Je n'ai pas identifié le bis non plus, mais en effet, quel pianiste exceptionnel ! Concerto magnifiquement charpenté, jeu d'une très grande classe, avec beaucoup de sensibilité, culminant effectivement dans un Adagio suspendu. Rondo mené tambour battant, avec un orchestre lui aussi de très grande qualité, à la sonorité généreuse (dommage que le timbalier ait été un chouïa en retard tout le long).
Très belle Symphonie fantastique ensuite, avec une direction appliquée de Bringuier et un orchestre impressionnant. Rutilante Marche hongroise pour finir, devant un public enthousiaste mais très clairsemé (2e balcon vide, 1er pas du tout plein), la pire affluence de la saison disait un ouvreur.
L'entente avait l'air plus que cordiale entre Bringuier et ses musiciens au moment des saluts, en tout cas rien ne laissait paraître une quelconque défiance, malgré sa non-reconduction après seulement un contrat de 3 ans. Il paraît qu'il est dans la short-list pour succéder à Slatkin à Lyon, où il est très apprécié comme chef invité.