[Rock Progressif] Playlist

Maxophone : Maxophone (75)



Un grand classique du prog italien, caractérisé par une luxuriance timbrale qui peut parfois faire penser à Gentle Giant.

Un style typiquement transalpin, à la fois pittoresque et lyrique.

Magnifique.

@Benedictus , @Barbajuan : vous pouvez y aller.

Ah je connais déjà ce Maxophone et mille fois oui : c'est magnifique.

Formidable prog italien et son alliage unique de suavité timbrale et de thèmes mélodiques catchy et irrésistibles.

Probablement mon disque favori sur ce créneau avec Alphataurus et Intorno alla mi cattiva educazione d'Alusa Fallax (j'aime bien Banco mais sans en être un grand fan).

Et en effet, ça pourrait tout à fait plaire à Benedictus

Saga : Saga (78)



Un groupe canadien qui évolue dans un registre synthétique (3 préposés aux claviers!) et commercial (morceaux ramassés, refrains estampillés FM), marqué par de brèves et jouissives trouées instrumentales.

Un groupe en rien majeur, mais pour lequel j'ai toujours conservé une certaine tendresse.

Pour fans du Rush des années 80, voire de Supertramp ou du Toto le plus prog.

Saga : Images at Twilight (79)



Dans la lignée du précédent, avec toutefois des inflexions "disco-pop" plutôt agaçantes.

Saga : Silent Knight (80)



Il faut bien dire que tout cela n'a pas très bien vieilli...

On retiendra quand même le classique Careful where you step et ses plans à la Al Di Meola.  

Ah j'écoutais ça quand j'étais ado   . En effet avec le recul du temps c'est un peu kitsch et le son est très marqué 80's.
Mais il y a quelques années ils avaient eu la bonne idée de réenregistrer live et à la suite tous les fameux chapters qui étaient à l'origine éparpillés dans les albums studio.

Une bien belle initiative.

Mais dis moi, les chapters n'ont pas vraiment de liens musicaux (thèmes, riffs) entre eux ou je me trompe ?

Non pas vraiment. C'est de l'ordre du concept album en éparpillé mais sans plus. Il faudrait regarder les textes, ce que je n'ai jamais pris le temps de faire. C'est peut-être là qu'il y a une cohérence. Je me demande si ça ne constitue pas la "saga" en fait.

Ok, merci.

Toujours de la sélection de disques de 2017 d’Arnaud:


• Mike Oldfield: Return to Ommadawn
Virgin EMI, 2017

Ce doit être le premier album que j’écoute de ce musicien. Évidemment bluffé par le côté multi-instrumentiste-mixeur-en-solitaire du gars.

Sinon, il y a là-dedans effectivement des choses que j’ai beaucoup aimées: le jeu sur les différentes cordes pincées (en particulier certain effets de textures obtenus par le mixage des différentes guitares acoustiques et électriques, et plus encore certains effets de tuilage entre celles-ci et celles-là) et sur les effets d’ostinato (qui m’ont fait penser par moments à certains trucs de Terry Riley.)

En revanche, il a quand même trop de moments vraiment pas pour moi: la veine mélodique est souvent franchement sirupeuse, l’usage des claviers produit souvent des trucs passablement dégoulinants (le côté «violons à l’orgue électrique»), certains timbres instrumentaux (mandolines, glockenspiel) et les chœurs en arrière sont carrément kitsch et les percussions sont trop souvent utilisées de manière assez peu imaginative.

Le reste de ses albums est comment, par rapport à celui-ci?

Return to Ommadawn est un joli disque, mais qui est tout de même bien en deça du souffle lyrique et visionnaire de ses grands disques des 70's que sont l'inusable Tubular Bells, Ommadawn ou encore Incantations (mon préféré).

Bien vu la référence à Riley. En effet, il aime bcp les procédés itératifs.  

EDIT: je pense que tu peux te passer de l'album de Wobbler (trop moyen) ainsi que celui de Silas Neptune (trop synthétique pour toi, je pense), par contre le disque de Camembert te plaira.

Saga : Worlds Apart (81)



On prélèvera Conversations (la plus beau moment du groupe?) , le break d'On the Loose, ainsi que le solo de guitare de Framed.Le reste appartient à la case "variété internationale".

La Saga s'arrête ici pour moi.  

Christophe Chassol parle de Magma sur France Musique:
https://www.youtube.com/watch?v=HdJ-Dm6LKxY

Yes : Tales From Topographic Oceans (73)



Je reviens régulièrement à ce que je considère comme le disque le plus spirituel et mystique de Yes.

A cet égard, les intros des 4 suites sont absolument géniales...

"High ideals, low energy", comme l'explique Jon Anderson au sujet de cet album signifie que ça n'est pas un disque très "rock" alla Close to the Edge ou Relayer. Ici, on est plus dans le déploiement d'atmosphères oniriques et de lignes chorales à base de mantras. C'est clairement le disque le plus orchestral et le plus ouvertement symphonique de Yes (on a jamais entendu de Mellotron aussi présent et déployé tout au long d'un disque du groupe). Motivés par l'idéalisme fou de Jon Anderson, la formation ose et tente des choses inouïes tout au long du disque (l'introduction chorale de The Revealing, le simoun de claviers de Wakeman sur The Remembering, les cloches tibétaines de The Ancient [sans parler de son intro complétement folle] ,l'ambiance percussive de fin du monde de Ritual).

Les 2 premiers titres sont mes préférés. J'adore The Ancient malgré son côté disjoint. Je mets Ritual un petit ton en dessous (je ne suis pas fou des couplets alla Beatles sur fond de sitar électrique et le motif "nous sommes du soleil" me semble un brin mièvre).

Il n'empêche, malgré ses menues scories,  ça reste pour moi LE disque absolu de rock progressif.  

arnaud bellemontagne a écrit:

grands disques des 70's que sont l'inusable Tubular Bells, Ommadawn ou encore Incantations (mon préféré).

Noté. J’essaierai ça (après Todd Rundgren et Tales of the Topographic Oceans.)

arnaud bellemontagne a écrit:

EDIT: je pense que tu peux te passer de l'album de Wobbler (trop moyen) ainsi que celui de Silas Neptune (trop synthétique pour toi, je pense), par contre le disque de Camembert te plaira.

Trop tard, j’ai déjà essayé les trois hier avant de te lire. Je tâcherai d’en toucher un mot ce week-end. En fait j’ai beaucoup aimé Camembert et Silas Neptune (pas de crainte quant aux sons électroniques: j’aime bien certains trucs d’ambient, alors...), et j’ai trouvé le Wobbler assez chouette.

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

grands disques des 70's que sont l'inusable Tubular Bells, Ommadawn ou encore Incantations (mon préféré).

Noté. J’essaierai ça (après Todd Rundgren et Tales of the Topographic Oceans.)

Pas sûr du tout que Tales From Topographic Oceans te plaise.  
Peut être que leur disque suivant Relayer, plus agressif et organique, te parlera plus.

Pour le reste, impatient de lire tes réactions comme toujours très fournies.

Encore la sélection de disques de 2017 d’Arnaud:


• Camembert: Negative Toe
AltrOck, 2017

C’est assez épatant!

On sent que le côté délibérément foutraque du nom du groupe, des titres (les morceaux les plus riches musicalement s’intitulent quand même Fécondée par un extra-terrestre et Gros Bouquin - je crains que ce dernier ne renvoie à une vieille contrepèterie) renvoie à Zappa comme aux post-canterburiens continentaux les plus déjantés (style Moving Gelatine Plates.)

Et de fait, ça s’inscrit tout à fait la filiation de Zappa: multi-instrumentisme débridé au spectre acoustique surprenant, extrêmement coloré (pas de claviers, mais pas tout un instrumentarium singulier de cuivres, de bois, de percussions), énormément d’énergie (c’est souvent très pulsé rythmiquement, et toujours avec une espèce de poussée continue qui ne retombe jamais), pour une musique qui, sous des dehors de complet bastringue, est en fait assez complexe et doit être en réalité extrêmement écrite (voir certaines transitions harmoniques périlleuses dans les deux morceaux susdits, par exemple.)

Même si ce n’est pas forcément ce dont je me sens le plus proche, je dois avouer qu’il est assez difficile de résister à cet enthousiasme (sauf peut-être dans Skwitch qui tourne un peu en rond par rapport à Fécondée... et à Gros Bouquin.)



• Wobbler: From Silence to Somewhere
Karisma Records, 2017

Franchement, je vois à peu près ce qu’Arnaud leur reproche, mais je me situe résolument avec Roderick et Barbajuan dans le camp de ceux qui ont bien aimé ce disque.

En fait, loin de me déplaire, le côté «vintage» ou «revival» m’a bien plu: j’ai été ravi de retrouver certains timbres acoustiques, utilisées de façon un peu archaïsante (les bois, la guitare acoustique) ou certaines sonorités de claviers (mellotron et clavinet) qui m’avaient semblé un peu délaissés dans les meilleurs disques de prog récent (les Amoeba Split, Ska, Homunculus Res, Deluge Grander, Yugen...); qui plus est, ils sont vraiment bien maîtrisés, intégrés à des effets de textures et de couleurs vraiment chouettes.

Après, il est certain que l’album est assez inégal: le premier titre ressemble effectivement à une suite habilement ficelée de «à la manière de...» (Gentle Giant, Yes - que je connais trop mal pour me rendre compte si ça sonne à ce point tribute band -, voire King Crimson...); mutatis mutandis, ça m’a fait penser à ce que fait Connesson dans un genre savant (collage de pastiches intelligents de Stravinsky, Adams, Herrmann...) En revanche, Fermented Hours et Foxlight, m’ont semblé bien moins artificiels - avec une certaine recherche de spécificité, de cohérence timbrale et mélodique, qui produit des atmosphères très prenantes.

(Ah, et puis, un truc qu’ils ont malheureusement aussi retenu du prog vintage: la voix du chanteur... )

En revanche, je ne sais pas trop où causer du Silas Neptune (que j’ai bien aimé): apparemment, il n’y a pas de Playlist pour les musiques électroniques...

Merci pour ces retours exhaustifs.  
Tu peux parler ici de Silas Neptune, c'est du prog versant "space-rock" dans le sillage d'un certain Gong (celui de You).

Merci à toi pour toutes ces découvertes!
(Je ferai un topo sur Silas Neptune demain.)

King Crimson : Starless and Bible Black (74)



Mon disque préféré de King Crimson.

Fracture est un chef-d'œuvre absolu (quelle gestion des dynamiques!   ).

Indispensable.  


@Benedictus, @Emeryck: vous savez ce qui vous reste à faire...  

Je l'avais déjà écouté: je me souviens que j'avais trouvé ça bien, mais que j'avais moins accroché qu'à leurs précédents albums; mais c'était à mes tout débuts dans le prog - à réessayer, donc. (Mais j'ai plein de trucs à écluser.)

J'écoute tellement de trucs que j'oublie souvent ce que j'ai déjà conseillé.
Désolé.

Mike Oldfield : Tubular Bells (73)



Pas écouté ce truc depuis un bon bout de temps.

La première partie est absolument somptueuse, les mélodies (vraiment splendides) s'enchaînent avec beaucoup de fluidité et de naturel. C'est inspiré de bout en bout. Oui!

La deuxième partie est moins dense, parfois plus laborieuse (la partie de l'homme des cavernes) mais la musique reste toujours très belle et touchante.

Pondre ça à 19 ans et qui plus est en y jouant de tous les instruments, ça a tout de même quelque chose d'inouï, il faut bien le dire...

@Benedictus, @Emeryck :Faut avoir ça dans sa discothèque.

Mike Oldfield :Ommadawn (75)



Un des disques les plus lyriques et aboutis de Mike Oldfield.


Je continue à penser que la chansonnette qui clôt le disque n'était pas indispensable, mais bon...

Mike Oldfield :Incantations (78)



Le disque d'Oldfield le plus ambitieux et symphonique.

Une sorte de "Steve Reich goes prog" d'une maîtrise sidérante (seule la mélodie de la seconde partie chantée par Maddy Prior pêche un peu en longueur ).

Du prog de très haute volée.  

@Benedictus, @Emeryck: c'est à écouter.  

arnaud bellemontagne a écrit:

King Crimson : Starless and Bible Black (74)



Mon disque préféré de King Crimson.

Fracture est un chef-d'œuvre absolu (quelle gestion des dynamiques!   ).

Indispensable.  


@Benedictus, @Emeryck: vous savez ce qui vous reste à faire...  

arnaud bellemontagne a écrit:

Mike Oldfield : Tubular Bells (73)



Pas écouté ce truc depuis un bon bout de temps.

La première partie est absolument somptueuse, les mélodies (vraiment splendides) s'enchaînent avec beaucoup de fluidité et de naturel. C'est inspiré de bout en bout. Oui!

La deuxième partie est moins dense, parfois plus laborieuse (la partie de l'homme des cavernes) mais la musique reste toujours très belle et touchante.

Pondre ça à 19 ans et qui plus est en y jouant de tous les instruments, ça a tout de même quelque chose d'inouï, il faut bien le dire...

@Benedictus, @Emeryck :Faut avoir ça dans sa discothèque.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mike Oldfield :Incantations (78)



Le disque d'Oldfield le plus ambitieux et  symphonique.

Une sorte de "Steve Reich goes prog" d'une maîtrise sidérante (seule la mélodie de la seconde partie chantée par Maddy Prior pêche un peu en longueur ).

Du prog de très haute volée.  

@Benedictus, @Emeryck: c'est à écouter.  

Merci beaucoup, ce sera pour les prochaines vacances. 

Wigwam : Fairyport (71)


Wigwam : Being (74)


Un groupe finlandais étonnant, qui délivre un progressif à la fois brut, mélodieux (ce lyrisme scandinave si typique), excentrique, plein de feeling (la voix soul à la Procol Harum du chanteur) et raffiné (arrangements cuivrés façon Zappa). L'incontournable Pekka Pohjola sévit une nouvelle fois à la basse.

2 disques superbes que je conseille tout particulièrement à Benedictus (leur côté brut et excentrique te parlera, je pense).

C'est noté.

En revanche, j'ai justement écouté les trois Mike Oldfield que tu recommandes (en fait, tu me les avais recommandés depuis un bail, mais je ne les avais pas encore écoutés). Qu'il s'agisse de Tubular Bells, Ommadawn ou Incantations, c'est à chaque fois des impressions très contrastées: bluffé par le multi-instrumentiste en solitaire capable de faire des choses de cette ampleur; totalement envoûté par certains moments (surtout certains tuilages instrumentaux), parfois un peu perplexe face à certaines sections péniblement itératives et certaines combinaisons instrumentales pas très heureuses, et totalement exaspéré par certains passages aux arrangements franchement clinquants et dégoulinants, et aux mélodies sentimentales et pompières (on se demande comment le gars qui est capable de ce genre de projet peut se laisser aller à des pareils trucs de mauvaise variété.) Le problème, c'est qu'avec ce genre de vastes plages d'une demi-heure, on ne peut pas trop piocher.

Oui, il y a chez Oldfield un tropisme pour le naïf et l'émollient qui peut faire tiquer par endroits. Mais je passe outre, eu égard à l'ampleur et à la richesse considérable du projet musical.

Tu ne devrais pas avoir ce genre de désagrément avec Wigwam, au son plus rugueux et foutraque (dans le bon sens du terme).

Anglagard :Epilog (94)



Admirable disque manifeste du retour aux fondamentaux du prog des années 70 (ambition, foisonnement, rigueur, complexité, grandeur) initié par ce groupe exceptionnel.

La performance de Matthias Olsson (19 ans à peine au moment de l'enregistrement   ) aux fûts est vraiment à saluer.  

Ah oui, j'avais beaucoup aimé celui-là! (et le suivant aussi, d'ailleurs.)

Oui, un grand groupe.

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Moon Safari : A Doorway to Summer (2006)
Moon Safari : Blomljud (2008)


Un groupe suédois trop méconnu au regard de sa très haute inspiration mélodique.

Leur musique peu évoquer les Flower Kings*  (en moins épique et grandiose, toutefois), à savoir un assortiment de sonorités colorées et fortement empreintes de tonalités optimistes...dans le cas de Moon Safari on peut même carrément parler de musique béate!  
Tout est fait pour lover l'auditeur dans un douillet cocon saturé d'effluves qui sentent bon la barbe à papa...
Bref, Moon Safari est fluide, mélodique, avenant et satiné au possible.
J'allais oublier le point fort du groupe : des harmonies vocales splendides (plus réminiscentes des Beatles, de CSN et des Beach Boys que de Yes ou de Gentle Giant) qui dénotent un gros travail de groupe en la matière...

Les deux disques sont excellents. Cela dit, le double album fleuve Blomljud me semble encore plus abouti (ce qui n'est pas peu dire).

@Benedictus: un groupe bien trop sucré pour toi.  
Mais peut être que ça parlera à @Barbajuan voire à @Emeryck.  





*Tomas Bodin à produit A Doorway to Summer

Des choses écoutées ou réécoutées ces derniers temps, et de bien à beaucoup aimées:


• Silas Neptune: The Scales of Tahuti
Erpsongs, 2017
Un album absolument épatant - j’ai beaucoup aimé les couleurs, les textures et la veine mélodique. (Une mention particulière pour l’orientalisant Nanodots.)


• King Crimson: Starless and Bible Black
Island / Atlantic, 1974
Une réévaluation. Peut-être moins typé et coloré que In the Court of the Crimson King ou Larks’ Tongue in Aspic, mais c’est effectivement excellent: dense, tendu, en effet moins psychédélico-médiévalisant.


• Todd Rundgren: A Wizard, a True Star
Bearsville, 1973
Très, très chouette: un peu barré, très coloré et sophistiqué. (En revanche, j’ai moins aimé Something/Anything?, un peu moins varié et trop long.)


• Yes: Relayer
Atlantic, 1973
Pas mal du tout, en tout cas The Gates of Delirium; je gardais un souvenir de quelque chose de bien plus lisse et sucré.

(Et, bien sûr, grand merci à Arnaud! )

Du rock progressif francophone de qualité, ça existe ?

Oui, mais en général, c'est du belge.

Tu as :
Toute la discographie de Magma jusqu'en 81
Toute la discographie de Zao jusqu'a Typareth
Toute la discographie d'Univers Zéro
Toute la discographie de Présent
Negative Toe du groupe Camembert
Diffraction du groupe Priam
Bébé Godzilla de Patrick Gauthier
Guérison du groupe Setna
Mekano et Avanti de Miriodor


@Benedictus : pas faux

arnaud bellemontagne a écrit:

Toute la discographie de Magma jusqu'en 81

On a dit «francophone», Arnaud...

Cimer, je pensais pas qu'il y en a eu autant.
Et si il fallait n'en retenir qu'un ?

Citation :

Et si il fallait n'en retenir qu'un ?

MAGMA, bien sur.

On peut ajouter GONG, c'est un peu francophone non ?   (tu veux du camembert ?)  

Citation :

On peut ajouter GONG, c'est un peu francophone non ? (tu veux du camembert ?) Very Happy

C'est vrai: Pierre Moerlen, Didier Malherbe...

• Birdsongs of the Mesozoic: The Iridium Controversy
Cuneiform Records, 2003

Pas recommandé nominalement par Arnaud, mais j’avais lu qu’il en disait du bien...

Contrairement à ce que la pochette pourrait laisser croire, ça ne ressemble pas du tout à du Yes: ça sonne en fait comme du prog canterburien, avec pas mal de sonorités électroniques; c’est très fouillé, très raffiné (mais au détriment peut-être d’une certaine spontanéité). J’aime des sonorités plus rugueuses, mais c’est assez travaillé pour me plaire quand même.

Le problème principal de cet album c'est la rigidité des parties rythmiques qui donnent au disque un côté mécanique et dénervé.

C'est dommage parce que les compos sont excellentes, très travaillées, à mi-chemin entre Canterbury (comme tu dis), Zappa et un certain prog américain alla Happy the Man.

Benedictus a écrit:

• Silas Neptune: The Scales of Tahuti
Erpsongs, 2017
Un album absolument épatant - j’ai beaucoup aimé les couleurs, les textures et la veine mélodique. (Une mention particulière pour l’orientalisant Nanodots.)

Si tu as aimé ce disque , je me permettrai de t'orienter vers le groupe Ozric Tentacles (Le leader et principal compositeur du groupe Ed Wynne est le père de Silas Wynne [alias Silas Neptune] ).
C'est un groupe certes un peu inégal et parfois un peu redondant, mais qui possède une aptitude à créer des textures et des climats d'une incroyable puissance évocatrice. Le néologisme "déplanétisant" semble avoir été inventé pour eux!

Parmi leur pléthorique production, je te conseillerais :

-Spirals in Hyperspace (à écouter en priorité : Slinky , le morceau-titre, Toka Tola, Akasha)
-The Hidden Step (à écouter en priorité :Holohedron, le morceau-titre, Pixel Dream , Ta Khut)
-Waterfall Cities (à écouter en priorité :Xingu, le morceau-titre, Ch'ai? , Spiralmind )
-Curious Corn (à écouter en priorité : Oolite Groove, le morceau-titre, Meander)
The Yumyum Tree (à écouter en priorité : Oddweird, Oolong Oolong, le morceau-titre, San Pedro)
-Technicians of the Sacred (à écouter en priorité : Butterfly Garden, Changa Masala, Zingbong)
-The Floor Too Far Away (à écouter en priorité : Etherclock, Spacebase)

Un groupe qui m'est très cher*!





* L'indécrottable optimisme qui se dégage de leur musique n'y est sans doute pas étranger 

arnaud bellemontagne a écrit:

une aptitude à créer des textures et des climats d'une incroyable puissance évocatrice.

arnaud bellemontagne a écrit:

L'indécrottable optimisme qui se dégage de leur musique n'y est sans doute pas étranger 

Oui, mais alors, moi, est-ce que je ne risque pas de trouver ça trop gentil, du coup?
(Juste au moment où j'allais refaire une tentative du côté de Magma et d'Univers Zéro...)

Si tu as aimé Silas Neptune, tu aimeras Ozric Tentacles : c'est le même univers sonore.