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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 10:11 | |
| Bach : Variations Goldberg (Xiao-Mei)
C'est bien. Un peu placide (pour moi), ceci dit.
Elle est plus à son avantage dans les variations les plus lentes.
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greg skywalker Mélomaniaque

Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 12:44 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- Bach : Variations Goldberg (Xiao-Mei)
C'est bien. Un peu placide (pour moi), ceci dit.
Elle est plus à son avantage dans les variations les plus lentes.
sur deezer , j'écoute (album/65761762) Bach js Variations Goldberg (arrangement pour quatuor à cordes , quatuors Ardeo ) Après un cd Koechlin excellent (le Quatuor n°2 !  ) , les Ardeo jouent un arrangement les Goldberg . Très sympa. |
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greg skywalker Mélomaniaque

Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010
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greg skywalker Mélomaniaque

Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 14:21 | |
| Isang Yun Concerto pour Violoncelle (1976) Matt Haimovitz Bruckner Orchester Linz/Dennis Russell Davies Concerto pour Violon n°1 (1981) Yumi Hwang-Williams Bruckner Orchester Linz/Dennis Russell Davies 2 très beaux concertos , langage moderne mais plutôt lyrique (style le Dutilleux du "Tout un monde lointain")  |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
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Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19433 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 19:54 | |
|  J'ai bien une idée qui collerait à peu près à ta proposition...
- Spoiler:
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charles.ogier Mélomaniaque
Nombre de messages : 1974 Age : 64 Localisation : Suresnes Date d'inscription : 24/10/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 20:15 | |
| Valentin Silvestroy Touching the memory *4 postludes pour piano et orchestre à cordes *3 postludes pour piano et orchestre à cordes *Epitaphe pour piano et orchestre à cordes *3 valses pour piano . hommage à A.Schönberg . hommage à A.Webern . hommage à A.Berg *2 élégies pour piano
Alexei Lubimov (piano) Musiques nouvelles & Jean-Paul Dessy
Label Brilliant classics
Je découvre en suivant le nom de A.Lubimov au piano suite à la proposition de Xoph de J.Cage "as ist is". Calme, reposant, difficilement classable, et c'est tant mieux, même si je ressens une tendance au minimalisme (?) |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 20:50 | |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 21:52 | |
| 1) Igor Stravinsky (1882-1971) :L'Oiseau de feu, ballet complet
= Ernest Ansermet, Philharmonia Orchestra(Decca, novembre 1968) Ernest Ansermet et Igor Stravinsky s'étaient rencontrés avant la première Guerre mondiale quand ce dernier s'était installé au bord du Lac Léman. Naquit une profonde estime, le maestro reconnaissant là un novateur génie de l'histoire de la musique. Malgré quelques brouilles, notamment quand le style du compositeur évolua vers l'aridité du sérialisme, Ansermet écrivait : « il est le premier musicien qui ait franchement accepté de parler avec la langue des autres pour lui faire dire autre chose que les autres, et de plus pour ne pas la faire parler de lui sinon par la manière dont elle parle. » Bref, il admirait en lui le créateur objectif qui sut utiliser le système tonal et ses sources d'inspiration en rompant avec la tradition romantique. Alors qu'il fut appelé par Diaghilev pour accompagner les Ballets russes, Ansermet eut l'occasion de présenter au public Le Chant du Rossignol, Pulcinella, Renard, Les Noces et de diriger les trois grandes partitions chorégraphiques dont L'Oiseau de Feu. Il en enregistra la Suite avec le London Philharmonic en 1946, puis l'œuvre complète avec l'Orchestre de la Suisse romande en 1955. Quelques années plus tard, Decca lui offrit de la réenregistrer intégralement avec le New Philharmonia : ces sessions du 26-29 novembre 1968 s'avérèrent le dernier disque du maestro qui s'éteignit le 20 février 1969. Un témoignage qui revêt donc une exceptionnelle importance documentaire, voire un testament de son art. D'autant que les séances de répétition furent aussi captées et publiées sur la parution microsillon..Une prise de son extraordinairement claire et dynamique permet d'apprécier en plein relief, en pleine lumière cette interprétation très soignée. Certes en comparaison de la précédente version helvète, plus atmosphérique, la féerique magie du conte semble moins prégnante car le vénérable chef propose ici plutôt une approche analytique voire moderniste. Sans renier l'expressivité mais en la passant au crible d'une mordante acuité. En matière de tempo, cette lecture se révèle souvent un peu en deçà de ce que prescrit la partition. Quelques cas métronomiques : noire pointée à 60 au lieu de 80 pour la pépiante Danse de l'Oiseau. Pour la Supplique, croche à 86 au lieu de 112 dans la section adagio, à 79 dans la reprise. Noire à 80 au lieu de 84 pour le Jeu avec les pommes d'or. Pour la Danse infernale de tous les sujets de Kastscheï : noire à 145 au lieu de 168 (chiffres 133-149 de la partition) mais la baguette reste vigilante (accélération pour le retour du tempo primo) -quoiqu'elle ne hâte pas le piu mosso afin d'y préserver la nette diction des cuivres en croche. Noire à 53 au lieu de 60 pour la Berceuse. Néanmoins, ces indulgences ne laissent pour l'auditeur aucune impression de lenteur, ni dans l'absolu ni en comparaison à d'autres confrères, si elles sont perçues comme de pertinentes intuitions pour favoriser l'épanouissement du discours et sa juste respiration. Dérogation plus flagrante : le Finale, abordé avec trop de précaution ? Noire à 114 au lieu de 208, à 60 au lieu de 104..Quant au ton, Ansermet ne cède pas à la séduction orientaliste post-rimskyenne et privilégie une certaine neutralité, quitte à sembler parfois impassible, sentencieux ou rigoriste. Il ne nous émeut guère à la vue des treize princesses ni de leur intercession en faveur d'Ivan. Il épure le propos, élucide les intentions, précise les enjeux. Saluons l'impeccable virtuosité, ainsi dans le spiccato effréné de la Capture : pendant la répétition, on entend comment le chef obtient cette régularité horlogère en proscrivant toute accentuation des clarinettes. On ne déplore aucune sécheresse, mais l'on peut admirer la formidable orchestration, rafraîchie à neuf. Le New Philharmonia se prête à une admirable élaboration des effets de texture. Dans le Jardin enchanté, les grognements du basson & contrebasson sur trémolo sul ponticello : à donner le frisson ! Les quatre trompettes annonçant le Lever du jour sont parfaitement spatialisées dans l'acoustique du Kingsway Hall. Superbe étude sur les couleurs sombres par les cuivres britanniques quand ils évoquent la hideuse créature de céans, son dialogue avec Ivan, ses ricanements caverneux (les glissandos sur le troisième piston !!) Tant pour les interventions solistes (le somptueux cor à l'apparition d'Ivan) que pour les tutti, l'orchestre fondé par Walter Legge se couvre de gloire..Les séances préparatoires dévoilaient les secrets d'estrade. A quatre-vingt-cinq ans, le maestro suisse n'a rien perdu de sa verve ni de son exigence. Il sait exactement ce qu'il veut et comment l'obtenir, usant d'un anglais au fort accent vaudois, compréhensible pour toute oreille francophone point trop fâchée avec la langue de Shakespeare. Grâce à son expérience de longue date, il connaît les moments qui posent problème, et sollicite ses troupes par pupitres séparés pour désenchevêtrer les parties ardues. Ainsi le chatoiement harmonique sur la corde de ré dans l'Introduction. Au travers sa barbe blanche, il ose morigéner les distraits : un bassoniste qui attaque en retard et qu'il enjoint d'annoter ses mesures au crayon ! Mais il sait aussi détendre l'ambiance, par exemple avec le triangle qui joue trop faiblement : « oh vous êtes là, il y a si longtemps que je ne vous ai vu »... Le chiffre 165 de la partition est méticuleusement travaillé comme un « concerto pour percussion ». Ansermet se plaît à rappeler sa connivence avec le compositeur. Au chiffre 171 : « now we have what Stravinsky was calling the marmelade ». Une confiture qu'il désépaissit en se focalisant sur les flûtes, deuxième hautbois, cor anglais, clarinettes, cor, 2° & 3° trompette. Et en rectifiant le texte : un forté au lieu de deux. Le vieux maître se souvient comment il réussissait ce passage quand jadis il jouait l'œuvre à Londres dans les années 1920, à Covent Garden ou au théâtre de l'Alhambra. « Donc nous pouvons encore le faire en 1968, non ? ».Au sein de la discographie, voilà une version de la plus haute autorité, magnifiée par les micros de Decca -même les audiophiles seront comblés. Un témoignage vraiment capital, sur L'Oiseau de Feu et sur Ansermet. |
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Roupoil Mélomaniaque

Nombre de messages : 1802 Age : 42 Localisation : Pessac Date d'inscription : 22/04/2017
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 22:14 | |
| Moi aussi, en cette période de Noël, j'écoute des oeuvres joyeuses et sucrées bien de saison :
Suk : Asraël, Orchestre Philarmonique tchèque/Neumann
Malgré une attirance certaine pour la musique tchèque, je n'avais jamais écouté ce gros machin. Eh bien je ne regrette pas la découverte, ça me parle beaucoup ! Bon, c'est certes d'une subtilité fort relative dans l'ensemble, et un peu longuet par moments (cinq mouvements et près d'une heure de musique, avec qui plus est une thématique qui se renouvelle assez peu puisqu'on retrouve des thèmes communs à plusieurs mouvements), mais c'est tout de même impressionnant et très fort notamment dans les mouvements extrêmes. Très loin de l'esprit de beau-papa Dvorak, on se sentirait presque plus par moments dans une sorte de préfiguration inattendue des symphonies de guerre de Chostakovitch (ou alors c'est moi qui fais une fixation sur Chosta, en ce moment tout me fait penser à lui, c'est curieux !). |
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Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19433 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 22:31 | |
| Bien de saison aussi :

https://open.spotify.com/album/3PIwe4yYpLs7sBXt0lQado |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mar 18 Déc 2018 - 22:42 | |
| 2) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :Symphonie n°5 en si bémol majeur, Op. 100= Vladimir Ashkenazy, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam (Decca, novembre 1985)Séquence nostalgie. Ma première version en CD. Il existe des versions plus rauques ou plus féroces, mais les splendeurs amstellodamoises dans cet opus, et une superbe prise de son (Colin Moorfoot), qui se les refuserait ?  |
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Benedictus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 15430 Age : 48 Date d'inscription : 02/03/2014
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 0:04 | |
| Désolé, pas trop le temps de développer, ces jours-ci (ni même d’interagir avec mes petits camarades en Playlist); simplement: - • Schumann: Concerto pour piano en la mineur, op. 54:
Alexander Melnikov (pianoforte Erard, 1837), Pablo Heras Casado / Freiburger Barockorchester Berlin, V & VIII-IX.2014 Harmonia MundiExcellente version, qui permet en effet de vraiment renouveler l’écoute de l’œuvre (en particulier dans le III, où, entre le tempo très retenu et les sonorités des instruments d’époque, on a vraiment l’impression de découvrir une nouvelle œuvre.) Melnikov décidément impressionnant dans sa manière de construire un son «en strates» en fonction d’instruments très différents (Erard de 1837 ici, Bösendorfer de 1875 dans Brahms, grand piano moderne dans Prokofiev ou Chostakovitch.) - • York Höller: Sphären (2001-06) pour grand orchestre:
Semyon Bychkov / WDR Sinfonieorchester Köln Cologne, IV.2008 NeosUne œuvre immense! Une musique atonale mais très polarisée, intensément évocatrice et expressive (qui fait souvent penser aux grandes œuvres du premier XXᵉ - on dirait parfois des quasi-citations.) Les richesses de textures et de couleurs des spectraux, mais avec quelque chose de très directionnel et «cinétique», et un sens architectural ou sculptural de la forme qui fait qu’on se repère avec aisance dans ce vaste déploiement. Je recommande très chaudement les deux. |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 0:56 | |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 0:59 | |
| Catégorie orchestrale -rang 200°/250 Erich Leinsdorf (1912-1993)3) Nikolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908) :Antar, suite symphonique Op. 9= Erich Leinsdorf, Orchestre de Cleveland(Columbia, février 1946) Là où Schéhérazade, malgré ses leitmotive qui parcourent la partition entière, se présente comme quatre tableaux bien différenciés, Antar véhicule une atmosphère plus diffuse, les scènes en sont moins précises. Pour autant, après une gestation compliquée, Rimsky a su condenser le propos et y distiller quelques mélodies enchanteresses, dont le somptueux thème principal qu'il soumet à métamorphose : onirique dans le Largo introductif, pugnace dans le second volet, espiègle dans la marche... Dommage que la dernière partie, moins prégnante, se dissolve de manière un peu insipide comme si l'inspiration se tarissait. En tout cas, voici une œuvre que je peux écouter en boucle, ce qui m'arrive souvent d'ailleurs, même quand je bosse sur quelque fastidieux dossier, tant ces canevas orientalistes charment sans lasser. Alors que je m'ennuie dans Ilya Mouromets de Glière. La discographie s'avère bien moins fournie que pour la glorieuse trilogie des opus 34-36, mais comporte quelques pépites, voire antiquités : Thomas Beechamn en grava des extraits dès 1915 ! Maazel à Cleveland (Telarc) me laisse sur ma faim. Svetlanov (Melodiya ou RCA, tiré de ses intégrales symphoniques, ou avec le Philharmonia chez Hyperion) aurait pu mieux faire. Neeme Järvi à Göteborg (DG) bizarrement enregistré, victime d'une captation aérophagique ; Morton Gould à Chicago (RCA, 1968), roboratif et somptueux, mais affreusement clinquant dans le alla marcia. Restent Monteux à San Francisco, flamboyant et intensément féérique mais dans une sonorité vétuste (RCA, 1946) ; Paray à Detroit (Mercury, 1953), robuste et rectiligne ; Zinman à Rotterdam, subtil et chatoyant (Philips). Et mes deux versions préférées : Ansermet (Decca), conteur intarissable qui ouvre grand les vannes oniriques et bénéficie d'un orchestre aux mille saveurs. Vous pouvez vous y abreuver sans réserve : magique, les horizons de poésie en sont aussi inépuisables que les délices instrumentales qu'elle dispense sans compter. Un enregistrement fabuleux, également célèbre car ces sessions du 13 mai 1954 inaugurèrent la stéréophonie chez Decca ! .A l'inverse de l'interprétation retenue pour ce Mélomaniac d'Or, qui polarise et resserre les phrases, impose un graphisme en noir & blanc. Pour canaliser l'imaginaire ? Pas si simple. La facture séquentielle ressort sans complaisance, mal cousue, comme juxtaposant des fragments énigmatiques, une histoire à décrypter. Des personnages semblent jaillir incongrument d'une lampe d'Aladin pour y disparaître aussitôt. Ce n'est pas le moindre paradoxe de cette version : un tel essorage ne contraint pas la signification, il la rend insondable, celée dans la ténuité, la fugacité. La direction astringente du tout jeune maestro autrichien recompose une continuité narrative par la tension permanente de son récit, notamment dans le quatrième volet si difficile à unifier, et qui trouve là une cohésion miraculeuse -l'intérêt se maintient jusqu'aux dernières lueurs de cet amoroso où le héros convole avec Gul Nazar. Personne n'a dirigé avec autant d'acuité les évocations du premier tableau (l'inquiétant désert des ruines de Palmyre, l'errance d'Antar dans ces vestiges que Leinsdorf veut inhospitaliers, l'effroyable rapace qui pourchasse la gazelle, la reine d'une inaccessibilité presque irréelle), les instincts vindicatifs du second. L'allure martiale du alla marcia est tracée avec tact et force contenue, presque badin mais vissé à bloc, encore davantage que Monteux, à contrecourant des baguettes qui brassent l'emphase. Si vous cherchez une lecture confortable et séductrice, passez votre chemin : les pupitres de Cleveland chauffés à blanc et l'épure hydrophobe diligentée par Leinsdorf vous assoifferaient comme un puits à sec. C'est toutefois dans cette seule interprétation que des capiteux mirages vous emmèneront dans l'envers du décor : aride et intrigante, fascinante sphynge qui ne parle qu'à secret et vous instille les zestes d'un orient mystérieux, aussi indéchiffrable et pourtant familier que le rêve d'un autre. |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 1:26 | |
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Mélomaniac Mélomane chevronné

Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 1:51 | |
| 4) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :Ouverture 1812, Op. 49= Mikhail Pletnev, Orchestre National de Russie (DG, mars 1996) |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 2:19 | |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 10:29 | |
| Nielsen :Aladdin Suite (Salonen)
@David, @Benedictus : j'ai du mal à partager votre enthousiasme, trouvé ça très décoratif (même si la scène du marché d'Isphahan et la danse des noirs sont plutôt réussies). |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 10:54 | |
| - Benedictus a écrit:
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- • Schumann:
Alexander Melnikov (pianoforte Erard, 1837), Pablo Heras Casado / Freiburger Barockorchester Berlin, V & VIII-IX.2014 Harmonia Mundi Excellente version, qui permet en effet de vraiment renouveler l’écoute de l’œuvre (en particulier dans le III, où, entre le tempo très retenu et les sonorités des instruments d’époque, on a vraiment l’impression de découvrir une nouvelle œuvre.) Melnikov décidément impressionnant dans sa manière de construire un son «en strates» en fonction d’instruments très différents (Erard de 1837 ici, Bösendorfer de 1875 dans Brahms, grand piano moderne dans Prokofiev ou Chostakovitch.)
Ca sera vraiment pour Heras-Casado que je vais écouter ça, parce que je ne suis vraiment pas un grand fan de concerto...  |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 14:41 | |
| Richard Wagner * Ouverture 'Tannhäuser' Orchestre symphonique de la NDR de Hambourg Pierre Monteux
Cette interprétation est celle qui se rapproche le plus de celle par Karajan avec la Philharmonie de Berlin, mais il manque la partie chantée par un choeur de femmes à la toute fin (je crois que cette partie s'appelle Venusberg). Pour la version Monteux c'est indiqué: Ouverture et Bacchanale. Le choeur féminin de la version Karajan serait donc le Vénusberg. Merci d'éclairer ma lanterne et je suis preneur pour toute version identique à celle de Karajan (incluant la Bacchanale et le Venusberg). |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 14:54 | |
| Ben écoute l'opéra en entier. |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 15:20 | |
| Alors oui, j'avoue, Tannhäuser c'est compliqué, parce qu'il y a la version de Dresde et la version de Paris, avec des versions intermédiaires aussi... |
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bAlexb Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8514 Age : 42 Localisation : Rhône-Alpes Date d'inscription : 18/10/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 15:46 | |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 15:47 | |
| - Xavier a écrit:
- Alors oui, j'avoue, Tannhäuser c'est compliqué, parce qu'il y a la version de Dresde et la version de Paris, avec des versions intermédiaires aussi...
La version Karajan, c'est la version Paris. Cette version de Paris semble plus rare, peut-être présente-t-elle de plus grandes difficultés techniques d'interprétation. C'est une musique très puissante qui agit directement sur le système nerveux jusque dans la moëlle épinière... Je ne connais rien de comparable, à part les premiers mouvements de la Cinquième et de la Onzième de Chostakovitch. Je viens de trouver l'interprétation de Georg Solti (Philharmonie de Vienne) qui inclut l'Ouverture, la Bacchanale et le Venusberg (avec le choeur féminin).  |
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Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19433 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 16:49 | |
| Anthony Braxton (from Ghost Trance Music) :
. Composition No. 169 (1992) . Composition No. 199 (1997)
Taylor Ho Bynum, trumpet Ensemble Musikfabrik, Enno Poppe
Funkhaus am Wallrafplatz, Cologne May 20, 2017 WDR3 webcast |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 16:52 | |
| - Ravélavélo a écrit:
- Xavier a écrit:
- Alors oui, j'avoue, Tannhäuser c'est compliqué, parce qu'il y a la version de Dresde et la version de Paris, avec des versions intermédiaires aussi...
La version Karajan, c'est la version Paris. Cette version de Paris semble plus rare, peut-être présente-t-elle de plus grandes difficultés techniques d'interprétation.
Ca dépend des périodes, aujourd'hui je crois que c'est la plus jouée. (avec les parties écrites pour la création de Paris de 1860, très chromatiques) |
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Benedictus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 15430 Age : 48 Date d'inscription : 02/03/2014
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 19:02 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- Nielsen :Aladdin Suite (Salonen)
@David, @Benedictus : j'ai du mal à partager votre enthousiasme, trouvé ça très décoratif (même si la scène du marché d'Isphahan et la danse des noirs sont plutôt réussies). Oui, c'est une musique pour la scène, il ne faut pas en attendre la concentration formelle des Symphonies. Après, la version suite et la direction de Salonen ont peut-être tendance à accentuer le côté «joli» au détriment de l'élan narratif (je n'en sais rien, je n'ai pas écouté Salonen - seulement Rojdé / National du Danemark.) - arnaud bellemontagne a écrit:
- Benedictus a écrit:
-
- • Schumann:
Alexander Melnikov (pianoforte Erard, 1837), Pablo Heras Casado / Freiburger Barockorchester Berlin, V & VIII-IX.2014 Harmonia Mundi Ca sera vraiment pour Heras-Casado que je vais écouter ça, parce que je ne suis vraiment pas un grand fan de concerto...  Moi non plus, mais ceux de Schumann sont vraiment très au-dessus du lot, je trouve. |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 20:27 | |
| Je voulais dire : de CE concerto. J'adore les concertos. |
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Roupoil Mélomaniaque

Nombre de messages : 1802 Age : 42 Localisation : Pessac Date d'inscription : 22/04/2017
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 21:08 | |
| Hop, je suis parti pour un tour des opéras de Rimsky :
Rimsky-Korsakov : Sadko, Galusin,Tsidipova,Tarassova/Ochestre du Kirov/Gergiev
Sans surprise vu mon attirance naturelle pour la musique russe, je suis assez conquis. Même si c'est un poil longuet et que ça manque d'enjeux dramaturgiques (ok la légende est sympa mais bon ça reste très "féérique-planant" la plupart du temps), la musique de Rimsky est suffisamment inspirée pour passer trois heures plus qu'agréables en sa compagnie. Un bémol tout de même, les rôles féminins me semblent particulièrement peu intéressants, ce qui se ressent également au niveau de l'intérêt de leurs airs (celui de Lyubava au début du troisième tableau me semble assez faible comparé au reste de l'oeuvre). Mais un bien bel ensemble tout de même, qui me donne envie d'attaquer la suite rapidement ! |
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Cololi chaste Col

Nombre de messages : 32888 Age : 42 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 10/04/2009
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 21:16 | |
| - Roupoil a écrit:
- Hop, je suis parti pour un tour des opéras de Rimsky :
Rimsky-Korsakov : Sadko, Galusin,Tsidipova,Tarassova/Ochestre du Kirov/Gergiev
Sans surprise vu mon attirance naturelle pour la musique russe, je suis assez conquis. Même si c'est un poil longuet et que ça manque d'enjeux dramaturgiques (ok la légende est sympa mais bon ça reste très "féérique-planant" la plupart du temps), la musique de Rimsky est suffisamment inspirée pour passer trois heures plus qu'agréables en sa compagnie. Un bémol tout de même, les rôles féminins me semblent particulièrement peu intéressants, ce qui se ressent également au niveau de l'intérêt de leurs airs (celui de Lyubava au début du troisième tableau me semble assez faible comparé au reste de l'oeuvre). Mais un bien bel ensemble tout de même, qui me donne envie d'attaquer la suite rapidement ! Oui, c'est magnifique Sadko ! _________________ Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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charles.ogier Mélomaniaque
Nombre de messages : 1974 Age : 64 Localisation : Suresnes Date d'inscription : 24/10/2012
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 21:52 | |
| L.van Beethoven . 10 variations en sol majeur sur "ich bin der schneider Kakadu" . 14 variations en mi bémol majeur
Eugene Istomin & Leonard Rose & Isaac Stern
Label Sony |
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xoph Mélomane chevronné

Nombre de messages : 5313 Age : 65 Localisation : là Date d'inscription : 12/10/2011
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 21:54 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Tiens, Ader, ce doit être très sobre, non ? Je ne me figurais ni qu'elle l'ai enregistré, ni que ce soit susceptible de te plaire (mais j'aime bien Ader, je veux bien essayer).
J'en avais dit le plus grand bien là https://classik.forumactif.com/t2376p200-domenico-scarlatti-discographie-slective?highlight=scarlatti#1020844mais si ces échanges t'avaient échapé, difficile de ne pas avoir croisé cette jolie pochette - Spoiler:
Sinon après cette écoute je mes suis intéressé à Alice Ader (Hersant  , Franck  , Les tableaux d'une exposition  , Mompou  et un art de la fugue, euh, que j'ai pas trop aimé). Prochain acte: Ravel
Dernière édition par xoph le Mer 19 Déc 2018 - 22:11, édité 2 fois |
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xoph Mélomane chevronné

Nombre de messages : 5313 Age : 65 Localisation : là Date d'inscription : 12/10/2011
 | Sujet: Re: Playlist (135) Mer 19 Déc 2018 - 22:02 | |
| Ludwig van Beethoven (1770-1827) Quatuor à cordes n°16 Op. 135 Quartetto Italiano |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Jeu 20 Déc 2018 - 10:55 | |
| Bach : Suite anglaise n°3 (Gould) Voilà une interprétation qui me va parfaitement. |
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bAlexb Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8514 Age : 42 Localisation : Rhône-Alpes Date d'inscription : 18/10/2010
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Adalbéron Mélomaniaque

Nombre de messages : 1224 Age : 1004 Localisation : Rue de la Grande Truanderie Date d'inscription : 21/08/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Jeu 20 Déc 2018 - 15:31 | |
| - Citation :
- Ricciarelli, je l'aime moins à l'aise, plus gênée (mais o combien souveraine par le mot), mais furieusement Princesse dans la version de Karajan.
C’est une caméra cachée ? |
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bAlexb Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8514 Age : 42 Localisation : Rhône-Alpes Date d'inscription : 18/10/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Jeu 20 Déc 2018 - 16:06 | |
| - Adalbéron a écrit:
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- Citation :
- Ricciarelli, je l'aime moins à l'aise, plus gênée (mais o combien souveraine par le mot), mais furieusement Princesse dans la version de Karajan.
C’est une caméra cachée ? Non, vraiment ! quelque chose de franc (eh ! d'aucuns diront que c'est la seule ressource sur laquelle elle peut asseoir son personnage) si ce n'est d'anguleux qui rompt avec ses habitudes. Attention ! je ne prétends pas que l'articulation entre musique ET parole soit admirable mais, oui ! même en profil perdu cette princesse existe. Nonobstant les moyens (tous les moyens  ) mis en oeuvre pour la soutenir dans son effort ; qui lui est à la fois bien réel et sensible. À hauteur de projet, si j'ose dire, Ricciarelli me semble beaucoup plus intégrée ici, la cote beaucoup moins mal taillée qu'en Elisabeth, par exemple ou, parole et musique, tout défaille. (Mais ça n'est peut-être pas l'endroit pour jouer au jeu des comparaisons  ...) |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 0:16 | |
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Benedictus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 15430 Age : 48 Date d'inscription : 02/03/2014
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 1:17 | |
| En boucle depuis hier: - • Reger: 3 Motets op. 110 pour chœur mixte à 7-8 voix:
Frieder Bernius / SWR Vokalensemble Stuttgart Stuttgart, VII.2015 CarusC’est absolument admirable - une des plus grandes œuvres chorales du premier XXᵉ siècle. Voir ici. |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 3:50 | |
| H. M. Gorecki* Kleines Requiem Für Eine Polka op. 66 David Zinman, chef d'orchestre * Concerto pour Clavecin et Orchestre à Cordes op. 40 Elzbieta Chojnack, clavecin Marcus Stentz * Good Night pour soprano, flûte alto, 5 tam-tams et piano op. 63 Dawn Upshaw, soprano London Sinfonietta 1 CD Nonesuch, 1995  Un peu comme du Arvo Pärt, moins porté sur le mysticisme et davantage sur le minimalisme. Peut faire songer aussi à du Philip Glass. Alban Berg* Suite Lyrique (1926) Quatuor Kronos avec Dawn Upshaw, soprano 1 CD Nonesuch, 2001 (pour l'enregistrement) On décrit ce CD comme le premier enregistrement avec le sixième mouvement chanté sur un poème de Baudelaire: De profundis clamavi. Rétrospective 2018 |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24906 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 10:56 | |
| Berg : Concerto de chambre (Boulez III)  Version de luxe, sertie de timbres splendides. Le tempo retenu permet au mouvement central en forme de palindrome de déployer tout son lyrisme. Ma version préférée de ce chef d'œuvre de sophistication. |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 15:46 | |
| Carl Orff* Carmina Burana (chants profanes) Hoch/Olsen/Oswald F.A.C.E. Treble Choir Choeur et Orchestre Symphonique de Montréal Charles Dutoit Decca London, 1997  |
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Adalbéron Mélomaniaque

Nombre de messages : 1224 Age : 1004 Localisation : Rue de la Grande Truanderie Date d'inscription : 21/08/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 17:44 | |
| - bAlexb a écrit:
- Adalbéron a écrit:
-
- Citation :
- Ricciarelli, je l'aime moins à l'aise, plus gênée (mais o combien souveraine par le mot), mais furieusement Princesse dans la version de Karajan.
C’est une caméra cachée ? Non, vraiment ! quelque chose de franc (eh ! d'aucuns diront que c'est la seule ressource sur laquelle elle peut asseoir son personnage) si ce n'est d'anguleux qui rompt avec ses habitudes. Attention ! je ne prétends pas que l'articulation entre musique ET parole soit admirable mais, oui ! même en profil perdu cette princesse existe. Nonobstant les moyens (tous les moyens ) mis en oeuvre pour la soutenir dans son effort ; qui lui est à la fois bien réel et sensible. À hauteur de projet, si j'ose dire, Ricciarelli me semble beaucoup plus intégrée ici, la cote beaucoup moins mal taillée qu'en Elisabeth, par exemple ou, parole et musique, tout défaille. (Mais ça n'est peut-être pas l'endroit pour jouer au jeu des comparaisons ...) À vrai dire, j'ai fait une chose affreuse : parler sans jamais l'avoir écoutée dans cette œuvre en particulier. Mais merci d'avoir détaillé tes impressions, qui permettent de comprendre pourquoi tu avais affirmé une chose qui, au regard de ce que je connaissais de Ricciarelli, m'apparaissait dissonante, absurde. Ça fait (presque) envie. |
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Polyeucte Mélomane chevronné

Nombre de messages : 20751 Age : 40 Date d'inscription : 03/07/2009
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 17:57 | |
| - Adalbéron a écrit:
- bAlexb a écrit:
- Adalbéron a écrit:
-
- Citation :
- Ricciarelli, je l'aime moins à l'aise, plus gênée (mais o combien souveraine par le mot), mais furieusement Princesse dans la version de Karajan.
C’est une caméra cachée ? Non, vraiment ! quelque chose de franc (eh ! d'aucuns diront que c'est la seule ressource sur laquelle elle peut asseoir son personnage) si ce n'est d'anguleux qui rompt avec ses habitudes. Attention ! je ne prétends pas que l'articulation entre musique ET parole soit admirable mais, oui ! même en profil perdu cette princesse existe. Nonobstant les moyens (tous les moyens ) mis en oeuvre pour la soutenir dans son effort ; qui lui est à la fois bien réel et sensible. À hauteur de projet, si j'ose dire, Ricciarelli me semble beaucoup plus intégrée ici, la cote beaucoup moins mal taillée qu'en Elisabeth, par exemple ou, parole et musique, tout défaille. (Mais ça n'est peut-être pas l'endroit pour jouer au jeu des comparaisons ...)
À vrai dire, j'ai fait une chose affreuse : parler sans jamais l'avoir écoutée dans cette œuvre en particulier. Mais merci d'avoir détaillé tes impressions, qui permettent de comprendre pourquoi tu avais affirmé une chose qui, au regard de ce que je connaissais de Ricciarelli, m'apparaissait dissonante, absurde. Ça fait (presque) envie. Je vais en rajouter une couche... parce que dans ce Turandot tu as aussi un orchestre multicolore avec Karajan, vraiment saisissant!! Et puis Domingo dans ses meilleurs années pour moi! Tiens, ça me donne envie de l'écouter à nouveau! _________________ Les Carnets d'Erik, le retour!
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 18:13 | |
| Je reviens brièvement à Richard Wagner avec son ouverture des Maîtres Chanteurs à travers la même interprétation en deux versions: l'une sur disque vinyle et l'autre remastérisée (remartyrisée) plus rapide et franchement, ça me déçoit ce travail de remastérisation.  |
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Ravélavélo Mélomane chevronné

Nombre de messages : 8510 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 18:51 | |
| À la venue de Noël Improvisations à l'orgue de l'Abbaye de Saint-Benoît-du-LacDom Richard Gagné, moine bénédictin 2 CD ATMA classique, 2002 |
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Benedictus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 15430 Age : 48 Date d'inscription : 02/03/2014
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 19:09 | |
| Turandot Karajan: - Adalbéron a écrit:
- À vrai dire, j'ai fait une chose affreuse : parler sans jamais l'avoir écoutée dans cette œuvre en particulier.
Mais merci d'avoir détaillé tes impressions, qui permettent de comprendre pourquoi tu avais affirmé une chose qui, au regard de ce que je connaissais de Ricciarelli, m'apparaissait dissonante, absurde. Ça fait (presque) envie. Je me souviens d'avoir bien aimé cette version, déjà, comme dit Polyeucte, pour l'orchestre est extraordinaire - et Katia Ricciarelli y est peut-être en effet moins pire qu'ailleurs. L'enregistrement que j'évoquais ici sera probablement plus à ton goût, mais ça risque de ne pas sortir tout de suite. |
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Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90480 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Playlist (135) Ven 21 Déc 2018 - 22:15 | |
| - Ravélavélo a écrit:
- Je reviens brièvement à Richard Wagner avec son ouverture des Maîtres Chanteurs à travers la même interprétation en deux versions: l'une sur disque vinyle et l'autre remastérisée (remartyrisée) plus rapide et franchement, ça me déçoit ce travail de remastérisation.
 Ils ont juste changé le tempo, ou bien sa sonne aussi plus aigü? C'est vraiment bizarre cette histoire. |
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