[Jazz] Playlist

Bill Bruford Earthworks : Random Acts of Happiness (2004)



Un concert absolument délectable de la formation jazz de Bill Bruford.

L'écriture élaborée de Tim Garland (ou passe l'ombre de Chick Corea) fait merveille et les instrumentistes s'en donnent à cœur joie, notamment le brillant Steve Hamilton au piano.

Un disque vraiment enthousiasmant qui prouve avec éclat que ça n'est véritablement qu'avec Earthworks que Bruford a pu exprimer la totalité de son potentiel (plus qu'au sein de Yes, de King Crimson ou de UK)...


@Thelonious : Je pense que c'est pour toi.  

arnaud bellemontagne a écrit:

Bill Bruford : Earthworks Underground Orchestra (2006)



La formation jazz du batteur mythique des progressifs Yes, King Crimson et UK.

Ici en effectif élargi il propose un jazz européen, très écrit et très travaillé.

Un disque magistral.  

@Thelonious : je pense que c'est ton coeur de cible, notamment en raison des nombreux rythmes chaloupés  

These are the Vistas

Big eater
Keep the bugs off your glass and the bears off your ass
Smells like teen spirit
Everywhere you turn
1972 Bronze medalist
Guilty
Boo-wah
Flim
Heart of glass
Silence is the question

Ethan Iverson, piano
Reid Anderson, contrebasse
David King, batterie

(Columbia, septembre-octobre 2002)

Entre jazz et pulsions rock, un album qui revisite les frontières : Everywhere you turn qui semble rêver d'un Nocturne de Chopin,
Smells like teen spirit d'après le tube de Nirvana, Heart of glass d'après Blondie.
Par ailleurs, on doit aussi à ce groupe un arrangement du Sacre du Printemps pour leur trio !

A sa sortie, j'ai beaucoup aimé ce disque. J'ai déjà du en parler il y a longtemps.

Oui, c'est un des disques fameux des Bad Plus.
Je ne sais pas pourquoi, mais je préfère leur disque intitulé Prog. 

Bill Bruford Earthworks : Footloose and Fancy Free (2002)



Un double live qui commence avec le morceau-titre, sorte de rêve éveillé pour tout amateur de jazz truffé de thèmes à tiroirs et qui s'achève avec un Bridge of Inhibition foudroyant de virtuosité.

Encore un indispensable.




@Thelonious : encore pour toi.

Coul, la pochette par Gary Larson

aussi : https://imgur.com/gallery/rUVEgqX

J'ai écouté ça cet après-midi :

Ça me botte bien. Je vais chercher les enregistrements Blue Note.

Bill Bruford Earthworks : The Sound of Surprise (2001)



Le pendant studio du live Footloose and Fancy Free (on y retrouve beaucoup de titres).

Excellent.

Me dis pas que je t'ai coiffé au poteau mon Fifie .

https://www.discogs.com/fr/Paul-Bley-Gary-Peacock-Paul-Motian-When-Will-The-Blues-Leave/release/13692788

https://play.qobuz.com/album/ybxjtgw6yeh4b
https://www.deezer.com/fr/album/98189002

https://classik.forumactif.com/t7376p813-#

Deux titres en plus sur l'album ECM, mais pas le Monk’s Dream (et non Hackensack) qu'on trouve lui sur la diffusion radio.

A cause de Mélo et de son BT en cours :



https://en.wikipedia.org/wiki/Carmen_(Barney_Kessel_album)            www.deezer.com/fr/album/9282200

Un petit bijou de légèreté et de délicatesse West Coast, arrangé par Barney Kessel lui-même, sans les clichés rebattus qui vont la plupart du temps de pair avec les adaptations de Carmen.

Men's Land

Ahmad the Terrible
Men's Land
Pastor
Easy'nuff

Dave Liebman, saxophone soprano
Michel Portal, saxophone ténor, clarinette basse
Harry Pepl, guitare
Mino Cinelu, percussions
Jean-François Jenny Clark, basse
Jack Dejohnette, batterie

(Label bleu, live mai 1987)

Un des disques que je fréquente de longue date. Quatre pièces qui sont autant d'univers, parfois largement développés,
comme le Easy'nuff (presque vingt minutes) écrit par Liebman, sorte d'essai en opiniâtreté froide, -une furieuse danse d'incantation.
J'aime aussi beaucoup Ahmad the Terrible, hurlupé voire un peu clownesque.

Bill Bruford Earthworks : A part and yet apart (1999)




Un groupe magique.


@Thelonious :

Bill Bruford Earthworks : Stamping Ground (1994)



La première mouture du groupe avec notamment Django Bates (claviers, trompette) et Iain Ballamy (saxes).

L'esthétique de la formation est très synthétique (batterie électronique, piano numérique), pas loin du Steps Ahead des années 80.

La musique est clinique et froide au possible.
On regrette vraiment la chaleur et la richesse sonore du Earthworks acoustique
Comble du comble, le réferentiel Bridge of Inhibition est ici proprement défiguré par la batterie électronique de Bruford.

Déçu, je suis.

Drums! Drums! Drums!

Golden Striker
Johnny Drum
Drum Boogie Shuffle
Skin Deep
Off Beat
Drums Ahoy
Drums! Drums! Drums!
Scotland The Brave
Drum Blues
The Anvil Chorus
Dick's Bandstand
Amen

= Tony Crombie and His Band

(Top Rank International, 1960)

docteur mabuse a écrit:

Coul, la pochette par Gary Larson

Bill Frisell lui a retourné le compliment :



   "Tales From The Far Side" – 6:27
   "Twenty Years" – 2:55
   "Stand Up, Sit Down" – 5:37
   "Convict 13" – 5:36
   "In Deep" – 3:10
   "Egg Radio" – 4:31
   "The Bacon Bunch" – 4:26
   "Prelude" (Frisell, Miles) – 1:36
   "Bob's Monsters" – 8:44
   "The Gallows" – 6:14
   "What?" – 3:26
   "Dead Ranch" – 4:27
   "Coffaro's Theme" – 4:27

www.deezer.com/fr/album/11197462 ou /watch?v=l49rmbnArZU

@Thelonious: avec Lubat au vibraphone

Un portrait de Bill Frisell par Gary Larson

Spoiler:

Black, Brown and Beige

Part I-VI

= Mahalia Jackson, chant ; Duke Ellington & his orchestra

(Columbia, février 1958)

Dans les pas de Thelonious il y a quelques semaines :



www.deezer.com/fr/album/1345123 ou /playlist?list=PL5wYW_BzpnXnBNwyLvZh49e2yowuBYmm6

Steve Coleman : Morphogenesis (2017)



Bon, je ne vais pas présenter Steve Coleman...

Il est ici entouré entre autres du pianiste Matt Mitchell qui fit un temps partie du groupe d'avant-prog Thinking Plague.

Ce Morphogenesis est un disque étonnant :il n'y a pas de batterie et jamais le sentiment de la pulsation ne quitte l'auditeur; les thèmes sont d'une très grande complexité mais sonnent toujours avec un très grand naturel.

Un album splendide, au foisonnement rythmique jubilatoire.  

@Benedictus : si tu ne connais pas il faut essayer  
@Thelonious : conseillé également

arnaud bellemontagne a écrit:

Steve Coleman : Morphogenesis (2017)



Bon, je ne vais pas présenter Steve Coleman...

Il est ici entouré entre autres du pianiste Matt Mitchell qui fit un temps partie du groupe d'avant-prog Thinking Plague.

Ce Morphogenesis est un disque étonnant :il n'y a pas de batterie et jamais le sentiment de la pulsation ne quitte l'auditeur; les thèmes sont d'une très grande complexité mais sonnent toujours avec un très grand naturel.

Un album splendide, au foisonnement rythmique jubilatoire.  

@Benedictus : si tu ne connais pas il faut essayer  
@Thelonious : conseillé également

Malgré l'horizontalité de ses œuvres, qui hypnotisent si elles ne rebutent pas, j'ai aimé beaucoup de ce que j'ai écouté de lui (avec Five Elements notamment).
J'essaierai volontiers celui-ci. .

En parlant d'hypnotisme, j'ai été étonné d'écouter ça avec grand plaisir



Habituellement, le Slam me procure autant de joie que de me cogner le pied à un meuble, mais la contrebasse de Carter et sa liberté de ton m'ont scotché.

Pour tous ceux qui aiment Carter, donc, pour tous .

arnaud bellemontagne a écrit:

Bon, je ne vais pas présenter Steve Coleman...

@Benedictus : si tu ne connais pas il faut essayer  

Ben, non, je connais pas, je me suis arrêté à Ornette. (C'est tellement la honte, de ne pas connaître?)
Donc du coup, si, tu peux le présenter...

Si tu aimes les métriques tordues...



Sinon oui, c'est la honte   .

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bon, je ne vais pas présenter Steve Coleman...
@Benedictus : si tu ne connais pas il faut essayer  

Ben, non, je connais pas, je me suis arrêté à Ornette. (C'est tellement la honte, de ne pas connaître?)
Donc du coup, si, tu peux le présenter...

www.allmusic.com/artist/steve-coleman-mn0000028034/biography + https://en.wikipedia.org/wiki/M-Base

Une grande partie de sa discographie est en accès libre sur : http://m-base.com/downloads

@Benedictus :Mais non c'est pas la honte.

Steve Coleman, sans transiger avec l'exigence esthétique propre au jazz (voire même en la complexifiant), y a insufflé une sensibilité rythmique très particulière, à la fois urbaine et sophistiquée.

En plus des 2 disques cités par Thelonious, l'album Def Trance Beat (95) est assez représentatif de sa démarche (dont les jalons ont la densité de la forêt amazonienne).  

Quoi qu'il en soit, je te conseillerai plutôt de commencer par le très ambitieux Morophogenesis.

www.deezer.com/fr/album/329692

Un autre saxophoniste du mouvement M-Base, ici avec, excusez du peu, Andrew Hill et Jim Hall.