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mais ce qui fait le style de Renoir c'est en partie cette impression d'impréparation, qui a tant plus à la Nouvelle Vague et Truffaut en particulier. Il essaie de faire entrer la vie dans ses films, quand on reproche au cinéma français des années 30 et 40 son côté très écrit et ses techniques de filmage un peu figées, ce que je trouve injuste mais qui peut s'entendre. Je ne le crois pas surfait: il est à part, en dépit de l'image qu'il peut dégager d'être un personnage institutionnel. On lui a tout reproché, d'être trop communiste ou trop vichyste ou pas assez ceci ou trop cela, il est resté indépendant et je reste inconditionnel de La Règle du Jeu et de la Grande Illusion, sans parler de Boudu sauvé des Eaux. Vous êtes injustes avec ce brave garçon.

Morloch a écrit:

mais ce qui fait le style de Renoir c'est en partie cette impression d'impréparation, qui a tant plus à la Nouvelle Vague et Truffaut en particulier. Il essaie de faire entrer la vie dans ses films, quand on reproche au cinéma français des années 30 et 40 son côté très écrit et ses techniques de filmage un peu figées, ce que je trouve injuste mais qui peut s'entendre. Je ne le crois pas surfait: il est à part, en dépit de l'image qu'il peut dégager d'être un personnage institutionnel. On lui a tout reproché, d'être trop communiste ou trop vichyste ou pas assez ceci ou trop cela, il est resté indépendant et je reste inconditionnel de La Règle du Jeu et de la Grande Illusion, sans parler de Boudu sauvé des Eaux. Vous êtes injustes avec ce brave garçon.

Thelonious a écrit:

Morloch a écrit:

mais ce qui fait le style de Renoir c'est en partie cette impression d'impréparation, qui a tant plus à la Nouvelle Vague et Truffaut en particulier. Il essaie de faire entrer la vie dans ses films, quand on reproche au cinéma français des années 30 et 40 son côté très écrit et ses techniques de filmage un peu figées, ce que je trouve injuste mais qui peut s'entendre. Je ne le crois pas surfait: il est à part, en dépit de l'image qu'il peut dégager d'être un personnage institutionnel. On lui a tout reproché, d'être trop communiste ou trop vichyste ou pas assez ceci ou trop cela, il est resté indépendant et je reste inconditionnel de La Règle du Jeu et de la Grande Illusion, sans parler de Boudu sauvé des Eaux. Vous êtes injustes avec ce brave garçon.

Pareil !

Ludwig: Le Crépuscule des dieux

+

Encore un mauvais doublage italien… dommage.
Un peu déçu par l'utilisation de la musique de Wagner, les 4 mêmes passages en boucle (même pas un extrait du Crépuscule, d'ailleurs), joués 8 ou 10 fois chacun, des extraits assez courts sans voix joués de façon désespérément lente; je sauve l'Elégie pour piano en la bémol majeur qui elle est bien utilisée je trouve.
J'ai quand même apprécié le film, en particulier la magie des décors et l'interprétation d'Helmut Berger.

Oui, il y a un problème de langues avec ce film...français ou italien ! Pas de version allemand/ ST F

Malgré cela , c'est un film que j'apprécie .

Apparemment, le film a été majoritairement tourné en anglais, mais impossible de trouver cette version!

J'ai aimé aussi dans l'ensemble, mais je ne le reverrai sans doute pas de sitôt. (4 heures quand même!)

J'ai peine à croire que tu ne connaissais pas le film !

Une fois il passait sur Arte mais j'étais à deux doigts de m'endormir au bout de 10 minutes, j'avais laissé tomber!

 Visconti, au début ça peut faire cet effet (perso c'était devant Le Guépard   )

Il faudra que tu voies, si ce n'est fait, Rocco et ses frères (clairement le meilleur Visconti des 3 seuls que j'ai vus). Et Le Guépard est excellent … mais il faut être sensible à la thématique du film (surtout portée par Lancaster). C'est génial mais ça peut ne pas venir au 1° visionnage quoi !

Et je rêve des Damnés en HD bien restauré !

Cololi a écrit:

 Visconti, au début ça peut faire cet effet (perso c'était devant Le Guépard   )

Il faudra que tu voies, si ce n'est fait, Rocco et ses frères (clairement le meilleur Visconti des 3 seuls que j'ai vus). Et Le Guépard est excellent … mais il faut être sensible à la thématique du film (surtout portée par Lancaster). C'est génial mais ça peut ne pas venir au 1° visionnage quoi !

Et je rêve des Damnés en HD bien restauré !

C'est tout à fait vrai pour de nombreux films (je parle pour moi). J'ai souvent remarqué avoir mieux apprécié un film la deuxième ou troisième fois, voire plus
Certains se bonifient à chaque visionnage !

Morloch a écrit:

mais ce qui fait le style de Renoir c'est en partie cette impression d'impréparation, qui a tant plus à la Nouvelle Vague et Truffaut en particulier. Il essaie de faire entrer la vie dans ses films, quand on reproche au cinéma français des années 30 et 40 son côté très écrit et ses techniques de filmage un peu figées, ce que je trouve injuste mais qui peut s'entendre. Je ne le crois pas surfait: il est à part, en dépit de l'image qu'il peut dégager d'être un personnage institutionnel. On lui a tout reproché, d'être trop communiste ou trop vichyste ou pas assez ceci ou trop cela, il est resté indépendant et je reste inconditionnel de La Règle du Jeu et de la Grande Illusion, sans parler de Boudu sauvé des Eaux. Vous êtes injustes avec ce brave garçon.

Certains films de Renoir semblent tout de même très écrits - je pense notamment à La règle du jeu (assez surestimé, à mon avis) mais aussi à La grande illusion (peut-être le meilleur Renoir que j'ai vu). Oui, c'est vrai qu'il y a de la vie chez Renoir, mais on en trouve aussi beaucoup chez Carné, par exemple. Moi, je suis d'accord avec Cololi, Renoir me semble absolument surestimé : Bergman, Tarkovski ou Mizoguchi sont des génies, mais Renoir... 
Enfin, je vais continuer d'explorer sa filmographie, cela dit. 

John SAYLES
Lone star / 1995



Non, ce n'est pas un western !

Emeryck a écrit:

Certains films de Renoir semblent tout de même très écrits - je pense notamment à La règle du jeu (assez surestimé, à mon avis) mais aussi à La grande illusion (peut-être le meilleur Renoir que j'ai vu). Oui, c'est vrai qu'il y a de la vie chez Renoir, mais on en trouve aussi beaucoup chez Carné, par exemple.

Oui, c'est écrit, mais il y a un "style" Renoir, même dans la Règle du Jeu, certaines scènes semblent avoir une espèce de dynamique chaotique qui leur est propre (euh... enfin, je me comprends   ).

Mais je suis aussi passé par les mêmes impressions de lassitude sur Renoir, je me demande aussi s'il n'y a pas un effet de génération, on en a vécu sous la direction des idées esthétiques de la Nouvelle vague pendant très longtemps et depuis quelques années j'ai l'impression que tout le monde en a un peu marre, et on cherche à revoir les films des années 30-50 plus négligés. J'ai été trop content de voir que les René Clair, Claude Autant-Lara, Max Ophüls, Julien Duvivier et plein d'autres sortent enfin du purgatoire (enfin pour un public assez restreint quand même   ), le petit dernier qui revient en grâce me semble être Sacha Guitry, tant mieux. Cela dit, il ne faut pas envoyer Jean Renoir prendre leur place à la cave, parce qu'en fait c'est bien aussi...

Enfin ce sont des impressions que j'ai aussi, peut-être une illusion d'optique ?

Emeryck a écrit:

Enfin, je vais continuer d'explorer sa filmographie, cela dit. 

Bonne initiative

Chris Marker / Walerian Borowczyk : Les astronautes        1959
 +

The Colony

Agnès Varda : 7 P., cuis., s. de b., ..., à saisir        1984

C'est un peu fouillis... mais drôle par moments ; et puis, c'est toujours très cool.

Prisoners

Morloch a écrit:

Emeryck a écrit:

Certains films de Renoir semblent tout de même très écrits - je pense notamment à La règle du jeu (assez surestimé, à mon avis) mais aussi à La grande illusion (peut-être le meilleur Renoir que j'ai vu). Oui, c'est vrai qu'il y a de la vie chez Renoir, mais on en trouve aussi beaucoup chez Carné, par exemple.

Oui, c'est écrit, mais il y a un "style" Renoir, même dans la Règle du Jeu, certaines scènes semblent avoir une espèce de dynamique chaotique qui leur est propre (euh... enfin, je me comprends   ).

Mais je suis aussi passé par les mêmes impressions de lassitude sur Renoir, je me demande aussi s'il n'y a pas un effet de génération, on en a vécu sous la direction des idées esthétiques de la Nouvelle vague pendant très longtemps et depuis quelques années j'ai l'impression que tout le monde en a un peu marre, et on cherche à revoir les films des années 30-50 plus négligés. J'ai été trop content de voir que les René Clair, Claude Autant-Lara, Max Ophüls, Julien Duvivier et plein d'autres sortent enfin du purgatoire (enfin pour un public assez restreint quand même   ), le petit dernier qui revient en grâce me semble être Sacha Guitry, tant mieux. Cela dit, il ne faut pas envoyer Jean Renoir prendre leur place à la cave, parce qu'en fait c'est bien aussi...

Bon Sacha Guitry pour le coup on ne peut pas accuser la nouvelle vague, ils l'ont défendu a une époque ou ce n'était pas toujours bien vu! Mais Guitry c'est génial de toute façon!

Moi aussi mon gout naturel me porte bien plus vers Duviver ou Carné (Autant-Lara ça dépend des films mais en en général c'est bien) ou Clouzot (absent de ta liste alors qu'il s'en est pris plein de la gueule de la part des "jeune turcs" des cahiers). Mais j'ai finis par aimé La régle du jeu (alors que je n'était pas forcément convaincu au premier visionnage) j'ai tout de suite aimé La Grande illusion, Boudu, Partie de campagne et Madame Bovary (toujours oublié alors que c'est superbe) ce qui est un pénible chez Renoir pour moi c'est son côté "gentil" qui tombe parfois (pas toujours) dans un simplisme un peu bêta.

En parlant de réhabilitation du cinéma français classique, le film de Bertrand Tavernier Voyage a travers le cinéma français est absolument a voir!!!

et j’attends avec impatience la sortie DVD de la version télévisé en plusieurs épisodes et qui parle de réalisateur pas forcément abordé dans la version cinéma et que je n'ai malheureusement pas pu voir a la télé n'ayant pas les chaines concerné (et n'ayant qu'une autorité très relative quand au choix des programmes )

Oui, le film de Tavernier est à voir. Mais pour le moment … j'avoue ne pas avoir noté dans le film tout ce qu'il y aurait à voir … car j'ai déjà trop de films en attente. Mais ça viendra.

Il m'a donné très envie de découvrir Edmond T Gréville!

Alfred Hitchcock : Foreign Correspondant        1940


J'ai vu que ce Hitchcock était considéré majoritairement comme assez mineur. Personnellement, je l'ai trouvé assez bon, il y a vraiment des scènes très tendues (celles du Moulin et du naufrage, notamment) et l'intrigue est tout de même intéressante !

Xavier a écrit:

Ludwig: Le Crépuscule des dieux

+

Encore un mauvais doublage italien… dommage.
Un peu déçu par l'utilisation de la musique de Wagner, les 4 mêmes passages en boucle (même pas un extrait du Crépuscule, d'ailleurs), joués 8 ou 10 fois chacun, des extraits assez courts sans voix joués de façon désespérément lente; je sauve l'Elégie pour piano en la bémol majeur qui elle est bien utilisée je trouve.
J'ai quand même apprécié le film, en particulier la magie des décors et l'interprétation d'Helmut Berger.

Wiki dit en effet : "Le film a été tourné principalement en anglais mais a été doublé en italien pour sa sortie officielle."
La version française passe assez bien, comme la version allemande, je trouve. Au moins, on y entend la voix fascinante de Romy Schneider (et je la préfère encore en français, avec son accent si singulier - le seul problème en allemand, c'est que les scènes de la version longue ont été doublées par une autre actrice que Romy).

C'est mon film préféré

En parlant de ressassement musical chez Visconti, je ne supporte plus Mort à Venise parce que l'Adagietto y est répété ad nauseam... Dans Ludwig, ça donne une impression de déliquescence totale qui est assez saisissante...

Un de mes voeux les plus chers est, comme en parlait Cololi, qu'une version restaurée des Damnés paraisse.

Sergueï Loznitsa : Lettre        2011

J'ai bien aimé : j'ai retrouvé cette ambiance assez hallucinée que j'avais appréciée dans Une femme douce (le film par lequel j'ai découvert Loznitsa). Ce court-métrage d'une vingtaine de minutes est cependant quelque peu aux antipodes d'Une femme douce : il fait dans la sobriété, possède un aspect quasi documentaire alors que l'autre fait dans une exubérance jouissive, une fiction tout à fait assumée et même exacerbée, il est également particulièrement long (2h40). Je vais donc creuser la filmographie de Loznitsa. 

Emeryck a écrit:

Alfred Hitchcock : Foreign Correspondant        1940


J'ai vu que ce Hitchcock était considéré majoritairement comme assez mineur. Personnellement, je l'ai trouvé assez bon, il y a vraiment des scènes très tendues (celles du Moulin et du naufrage, notamment) et l'intrigue est tout de même intéressante !

Je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, et même je n'en ai aucun souvenir… mais les Hitchcock mineurs sont quand même souvent très bons, oui.

Adalbéron a écrit:

En parlant de ressassement musical chez Visconti, je ne supporte plus Mort à Venise parce que l'Adagietto y est répété ad nauseam... Dans Ludwig, ça donne une impression de déliquescence totale qui est assez saisissante...

Mais c'est exactement la même chose en encore plus fort dans Mort a Venise. J'aime énormément Ludwig mais je trouve le film finalement un peu long et du coup trop dilué, ça n'a pas la concentration dramatique de Mort a Venise ou l'impression de pourrissement généralisé (jusque dans la splendeur visuelle étouffante) n'en est que plus prégnante!

D'ailleurs d'une manière générale la musique est toujours formidablement utilisée chez Visconti, c'est a dire qu'elle n'est pas là pour elle même (ce qui est toujours décevant lorsque l'on connait bien les pièces utilisées) mais bien au service du discours construit par le film!

Orson Welles : F for fake        1973


Très intéressant, on fait le funambule entre le vrai et le faux grâce à un montage très virtuose, très bien géré. Welles est notre guide au cours de cette aventure, il a vraiment un grand talent de narrateur. J'ai beaucoup aimé.

Emeryck a écrit:

il a vraiment un grand talent de narrateur. J'ai beaucoup aimé.

Tout a fait Welles se voyait avant tout comme un conteur (l'accent mis sur la narration, la forte dimension morale de ses histoires, et des archétypes, toujours malmené mais tout de même présent, du chevalier servant, de l'ogre, du roi)   et un illusionniste ( son gout pour l'artificialité et les trompe l'oeil).

La Jeune Fille de l'eau

+

The Arrangement

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

il a vraiment un grand talent de narrateur. J'ai beaucoup aimé.

Tout a fait Welles se voyait avant tout comme un conteur (l'accent mis sur la narration, la forte dimension morale de ses histoires, et des archétypes, toujours malmené mais tout de même présent, du chevalier servant, de l'ogre, du roi)   et un illusionniste ( son gout pour l'artificialité et les trompe l'oeil).

Oui, c'est très net dans ce film. 

Parsifal a écrit:

En parlant de réhabilitation du cinéma français classique, le film de Bertrand Tavernier Voyage a travers le cinéma français est absolument a voir!!!

Je n'en ai vu que des extraits et des bouts des documentaires TV, j'aimerais bien tout voir. Au sujet d'Autant-Lara, il parle de Douce, et il a raison Pour Clouzot, je n'ai pas cité tout le monde. J'aimerais bien revoir Les Espions, j'ai vu ce film mais je crois qu'il m'avait échappé. Aujourd'hui ce serait sans doute différent.

Parsifal a écrit:

Il m'a donné très envie de découvrir Edmond T Gréville!

Je ne connais pas bien, j'ai vu récemment Remous qui est très intéressant et étonnant, et Menaces qui est bizarroïde (commencé avant la guerre, fini après ) Ah du coup, je regarde sa filmographie et j'ai aussi vu Le Diable Souffle qui est un film à part...  Et Les Mains d'Orlac il y a très très longtemps, le souvenir que j'en est est une sorte d'expressionnisme allemand fait par un français et après l'expressionnisme allemand. Il faudrait que je le revoie, ce n'est pas clair   . Grace à ce fil, je réalise que j'ai vu plusieurs Gréville sans avoir fait le lien entre eux   Le lien est que c'est toujours très bien filmé avec des thèmes déroutants ? Groumpf, il faut que je revoie tout cela avec plus de rigueur  

Parsifal a écrit:

la musique est toujours formidablement utilisée chez Visconti

oui, il y a aussi ce SA qui chante le Liebestod de Tristan et Isolde en pissant dans un lac, dans Les Damnés.

Emeryck a écrit:

Orson Welles : F for fake        1973


Très intéressant, on fait le funambule entre le vrai et le faux grâce à un montage très virtuose, très bien géré. Welles est notre guide au cours de cette aventure, il a vraiment un grand talent de narrateur. J'ai beaucoup aimé.

J'ai fini par faire une fixette sur ce film. La première fois, je ne l'avais pas trouvé terrible et j'ai eu pourtant envie de le revoir, et à chaque vision je l'ai rehaussé jusqu'à en faire un chef d'oeuvre absolu. Je ne sais pas si on peut présenter Orson Welles comme un guide ici, n'est-il pas plutôt l'escroc en chef qui a décidé de nous perdre en rase campagne ? Et puis Elmyr de Hory est si charismatique ! Franchement, il est plus marrant que Picasso.

La semaine dernière, j'ai vu un vrai (?) documentaire sur Han van Meegeren, l'inventeur de géniaux faux Vermeer, et j'en suis arrivé à me demander qui était le plus grand faussaire de tous les temps, Han van Meegeren, Elmyr de Hory, ou bien Guy Ribes? Et ce n'est pas fini, il semble y avoir en ce moment un malaise dans le Cranach   .

Morloch a écrit:

Emeryck a écrit:

Orson Welles : F for fake        1973

Très intéressant, on fait le funambule entre le vrai et le faux grâce à un montage très virtuose, très bien géré. Welles est notre guide au cours de cette aventure, il a vraiment un grand talent de narrateur. J'ai beaucoup aimé.

J'ai fini par faire une fixette sur ce film. La première fois, je ne l'avais pas trouvé terrible et j'ai eu pourtant envie de le revoir, et à chaque vision je l'ai rehaussé jusqu'à en faire un chef d'oeuvre absolu. Je ne sais pas si on peut présenter Orson Welles comme un guide ici, n'est-il pas plutôt l'escroc en chef qui a décidé de nous perdre en rase campagne ? Et puis Elmyr de Hory est si charismatique ! Franchement, il est plus marrant que Picasso.

Il se présente comme un escroc en chef, c'est certain - et c'est en accord avec ce que disait Parsifal ci-dessus - mais je trouve qu'il y a vraiment cet aspect de guide car il fait la jointure entre les histoires et puis donne des détails. 

Parsifal a écrit:

Adalbéron a écrit:

En parlant de ressassement musical chez Visconti, je ne supporte plus Mort à Venise parce que l'Adagietto y est répété ad nauseam... Dans Ludwig, ça donne une impression de déliquescence totale qui est assez saisissante...

Mais c'est exactement la même chose en encore plus fort dans Mort a Venise. J'aime énormément Ludwig mais je trouve le film finalement un peu long et du coup trop dilué, ça n'a pas la concentration dramatique de Mort a Venise ou l'impression de pourrissement généralisé (jusque dans la splendeur visuelle étouffante) n'en est que plus prégnante!

D'ailleurs d'une manière générale la musique est toujours formidablement utilisée chez Visconti, c'est a dire qu'elle n'est pas là pour elle même (ce qui est toujours décevant lorsque l'on connait bien les pièces utilisées) mais bien au service du discours construit par le film!

Franchement dans Ludwig pour moi c'est très mal utilisé, on se demande vraiment pour quoi il met tel extrait à tel moment, ça semble juste décoratif, et le fait de remettre à l'excès les mêmes extraits nuit à leur puissance expressive, sans parler de l'enregistrement très mauvais et de l'interprétation excessivement lente et molle des extraits en question.

Joseph L. Mankiewicz : All about Eve        1950


J'ai beaucoup aimé, ça m'a un peu rappelé Sunset boulevard de Wilder sur l'attaque féroce de Hollywood. J'ai beaucoup aimé cette structure circulaire et cette sorte d'inversion de pouvoir progressive au sein du film. Un très grand film.

Mum & Dad



Une sorte de Massacre à la tronçonneuse britannique, un film récent à tout petit budget très réussi.

Emeryck a écrit:

Joseph L. Mankiewicz : All about Eve        1950


J'ai beaucoup aimé, ça m'a un peu rappelé Sunset boulevard de Wilder sur l'attaque féroce de Hollywood. J'ai beaucoup aimé cette structure circulaire et cette sorte d'inversion de pouvoir progressive au sein du film. Un très grand film.

Ce film m'avait permis de découvrir Bette Davis, une de mes actrices fétiches. Je te conseille de la découvrir dans d'autres films.

aurele a écrit:

Emeryck a écrit:

Joseph L. Mankiewicz : All about Eve        1950

J'ai beaucoup aimé, ça m'a un peu rappelé Sunset boulevard de Wilder sur l'attaque féroce de Hollywood. J'ai beaucoup aimé cette structure circulaire et cette sorte d'inversion de pouvoir progressive au sein du film. Un très grand film.

Ce film m'avait permis de découvrir Bette Davis, une de mes actrices fétiches. Je te conseille de la découvrir dans d'autres films.

Merci, je jetterai un œil ! 

Jacques Deray : La piscine        1969

 +
J'ai été moyennement convaincu. Le point qui m'a vraiment convaincu, c'est cette peinture qu'offre Deray de l'été et de la paresse qui en découle. La fin, franchement... je la trouve assez bâclée ; et ce qui m'a vraiment insupporté, ce sont les zooms avant (assez moches, d'ailleurs - et d'une utilité parfois douteuse) que Deray utilise beaucoup. J'imagine qu'à l'époque ç'a dû faire un carton avec trois monstres pareils à l'écran !

Terminator

La Pazza Gioia - (Folles de Joie) - de Paolo Virzi (2016)
         

j'avais un a priori, mais j'avais tort, c'est pas mal, en particulier grâce à une interprétation impeccable de Micaela Ramazzotti et Valeria Bruni Tedeschi - le titre est mal trouvé

Pandorum

+

Adalbéron a écrit:

Xavier a écrit:

Ludwig: Le Crépuscule des dieux

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Un peu déçu par l'utilisation de la musique de Wagner, les 4 mêmes passages en boucle (même pas un extrait du Crépuscule, d'ailleurs), joués 8 ou 10 fois chacun, des extraits assez courts sans voix joués de façon désespérément lente; je sauve l'Elégie pour piano en la bémol majeur qui elle est bien utilisée je trouve.

Dans Ludwig, ça donne une impression de déliquescence totale qui est assez saisissante...

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Incassable

Groupe Dziga Vertov : Vent d'est        1970


HARDCORE.

Billy Wilder : Witness for the prosecution        1957


Un très bon Wilder : il y a vraiment un mélange de genres assez plaisant : polar et comique - même le mélo vient faire son apparition très brièvement à la fin. D'ailleurs la fin est vraiment délicieuse - peut-être un peu trop clinquante mais ça me plait - une sorte de réactions en chaîne. Sinon, le personnage joué par Laughton m'a beaucoup amusé.

Je t'aime je t'aime

+

Extinction

Frenzy

Wim Wenders : Alice dans les villes        1974

 (  )

Robert Bresson : Mouchette        1967


J'ai beaucoup aimé, je l'ai trouvé beaucoup plus proche de Au hasard Balthazar que Pickpocket. Il y a vraiment quelque chose de saisissant chez Bresson, une sorte de devenir-concret et une certaine retenue qui en découle.

Emeryck a écrit:

Robert Bresson : Mouchette        1967


J'ai beaucoup aimé, je l'ai trouvé beaucoup plus proche de Au hasard Balthazar que Pickpocket. Il y a vraiment quelque chose de saisissant chez Bresson, une sorte de devenir-concret et une certaine retenue qui en découle.

C'est amusant, je parlais précisément du roman ce matin sur le film lectures!

C'est vraiment un Bresson ultra-dépouillé, sans aucune concession à quelque séduction que ce soit à l'égard du spectateur.