Léa Desandre, soprano
Eva Zaicik, soprano
Lucile Richardot, alto
Olivier Coiffet, ténor
Emiliano Gonzalez Toro, ténor
Zachary Wilder, ténor,
Nicolas Brooymans, basse
Renaud Bres, basse,
Geoffroy Buffière, basse
Bertrand Couderc : lumières
Chœurs et orchestre Pygmalion : Raphaël Pichon.
Un concert céleste parmi les anges....
Le lieu est superbe : dernier joyau du Versailles du Roi Soleil, la chapelle dessinée sur des plans de Mansart a été achevée en 1710 ; elle illustre totalement la munificence artistique du château, avec son volume qui rappelle la Sainte Chapelle - les peintures de voute sont signées Coypel, de La Fosse et Jouvenet - l'édifice communique un sentiment de grandeur et de sérénité ; il est ceinturé par de vastes tribunes, qui permettront à de nombreuses reprises de "spatialiser" l'interprétation.
L'acoustique est parfaite.
Je ne connaissais l’œuvre qu'au disque ; Pichon a donné une version "enrichie" de la partition, l’œuvre étant réputée durer 1h45 alors que le concert en a duré 2, avec notamment à la fin la reprise du psaume d'ouverture.
J'étais situé au premier rang sur la gauche, sur certains éléments du continuo : clavecin, harpe, et qui comprenait aussi 3 théorbes, une viole de gambe, une contrebasse et un orgue.
Mais c'est évidemment l'aspect vocal qui aura été le plus frappant : tous les solistes ont exécutés les concerti avec une expressivité incroyable.
Le choeur est d'une plasticité, dynamique, souci des nuances, les mots manquent pour décrire une telle richesse...
Pour moi, etre immergé dans autant de beauté, c'était comme dans un rêve !!
Le concert a été capté la veille sur Mezzo Live HD, mais il est toujours visible en streaming.
Belcore