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Programmé pour ce soir:

Andreï Tarkovsky
Stalker / 1979

Henri Verneuil : Peur sur la ville        1975


Le scénario fonctionne très bien mais je trouve que le film a vraiment vieilli. Et certaines parties des dialogues, franchement... 

Emeryck a écrit:

Wim Wenders : Paris, Texas        1984

Cette scène du miroir sans teint est sans doute l'une des plus belles du cinéma, pour moi.

Pour moi aussi.
Mais le reste du film m'avait beaucoup ennuyé, comme souvent Wenders...
Alors, dans mon souvenir, Paris, Texas n'est pour moi que cette fameuse scène, fabuleuse, et qui n'est peut-être à ce point fabuleuse que parce qu'elle arrive au/à terme de tout cet ennui.
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Marcel GISLER : Mario (2018)
         Une histoire d'amour entre deux footballers contraint de dissimuler leur relation pour ne pas anéantir leur carrière (l'homosexualité étant un sujet, hélas, encore fort tabou dans le milieu du foot...). Inégal, mais touchant et, somme toute, agréable.

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Wim Wenders : Paris, Texas        1984

Cette scène du miroir sans teint est sans doute l'une des plus belles du cinéma, pour moi.

Pour moi aussi.
Mais le reste du film m'avait beaucoup ennuyé, comme souvent Wenders...
Alors, dans mon souvenir, Paris, Texas n'est pour moi que cette fameuse scène, fabuleuse, et qui n'est peut-être à ce point fabuleuse que parce qu'elle arrive au/à terme de tout cet ennui.

Non mais je comprends. Le rythme des films de Wenders est très lent, et c'est assez facile de s'ennuyer si on ne rentre pas dedans ; un peu comme Tarkovski, finalement - bien que leurs cinémas soient assez différents. J'ai toujours trouvé un profond amour du cinéma chez Wenders (que ce soit dans L'état des choses, le premier Wenders que j'ai vu, qui est peut-être plus extériorisé - et encore... - ou dans les deux autres que j'ai vus.) De plus, Paris, Texas est particulièrement intérieur, les balises du film ne sont données que par des images aux personnages : cette photographie d'un Paris désert, et ce 8mm de Jane ; c'est vraiment une histoire de transports - dans tous les sens que ça peut avoir.

Emeryck a écrit:

Henri Verneuil : Peur sur la ville        1975


Le scénario fonctionne très bien mais je trouve que le film a vraiment vieilli. Et certaines parties des dialogues, franchement... 

Et l'ambiance ? Perso, c'est ce qui me fait regarder ce genre de film. L'ambiance des années 70 (et de fait … c'est la décennie que je connais le mieux en cinéma).

Bon il y a aussi les cascades géniales de Bebel dans ce film … : sur le toit d'un métro ! Je trouve ça esthétiquement magnifique.

Emeryck a écrit:

Rubato a écrit:

Programmé pour ce soir:

Andreï Tarkovsky
Stalker / 1979

À chaque fois que je le revoie, c'est une  redécouverte !

Suite de la rétrospective Lucille Ball

une curiosité vraiment pas mal du tout, Dance, Girl, Dance de 1940, un film de Dorothy Arzner, semble-t'il la seule femme réalisateur de l'âge d'or d'Hollywood des années 30-40.

En réalité, c'est assez prévisible mais le rythme ne faiblit pas et les personnages sont attachants avec des performances parfaites de Maureen O'Hara et Lucille Ball.  Le pauvre héros falot supposé glamour joué par Louis Hayward fait figure de faire valoir d'un film dominé par les femmes du début à la fin. On a même des doutes sur le happy end de ce pauvre garçon, on sent qu'il va y avoir un recadrage sérieux après le générique    C'est une réussite, même les numéros dansés sont assez marrants.

Pour l'anecdote sans intérêt, Robert Wise a monté ce film en même temps que Citizen Kane.

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Henri Verneuil : Peur sur la ville        1975

Le scénario fonctionne très bien mais je trouve que le film a vraiment vieilli. Et certaines parties des dialogues, franchement... 

Et l'ambiance ? Perso, c'est ce qui me fait regarder ce genre de film. L'ambiance des années 70 (et de fait  … c'est la décennie que je connais le mieux en cinéma).

Bon il y a aussi les cascades géniales de Bebel dans ce film … : sur le toit d'un métro ! Je trouve ça esthétiquement magnifique.

Oui, il y a vraiment une ambiance des années 70, je trouve que ça se ressent beaucoup dans les dialogues. Cependant, je trouve souvent l'esthétique de Verneuil assez terne - oui, il y a les cascades de Belmondo mais je trouve que ça joue plutôt du côté "dramatique" disons - et sans réelle audace. Mon Verneuil préféré reste I... comme Icare pour l'instant.

Emeryck a écrit:

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Wim Wenders : Paris, Texas        1984

Cette scène du miroir sans teint est sans doute l'une des plus belles du cinéma, pour moi.

Pour moi aussi.
Mais le reste du film m'avait beaucoup ennuyé, comme souvent Wenders...
Alors, dans mon souvenir, Paris, Texas n'est pour moi que cette fameuse scène, fabuleuse, et qui n'est peut-être à ce point fabuleuse que parce qu'elle arrive au/à terme de tout cet ennui.

Non mais je comprends. Le rythme des films de Wenders est très lent, et c'est assez facile de s'ennuyer si on ne rentre pas dedans ; un peu comme Tarkovski, finalement - bien que leurs cinémas soient assez différents. J'ai toujours trouvé un profond amour du cinéma chez Wenders (que ce soit dans L'état des choses, le premier Wenders que j'ai vu, qui est peut-être plus extériorisé - et encore... - ou dans les deux autres que j'ai vus.) De plus, Paris, Texas est particulièrement intérieur, les balises du film ne sont données que par des images aux personnages : cette photographie d'un Paris désert, et ce 8mm de Jane ; c'est vraiment une histoire de transports - dans tous les sens que ça peut avoir.

Tout à fait. Je reconnais volontiers que c'est très loin d'être mauvais, mais ça ne me touche pas du tout et je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est surestimé, d'une certaine manière.

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Wim Wenders : Paris, Texas        1984

Cette scène du miroir sans teint est sans doute l'une des plus belles du cinéma, pour moi.

Pour moi aussi.
Mais le reste du film m'avait beaucoup ennuyé, comme souvent Wenders...
Alors, dans mon souvenir, Paris, Texas n'est pour moi que cette fameuse scène, fabuleuse, et qui n'est peut-être à ce point fabuleuse que parce qu'elle arrive au/à terme de tout cet ennui.

Non mais je comprends. Le rythme des films de Wenders est très lent, et c'est assez facile de s'ennuyer si on ne rentre pas dedans ; un peu comme Tarkovski, finalement - bien que leurs cinémas soient assez différents. J'ai toujours trouvé un profond amour du cinéma chez Wenders (que ce soit dans L'état des choses, le premier Wenders que j'ai vu, qui est peut-être plus extériorisé - et encore... - ou dans les deux autres que j'ai vus.) De plus, Paris, Texas est particulièrement intérieur, les balises du film ne sont données que par des images aux personnages : cette photographie d'un Paris désert, et ce 8mm de Jane ; c'est vraiment une histoire de transports - dans tous les sens que ça peut avoir.

Tout à fait. Je reconnais volontiers que c'est très loin d'être mauvais, mais ça ne me touche pas du tout et je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est surestimé, d'une certaine manière.

Oui, je comprends ; il y en a même qui considèrent que Renoir est un génie (et l'un des plus grands cinéastes) alors tu sais... 

Eh bien moi, ça me donne envie de le revoir (Paris, Texas) !

Spoiler:

c'est curieux, Wim Wenders je l'associe avec les années 1980, comme s'il avait capté une sorte d'air du temps

Hiroshi Teshigahara : La femme des sables        1964

 +
L'idée du sable est une idée de génie : mi-fluide, mi-solide, le sable va progressivement ensevelir le film faisant, en quelque sorte, un huis-clos contractant ; le sable va également piéger les personnages (sables mouvants, couverture du corps - qu'on cherche absolument à retirer). On ne peut évidemment s'empêcher de penser à Camus (Mythe de Sisyphe) et à Beckett (Oh les beaux jours ! mais aussi L'image), ici tant cette femme perpétue cette tâche absurde mais nécessaire.

Ah oui, la Femme des Sables ça vaudrait même 10 petits plus 15 petits et une centaine de Un vrai chef d'oeuvre

Morloch a écrit:

Ah oui, la Femme des Sables ça vaudrait même 10 petits plus 15 petits et une centaine de Un vrai chef d'oeuvre

Oui !

...mais mon souvenir est quand même lointain !

René CLÉMENT
Les maudits / 1947

Francis Ford Coppola : The conversation        1974


J'ai beaucoup aimé le crescendo de paranoïa de Hackman - surtout avec ces images mentales très saisissantes et surtout sonores puisque le son est nettement prédominant dans ces images mentales, je trouve. Sinon, je trouve que les néons bleus lorsque Hackman est dans le bus rappellent un peu l'ambiance de Taxi driver.

Burn after reading



Harry Potter, les reliques de la mort, 2è partie



Bienvenue dans l'âge ingrat

+

David Lowery : A ghost story        2017


Je n'ai pas pleinement accroché même si j'ai trouvé quelques points qui me semblent être vraiment intéressant. Tout d'abord, Lowery fait une sorte de désamorçage dès le début du film : au prime abord, on pourrait croire à un film d'esprits/de fantômes qui hante une maison comme on le voit souvent finalement dans ce genre, finalement ; mais il prend ici le contrepied et déploie ici une mise en scène et des costumes très minimalistes : un fantôme vêtu d'un simple drap blanc, deux trous percés pour les yeux, c'est tout. Et il va ensuite se proposer de décoller du genre, en quelque sorte : les aspects transcendant, métaphysique et le flou spatio-temporel du film sont sans doute à rapprocher des derniers films de Terrence Malick. Cependant, j'ai trouvé le film un peu léger malgré tout.

Emeryck a écrit:

Cependant, j'ai trouvé le film un peu léger malgré tout.

Avatar

+

C'est bien pour les enfants.
Sinon, assez cucul et ultra-prévisible.

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Cependant, j'ai trouvé le film un peu léger malgré tout.

 

Cela dit, je ne l'ai pas trouvé aussi léger que Duel. 
Il y a un peu de choses à se mettre sous la dent (sur la question de la mémoire, de la présence) mais bon... ça ne va quand même pas bien loin, je trouve.

Série B westernienne - suite.

Joseph H.Lewis
Terror in a Texas town / 1958

Malle : My dinner with Andre



Ferrara : The King of New York

Western pour moi aussi... mais pas le même genre. 

Alejandro Jodorowsky : El topo        1970


J'ai beaucoup aimé l'aspect foisonnant, surréaliste et très organique du film. Jodorowsky ajoute aussi beaucoup d'humour, et conserve tout de même quelques codes du western. Je préfère La montagne sacrée, cependant.

Claude Sautet : Les choses de la vie        1970

 
J'ai beaucoup aimé. Le scénario est très léger mais la gestion du temps vraiment intéressante, je trouve, ce temps fragmenté mais à la fois coulant et tranquille. La musique de Sarde colle très bien au film. La fin, toute en silence, est très belle.

Dolores Claiborne

+

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Cependant, j'ai trouvé le film un peu léger malgré tout.

 

Cela dit, je ne l'ai pas trouvé aussi léger que Duel. 
Il y a un peu de choses à se mettre sous la dent (sur la question de la mémoire, de la présence) mais bon... ça ne va quand même pas bien loin, je trouve.

je ferais des remarques plus dévellopé sur ces deux films plus tard

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Cependant, j'ai trouvé le film un peu léger malgré tout.

 

Cela dit, je ne l'ai pas trouvé aussi léger que Duel. 
Il y a un peu de choses à se mettre sous la dent (sur la question de la mémoire, de la présence) mais bon... ça ne va quand même pas bien loin, je trouve.

je ferais des remarques plus dévellopé sur ces deux films plus tard

Très bien.

Alfred HITCHCOCK
Under Capricorn / 1949 (Les amants du capricorne)

Capricorn , c'est un Hitchcock qui a des critiques moyennes en général, mais je pense que c'est un très bon, avec peut-être une fin un peu bousculée qui le dessert. Tout de même,   il y a cette tension des personnages très hitchcockienne, le mariage comme enfermement et la trahison, les doutes... J'aime beaucoup ce film.

Comme Duel de Spielberg, c'est un film vertigineux ou creux selon la façon dont on le voit, son dispositif est "primal", un duel à mort, abstrait. La construction est parfaite, pas de temps morts, produit avec trois élastiques et deux bouts de ficelle, le film ne fait pas dans les digressions inutiles ou la mauvaise graisse, il est resserré, réduit à l'essentiel. Il se revoit un nombre x de fois avec le même plaisir, ce qui n'est pas le cas de tant de films. On peut aussi le voir comme totalement vide, c'est un choix d'état d'esprit.

J'ai vu ce film pour la première fois:


The Long, Hot Summer (1958)
Un film de Martin Ritt (qui sortait du purgatoire Mc Carthy) d'après William Faulkner.
Paul Newman (phénoménal), Joanne Woodward (phénoménale), Orson Welles (de mauvaise humeur, mais bien quand même avec faux nez et faux cheveux)
Très réussi, simple et direct, tout fonctionne avec une teneur sexuelle implicite énorme (parce que dans les années 50 on est dans l'implicite, c'est comme ça)          

Morloch a écrit:

Capricorn , c'est un Hitchcock qui a des critiques moyennes en général, mais je pense que c'est un très bon, avec peut-être une fin un peu bousculée qui le dessert. Tout de même,   il y a cette tension des personnages très hitchcockienne, le mariage comme enfermement et la trahison, les doutes... J'aime beaucoup ce film.

Pareil, je l'ai réévalué à la hausse dernièrement.
Un très bon Hitchcock, oui, un des 40 meilleurs sans doute.

Xavier a écrit:

Pareil, je l'ai réévalué à la hausse dernièrement.
Un très bon Hitchcock, oui, un des 40 meilleurs sans doute.

je suis d'accord hein mais c'est quand même un peu drôle

ça me donne envie de le revoir, j'avais été impressioné par la prouesse techniques des plans séquences mais ça m'avait parut un peu gratuit et trés bavard (dans le sens le plus rohmérien du terme).
On pourrait dire ça d'autres Hitchcock évidemment mais dans mon souvenir le dialogues n'avait pas le brillant et l'ironie des meilleurs Hitchcock, et ailleurs son formalisme me parait plus étroitement lié aux nécessités de l'intrigue (bien qu'Hitchcock aime exhiber la virtuosité technique). Ici les plans séquences sont impressionnant mais je ne vois pas trop a quoi ça sert...
Mais a revoir!

Parsifal a écrit:

Xavier a écrit:

Pareil, je l'ai réévalué à la hausse dernièrement.
Un très bon Hitchcock, oui, un des 40 meilleurs sans doute.

je suis d'accord hein mais c'est quand même un peu drôle

Non mais c'est sincère, il n'y en a pas beaucoup de mauvais, quand même, en proportion, pas plus de 10 quoi.
Mais des meilleurs que celui-là, j'en vois quand même bien plus de 30.

Ah je suis totalement d'accord pour les deux propositions!

Ming-liang Tsaï : Vive l'amour        1994


C'est très beau, ces silences ; les personnages me font un peu penser à Toute une nuit d'Akerman bien que l'esthétique soit très différente. J'ai aimé cette idée de rencontre, de proximité physique mais seulement physique. J'ai préféré Et là-bas, quelle heure est-il ? cela dit.

Emeryck a écrit:

il y en a même qui considèrent que Renoir est un génie (et l'un des plus grands cinéastes) alors tu sais... 

Et d'autres disent la même chose de Godard, c'est dire !

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Christopher McQuarrie : Mission impossible : Fallout (2018)
         La recette habituelle bien appliquée. Deux beaux gosses, deux belles gosses, des rebondissement à la pelle, un peu de voyage (Paris, Londres, l'Inde), des cascades acabrantesques, des personnages qui n'en finissent pas d'être impossible à tuer, etc.
         La course poursuite dans Paris est un moment particulièrement amusant, car le réalisateur a complètement éclaté la géographie de la ville : on passe d'un coup du pont de l'Archevêché à la place des Victoires, de la place des Victoires à la place Charles de Gaulle-Étoile, de place Charles de Gaulle-Étoile au boulevard Richard-Lenoir, puis plouf, dans le Canal Saint-Martin, duquel on sort à la station Passy et paf, on se retrouve près du Palais Royal  . Je souhaite bon courage aux tours operator qui voudrait faire revivre cette scène aux fans en voyage à Paris .

Le Crime de l'Orient-Express

+

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

il y en a même qui considèrent que Renoir est un génie (et l'un des plus grands cinéastes) alors tu sais... 

Et d'autres disent la même chose de Godard, c'est dire !

Il y en a même qui prétendent cela d'Hitchcock

Xavier a écrit:

Morloch a écrit:

Capricorn

Pareil, je l'ai réévalué à la hausse dernièrement.
Un très bon Hitchcock, oui, un des 40 meilleurs sans doute.

tutut je proteste, il est au moins dans les 37 meilleurs, ou au pire dans les 38 meilleurs  

sérieusement, je ne sais pas comment faire un classement, déjà pour décider le meilleur Hitchcock je me bats avec une bonne dizaine de films

Xavier a écrit:

Le Crime de l'Orient-Express

+

lequel ?? il y a au moins celui de Sidney Lumet de 1974 avec une distribution de superstars, un récent de 2017 de Kenneth Branagh que je n'ai pas vu et l'épisode de la série avec David Suchet

Morloch a écrit:

Xavier a écrit:

Morloch a écrit:

Capricorn

Pareil, je l'ai réévalué à la hausse dernièrement.
Un très bon Hitchcock, oui, un des 40 meilleurs sans doute.

tutut je proteste, il est au moins dans les 37 meilleurs, ou au pire dans les 38 meilleurs  

sérieusement, je ne sais pas comment faire un classement, déjà pour décider le meilleur Hitchcock je me bats avec une bonne dizaine de films  

+ 1000
Bon pour moi le meilleur ça reste les oiseaux, mais la deuxième place c'est compliqué!

Morloch a écrit:

Xavier a écrit:

Le Crime de l'Orient-Express

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lequel ?? il y a au moins celui de Sidney Lumet de 1974 avec une distribution de superstars, un récent de 2017 de Kenneth Branagh que je n'ai pas vu et l'épisode de la série avec David Suchet

Le Branagh est trés décevant apparemment, j'aime beaucoup le Sidney Lumet (un exercice de style certes mais brillant) et l'épisode de la série fait partie de ceux que je ne connais pas, il est bien?

Parsifal a écrit:

l'épisode de la série fait partie de ceux que je ne connais pas, il est bien?

Oui, il est réussi mais cette série est ce qui s'est fait de mieux en matière d'Hercule Poirot. Je sais que ce sera sans doute considéré ici comme un truc de mémère ,mais n’empêche que c'est bien.

C'est très soigné mais l'essentiel est que David Suchet est Hercule Poirot. Une des qualités défauts d'Agatha Christie est de décrire minutieusement ses personnages et leur personnalité, de façon clinique. Or, les acteurs qui ont joué Poirot auparavant avaient une tendance au relâché et au débraillé (mention spéciale à Peter Ustinov). Hercule Poirot ne peut pas être débraillé, et Suchet est parfait avec sa maniaquerie ridicule et son narcissisme non assumé. Aucune autre adaptation n'a un Poirot de ce niveau, et c'est essentiel, le niveau du Poirot. Cela dit, j'aime bien le film de Sidney Lumet (pas vu depuis un bail...)

@ Parsifal : Au sujet du Crime de l'Orient Express : Je n'ai pas vu le Brannagh; j'en avais pourtant très envie mais je n'en ai pas eu le courage. Je connais quasi par coeur celui avec Ustinov, Bacall et consorts plus réussi, je trouve, que celui avec Suchet trop lent et compassé a mon goût.

Tutut, Albert Finney en Poirot chez Lumet.

J'aime bien Ustinov, formidable acteur, mais il n'est pas Poirot, malgré tout son talent. D'ailleurs, j'ai vu récemment qu'il était le fils d'un des plus grands espions de l'Intelligence Service, un personnage ahurissant nommé Klop Ustinov. Ce qui me fait penser que je voulais lire le dernier John Le Carré et que j'ai oublié. Et qu'il faut que j’arrête les digressions

Morloch a écrit:

Parsifal a écrit:

l'épisode de la série fait partie de ceux que je ne connais pas, il est bien?

Oui, il est réussi mais cette série est ce qui s'est fait de mieux en matière d'Hercule Poirot. Je sais que ce sera sans doute considéré ici comme un truc de mémère ,mais n’empêche que c'est bien.

C'est très soigné mais l'essentiel est que David Suchet est Hercule Poirot. Une des qualités défauts d'Agatha Christie est de décrire minutieusement ses personnages et leur personnalité, de façon clinique. Or, les acteurs qui ont joué Poirot auparavant avaient une tendance au relâché et au débraillé (mention spéciale à Peter Ustinov). Hercule Poirot ne peut pas être débraillé, et Suchet est parfait avec sa maniaquerie ridicule et son narcissisme non assumé. Aucune autre adaptation n'a un Poirot de ce niveau, et c'est essentiel, le niveau du Poirot. Cela dit, j'aime bien le film de Sidney Lumet (pas vu depuis un bail...)

J'aime beaucoup cette série (j'avoue quand même bien aimé le Hercule Poirot de Peter Ustinov, dans le genre du cabotinage assumé c'est assez délectable)
Oui David Suchet saisi très bien le personnage, mais il manque peut être occasionnellement de l'ironie finalement assez consciente dont fait preuve le détective a l'écrit qui exagère ses maniérismes et surtout faisant exprès de parler un anglais approximatif (alors que vivant depuis des années a Londres il maitrise parfaitement la langue) pour mieux piéger ses adversaires, quand il tombe le match du petit détective amateur excentrique et prétentieux.
Je trouve que parfois cet élément se perd un peu dans la série.

Morloch a écrit:

Xavier a écrit:

Le Crime de l'Orient-Express

+

lequel ?? il y a au moins celui de Sidney Lumet de 1974 avec une distribution de superstars, un récent de 2017 de Kenneth Branagh que je n'ai pas vu et l'épisode de la série avec David Suchet

Je n'ai pas aimé la version de Lumet, avec son casting (trop?) prestigieux.
Cela à cause d'Albert Finney qui en fait des tonnes; j'ai trouvé son jeu très caricatural .

Federico Fellini : La dolce vita        1960

 +
J'ai adoré. Il y a des scènes d'une extrême beauté. J'ai l'impression que tout se déchaîne à partir de cette scène où il communique à distance avec Maddalena - scène que j'ai beaucoup appréciée, d'ailleurs. Un très grand film.

luisa miller a écrit:

@ Parsifal : Au sujet du Crime de l'Orient Express : Je n'ai pas vu le Brannagh; j'en avais pourtant très envie mais je n'en ai pas eu le courage. Je connais quasi par coeur celui avec Ustinov, Bacall et consorts plus réussi, je trouve, que celui avec Suchet trop lent et compassé a mon goût.

Tu ne confonds pas avec "Mort sur le Nil" ?

Peut-être. J'étais convaincue qu'Ustinov avait aussi fait Le crime de l'Orient-Express