Playlist (136)

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Leevi Madetoja Symphonie n°2 Finnish radio / Segerstam
Une bonne symphonie dans la veine Sibelienne .

Benedictus a écrit:

Eusèbe a écrit:: Ce que j'ai écrit hier sur la 7e de Ratavaara n'a pas eu l'air de te faire envie

Je n'ai que sa 8ᵉ sous la main. Playlist (136) - Page 11 2661413304

La 7ᵉ, c'est bien celle où il est question d'un ange dans le titre? (Enfin, si je me souviens bien, c'est le cas de plusieurs pièces de Rautavaara, mais je crois que c'est la seule symphonies.) Je l'ai écoutée il y a très longtemps - dans mon souvenir, c'est assez joliment orchestré, mais ça peine un peu à soutenir l'intérêt sur la durée (en tout cas, c'est sûrement trop gentil© pour soutenir le mien.)

C'est exactement cela (pour l'ange, pour la description, pour ce qui pourrait te tenir à l'écart)

Gourou-leader Nombre de messages : 25775 Date d'inscription : 22/01/2010

Debussy : Nocturnes (Haitink)

Hector Berlioz
Ouvertures
* Le Carnaval romain
* Benvenuto Cellini
* Waverley
* Béatrice et Bénédict
* Les Francs-juges
* Le Roi Lear
* Le Corsaire
* Les Troyens à Carthage (Prélude)
Orchestre symphonique de Montréal
Charles Dutoit
1 CD Decca London, 1997

cette semaine :

Puccini, Tosca, II et III. Karajan
Wagner, Tristan. Bohm
Berg, Frühe Lieder, Lieder op. 2. Intégrale DG Abbado
Fauré, Intégrale des Nocturnes. Hubeau

Mendelssohn: Symphonie n° 2 en si bémol majeur op. 52 (Karina Gauvin, Regula Mühlemann, Daniel Behle, RIAS Kammerchor, OCE, Y. Nézet-Séguin) compress

. Lecture un brin routinière de la Lobgesang. Je n'ai pas éprouvé ici la flamme du premier romantisme allemand qu'Heras-Casado savait si bien allumer et entretenir ... Le chœur est excellent mais j'ai trouvé la voix de Gauvin un peu désagréable dans l'aigu (Lobe den Herrn, meine Seele).

Bach: Variations canoniques BWV 769 ; Les chorals de Leipzig BWV 651-668 (André Isoir à l'orgue Westenfelder de Fère-en-Tardenois) compress

.

Mélomane averti Nombre de messages : 440 Date d'inscription : 14/11/2014

Poulenc

Sept Répons de Ténèbres
Stabat Mater

Carolyn Sampson
Daniel Reuss

Playlist (136) - Page 11 81IxVLTvAOL._SL1500_

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Bernd-Alois Zimmermann Photoptosis (1968) Radio-symphonie Orchester Berlin / Hanz Zender
Oeuvre courte (12') mais très expressive , mi-statique (comme atmosphères de ligeti) mi-collage (du poème de l'extase de scriabin entre d'autres)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

greg skywalker a écrit:: Strauss j Concert de nouvel an 1989 Carlos Kleiber /Vienne
des fois je passe la "Ritter Pàzmàn Csàrdàs" en boucle ....

Un Mélomaniac d'Or de janvier 2019 cheers

greg skywalker a écrit:: Duruflé 3 Danses pour orchestre Jean Fournet / orchestre philharmonique Radio pays-bas (99/250)

C'est quoi ces numéros que tu indiques après certaines écoutes ? c'est ton TOP 250 des Golden Skywalker ? Very Happy

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Mélomaniac a écrit:

greg skywalker a écrit:: Strauss j Concert de nouvel an 1989 Carlos Kleiber /Vienne
des fois je passe la "Ritter Pàzmàn Csàrdàs" en boucle ....

Un Mélomaniac d'Or de janvier 2019 cheers

greg skywalker a écrit:: Duruflé 3 Danses pour orchestre Jean Fournet / orchestre philharmonique Radio pays-bas (99/250)

C'est quoi ces numéros que tu indiques après certaines écoutes ? c'est ton TOP 250 des Golden Skywalker ? Very Happy

mouis ... j'ai supprimé le classement depuis hier , trop dur . oui j'ai une liste de 250 oeuvres symphonique que je distille dans la playlist Mr. Green

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

Les gros crincrins de la Nuit...

Au programme ce soir : E. Elgar – D. Chostakovitch – L. Janáček – F. Chopin – E. Grieg

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

1) Edward Elgar (1857-1934) :

Concerto pour violoncelle en mi mineur op. 85

= Julian Lloyd-Webber, violoncelle ; Yehudi Menuhin, Royal Philharmonic Orchestra

(Philips, juillet 1985)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

2) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Concerto pour violoncelle n°2, Op. 126

= Heinrich Schiff, violoncelle ; Maxime Chostakovitch, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(Philips, avril 1984)

Séquence nostalgie : ce fut la version qui me fit découvrir cet étrange concerto-ballade I love you

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

3) Leoš Janáček (1854-1928) :

Pohádka

= Steven Isserlis, violoncelle ; Olli Mustonen, piano

(RCA, mai 1995)

Smile

Le titre signifie "Histoire" et se traduit par Conte de fées.
L'unique pièce pour piano et violoncelle de Janáček évoque un poème de Vasili Zhukóvsky, basé sur une légende slave :
sacrifié par son père à Kachtcheï, seigneur des enfers, le jeune tsarévitch Ivan surprend dans un lac la fille de celui-ci métamorphosée en caneton d'argent.
Les deux jouvenceaux s'éprennent, et après quelques épreuves peuvent regagner saufs et libres de tout sortilège les contrées du Tsar Berendey.
Le compositeur remania plusieurs fois cette œuvre entre 1910 et 1923, et la présente interprétation en a gravé tous les éléments,
permettant ainsi de reconstituer en kit les différentes versions successives.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

4) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate en sol mineur, Op. 65

= Paul Tortelier, violoncelle ; Aldo Ciccolini, piano

(Emi, novembre 1967)

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

5) Edvard Grieg (1843-1907) :

Sonate en la mineur, Op. 36

= Steven Isserlis, violoncelle ; Stephen Hough, piano

(RCA, décembre 1994)

W. A. Mozart
* Sonate no. 16 ' Sonate facile' K. 545
Kristian Bezuidenhout, pianoforte

Playlist (136) - Page 11 Images?q=tbn:ANd9GcRsTD4E5QO9nO46R4CPL68uAgpSksNOzIMu2m_B3IGHC3xEkPPLRg

Les Baguettes du petit matin ...

Mendelssohn: Symphonies n° 4 en la majeur op. 90 et n°5 en ré mineur op. 107 (OCE, Y. Nézet-Séguin) compress

. Très belle mouture de l'Italienne, dans une optique en définitive tout à fait traditionnelle, comme dans le cas de l'Ecossaise. Mais dans le genre, c'est vraiment très réussi. La Cinquième vaut quant à elle pour son intérêt documentaire. Nézet-Séguin exécute en effet l'Urtext publié chez Bärenreiter par Hogwood. Cette édition restitue les coupures pratiquées par le compositeur en 1832, avant la création. Elles concernent surtout le premier mouvement et un récitatif qui précède le dernier. Je ne suis pas certain que la version originale vaille mieux que la définitive, mais c'est intéressant à écouter ...

Roussel: Symphonie n° 3 en sol mineur op. 42 (Royal Scottish National Orchestra, S. Denève) compress

. Denève fait preuve d'engagement et de subtilité, mais il n'est pas aidé par une prise de son où la réverbération excessive a tendance à tout noyer dans le flou ...

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Anaxagore a écrit:: Roussel: Symphonie n° 3 en sol mineur op. 42 (Royal Scottish National Orchestra, S. Denève) . Denève fait preuve d'engagement et de subtilité, mais il n'est pas aidé par une prise de son où la réverbération excessive a tendance à tout noyer dans le flou ...

Matinal !
Marrant j'ai écouté ce matin :

Roussel Symphonie n°2 Royal scottish National Orchestra/Denève
Je suis fan de Roussel : chouette musique française

c'est vrai que la prise de son des Roussel/Denève) n'est pas terrible

Gourou-leader Nombre de messages : 25775 Date d'inscription : 22/01/2010

Debussy : Images pour orchestre (Haitink)

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Brahms Symphonie n°2 Berlin/Abbado , 1971
pour moi , c'est une bonne version : vivante et majestueuse .

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

Les popofferies de la Nuit...

Au programme ce soir : A. Borodine – N. Rimsky-Korsakov – D. Chostakovitch – S. Prokofiev

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

1) Alexandre Borodine (1833-1887) :

Danses polovtsiennes

= Ferenc Fricsay, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

(DG, avril 1950)

Smile

En prologue figure la Danse des jeunes filles (prest dominé par clarinette et le tambourino) qui n'est pas toujours retenue dans les autres enregistrements,
et dont on trouve ici une éclaboussante interprétation. Après cette verve voltigeuse, le chef hongrois n'hésite pas à alentir le flexueux Andantino pour mieux en ciseler le lyrisme.
Par ailleurs, l'extraordinaire présence physique de cette version, ses couleurs fauvistes, ses rythmes carrés, s'incarnent hélas dans une approche trop inoffensive :
remarquablement cohérente, animée à cœur, puissante, volontiers héroïque, sculptée dans la masse, mais le ton néglige cette férocité qui fait tout le prix de ces danses.
Très rassasiant en tout cas.

Noctambule Nombre de messages : 12381 Age : 32 Date d'inscription : 23/02/2007

Forqueray : Pièces de viole, Atsushi Sakai et Christophe Rousset

Je n'avais jamais remarqué jusqu'à présent la beauté saisissante de la pièce nommée La Du Vaucel, comme un instant suspendu, c'est vraiment sublime.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

2) Nikolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908) :

La Grande Pâque russe, ouverture Op. 36

= Manuel Rosenthal, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris

(Véga, 1959)

Smile

Version lente et détendue, bien trop claire de facture, ce qui dissipe la solennité.

Aujourd’hui post-romantiques viennois un peu décadents (pour changer Mr. Green

):

• Marx: Eine Herbstsymphonie:

Leon Botstein / American Symphony Orchestra
En public, New York, XII.2008
ASO
Je trouve finalement que cette œuvre ne gagne pas du tout à la réécoute. Voir ici.

• Schmidt: Symphonie nº2 en mi bémol majeur:

Semyon Bychkov / Wiener Philharmoniker
Vienne, IX.2015
Sony
À l’inverse, l’émotion et le plaisir s’approfondissent d’une familiarité toujours plus grande. Voir ici.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

3) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°5 en ré mineur, Op. 47

= Mariss Jansons, Orchestre philharmonique d'Oslo

(Emi, juin 1987)

Smile

Non il ne s'agit pas de l'enregistrement viennois (janvier 1997) inclus dans le coffret de l'intégrale chostakovienne de Jansons,
mais d'une précédente captation qui amorça ce cycle.
Avec le même orchestre, le chef letton grava de remarquables lectures, particulièrement fraiches, claires et virtuoses, des 6° et 9° symphonies.
Sous cette baguette se retrouve ici la même énergie farouche dans le premier mouvement, et plus encore dans l'Allegretto qui par sa poigne
s'avère un des plus mémorables de toute la discographie.
On sent que les pupitres ont envie d'en découdre, leur enthousiasme est palpable. Mention spéciale pour les cornistes !
Dans le Finale, Jansons diligente des forces peut-être d'emblée un peu trop expéditives, -certains phrasés semblent un peu imprécis,
mais là encore le dégraissage en règle et l'agilité qui s'empare des Norvégiens doivent être salués, en comparaison d'interprétations qui s'engoncent dans le pompeux.
Parmi les choix qu'offrent les diverses options de la partition, la dernière partie adopte le tempo lent que je trouve le plus convaincant car véhiculant une émotion sincère.
La seule réserve concernerait plutôt un Largo parcouru avec une excessive pâleur, mais dans l'ensemble cette version (qui dure à peine quarante minutes) demeure revigorante.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012

Catégorie orchestrale -rang 194°/250

Kirill Kondrachine (1914-1981)

4) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :

Symphonie n°1 en ré majeur, Op. 25

= Kirill Kondrachine, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(Eterna, octobre 1955)

Smile

« Je conçus le projet de composer toute une œuvre symphonique sans m'aider du piano. Dans une telle œuvre, les colorations de l'orchestre devaient également être plus nettes
et plus claires. Ainsi naquit le plan d'une symphonie dans le style de Haydn parce que, à la suite de mon travail dans la classe de Tcherepnine, la technique de Haydn
m'était devenue particulièrement limpide et que cette familiarité me donnait plus de sûreté pour me jeter sans piano dans ces eaux dangereuses »
écrivit Prokofiev dans sa première autobiographie.
J'avais découvert cet opus dans deux versions différentes, une en vinyle (Walter Weller chez Decca) l'autre en cassette (Karajan chez DG), et j'oserais dire
qu'elle ne m'enthousiasma guère, bien que mon initiation musicale eût débuté avec le grand répertoire austro-allemand.
Cependant en ces dernières années collège, je briguais déjà des pâtisseries plus imposantes, modernistes, je m'enthousiasmais du Sacre, de la Suite de Danses de Bartok, de la Suite scythe,
et ce pastiche haydnien me parut aimable, sans plus. Dans le même registre néoclassique acclimaté, je préférais plutôt le Tombeau de Couperin, Pulcinella, ou Le Bourgeois gentilhomme.
De fait, je n'ai jamais acheté un disque pour le seul attrait de cette « symphonie classique », mais j'en ai glané moult versions en couplage d'autres opus symphoniques de Prokofiev,
notamment les nombreuses intégrales qui ont pignon sur rue.
Avec le temps j'ai toutefois appris à en aimer le charme, la subtilité d'instrumentation, la finesse d'écriture, la volubilité.
Parmi un pléthorique catalogue où se sont illustrées la plupart des baguettes, voilà mes favoris : Toscanini (RCA), Fricsay (DG), Ancerl (Supraphon), Rojdestvenski (Melodiya), Abbado (DG).
Et un autre que je vous ramène de derrière les fagots, aussi méconnu qu'exceptionnel !
.
C'était l'époque où Kirill Kondrachine s'était surtout illustré comme chef de fosse, au Théâtre Maly de Leningrad (1936-1943) puis au Bolchoï de Moscou (1943-1956)
avant de s'affirmer comme un chef de concert avec la Philharmonie de la capitale soviétique.
Invité en Europe de l'Est, son premier passage auprès de la vénérable Staaskapelle de Dresde en octobre 1955 immortalisa la captation de ce que nous entendons ici
(Siegfried Idyll de Wagner et la Deuxième de Rachmaninov complétaient le programme joué au Kongresshalle de Leipzig).
Dans les années suivantes, preuve de son attachement à Prokofiev, il dirigea aussi l'opus 100 et Lieutenant Kijé avec la même phalange saxonne.
.
Une des raisons qui me font adorer cet enregistrement : une extraordinaire prise de son, sèche et chirurgicale, qui ne laisse rien dans l'ombre. Les pupitres s'incarnent
avec une faramineuse présence, comme si nous étions assis parmi eux.
Autre raison : l'acuité du chef russe, l'intelligence qui cerne chaque détail de phrasé, de dynamique, d'intonation, qui sous-tend la pulsation sans fléchir.
Dès les premiers instants de l'Allegro, les impalpables trémolos sur double-croches révèlent toute la virtuosité de cette équipe d'élite.
Puis l'élégance grinçante des mordants sul punto del arco frisotés à la mesure 46 (0'50), que les archets dresdois exécutent avec panache
-peu d'autres interprétations marquent autant cet effet.
Au-delà de cette haute-couture, les cordes allemandes vous ont un de ces grains !
Le Larghetto permet encore d'admirer la renversante plénitude de l'orchestre, non vaguement allusif, mais exposé en pleine pâte, à cru,
ce qui n'exclut pas l'expertise ornementale sur la rhétorique des moindres instants.
La célèbre Gavotte (qui sera recyclée dans le ballet Roméo et Juliette) se montre d'abord fermement articulée par Kondrachine, qui peu à peu se laisse attendrir
dans le trio médian, puis termine sur la pointe des pieds, avec une grâce infinie. Émouvant, sans vaine préciosité. Un art de grand styliste.
La course folle du Molto vivace donne la vedette aux formidables souffleurs, aussi à l'aise dans les voltiges que dans les redoutables staccato à se casser la langue.
Le maestro russe atteint ici à un capiteux travail d'épure, un jovial brûlot qui sans peser (admirable timbalier !) réussit une caractérisation qui crève l'écran
par la seule force de ses prestidigitations. La discographie offre-t-elle d'autres exemples si paradoxaux d'une telle saturation des teintes et d'une telle légèreté de touche ?
Sans parler de la grisante ivresse qui se dégage de ce Final, comme il se doit.
Bref un petit bijou taillé dans le diamant, et si pour vous la Symphonie classique n'est qu'un creux exercice de style,
vous en redemanderez à satiété quand elle éblouit ainsi sous ses innombrables facettes dont Kondrachine et ses Dresdois n'ignorent aucun réfraction.
Dans la discographie, on trouvera peut-être des prestations aussi robustes, ou aussi brillantes, ou aussi agiles, mais un matériau à la fois si charnu,
si peaufiné et si scintillant, toutes ces vertus conjointes, je ne connais aucune alternative.

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Dvorak Danses Slaves Kubelik/Radio Bavaroise,1975

Playlist (136) - Page 11 Choucroute-garnie-de-ma-maman

La choucroute du petit matin ...

Strauss: Salomé (Malfitano, Terfel, Riegel, Schwarz, Wiener Philharmoniker, C. von Dohnanyi) compress

. Dohnanyi est décidément un chef remarquable, mais ce n'est pas Malfitano qui me fera oublier Behrens ...

Schoenberg: Gurre-Lieder (Mellor, Larsson, Skelton, Creswell, Ablinger-Sperrhacke, Allen, Chœur et Orchestre Philharmonique de Bergen, Gardner) compress

. Skelton et Larsson sont honorables ; la Tove de Mellor a une voix désagréable et Ablinger-Sperrhacke m'a déçu en bouffon. Les choeurs par contre sont excellents et l'orchestre, qui n'est pas le meilleur au monde, remplit le contrat. Au total, une version honorable mais, à mon sens, vraiment pas indispensable.

Anaxagore a écrit:: et l'orchestre, qui n'est pas le meilleur au monde

Heu, ben, justement…

Mélomane averti Nombre de messages : 440 Date d'inscription : 14/11/2014

Dag Wirén (1905-1986)

Quatuors à cordes 2, 3, 4 & 5

Quatuor Wirén

Playlist (136) - Page 11 71Mu6QYA--L._SL1200_

C'est très plaisant à écouter, les 2 premiers sont d'un langage assez classique et rappellent leurs contemporains anglais et français, les 4 et 5 sont plus tourmentés. Une belle découverte.

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:: et l'orchestre, qui n'est pas le meilleur au monde

Heu, ben, justement…

Tu trouves que si ??? Je sais que tu adores les orchestres nordiques mais j'ai trouvé les cordes pas très flatteuses, du moins pour une œuvre comme celle-là ... Bon, pour me rendre vraiment compte, il faudrait que j'écoute une pièce qui le mette en valeur pour lui-même. Tu as un conseil ?

Mélomane chevronné Nombre de messages : 14390 Date d'inscription : 21/01/2007

Bartłomiej Pękiel
Missa Brevis
Octava Ensemble

Voir ICI

Anaxagore a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:: et l'orchestre, qui n'est pas le meilleur au monde

Heu, ben, justement…

Tu trouves que si ???

Dans le top 10, il ne serait pas dixième, en tout cas. Smile

Citation :: Je sais que tu adores les orchestres nordiques mais j'ai trouvé les cordes pas très flatteuses, du moins pour une œuvre comme celle-là ...

Dans ce disque, je suis d'accord, la prise de son est très moyenne, ça écrase beaucoup l'orchestre, qui sonne un peu gris… Il faut écouter des captations plus naturelles.

Citation :: Bon, pour me rendre vraiment compte, il faudrait que j'écoute une pièce qui le mette en valeur pour lui-même. Tu as un conseil ?

Peer Gynt intégral avec Ruud… Sinon il y a plein de concerts en vidéo disponibles sur BachTrack, avec Litton, excellents.

C'est la première fois que j'entendais cet orchestre... Merci pour les conseils. J'irai écouter Smile

.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 14390 Date d'inscription : 21/01/2007

Bartłomiej Pękiel
Missa secunda
Octava Ensemble

Voir ICI

Mélomane du dimanche Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 09/09/2018

Playlist (136) - Page 11 714adFuruNL._SY355_

J'insiste avec Wagner...

Pour Tristan, j'avais essayé Böhm 66. Je retente le coup avec cet enregistrement.

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Jean Cras Journal de Bord Luxembourg/Antonioli
Une oeuvre que je fréquente près de 20 ans , écouté à la radio la première fois (mais quelle version ? sans doute cette là... ).
J'ai été instantanément charmé par cette musique , proche de La Mer de Debussy , en plus écrit par un marin breton , le pied ! drunken

Mélomaniaque Nombre de messages : 1013 Date d'inscription : 06/08/2010

Et maintenant 2 british :

Ernest John Moeran Symphonie en sol mineur (1937) David Lloyd-Jones/Bournemouth symphony orchestra
Est ce ma symphonie anglaise préferée ? en tout cas dans mon Top 4 (avec Vaughan williams,Walton,Alwyn). Lloyd-Jones nous donne une
vision musclée et virtuose (le premier mouvement) . Le sombre et austère 2ème mouvement m'évoque la 4ème Symphonie de Sibelius.
Le final de la symphonie avec les bourrasques de vent (7'20) , on est pas loin de Tapiola du maître finlandais .mais je trouve même le final est moins bon que les premiers mouvements , dommage .

Ralph Vaughan Williams Symphonie n°7 (1949-51) Bergen Philharmonic orchestra/ Andrew Davis ,2017
Autre symphonie anglaise que j'aime bien , plus "exotique" (orgue, choeur sans paroles , percu diverses) que Moeran pour l'orchestration , plus "musique de film" (aucune connotation négative pour moi )

Gourou-leader Nombre de messages : 25775 Date d'inscription : 22/01/2010

Stravinski : Symphonie en 3 mouvements (Himself)

L'ostinato implacable du premier mouvement est un beau moment "stravinskien".

Janáček : Messe glagolitique ; Taras Bulba (Domaninska, Soukupova, Blacht, Haken, Vodrazka, Chœur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, K. Ančerl). Si, par impossible, je devais établir une liste des Anaxa d'Or, voilà un enregistrement qui y figurerait certainement Playlist (136) - Page 11 173236763

...

Strauss: Elektra (Polaski, Meier, Marc, Botha, Struckmann, Chor der Deutschen Staatsoper Berlin, Staatskapelle Berlin, Barenboim) compress

. J'ai vraiment beaucoup aimé cette version. Et l'œuvre est décidément géniale : mon Strauss préféré Playlist (136) - Page 11 173236763

.

Mélomane chevronné Nombre de messages : 14390 Date d'inscription : 21/01/2007

Lieder de Schubert, Beethoven et Schoeck Smile

Mélomane du dimanche Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 09/09/2018

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Quel orchestre...
Quelle prise de son...

C'est en train de devenir un disque de chevet.

Je suis surpris d'à quel point plus je découvre d'opéras, plus je reviens souvent à ceux de Mozart (les Da Ponte, cette Flûte...)...

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