Programme :
En première partie :
Programme de musique française sur le thème de l’enfance
Poulenc L’Embarquement pour Cythère - Valse musette
Fauré Dolly - Berceuse
Bizet Jeux d’Enfants - Petit mari petit femme
Milhaud Scaramouche - Brasileira
Ravel Ma Mère l’Oye
En seconde partie :
Saint-Saëns Le Carnaval des animaux
Katia et Marielle Labèque piano
Gaspard Proust narrateur
Quatuor Modigliani
Une expérience complètement ratée...
Là où il fallait voir un concert "sur l'enfance", le public a compris un concert "pour enfants".
Résultat : un brouhaha constant, des classes d'ados sur des rangs entiers, des enfants qui parlent, des enfants qui mangent, des profs / surveillants / pions / accompagnateurs débordés, des "chut" tous azimuts, des bousculades... Dommage, il y avait également des enfants tout mignons avec leurs parents qui paraissaient bien émerveillés par le lieu et les rituels des concerts, qui n'ont pas pu profiter à fond de la soirée. Et il y avait aussi les spectateurs habituels, comme moi, sortis passablement énervés.
Pourtant, le programme était séduisant. Les pièces courtes autour de l'enfance ont permis de témoigner du raffinement des Labèque, visiblement émues de rejouer la plupart des pièces apprises lorsqu'elles étaient petites. Plusieurs pièces à 4 mains, beaucoup de douceur pour un public inattentif. Applaudissements au milieu des morceaux (pendant la musique, pas seulement entre deux mouvements...). L'entracte est arrivé vraiment tôt (entre 20h35 et 20h40), mais il était une délivrance.
Le Carnaval des animaux a été beaucoup mieux écouté, le niveau sonore aidant. Version très originale musicalement, grâce notamment au violoncelliste et au clarinettiste. Moment de grâce sur l'Aquarium.
Par contre, le texte tout en cynisme et en lourdeur de Gaspard Proust, doublé d'un micro plein de crachats, m'a rendu encore plus détestable cet humoriste.
Rappel sur le final, rien de bien original... Je m'attendais à plus !
Je préfère oublier cette soirée. Et finalement non, la séance de dédicaces, en tout petit comité, l'occasion de croiser les regards de Katia et de Marielle et d'échanger deux mots valaient le déplacement.