a été un peu gâché par un problème de synchro son/image (son en avance sur l'image) très perceptible sur mon blu ray.
J'ai d'ailleurs signalé le problème à l'éditeur (Potemkine) mais je n'ai pas eu de réponse .

Mais j'aime beaucoup Erland Josephson que l'on retrouve dans de nombreux films de Bergman.