[Jazz] Playlist

Les français à l'honneur:

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"Ballade for Yasmina": Bernard Lubat - Vibra, André Ceccarelli - drums, Eddy Louiss - piano, Jean-François Jenny-Clark - bass.

Lubat n'est pas exclusivement vibraphoniste et pourtant, il y a des nuances, de la dynamique. Très beau à voir, très fin.

Duke Ellington
Ellington 65, Ellington 66

xoph a écrit:

Duke Ellington
Ellington 65, Ellington 66

Je connais le 66 qui a sa place dans les bons disques de Big Band.

Dans les pas de Thelonious :



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Alifie a écrit:

Dans les pas de Thelonious :



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Dur de parler de ce disque, parce qu'il m'a beaucoup plu (To Yasmina, Au bon Livre), mais qu'il est plein de défauts.
Ce que j'en retiens, c'est son audace et sa belle énergie.

Thelonious a écrit:

Je connais le 66 qui a sa place dans les bons disques de Big Band.

Tous les disques de l'orchestre d'Ellington ont leur place dans les meilleurs disques de big band.  ( )

Sinon:



Avec de magnifiques arrangements, semble-t-il de Gigi Gryce à l'écoute.

néthou a écrit:

Thelonious a écrit:

Je connais le 66 qui a sa place dans les bons disques de Big Band.

Tous les disques de l'orchestre d'Ellington ont leur place dans les meilleurs disques de big band.  ( )

Ne les connaissant pas tous, je ne me serai pas permis, mais si tu le dis...

Je l'affirme, même, et de façon d'autant plus péremptoire que la mauvaise foi de mon parti-pris est grande...

Blague à part, tout ce qu'a enregistré la célèbre phalange Hodges-Procope-Hamilton-Gonsalves-Harry Carney (qui constitue l'inamovible section d'anches de l'orchestre pendant plus de 12 ans au moins) est exceptionnel, avec un son d'ensemble immédiatement reconnaissable.

Thelonius Monk, Monk's Dream (1962)



Le premier disque de Monk pour Columbia.
Rien de nouveau (comme souvent avec Monk, on reprend les mêmes et on recommence) mais un swing incroyable. Charlie Rouse est notamment en feu (Monk aussi mais c'est c'est plus habituel)
La production est impeccable, des morceaux solos sont judicieusement placés pour varier les couleurs, la prise de son est excellent, peut-être ce qu'on a de mieux pour Monk (l'écoute de Monk's Music juste après est assez cruelle de ce point de vue...)

Le meilleur disque d'introduction à Monk ?

Citation :

Le meilleur disque d'introduction à Monk ?

Ca n'a pas été le mien (underground), mais pourquoi pas. Il y en a plusieurs qui le sont.

Andrew Hill : Andrew!!! (64)



Immense, immense album.

Ah, Black Monday...

Thelonious a écrit:

Citation :

Le meilleur disque d'introduction à Monk ?

Ca n'a pas été le mien (underground), mais pourquoi pas. Il y en a plusieurs qui le sont.

Ah, Underground n'est pas loin chez moi non plus !
En fait, le premier album de Monk sur lequel j'ai posé mes pattes doit être le Piano Solo de 1954...un peu abrupte comme introduction, mais on est rapidement gagné par l'étrange beauté des mélodies et le jeu tout en swing et rupture de Monk...

Art Pepper: Art Pepper meets the Rythm Section (1957)



Beaucoup d'histoires circulent sur cette session mythique...un junkie qui n'a pas joué depuis 6 mois, un saxophone en morceaux, une session sans répète décidée le matin même entre la meilleure section rythmique du hard-bop de l'époque (celle de Miles) et un sax alto west-coast au style réputé à l'opposé.

Difficile de croire à tout ça devant le niveau ahurissant du jeu de Pepper sur ce disque. Ses impros sont d'une variété hallucinante, tantôt tout en douceur et en mélodie, comme un Desmond, tantôt à 100 à l'heure sur un Straight Life d'anthologie, capable d'alterner dans le même solo phrases langoureuses et attaques bien placées, de jouer le blues qui tache et des compos très cool.

Un indispensable !

(Un de mes tout premiers disques de jazz.)

Mode "Ah, enfin de la musique écoutable sur ce fil" in

Art Pepper, n'en parlons pas, la cause est entendue, pour le disque de Mélo, il y a ce double CD qui reprend l'intégrale des enregistrements McKusick-Galbraith:



Et si on veut creuser ce qu'a fait McKusick par ailleurs, il y a aussi ça qui est très chouette:



Mode "Ah, enfin de la musique écoutable sur ce fil" off...

A propos d'Hal McKusick, sans vouloir m'en mêler :



www.deezer.com/fr/album/255936                  (+ Teddy Charles, vibraphone & Seldon Powell, saxophone ténor sur la denière séance)

Alifie a écrit:

A propos d'Hal McKusick, sans vouloir m'en mêler :



                (+ Teddy Charles, vibraphone & Seldon Powell, saxophone ténor sur la denière séance)

Du beau monde, hein ?

(et jouer avec Cendrillon, c'est pas donné à tout le monde...)

Dans la série compatible :



www.deezer.com/fr/album/7955172

Malin, ça! Maintenant, à cause de vous j'ai replongé...


• The Bill Perkins Octet: On Stage
Bill Perkins (saxophone ténor), Bud Shank (saxophone alto), Jack Nimitz (saxophone baryton, clarinette basse), Stu Williamson (tuba, trombone), Carl Fontana (trombone), Red Mitchell (basse), Russ Freeman (piano), Mel Lewis (batterie)
Hollywood, II.1956
Pacific Jazz

Kenny Burrell (Blue Moods)

Don't Cry Baby
Drum Boogie
Strictly Confidential
All of You
Perception

Kenny Burrell, guitare
Cecil Payne, saxophone baryton
Tommy Flanagan, piano
Doug Watkins, contrebasse
Elvin Jones, batterie

(Prestige, février 1957)

On continue dans le jazz à papa. Et j'aime ça

Vu l'estime que vous lui portez, j'ai essayé. Peu amateur de Jazz "Cool "ou West Coast, j'ai tout de même apprécié les qualités de ce Quintet.

Duke Ellington
At his very best

un de mes premiers vinyles jazz et une face A very chefdœuvrale

Spoiler:

Thelonious a écrit:

Peu amateur de Jazz "Cool "ou West Coast, j'ai tout de même apprécié les qualités de ce Quintet.

Raison de plus pour creuser !


Prosélyte un jour, prosélyte toujours...

xoph a écrit:

un de mes premiers vinyles jazz et une face A very chefdœuvrale

Tu m'étonnes: là on touche à la quintessence. Si je devais amener un seul disque sur une ile déserte, il y aurait dessus "Jack The Bear", "Ko-Ko" ou "Concerto for Cootie". Et c'est un amateur élevé au lait de Count Basie qui le dit.

Sans oublier "Chloé" dont Vian se souviendra si je ne me trompe.
Mais comme il n'y a que des chefs-d’œuvres sur cette face...

Merci Alifie pour tes recommandations sur Gil Mellé.
J'écoute un peu sur tutube, et ça me botte bien ! Je vais continuer à creuser.
Je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de CD disponibles de lui. J'imaginais qu'il jouissait d'une plus grande notoriété.

En dehors de The Andromeda Strain, les quelques autres musiques de film que je connais de lui sont tout de même plus "académiques".
Mais il en a fait beaucoup :
http://www.soundtrackcollector.com/catalog/composerdiscography.php?composerid=1949
Pas mal de nanars assez cultes dans le lot...

Spoiler:

Il savait s'amuser watch?v=CQ28Ze65ixE

Jackie McLean : Destination...Out! (64)



Instrumentation inhabituelle (alto, trombone, vibraphone et section rythmique*) et compositions travaillées.

Une merveille.



*Grachan Moncur III au trombone et Bobby Hutcherson au vibraphone.

Duke Ellington
and his Famous Orchestra
Hollywood 1941

Crédits sur
https://www.discogs.com/Duke-Ellington-And-His-Famous-Orchestra-Hollywood-1941-Classic-Era/release/4894156

ou comment faire un truc magique en commençant par de fades sucreries (Herb Jeffries sur I hear a rhapsody)

Jackie McLean : One Step Beyond (64)



Même configuration instrumentale que le disque mentionné plus haut (avec Tony Williams en lieu et place de Roy Haynes, ce qui change la dynamique de la musique). Seul le jovial et plus convenu Blue Rondo dépare.

Pour le reste, voilà un album tout aussi essentiel que Destination Out.  

Sweet Wide & Blue

Cocktails For Two
Wrap Your Troubles In Dreams
So Near So Far
I've Got The World On A String
Embraceable You
Tulip Or Turnip
So Rare
For You Alone
Percussion Staccato
I Should Care
Summertime
You Are My Lucky Star

=  Tony Crombie and His Band

(Decca, 1960)

www.deezer.com/fr/album/64878492

Dans la lignée du formidable Extrapolation, enregistré un an auparavant par Surman et McLaughlin.

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Bobby Hutcherson : Total Eclipse (69)



Avec Corea (piano), Harold Land (sax) et la batteur maison de Blue Note (Joe Chambers).

Le jeu d'Hutcherson est moins abstrait et froid que d'habitude. Corea est magistral (comme d'habitude) et Harold Land (d)étonnant.
Belle revisite du Matrix de Corea.
Les compos d'Hutcherson sont sensuelles et pénétrantes à souhait (le morceau titre, Same Shame, Pompeian).

J'adore ce disque.

Hum...


• Chick Corea: Three Quartets
Chick Corea (piano), Eddie Gomez (basse), Steve Gadd (batterie), Michael Brecker (saxophone ténor)
Los Angeles, I & II.1981
Stretch Records


• McCoy Tyner Trio featuring Michael Brecker: Infinity
McCoy Tyner (piano), Avery Sharpe (basse), Aaron Scott (batterie), Michael Brecker (saxophone ténor), Valtinho Anastacio (congas, percussions)
Englewood Cliffs, IV.1995
Impulse!

Deux albums magnifiques de deux grands pianistes-compositeurs, qui me semblent ici, chacun à leur manière, avoir comme décanté et épuré leur style (même si Corea reste virtuose, et Tyner épique) et s’exprimer dans un langage qui serait comme une sorte de grand classicisme post-hard-bop. Les compositions sont dans les deux cas d’un grand raffinement, d’une grande complexité sous les apparences de la simplicité.

Et, alors que je n’aime pas tellement Michael Brecker (virtuosité démonstrative, sonorité solide mais aseptisée et absence totale d’imagination dans les disques en solo que j’ai entendus de lui), je trouve qu’ici il se coule finalement très bien dans ce que requièrent de lui les compositions si riches et si imaginatives de Corea et Tyner. (Un bon exécutant, qui aurait besoin que de grands musiciens pensent à sa place?)

Je souscris à tout.
Et pour apporter de l'eau à ton moulin, je mentionnerai les interventions lumineuses de Michael Brecker sur le Zappa in New York.

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Herbie Hancock : Maiden Voyage (65)



Inutile d'épiloguer sur ce classique (et chef d'œuvre) absolu que tout le monde connaît ici sur le bout des doigts...

arnaud bellemontagne a écrit:

Je souscris à tout.
Et pour apporter de l'eau à ton moulin, je mentionnerai les interventions lumineuses de Michael Brecker sur le Zappa in New York.

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Michael Brecker est impérial sur "80/81" de Pat Metheny, en particulier "Two Folk Songs".

CQFD

Comme je n'ai jamais tellement accroché au peu que j'ai entendu de Pat Metheny...
Mais Arnaud, tu aimes bien, je crois? Tu aurais des albums de lui qui seraient un peu mézigo-compatibles?

Mes indispensables:



et peut-être :



Le préféré d'Arnaud (je crois) :

Je n'ai écouté que Bright Size Life et I Can See Your House From Here (j'avais trouvé ça chouette, mais pas transcendant, voire un peu ennuyeux.)

A part le Song X enregistré avec Ornette Coleman, je ne vois pas trop...
Pat Metheny, ça manque vraiment d'aspérités pour pouvoir t'intéresser AMHA.

C'est bien ce qu'il m'avait semblé...

arnaud bellemontagne a écrit:

A part le Song X enregistré avec Ornette Coleman, je ne vois pas trop...
Pat Metheny, ça manque vraiment d'aspérités pour pouvoir t'intéresser AMHA.

J'ai vraiment du mal à comprendre l'argument "aspérités".
Tyner que Benedictus affectionne a un langage bien plus conventionnel que Metheny.
Sur la forme, je suis d'accord, Metheny, c'est "propre", mais c'est également explosif, inventif,...

Pourquoi pas ça :