[Jazz] Playlist

www.deezer.com/fr/album/6606600 ou /watch?v=zrc3mbA-RS4

Du jazz west-coast de haute volée, avec des arrangements de Shorty Rogers, Marty Paich ou Johnny Mandel.

Ces temps derniers

John Coltrane
• More Live at the Showboat  
John Coltrane, saxophones et piano (!)
McCoy Tyner, piano (enfin pas tout le temps)
Jimmy Garrison, contrebasse
Roy Haynes, batterie
• Meditations    
John Coltrane, saxophone ténor, percussion
Pharoah Sanders, saxophone ténor, tambourin, cloches
McCoy Tyner, piano
Jimmy Garrison, contrebasse
Elvin Jones, batterie
Rashied Ali, batterie
• A love Supreme      
Disque II de la version "de luxe"
> Concert d'Antibes, Juan-Les-Pins
> Alternative takes *
John Coltrane, saxophone ténor, percussion
McCoy Tyner, piano
Jimmy Garrison, contrebasse
Elvin Jones, batterie
*Archie Shepp, saxophone ténor
*Art Davis, contrebasse

 www.deezer.com/fr/album/43639371

Dans le même esprit, mais à l'époque actuelle :



www.deezer.com/fr/album/13735528

Spoiler:

Alifie a écrit:

Du jazz west-coast de haute volée, avec des arrangements de Shorty Rogers, Marty Paich ou Johnny Mandel.

Essaye de trouver ces deux-là, c'est du même niveau (surtout le 2ème, qui reprend, arrangés pour section de sax, les chorus de Lester des titres de l'album).  

 

Grand Erudit pré-free (je crois bien avoir déjà écouté le second)... Phil Norman, si tu ne connais pas déjà, vaut aussi l'écoute : du jazz west coast contemporain, ça n'est pas si courant et c'est, comme de juste, fort bien orchestré.





www.deezer.com/fr/album/330677 ou /watch?v=wa4J_YUHW_o

Chick Corea/Gary Burton : Native Sense (97)



Les retrouvailles de notre duo favori avec au programme un morceau-titre étincelant, un détour vers les glorieuses années de Return to Forever (No Mystery), 2 bartokeries (Bagatelles 2 et 6), un petit tour chez Monk (l'alambiqué Four in One) et 2 superbes nouvelles plages (Tango 92, Rhumbata). On notera également que les morceaux de My Spanish Heart sonnent moins kitsch entre les mains du duo (Armando's Rumba et surtout Love Castle qui ici à l'avantage d'être délesté des vocalises de Gayle Moran).

Un album somptueux.

darkmagus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

 

Chick Corea/Gary Burton :Lyric suite for sextet


Peut être mon disque préféré de l'un et de l'autre (ce qui n'est pas peu dire concernant Corea, tant je prise son corpus).

Corea/Burton, un peu comme Mingus/Dolphy, Silver/Blakey, Shorter/Zawinul ou Miles/Coltrane, ça fait partie des grandes rencontres de l'histoire du jazz. Leur interaction a quelque chose de quasiment télépathique, sans doute parce que Burton a la fluidité et la souplesse d'un pianiste et que Corea a le mordant et le sens du rebond d'un percussionniste.

Un chef d'œuvre que je conseille à @Barbajuan(le lyrisme de l'œuvre n'est pas si éloigné du prog),@Thelonious, @Benedictus, @Darkmagus (ce ne sont pas des cordes en nappes, c'est un quatuor à cordes dont l'écriture en appelle par endroits à Ravel et à Bartók),@Emeryck et @Tartatane.  

Merci d’avoir pensé à moi malgré mes goûts barbares,    j’ai apprécié et j’ai écouté tout le disque.

J’ai du mal à mettre des mots sur cette musique, me viennent en vrac : agréable, homogène, subtile, consensuelle, je vois ça comme une sorte de third stream contemporain (PaoloFresu et Uri Caine font ça aussi dans le disque ci-dessous, tu devrais essayer, ça devrait te plaire) mais je ne pense pas avoir les qualités requises pour apprécier à sa juste valeur cette musique trop sage pour moi.  





Piano, Electric Piano – Uri Caine
Trumpet, Flugelhorn – Paolo Fresu
Violin – Anton Berovski, Nico Ciricugno, Sonia Peana
Cello – Piero Salvatori

Je viens d'écouter ce Caine/Fresu.

Au-delà d'une évidente sensibilité commune d'obédience européenne, je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux esthétiques. La où Corea et Burton se déploient dans la virtuosité et la complexité (d'écriture et d'interaction), Caine et Fresu se situent plus dans le registre de l'épure et du dépouillement (morceaux moins fouillés, plus propices à l'expression spontanée des deux musiciens). Mais à la fin des fins, ce sont les dons souverains de Corea pour la composition qui entérinent l'écart qualitatif (béant selon moi) entre les deux disques. Ce qui n'enlève rien au qualités intrinsèques de l'album Fresu/Caine, d'ailleurs j'ai vu que ce dernier avait enregistré des disques consacrés à des thématiques wagneriennes et malheriennes. Je vais tâcher de me les procurer.
Merci Dark Magus pour la découverte.

Merci d'avoir écouté

arnaud bellemontagne a écrit:

Je viens d'écouter ce Caine/Fresu.

Au-delà d'une évidente sensibilité commune d'obédience européenne, je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux esthétiques. La où Corea et Burton se déploient dans la virtuosité et la complexité (d'écriture et d'interaction), Caine et Fresu se situent plus dans le registre de l'épure et du dépouillement (morceaux moins fouillés, plus propices à l'expression spontanée des deux musiciens). Mais à la fin des fins, ce sont les dons souverains de Corea pour la composition qui entérinent l'écart qualitatif (béant selon moi) entre les deux disques. Ce qui n'enlève rien au qualités intrinsèques de l'album Fresu/Caine,

je ne doute pas que les deux approches soient différentes, je t'ai seulement suggéré ce disque parce-qu'il y avait un quatuor à cordes  

arnaud bellemontagne a écrit:

d'ailleurs j'ai vu que ce dernier avait enregistré des disques consacrés à des thématiques wagneriennes et malheriennes. Je vais tâcher de me les procurer.
 

Je ne connais rien de ces disques, et je suis toujours méfiant quand le jazz serre de trop près la musique classique, qu’on s’en serve de point de départ pour extrapoler ensuite quitte à la bousculer, voire à la violenter, ou carrément qu’on la parodie, ok, mais qu’on la « jazzifie » en y ajoute juste une rythmique sans en changer la trame ou le climat n’est pas une démarche à laquelle j’adhère, et j’ai peur qu’ Uri Caine soit dans cette démarche, mais je me trompe peut-être, encore une fois je ne connais pas ces disques.

J'ai entendu un des Mahler d'Uri Caine (je crois qu'il y en a plusieurs), intitulé Urlicht / Primal Light et je déconseille.

C'est comme ce qu'extrapole darkmagus, mais en pire: en effet, c'est superficiellement jazzifié par l'ajout d'une rythmique; par ailleurs, il change la trame et le climat, mais d'une manière assez bizarre: d'une part, il pratique une sorte de lissage de la complexité des morceaux de Mahler (comme s'il rabotait les strates contrapuntique, les sinuosités harmoniques, les tuilages de l'orchestration pour n'en tirer qu'un matériau thématique) et il y plaque ensuite des atmosphères d'une manière assez arbitraires et sans grande cohérence entre elles: tantôt ça sonne jazz klezmer, tantôt free jazz accessible, tantôt ECM planant, tantôt swing à la Oscar Peterson, tantôt jazz rock un peu prog... En fait, je n'arrive tout simplement pas à saisir où le gars veut en venir.

(En revanche, un type qui a fait des trucs épatants en partant de Mahler, c'est Fennesz avec son Mahler Remixed, j'ai écouté ça dernièrement, il faudra que je retrouve le fil des musiques électro / ambient pour en causer quand j'aurai le temps.)

Je ne l'avais pas réécouté depuis notre dernière joute avec Alifie, qui je crois, l'avais qualifié de musique pour BoBo.

Je trouve ce disque plutôt très sympa.

Benedictus a écrit:

c'est superficiellement jazzifié par l'ajout d'une rythmique

Sur les 11 plages du disque, cette Jazzification ne concerne que les plages 4, 7, 9. C'est exagéré de réduire le disque en ces termes. C'est finalement, très peu Jazz. Je préfère y voir un objet éclectique (Klezmer, tziganie,...), qu'un travail manquant de cohérence. Mahler, me semble t'il, n'y est qu'un prétexte pour une belle réalisation d'arrangeur. Uri Caine n'est pas un musicien génial, mais un touche à tout talentueux.

Thelonious a écrit:

Je ne l'avais pas réécouté depuis notre dernière joute avec Alifie, qui je crois, l'avais qualifié de musique pour BoBo.

Je peux maintenant en faire la démonstration inverse, grâce à un post relevé sur un autre forum...

Spoiler:

Alifie a écrit:

Thelonious a écrit:

Je ne l'avais pas réécouté depuis notre dernière joute avec Alifie, qui je crois, l'avais qualifié de musique pour BoBo.

Je peux maintenant en faire la démonstration inverse, grâce à un post relevé sur un autre forum...

Spoiler:

Citation :

pff, pas simple de s'embrouiller avec toi !

Qu'il en soit ainsi, Amen.

Andy Emler Megaoctet : Headgames (92)



Un jazz très travaillé et parsemé de thèmes lyriques, d'une sensibilité clairement européenne.
Des accointances avec un certain esprit jazz-rock, voir progressif.

C'est le premier album d'Andy Emler sur lequel je me penche avec attention. Je suis curieux d'entendre les autres.

Un disque splendide que je conseille tout particulièrement à @Thelonious, voire à @Barbajuan.

arnaud bellemontagne a écrit:

Andy Emler Megaoctet : Headgames (92)



Un jazz très travaillé et parsemé de thèmes lyriques, d'une sensibilité clairement européenne.
Des accointances avec un certain esprit jazz-rock, voir progressif.

C'est le premier album d'Andy Emler sur lequel je me penche avec attention. Je suis curieux d'entendre les autres.

Un disque splendide que je conseille tout particulièrement à @Thelonious, voire à @Barbajuan.

Je l'ai écouté il y a très longtemps. Je me souviens avoir beaucoup aimé, mais n'en ai pas de souvenirs précis.

Je réécoute ça et je te dis .

Ca roule.

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est le premier album d'Andy Emler sur lequel je me penche avec attention. Je suis curieux d'entendre les autres.

Crouch, touch, engage (2009) est un chef-d'oeuvre.

Merci du renseignement, Jean.

J'ai réécouté le "Head Games"; c'est un très beau disque comme toutes les réalisations du "Megaoctet".

https://www.deezer.com/fr/track/1182955

"Evening Land" de l'album "Visible World"



l'album vaut surtout pour ce titre, le dernier, de 12 minutes, et que perso j'adore

sept musiciens pour le disque, mais trois seulement pour "Evening Land"

Soprano Saxophone - Jan Garbarek
Percussion - Marilyn Mazur
Voix - Mari Boine