Les plus belles sonates pour piano

Beethoven : peut-être l'opus 109 au-dessus de toutes les autres (et pourtant... )
Prokofiev : bien sûr la n° 7 mais aussi un très grand faible pour la n°2, qui gagne vraiment à être connue ; je l'ai travaillée (très péniblement) à l'époque où je m'escrimais à jouer du piano, ce qui m'a permis, faute de la jouer correctement, d'en goûter pleinement l'écriture magistrale.
Mozart : KV 332, F
Dukas : Grande sonate

Merci de dire du bien de Dukas.

Oui, la sonate de Dukas est la seule vraie sonate bethovenienne; toutes les sonates de Beethoven n'en sont que des copies

Il faudrait que je retente cette sonate de Dukas qui m'avait plutôt gonflé, et pourtant j'adore Dukas.

quintette op.57 a écrit:

Haydn XVI:49 (à laquelle rend hommage un fameux Clair de Lune)

Effectivement, je viens d'écouter le second mouvement sur youtube, c'est relativement ressemblant...

manontroppo a écrit:

Mozart : KV 332, F

Du reste, Mozart a réussi un sacré triplet avec les KV 331, 332, 333.
Si on faisait un sondage, la KV 332 serait certainement loin d'être dans le "top N" des sonates de Mozart, mais j'aime particulièrement cette sonate.

manontroppo a écrit:

manontroppo a écrit:

Mozart : KV 332, F

Du reste, Mozart a réussi un sacré triplet avec les KV 331, 332, 333.
Si on faisait un sondage, la KV 332 serait certainement loin d'être dans le "top N" des sonates de Mozart, mais j'aime particulièrement cette sonate.

C'est aussi une de mes préférées. Tous ces très beaux thèmes qui s'enchainent dans le 1er mouvement et cet adagio teinté d'une grande mélancolie mais aussi d'un certain apaisement.

Sacré triplet comme vous dites !

je suis completement envouté par la sonate en fa diese mineur OP 81 de HUMMEL.
Elle est magistralement interpretee par Stephen Hough

Liszt
Scriabine, toutes, mais surtout les dernières

après, je ne connais pas tout...

Est-ce qu'un admin aurait l'amabilité de rajouter le "s" qui manque horriblement au titre ?

En effet, c'est invivable.

Je vous ai sauvés de l'indignation légitime qui aurait eu raison de votre sérénité.

Clementi : sonates op 13\6 , op25 \4 et 6 , op 34 , op40 -41 -50 c'est de la bombe
Dussek : sonates op10\2 , op 35\1à3 ,op44"les adieux" ,op 61"elegie harmonique" ,
op 64"retour à Paris" ou "plus ultra" , op70 "l'invocation" toutes radioactives
Cramer : sonates op 53 "ultima" , op 56 -57-58-59 "les suivantes" , op63
steibelt : sonate op 64
RIES : sonate op 26 " l'amante abandonnee"
Moscheles : sonate op 29 en fa d mineur
Czerny : sonate op 7 la b majeur , op 65

allez voir là dedans ,moi je n'y ait trouvé que des chefs-d'oeuvres injustement oublies: et en plus
y en a marre du TITAN mille fois rabaché

j'en oublie toujours ! Boely :sonates op 1 \1 et 2
Woelfl : sonates op 25 ,op33etc......
Et bien sur HUMMEL dont j'ai parlé precedemment

La troisième, en si mineur op. 58 de Chopin !

Les sonates en Ré majeur de Mozart

La sonate inachevée en fa mineur de Schubert ou la D959...

La si mineur de Liszt

Les opus 57 (Appassionata - fa mineur ), 101 (la majeur), 110 (La bémol majeur) et 111 (do mineur) de Beethoven

Les Scarlatti...

La 5ème et la 10ème de Scriabine

La si bémol mineur op. 35 de Chopin

La 3ème sonate en fa mineur de Schumann

La sonate de Berg

...

ah! en ce sui me concerne mes sonates préférées sont la sonate pour piano n°11 et n°15 et la sonate dite " pathétique"de Beethoven et surtt les sonates K 455 et K 208 de Scarlatti ( même si à l'origine elles ont été composées pour le clavecin).

Liszt:Sonate en si mineur
Dutilleux:Sonate
Scriabine: Sonates n°5,7 et 10
Berg:Sonate
Beethoven:Sonates n°23,29,30,31 et 32
Schubert:D850 et D960

Tu connais les oeuvres pour piano de Mossolov, Roslavets, Obouhow et Protopopov?
Vu comme tu aimes Scriabine...

Non je ne connais pas. 
Protopopov, ça existe ça?  

Non ce ne sont pas des noms inventés.  
https://classik.forumactif.com/t10p50-nikolai-roslavets-et-les-futuristes-russes

  Sonate en si mineur de LISZT
  Après une lecture du Dante ("Fantasia quasi sonata") de LISZT

J’écoute beaucoup de piano, mais, finalement, peu de sonates. Il faudrait que je réfléchisse un peu plus, mais à mon avis il y aurait surtout Scriabine (3, 5, 6, 7, 9, je crois), Beethoven (surtout la dernière), Schubert (idem), et peut-être Liszt (pas ce que je préfère dans son œuvre pour piano) et Bartók (idem).  

évidemment, si on peut mettre Après une lecture de Dante...  

Ayant souvent écouté les sonates de Beethoven dans l'ordre, si la première n'est pas ma "préférée", les trois premières mesures suffisent à évoquer en moi le souvenir de toutes les autres. (ça gagne du temps )
Sinon la 21 et la dernière sont mes préférées.

Dans l'ordre :

- Scriabine : sonate n° 4, 5 et 10.

- Szymanovski : sonate n°3

-Ives : sonate n° 2 "Concord"

-Rachmaninoff : sonate n° 2

Marchoukrev a écrit:

  Sonate en si mineur de LISZT
  Après une lecture du Dante ("Fantasia quasi sonata") de LISZT

Complètement d'accord !

Je n'ai pas beaucoup vu la sonate des 4 âges de ce cher Alkan dans ce topic ??

Les sonates que j'écoute le plus sont celles de Schubert, la D959 que j'ai eu beaucoup de mal à "apprivoiser" et de Beethoven, la Sonate n°29 opus 106 "Hammerklavier".
J'écoute aussi régulièrement d'autres morceaux au piano, des Nocturnes de Fauré, la N°1 et la N°4.
Est-ce qu'il existe un topic expliquant les différences entre une sonate, une nocturne, une prélude, une barcarolle, une impromptue ? Pour citer les types d’œuvres qui me viennent à l'esprit au piano.

Tu peux poser ce genre de questions ici   :

https://classik.forumactif.com/t6729p350-la-question-musicale-du-jour-3

Merci Horatio !  

La 49ème de Haydn. Étonnante. Et la sonate op. 50 no 3 de Clementi, sur le livret 'Didone abbandonata' de Metastasio.

K. 457 de Mozart.

hier, j’avais envie d’écouter des sonates « monumentales » du XXe siècle... j’ai écouté Barraqué, puis la deuxième d’Ives... et puis... je n’avais plus d’idée...  

vous en connaissez d’autres, dans le genre ? 

Lucien a écrit:

hier, j’avais envie d’écouter des sonates « monumentales » du XXe siècle... j’ai écouté Barraqué, puis la deuxième d’Ives... et puis... je n’avais plus d’idée...  

vous en connaissez d’autres, dans le genre ? 

Qu'est-ce que tu appelles « monumentales », tu veux dire longues ? Parce que sinon, Scriabine, Feinberg et certaines de Miaskovski ou Tichtchenko, ça se pose !

Dans le registre interminable, puisque tu as aimé Barraqué, il y a bien sûr les trois de Boulez (qui sont un peu meilleures).

DavidLeMarrec a écrit:

Qu'est-ce que tu appelles « monumentales », tu veux dire longues ? Parce que sinon, Scriabine, Feinberg et certaines de Miaskovski ou Tichtchenko, ça se pose !

oui, c’est vrai... mais je ne sais pas... oui, longues, aussi... enfin... des trucs du gabarit de la Concord, en tout cas...

DavidLeMarrec a écrit:

les trois de Boulez (qui sont un peu meilleures).

’même pas vrai.

Version courte - Top 15:

Mozart
Sonate No. 11
Beethoven
Sonates No. 8, 14, 15, 17, 23, 25, 26, 31, 32
Schubert
Sonate No. 20
Brahms
Sonate No. 3
Scriabine
Sonates No. 6, 9
Dutilleux
Sonate

Version longue - Top 40:

Mozart
Sonates No. 8, 11
Beethoven
Sonates No. 4, 8, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 21, 23, 24, 25, 26, 28, 30, 31, 32
Schubert
Sonates No. 19, 20, 21
Schumann
Sonate No. 1
Chopin
Sonate No. 2
Liszt
Sonate
Brahms
Sonates No. 1, 3
Scriabine
Sonates No. 5, 6, 7, 9, 10
Berg
Sonate
Bartók
Sonate
Mossolov
Sonates No. 2, 5
Carter
Sonate
Barber
Sonate
Dutilleux
Sonate
Wuorinen
Sonates No. 1, 2

Toi, t'as un problème avec la Hammerklavier.

C'est clair que j'ai du mal à passer outre le thème d'ouverture . La raison stupide par excellence mais ça me gâche tout le truc, en fait .

j’ai exactement le même problème.

Je comprends bien, ce thème autoritaire, dur et péremptoire n'a effectivement pas grand chose d'aimable ni de séduisant. Comme souvent avec Beethoven c'est la façon dont il "traite" cette amorce tout au long de la pièce qui est fascinante. Cela dit, c'est vrai que dans la Hammerklavier on est parfois pas loin de l'indigeste (même si c'est génial) à l'instar de ce final d'une densité et d'une complexité suffocante. C'est très expérimental, en fait.
Bon, il y a quand même le sublime mouvement lent qui met tout le monde d'accord non ?

peut-être, mais débuter un chef-d’œuvre par un truc insupportable, c’est mal parti.

Le début de la cinquième est pas tellement plus seyant et pourtant...

Des goûts et des couleurs : je trouve que le début de la Hammerklavier est un des thèmes les plus exaltants de Beethoven, et même de toute la littérature pour piano.

Stolzing a écrit:

Des goûts et des couleurs : je trouve que le début de la Hammerklavier est un des thèmes les plus exaltants de Beethoven, et même de toute la littérature pour piano.

Moi aussi

Stolzing a écrit:

Des goûts et des couleurs : je trouve que le début de la Hammerklavier est un des thèmes les plus exaltants de Beethoven, et même de toute la littérature pour piano.

Gesualdo a écrit:

Stolzing a écrit:

Des goûts et des couleurs : je trouve que le début de la Hammerklavier est un des thèmes les plus exaltants de Beethoven, et même de toute la littérature pour piano.

Moi aussi

Oui, j'ai tout à fait conscience que c'est une opinion très minoritaire mais ces accords qui se répètent en mélangeant notes pointées et croches, ça m'a toujours exaspéré, tous compositeurs confondus. J'ai le même problème avec certains Mozart et Schumann par exemple.

J'avais de toute façon prévu de remettre ça en chantier dans les semaines qui viennent.

Sinon, aujourd'hui j'ai découvert les 2ème et 3ème sonates de Kabalevsky et ça a été une bonne surprise. Très immédiates, des modulations inattendues mais qui fonctionnent étonnement bien (typiquement le genre de trucs qui me font penser: "Mais qu'est-ce qu'il fait ? Ah, mais c'est magnifique"). Les mouvements lents, en particulier celui de la 3ème sonate - ostinatos intrigants dans le grave et brefs appels inquiets plaqués dans l'aigu - sont très réussis.

Sinon, la 6ème sonate de Prokofiev m'a aussi bien emballé. C'est d'ailleurs la première fois que je m'enthousiasme pour une de ses oeuvres pour piano seul, fameux paradoxe alors qu'il est un de mes compositeurs favoris et que le piano, je suis toujours client. Là, ce sont les 2 mouvements extérieurs qui m'ont particulièrement captivé.

Dernière sonate pour piano qui m'a accroché l'oreille : la sonate n° 1 de Sorabji....

arnaud bellemontagne a écrit:

Je comprends bien, ce thème autoritaire, dur et péremptoire n'a effectivement pas grand chose d'aimable ni de séduisant. Comme souvent avec Beethoven c'est la façon dont il "traite" cette amorce tout au long de la pièce qui est fascinante. Cela dit, c'est vrai que dans la Hammerklavier on est parfois pas loin de l'indigeste (même si c'est génial) à l'instar de ce final d'une densité et d'une complexité suffocante. C'est très expérimental, en fait.
Bon, il y a quand même le sublime mouvement lent qui met tout le monde d'accord non ?

Bonjour à tous,

En tant que neophyte, je suis ravi de me retrouver parmi tout ce beau monde.. pour parler de musique.

En ce qui concerne les sonates, je suis un fan absolu de Beethoven. dans une période (révolue) de systématiste, j'ai écouté les 33 sonates avec les partitions en interpretations piano et pianoforte (un intégrale sortie par Claves tout à fait intéressante).

La sonate Hammerklavier reste pour moi une des plus fascinantes. je la réécoute régulièrement avec toujours autant de frisson. Imaginez ce que les contemporains de LvB ont du penser en entendant la fugue finale, quand on voit ce qu'on peut raconteur aujourd'hui sur la musique moderne; ils ont certainement du crier au fou! Et tous les mouvements ont leur force, y compris un petit scherzo qui deviant assez vite complètement fou.

Mais ce qui me fascine le plus, c'est ce long passage en no men's land qui sépare le movement lent de la fugue proprement dite. Revue puis rejet des formes passées, pour arriver finalement à une modernité incroyable. On peut noter qu'il reprendra à peu près la même démarche dans le finale de la neuvième symphonie pour amener le theme de l'Ode à la joie.

Bien sûr, l'ariette de l'opus 111 (notamment en live par Serkin) reste un miracle inégalé. et tant d'autres magnifiques souvent citées ici.

Et le denier movement de l'opus 110, cet arioso dolente et la fugue. et, et, et....

Mais Schubert n'est vraiment pas loin derrière, dans un genre si different. mais quelle beauté incroyable (surtout jouées par Zacharias, à mon avis inégalé dans ce repertoire). avec les D659 et 660, je citerai aussi la D850 et la D894 qui sont fabuleuses (écoutez le movement lent de la D850, ou le premier movement de la D894). Et puis, Schubert a écrit la grande fantaisie à 4 mains, et ça...

japy104 a écrit:

Mais ce qui me fascine le plus, c'est ce long passage en no men's land qui sépare le movement lent de la fugue proprement dite [dans l'opus 106 de LvB]. Revue puis rejet des formes passées, pour arriver finalement à une modernité incroyable. On peut noter qu'il reprendra à peu près la même démarche dans le finale de la neuvième symphonie pour amener le theme de l'Ode à la joie.

Les démarches sont apparentées, mais il y a une double différence à mon avis. Dans la symphonie, ce sont des lambeaux de ce qui a été entendu dans les mouvements précédents que l'on entend à nouveau avant leur rejet définitif, et ce qu'on entend alors ce n'est plus qu'une vague évocation, un souvenir, une transformation voilée, brumeuse, passagère. Dans la sonate, je trouve que les formes anciennes successivement rejetées sont au contraire sphériques, closes, suffisantes en elles-mêmes (bien qu'elles soient très brèves), tracées avec netteté et bien définies. Ça ajoute encore à la nature radicale de la page en question dans la sonate pour piano. En plus, ce sont des formes et des thèmes ou motifs qu'on n'a jamais entendus au préalable dans la sonate. Ils « passent », sans ascendance ni descendance. D'ailleurs, c'est une constante de cette sonate-là : chaque mouvement (et si on considère le largo qui introduit la fugue, chaque élément de mouvement, ça en devient comme « fractal ») est replié sur lui-même, presque « autiste ». C'est quasi un miracle qu'une forme pareille, concentrée au point de nier le reste (y compris le reste d'elle-même), sonne comme un tout cohérent quand elle est bien jouée.

Gesualdo a écrit:

Stolzing a écrit:

Des goûts et des couleurs : je trouve que le début de la Hammerklavier est un des thèmes les plus exaltants de Beethoven, et même de toute la littérature pour piano.

Moi aussi

Je viens de la réécouter et c'est vrai que le mouvement lent et la fugue sont remarquables mais ils me glissent encore entre les doigts: à plusieurs reprises, je me suis senti sur le point de me laisser emporter pour finalement rester là, juste au bord. Un peu comme quand un éternuement se dérobe au dernier moment. C'est frustrant mais il y a du progrès .

Les deux autres mouvements par contre, ce n'est pas encore ça...

Extrait des "Mémoires" de Chosta :

Un jour, à Moscou, Vladimir Sofronitzky apprend que Glazounov le cherchait. Il se rend au domicile d'icelluy et le trouve endormi, en robe de chambre, dans son fauteuil. Sofronitzky s'assied en face de Glazounov et attend qu'il ait fini sa petite sieste. Au bout d'un moment Glazounov ouvre un oeil et aperçoit son ami qui le regarde.

"Tu as quelque chose d'important à me dire?" interroge Sofronitzky.

-"Je ne me souviens plus" répond Glazounov... "Ah, si, cela me revient : je voulais te demander un truc important. Voilà : est-ce que tu aimes la "Hammerklavier" de Beethoven?"

-"oui".

-"tu l'aimes beaucoup?"

-"oui !"

-"tu l'aimes vraiment beaucoup???"

-"oui, je l'aime vraiment beaucoup mais, toi, où veux-tu en venir?"

-"Eh bien, moi, fait Glazounov, je ne peux pas la supporter, cette maudite sonate!!!".

Et incontinent, il se rendort au nez de Sofronitzky...

Il y en a tellement!

Liszt
Alkan
Reubke un chef-d'oeuvre découvert par un organiste ( ) Jean Guillou.
Chopin pour sa troisième
Scharwenka pour sa première
Grieg, malgré ses facettes schumaniennes
Scriabine surtout pour sa première, quatrième, cinquième et dixième.
Miaskovsky pour sa deuxième et cinquième
Prokofiev pour ses septième et huitième
Griffes
Macdowell pour sa Celtic
Dukas
Barber
Schubert pour sa D960