[Jazz] Playlist

arnaud bellemontagne a écrit:

Le What's New? avec les mêmes musiciens est autrement plus mordant (malgré quelques choeurs un peu kitsch ici ou là).

Un peu ?
On dirait que Brown Skin Girl est envahi par des mégères caribéennes

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Le What's New? avec les mêmes musiciens est autrement plus mordant (malgré quelques choeurs un peu kitsch ici ou là).

Un peu ?
On dirait que Brown Skin Girl est envahi par des mégères caribéennes

on dit les tantes et cousines de Rollins, dont la famille est originaire de Saint-Thomas, une des îles Vierges.

Spoiler:

[2) ] Izlaz

Idemo
Ettenro
Rondine
Tamar
Ups and Downs
Amazing
Golden Horn
Bitter Homes and Gardens
Izlaz

Joe Lovano, saxophones ténor & soprano, clarinette, percussions
Aldo Romano, batterie
Steve Swallow, basse électrique
Henri Texier, contrebasse

(Label Bleu, mai 1988)

Un de mes albums culte de free jazz.
Quelle désespérance, quel spleen dans la dernière pièce,
on croirait une procession funèbre à la Nouvelle Orléans  

Tss, il va falloir un peu rehausser ta mire pour le free jazz, Mélo, avec par exemple (totalement choisi au hasard) : /watch?v=dsxDwdXMQTI

Et aussi en matière de musique calypso, il n'a pas l'air au point notre Mélo

Chaque fois que j'affiche un Texier, on me souffle dans l'oreillette que c'est pas du free jazz

Mélomaniac a écrit:

Chaque fois que j'affiche un Texier, on me souffle dans l'oreillette que c'est pas du free jazz

docteur mabuse a écrit:

Et aussi en matière de musique calypso, il n'a pas l'air au point notre Mélo

Normal, il suffit d'écouter son BT * pour comprendre qu'à force de fréquenter d'interlopes relectures de pages classiques, Mélo a totalement perdu ses repères.

* excellent et très distrayant au demeurant : ceux qui s'abstiennent d'y participer se privent d'un réel plaisir !

@Mélo:

Alifie a écrit:

Je fais vraiment le max pour racoler des participants : tu n'oublieras pas de me rajouter 2 points, comme convenu.

C'est fait, tu totalises 21,5/100

Hum, tout compte fait, je me demande si je ne vais pas réviser mon opinion dans ce sens-là :

Spoiler:

Enregistré la même année, j'aime également beaucoup celui-ci.

Thelonious a écrit:

Enregistré la même année, j'aime également beaucoup celui-ci.

Oui, pas mal de bons disques de la part de Texier, Mad Nomads est peut être mon préféré.

Mélomaniac a écrit:

Live in Chicago

Ramsey Lewis, piano
El Dee Young, contrebasse
Issac "Redd" Holt, batterie

(Argo, avril 1960)

Encore du free jazz ! )


Blague à part, c'est un bon disque avec 2 versions marrantes de Old Devil Moon et Carmen

Ah, oui!

Ouais .

Et puis ça :

Là on est carrément dans le mythe.

Oui les noms me disent vaguement qqch...

Oui, moi aussi, sauf le premier. Ce n'est pas plutôt Charlie Chan?

(Pas réécouté depuis des lustres - ça fait partie de ces disques que je n'ai qu'en vinyle, comme d'ailleurs tous mes disques de Bird, Diz et Bud Powell.)

Benedictus a écrit:

Oui, moi aussi, sauf le premier. Ce n'est pas plutôt Charlie Chan?

(Pas réécouté depuis des lustres - ça fait partie de ces disques que je n'ai qu'en vinyle, comme d'ailleurs tous mes disques de Bird, Diz et Bud Powell.)

Oui c'est son cousin Hong-Kongais qui l'a remplacé au pied levé

Beau concert, dommage que le son soit si pourri (piano pâteux, batterie floue et Mingus inaudible, il a d'ailleurs overdubbé l'enregistrement dans les premières versions !)

« Ceci n'est pas du Free Jazz » comme dirait un certain amateur de pipes ...

Cecil Taylor - Jazz Advance
Transition (1956)

 https://en.wikipedia.org/wiki/Jazz_Advance

Voilà une musique qui s'accommode bien du ronron du ventilateur  

The Cecil Taylor Quartet At Newport
Verve (1958)

J'ai moins accroché que le précédent.
 https://en.wikipedia.org/wiki/At_Newport_(Cecil_Taylor_and_Gigi_Gryce_album)

Paul Desmond, Bossa Antigua (1965)

Je me suis écouté ça hier soir, posé sur ma terrasse une fois que la fraîcheur a pointé le bout de son nez. Le panard total...
Il suffit de quelques secondes pour suspendre le temps et être complètement envoûté: les premiers accords de Jim Hall, doucement mélancoliques, puis cette mélodie si douce, si nostalgique, à peine susurrée par Desmond...

Steve Coleman and the Mystic Rhythm Society : Myths, Modes and Means (95)



Un beau voyage.

La trilogie du Live at the Hot Brass (Paris - 1995) est pour ainsi dire, la quintessence Colemanienne.

 les "jazzmen !

Spoiler:

Rubato a écrit:

 les "jazzmen !

Spoiler:

Rubato.

Je sais que c'est pas trop ton truc, mais as-tu une écoute à nous proposer, un disque référence?

Thelonious a écrit:

Rubato a écrit:

 les "jazzmen !

Spoiler:

Rubato.

Je sais que c'est pas trop ton truc, mais as-tu une écoute à nous proposer, un disque référence?

Pour le jazz ? ...rien !

Rubato a écrit:

Thelonious a écrit:

Rubato a écrit:

 les "jazzmen !

Spoiler:

Rubato.

Je sais que c'est pas trop ton truc, mais as-tu une écoute à nous proposer, un disque référence?

Pour le jazz ? ...rien !

Sois pas honteux , c'est pas tout à fait un crime .

tartatane a écrit:

Paul Desmond, Bossa Antigua (1965)

Je me suis écouté ça hier soir, posé sur ma terrasse une fois que la fraîcheur a pointé le bout de son nez. Le panard total...
Il suffit de quelques secondes pour suspendre le temps et être complètement envoûté: les premiers accords de Jim Hall, doucement mélancoliques,
puis cette mélodie si douce, si nostalgique, à peine susurrée par Desmond...

Ah oui, une pépite du genre !
Rien de mieux pour se détendre un soir d'été.
Si tu ne connais pas, voir aussi Easy Living par la même équipe, un peu moins rythmé mais tout aussi envoûtant.

Rubato a écrit:

Thelonious a écrit:

Rubato a écrit:

 les "jazzmen !

Spoiler:

Rubato.

Je sais que c'est pas trop ton truc, mais as-tu une écoute à nous proposer, un disque référence?

Pour le jazz ? ...rien !

Sur les recommandations de Rubato

verso:

Noël Akchoté ‎– Rien
Winter & Winter (2000)

 https://en.wikipedia.org/wiki/Rien_(No%C3%ABl_Akchot%C3%A9_album)
En effet, ça aurait plutôt sa place dans la playlist à coucher dehors ...
Jolie découverte ! Merci Rubato

Il a également joué dans des productions (un peu) plus abordable .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Noël_Akchoté

Blague à part, on trouve des choses kiffantes sur son site https://noelakchote.bandcamp.com/music
Par exemple du Wagner transcrit à la guitare sèche ... Très réussi !

Quelqu'un en sait plus au sujet de Noel Akchote ?

Il fait également dans le classique au sens large (du médiéval au contemporain).

Il a joué avec quelques pointures françaises, Texier, Pifarély, Courtois...

Guitariste très recommandable.

Le Havre (solo) par Noël Akchoté - guitare (2019)

docteur mabuse a écrit:

Quelqu'un en sait plus au sujet de Noel Akchote ?

Fanny Ardant joue le rôle de son épouse dans un des derniers films de François Truffaut.

Spoiler:

The Cecil Taylor Quartet ‎– Looking Ahead!
Contemporary Records (1959)


Cecil Taylor Quintet - Hard Driving Jazz
United Artists records (1959)

J'ai beaucoup apprécié mais ça a du mal à vraiment me passionner. Mon écoute reste superficielle.

Jimmy Smith, Back at the Chicken Shack (1960)



Disque toujours aussi plaisant à écouter de la part de la référence du soul-jazz sauce Hammond, malgré une certaine simplicité et répétitivité du discours (le Vivaldi du jazz ?)
Ici tous les morceaux sont particulièrement efficaces, et les solistes particulièrement inspirés (Stanley Turrentine, Kenny Burrell)
En prime, une pochette kitchissime et un titre qui l'est tout autant.

• Steve Coleman and Five Elements: The Tao of Mad Phat
Steve Coleman (saxophone alto, piano, voix), Andy Milne (claviers), David Gilmore (guitare), Reggie Washington (guitare basse), Gene Lake (batterie), Roy Hargrove (trompette), Josh Roseman (trombone), Matt Garrison (guitare basse), Kenny Davis (basse), Junior Wedderburn (percussion)
New York, V.1993
Novus

Assez déçu. Disons qu’à part les rythmes asymétriques complexes, je n’ai pas trouvé grand chose pour moi, là-dedans. Au fond, je crois que j’y retrouve un peu ce que je n’aime pas trop dans le jazz des années 90: langage harmonique très, très traditionnel (peu de dissonances, peu de modulations - un disque de free jazz idéal pour Mélo); instrumentistes hyper virtuoses, à la sonorité musclée mais assez lisse - et l’alibi «urbain» (les boucles répétitives un peu abruptes façon samples de hip-hop.) Bon, c’est chouette, hein; mais disons que j’ai écouté ça avec aussi peu de déplaisir que d’intérêt.

Le seul moment qui m’ait fait dresser l’oreille, c’est le morceau Polymad Nomads, où soudain, certains solos avaient beaucoup plus de grain, et davantage d’imprévisibilté dans leur conduite: je me suis rendu compte qu’il s’agissait en fait des trois guests, Roy Hargrove à la trompette, Josh Roseman à la basse et Matthew Garrison à la basse électrique.

Pour les fans de Kenny Burell...il semblerait que ce dernier soit en proie à de graves problèmes de santé et de finances...
Sa femme a lancé un appel aux dons via un site de crowdfunding:
https://www.gofundme.com/support-kenny-burrell

Quelques journaux ont relayé la nouvelle (Washington post, Jazz magazine, NPR)

Les USA dans toute leur splendeur.

Triste.

@Benedictus : comme dit précédemment, fonce sur Synovial Joints (2015) et Morphogenesis (2017)

Benedictus a écrit:

• Steve Coleman and Five Elements: The Tao of Mad Phat
Steve Coleman (saxophone alto, piano, voix), Andy Milne (claviers), David Gilmore (guitare), Reggie Washington (guitare basse), Gene Lake (batterie), Roy Hargrove (trompette), Josh Roseman (trombone), Matt Garrison (guitare basse), Kenny Davis (basse), Junior Wedderburn (percussion)
New York, V.1993
Novus

Assez déçu. Disons qu’à part les rythmes asymétriques complexes, je n’ai pas trouvé grand chose pour moi, là-dedans. Au fond, je crois que j’y retrouve un peu ce que je n’aime pas trop dans le jazz des années 90: langage harmonique très, très traditionnel (peu de dissonances, peu de modulations - un disque de free jazz idéal pour Mélo); instrumentistes hyper virtuoses, à la sonorité musclée mais assez lisse - et l’alibi «urbain» (les boucles répétitives un peu abruptes façon samples de hip-hop.) Bon, c’est chouette, hein; mais disons que j’ai écouté ça avec aussi peu de déplaisir que d’intérêt.

Le seul moment qui m’ait fait dresser l’oreille, c’est le morceau Polymad Nomads, où soudain, certains solos avaient beaucoup plus de grain, et davantage d’imprévisibilté dans leur conduite: je me suis rendu compte qu’il s’agissait en fait des trois guests, Roy Hargrove à la trompette, Josh Roseman à la basse et Matthew Garrison à la basse électrique.

La musique de Coleman est d'une grande richesse tant rythmique qu'harmonique. Il ne faut pas écouter ça comme le schéma classique section rythmique + solistes, mais plutôt comme un enchevêtrement de tous les éléments qui suivent une logique propre. Et c'est là tout l'intérêt de ces boucles, et de l'interaction entre tous les musiciens, qui sont tout le temps en évolution. Son utilisation des gammes symétriques et la symétrie (oui, ça l'obsède) des mouvements du soliste avec la base , c'est loin, très loin d'être traditionnelle.

Bobby Hutcherson & Harold Land, San Francisco (1971)



Un disque qui mériterait presque sa place dans le fil jazz-rock, pour les morceaux "Goin' Down South" et "Ummh", groovys à souhait, avec basse et clavier électrifié, et solos gorgés de "soul". A eux seuls ils justifient pleinement l'écoute de ce merveilleux disque  

Mais le propos de nos deux compères est en fait plus subtil et les harmonies souvent plus en phase avec un jazz modal/post-bop raffiné, comme sur l'éthéré "Procession", tout à fait charmant avec son accompagnement en accords très espacés au piano et son solo de hautbois. Ou encore sur le presque-bruitiste "Prints tie" où c'est cette fois la basse qui imprime un motif anguleux entêtant. "A night in Barcelona" est dans la même veine, avec une ligne directrice de basse modale très présente et qui donne le plaisir d'entendre Land à la flûte cette fois.

Enfin le morceaux "Jazz" propose un morceau modal très classique et bien exécute. Bizarrement, pas d'impression de pot-pourri malgré des pistes de sensibilités esthétiques assez variées !

Au passage, je découvre avec ce disque un batteur qui m'était totalement inconnu (Mickey Roker) et qui se montre très inspiré dans ces contextes très variés.

www.deezer.com/fr/album/323256

quelques années (1966) avant le 5tet avec Harold Land, rythmique des plus swingantes avec Billy Higgins à la batterie.

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/323256

quelques années (1966) avant le 5tet avec Harold Land, rythmique des plus swingantes avec Billy Higgins à la batterie.

J'étais justement en train de me l'écouter.
Le morceau "Verse", avec son intro épique, est fabuleux.
Joe Henderson et McCoy Tyner complètent un line-up assez exceptionnel

Oui, un grand disque.
Pour info, c'est ce même Mickey Rocker qui officie sur le brillant Sonny Rollins on Impulse.