[Jazz] Playlist

Vincent Peirani - Living Being
Live, wdr 3 jazzfest theater guetersloh, germany 02.02.2019
Encore un truc improbable que j'ai eu du mal à dénicher, merci Alifie

Vincent Peirani - accordéon
Emile Parisien - saxophone soprano
Tony Paelemann - piano électrique Rhodes
Julien Herné - basse
Yoann Serra - batterie

même si je suis pas trop fan du style plus "fusion" avec Fender Rhodes et basse électrique qu'a l'air de prendre ce nouveau (?) quintet. Purcell est de la partie avec un air du froid porté par Emile Parisien, lyrique comme à l’accoutumé

xoph a écrit:

Vincent Peirani - Living Being
Live, wdr 3 jazzfest theater guetersloh, germany 02.02.2019
Encore un truc improbable que j'ai eu du mal à dénicher, merci Alifie

Vincent Peirani - accordéon
Emile Parisien - saxophone soprano
Tony Paelemann - piano électrique Rhodes
Julien Herné - basse
Yoann Serra - batterie

même si je suis pas trop fan du style plus "fusion" avec Fender Rhodes qu'a l'air de prendre ce nouveau (?) quintet. Purcell est de la partie avec un air du froid porté par Emile Parisien, lyrique comme à l’accoutumé

C'est du tout frais ça...Sacré Fifie
J'aime beaucoup ces deux là .

C'est pas mal non plus.

Piano – Ahmad Jamal
Bass – Israel Crosby
Guitar – Ray Crawford


Recorded in Chicago, 05/23/1955

Thelonious a écrit:

C'est du tout frais ça...Sacré Fifie
J'aime beaucoup ces deux là .

Comme tu dis.

Si je comprends bien. Un disque en préparation pour mars. Living being II (j'avais visiblement raté  le I ...)
http://www.vincent-peirani.com/projets/
et je renchéris sur "J'aime beaucoup ces deux là"

PS: Tellement nouveau qu'il a l'air d'être paru en mars, peut-être, mais de quelle année ? (j'avais donc aussi raté le II en... 2018)

Spoiler:

Wayne Shorter : Et Cetera (65 mais paru en 80)



Avec Hancock, Cecil Mc Bee (basse) et Joe Chambers (batterie).

Un album superbe aux climats prégnants et mystérieux comme Shorter les affectionne.

A noter une version magistrale du Barracudas de Gil Evans.

Herbie est inspiré comme jamais et Chambers nous démontre à quel point il est un batteur sous-estimé.

Seule petite frustration : India Song qui se termine en fade out, l'interaction entre les musiciens est si intense qu'on aurait aimé en entendre plus...

Un excellent Wayne Shorter, merci Eusèbe.

Wayne Shorter : The Soothsayer (65)



Morceau-titre au thème très étrange à la fois cabossé et fluide.

La revisite de la Valse Triste de Sibelius est à peine plus passionnante que la version originale...

Sur les conseils d'Alifie
Paul Bley
Ornette Coleman
Don Cherry
Billy Higgins
Charlie Haden
Live at the Hilcrest Club 1958

Oboréades
Jean-Luc Fillon, hautbois et cor anglais
Didier Ithursarry, accordéon

http://lesdnj.over-blog.com/article-jean-luc-oboman-fillon-didier-ithursarry-oboreades-118812936.html

   

https://www.discogs.com/The-Earl-Hines-Trio-Fatha/release/6392619
/watch?v=cHlfmFX6jlA

À la suite d’Arnaud il y a quelque temps, je me lance dans la période Milestone années 70 de McCoy Tyner.


• McCoy Tyner: Sahara
McCoy Tyner (piano, koto, percussion, flûte), Sonny Fortune (saxophone alto), Calvin Hill (basse, anches, percussion), Alphonse Mouzon (batterie, trompette, anches, percussion)
New York, I.1972
Milestone

Un superbe album, qui présente l’intérêt d’illustrer un peu toutes les facettes du style de McCoy Tyner: les très accrocheurs Ebony Queen et Rebirth (en quartet «classique» piano-saxo-basse-drums) qui conjoignent un post-bop au groove très intense et des harmonies modales périlleuses, l’impressionnisme virtuose du solo A Prayer for My Family, et puis surtout le formidable Sahara, grand morceau épique où un irrésistible souffle rythmique unifie un langage incroyablement divers (entre bifurcations modales et obsédantes séquences itératives) et un fabuleux patchwork de textures.

Je suis un peu plus réservé sur la pseudo-japonaise Valley of Life (où le pianiste passe au koto), mais le reste est tellement enthousiasmant...

Benedictus a écrit:

À la suite d’Arnaud il y a quelque temps, je me lance dans la période Milestone années 70 de McCoy Tyner.


• McCoy Tyner: Sahara
McCoy Tyner (piano, koto, percussion, flûte), Sonny Fortune (saxophone alto), Calvin Hill (basse, anches, percussion), Alphonse Mouzon (batterie, trompette, anches, percussion)
New York, I.1972
Milestone

Un superbe album, qui présente l’intérêt d’illustrer un peu toutes les facettes du style de McCoy Tyner: les très accrocheurs Ebony Queen et Rebirth (en quartet «classique» piano-saxo-basse-drums) qui conjoignent un post-bop au groove très intense et des harmonies modales périlleuses, l’impressionnisme virtuose du solo A Prayer for My Family, et puis surtout le formidable Sahara, grand morceau épique où un irrésistible souffle rythmique unifie un langage incroyablement divers (entre bifurcations modales et obsédantes séquences itératives) et un fabuleux patchwork de textures.

Je suis un peu plus réservé sur la pseudo-japonaise Valley of Life (où le pianiste passe au koto), mais le reste est tellement enthousiasmant...

Tu te lances dans un formidable périple.
Oui, Valley of Life n'est qu'une vignette sans conséquence...le reste est fabuleux on est bien d'accord.
La période Blue Note comporte également son lot de merveilles (mais tu les connais déjà j'imagine).
Bon voyage!

arnaud bellemontagne a écrit:

La période Blue Note comporte également son lot de merveilles (mais tu les connais déjà j'imagine).

(sans compter tous les albums où Tyner apparaît en sideman)

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

À la suite d’Arnaud il y a quelque temps, je me lance dans la période Milestone années 70 de McCoy Tyner.

Tu te lances dans un formidable périple.

Oui, cela dit, je crois que je vais prudemment faire l'impasse sur Inner Voices, quand même...

arnaud bellemontagne a écrit:

La période Blue Note comporte également son lot de merveilles (mais tu les connais déjà j'imagine).

Eusèbe a écrit:

(sans compter tous les albums où Tyner apparaît en sideman)

Exactement.

• McCoy Tyner: Song for My lady
McCoy Tyner (piano, percussion), Sonny Fortune (saxophone alto, saxophone soprano, flûte), Clavin Hill (basse), Alphonse Muzon (batterie), Michael White (violon), Charles Tolliver (bugle), Mtume (congas, percussion)
New York, IX & XI.1972
Milestone

Ça aussi, c’est très bon!

Je suis décidément toujours très admiratif de cette façon qu’a McCoy Tyner de construire des structures musicales assez complexes (harmonies, rythmes, textures...) en les unifiant par une espèce de lancée «cinétique» comme dans les deux longs morceaux qui encadrent l’album, Native Song et surtout Essence (assez proche, dans son esthétique composite et son ampleur, de Sahara.) Cela dit, elles sont un peu gâtées pour moi par les interventions du crincrin (mais je n’aime pas trop le violon jazz en général) - dommage parce qu’à l’inverse j’y ai beaucoup aimé l’adjonction du bugle et des multiples textures percussives.

Sinon, comme d’habitude, le solo «impressionniste» (A Silent Tear) est très réussi, et les titres en quartets excellents - le standard The Night Has a Thousand Eyes, interprété de façon surprenante (loin de la ballade langoureuse habituelle, Tyner et ses sidemen en font une suite haletante de modulations) et le morceau-titre, au lyrisme dense et sans épanchements (mais un peu gâché par sa fin: le morceau s’interrompt trop tôt et en fading, en laissant une impression d’inachèvement.)

• McCoy Tyner: Song of the New World
McCoy Tyner (piano, percussion), Hubert Laws (piccolo, flûte), Sonny Fortune (saxophones alto et soprano, flûte), Joony Booth (basse), Alphonse Mouzon (batterie), Cecil Bridgewater, John Faddis, Virgil Jones (trompette), Garnett Brown (trombone), Dick Griffin (trombone, trombone baryton), Willie Ruff, Julius Watkins (cor), Kiani Zawadi (euphonium), Bob Stewart (tuba), Sonny Morgan (conga), Harry Smyles (hautbois)...
New York, IV.1973
Milestone

Je ne connaissais pas du tout McCoy Tyner en grand ensemble - et je suis totalement bluffé! Voir ici.

Une petite période Jim Hall, Alifie ?  Je ne peux qu'approuver... .

Je n'ai qu'un seul regret : t'ai-je déjà dit qu'il est dommage de voir défiler les pochettes alléchantes sans jamais lire ton avis sur les disques qui chauffent ta platine ? Vu tes connaissance en jazz, je suis souvent curieux de savoir ce que tu penses de tel ou tel enregistrement, soit pour comparer nos notes dans le cas de CDs que je possède, soit, et beaucoup plus souvent, pour m'orienter dans de nouvelles directions.

Maintenant, je comprends que vu ta cadence, tu n'as sans doute pas que ça à faire .

Pour Jim Hall, ça n'est pas compliqué, il n'y a rien à jeter. Pour le reste, ça n'est pas trop dans mes cordes, sauf à donner quelques infos complémentaires le cas échéant, ni dans mes goûts d'ailleurs, je préfère donc plutôt proposer un lien d'écoute en ligne lorsque j'en ai trouvé un, libre à chacun d'y jeter une oreille ou plus pour se faire sa propre opinion.

Alifie a écrit:

Pour Jim Hall, ça n'est pas compliqué, il n'y a rien à jeter.

Alifie a écrit:

Pour le reste, ça n'est pas trop dans mes cordes, sauf à donner quelques infos complémentaires le cas échéant, ni dans mes goûts d'ailleurs, je préfère donc plutôt proposer un lien d'écoute en ligne lorsque j'en ai trouvé un, libre à chacun d'y jeter une oreille ou plus pour se faire sa propre opinion.

Je vois. Comme je te disais, ça se tient.

Citation :

Pour le reste, ça n'est pas trop dans mes cordes

Mais bien sur, c'est évident. Il n'y a qu'à voir le fil Bley pour s'en persuader .

Merci à Cello d'essayer de te motiver, même si c'est peine perdue .

Thelonious a écrit:

Citation :

Pour le reste, ça n'est pas trop dans mes cordes

Mais bien sur, c'est évident. Il n'y a qu'à voir le fil Bley pour s'en persuader .

Un sournois m'a contraint à y être un peu plus bavard, mais je ne relirais pas forcément mes contributions sur ce fil avec plaisir, certain d'y avoir posté quelques approximations ou âneries (il faut dire que Bley n'est pas toujours simple à suivre et qu'il se contredit parfois avec gourmandise dans ses interviews).

Citation :

Merci à Cello d'essayer de te motiver, même si c'est peine perdue .

Quant à mon laconisme habituel en playlist(s), pour préciser :

1. mon impression dans l'instant est souvent liée à l'humeur et à la disponibilité du moment, nécessairement fluctuantes
2. je suis incapable de hiérarchiser, comme dirait darkmagus, ou alors je n'en vois que modérément l'intérêt
3. mon opinion sur une interprétation/une oeuvre/un album se forme assez souvent à posteriori, particulièrement en classique
4. je suis tout sauf savant en jazz (j'en ai abandonné l'étude de l'harmonie à cause d'une infernale méthode alternative de Jef Gilson)
5. rédiger un commentaire quelconque sur une écoute alors que je suis déjà passé à la suivante me gonfle plutôt
6. la relecture de ceux que j'ai pu poster sur tel ou tel fil me donne généralement la désagréable impression de lire Télérama
7. je trouve beaucoup plus gratifiant d'occuper mes écoutes à chercher des pochettes sur le net, petite perversion de converti au dématérialisé

... mais je lis avec grand plaisir vos contributions bien plus étayées.

Alifie a écrit:

Thelonious a écrit:

Citation :

Pour le reste, ça n'est pas trop dans mes cordes

Mais bien sur, c'est évident. Il n'y a qu'à voir le fil Bley pour s'en persuader .

Un sournois m'a contraint à y être un peu plus bavard, mais je ne relirais pas forcément mes contributions sur ce fil avec plaisir, certain d'y avoir posté quelques approximations ou âneries (il faut dire que Bley n'est pas toujours simple à suivre et qu'il se contredit parfois avec gourmandise dans ses interviews).

Citation :

Merci à Cello d'essayer de te motiver, même si c'est peine perdue .

Quant à mon laconisme habituel en playlist(s), pour préciser :

1. mon impression dans l'instant est souvent liée à l'humeur et à la disponibilité du moment, nécessairement fluctuantes
2. je suis incapable de hiérarchiser, comme dirait darkmagus, ou alors je n'en vois que modérément l'intérêt
3. mon opinion sur une interprétation/une oeuvre/un album se forme assez souvent à posteriori, particulièrement en classique
4. je suis tout sauf savant en jazz (j'en ai abandonné l'étude de l'harmonie à cause d'une infernale méthode alternative de Jef Gilson)
5. rédiger un commentaire quelconque sur une écoute alors que je suis déjà passé à la suivante me gonfle plutôt
6. la relecture de ceux que j'ai pu poster sur tel ou tel fil me donne généralement la désagréable impression de lire Télérama
7. je trouve beaucoup plus gratifiant d'occuper mes écoutes à chercher des pochettes sur le net, petite perversion de converti au dématérialisé

... mais je lis avec grand plaisir vos contributions bien plus étayées.

Il est vrai que vu la quantité (et la qualité) des disques que tu écoutes, il est certain que tu ne peux pas faire un commentaire étoffé à chaque fois.

Je te taquinais, ne change rien. .

J'avais bien compris... ceci dit, on ne sait pas trop ce que tu as pensé de l'album de Jim Hall en duo avec Pat Metheny.

Alifie a écrit:

J'avais bien compris... ceci dit, on ne sait pas trop ce que tu as pensé de l'album de Jim Hall en duo avec Pat Metheny.

C'est une très bonne remarque . En fait je n'en ai pas pensé grand chose ni en mal, ni en bien. Je l'ai écouté d'une oreille inattentive. Je réserve un hypothétique commentaire pour une future écoute.

Alifie a écrit:

Celui-ci, j'ai beaucoup aimé... Du velours .

Jusqu'ici, je n'ai écouté que deux albums de Jim Hall qui m'ont semblé ratés ou à peu près, Where would I be?, un peu trop muzak aux entournures et All across the city, plombé par le plutôt lourdingue claviériste Gil Goldstein (qui n'a pas fait mieux comme sideman chez Gil Evans). L'association avec George Shearing, qui a une image de musicien beaucoup plus conventionnel (pas franchement injustifiée pour ce que j'en connais, mais néthou va peut-être râler), ne semblait pas évidente à priori, mais elle fonctionne particulièrement bien. A voir le nombre d'albums qu'il a enregistré en duo, en collaboration ou comme sideman (avec Rollins, Giuffre ou Desmond), et surtout à les écouter, on mesure bien que Jim Hall a aussi une qualité assez rare chez les guitaristes , celle de savoir écouter les musiciens avec qui il joue.

Spoiler:

Oui, la liste de ses collaborations, en duo ou sideman comme tu dis, est impressionnante : Rollins, Giuffre et Desmond donc, mais aussi Evans, Fitzgerald, Getz, Konitz, Mulligan, Carter, Farmer, Haden, Metheny, Frisell et même quelques titres avec Hancock, Shorter ou... Coleman. Et toujours si élégant, sans mièvrerie.

Thelonious a écrit:

Alifie a écrit:

J'avais bien compris... ceci dit, on ne sait pas trop ce que tu as pensé de l'album de Jim Hall en duo avec Pat Metheny.

C'est une très bonne remarque . En fait je n'en ai pas pensé grand chose ni en mal, ni en bien. Je l'ai écouté d'une oreille inattentive. Je réserve un hypothétique commentaire pour une future écoute.

Dans mon souvenir, c'est un bon disque. Pas renversant, un peu plan-plan vu les personnages mais bon. De mémoire, il y a une version plutôt musclée de Summertime...

Cello a écrit:

Oui, la liste de ses collaborations, en duo ou sideman comme tu dis, est impressionnante : Rollins, Giuffre et Desmond donc, mais aussi Evans, Fitzgerald, Getz, Konitz, Mulligan, Carter, Farmer, Haden, Metheny, Frisell et même quelques titres avec Hancock, Shorter ou... Coleman. Et toujours si élégant, sans mièvrerie.

Thelonious a écrit:

Alifie a écrit:

J'avais bien compris... ceci dit, on ne sait pas trop ce que tu as pensé de l'album de Jim Hall en duo avec Pat Metheny.

C'est une très bonne remarque . En fait je n'en ai pas pensé grand chose ni en mal, ni en bien. Je l'ai écouté d'une oreille inattentive. Je réserve un hypothétique commentaire pour une future écoute.

Dans mon souvenir, c'est un bon disque. Pas renversant, un peu plan-plan vu les personnages mais bon. De mémoire, il y a une version plutôt musclée de Summertime...

Je viens de réécouter Summertime. Carrément musclée avec une rythmique LedZeppelinesque .

Alifie a écrit:

..George Shearing, qui a une image de musicien beaucoup plus conventionnel (pas franchement injustifiée pour ce que j'en connais, mais néthou va peut-être râler),

Oh ben non, pas spécialement.

(en fait je viens de consulter ma discothèque: j'ai un seul disque de Shearing, celui qu'il a enregistré avec les 3 frères Montgomery, et pour être honnête, je ne l'ai acheté que pour écouter le guitariste de la fratrie...). Mais pour continuer dans l'honnêteté, Shearing ne dépare pas dans l'ensemble. Même si a priori ses disques ne m'attirent pas plus que ça-ou alors avec un Jim Hall !-)  

Bon, on lui doit tout de même Lullaby of Birdland.



/watch?v=xIqNILwBpLw

Dans la lignée d'Alone Together, leur premier album en duo, enregistré live également 10 ans auparavant.

Moins connu que les albums de la période Blue Note, mais quel son!

• McCoy Tyner: Enlightenment
McCoy Tyner (piano, percussion), Azar Lawrence (saxophones soprano et ténor), Joony Booth (basse), Alphonse Mouzon (batterie)
En public, Montreux, VII.1973
Milestone

Un live chauffé à blanc, et encore un album formidable! Voir ici.

Eusèbe a écrit:

Moins connu que les albums de la période Blue Note, mais quel son!

enregistré l'année suivante et tout à fait :



www.deezer.com/fr/album/124423 ou /watch?v=td4fCPld5NE

Freddie Hubbard - trumpet
James Spaulding - alto saxophone, flute
Ronnie Mathews - piano
Eddie Khan - bass
Joe Chambers - drums

Un point de rupture avec le hard-bop et Hubbard s'oriente vers un jazz plus "avant garde", assez dolphien (la flûte de James Spaulding n'y est pas pour rien), surtout dans les deux premières plages de l'album.

Horace Silver, Song for my Father (1965)



Classique inusable du hard-bop sauce Blue Note, pochette mythique (le papa en question qui profite du soleil sur un banc à Central Park : peut-on avoir plus bel hommage d'un fiston musicien ?)

Et ce solo d'Henderson sur le morceau-titre...

Un de mes disques de jazz pour l'île déserte.
Donc je surenchéris :