Lectures (6)

Ah, la proverbiale profondeur de vue de Cololi!

Plus que proverbiale, même: elle est carrément entrée dans le lexique.

Spoiler:

Benedictus a écrit:

En tout cas, d'ores et déjà, tu vas enfin pouvoir commencer à écouter

ceci:

ou cela:

Mais aussi Vivaldi, Haendel, Porpora...

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit de ne pas trop me presser.

Ah non !!

Si tu veux expérimenter l'insipide pour en arriver au sommeil, il faut découvrir !

En effet, l'air du sommeil, c'est un grand moment!

Emeryck a écrit:

J'ai terminé La route des Flandres hier, c'est vraiment superbe. 

Ça m'était tombé des mains lors de ma première tentative, mais suite aux nombreux commentaires laudatifs de ce fil, je vais rééssayer.

Pour ma part, Aziyadé de Loti (et Madame Chrysanthème quelques semaines auparavant). J'aime beaucoup

La guerre de Troie n'aura pas lieu - Jean Giraudoux

EDIT : C'est super, je recommande !

Eléni, ou personne, de Rhéa Galanaki.
C'était très beau, ces jeux de voix, de regards, cette richesse et aussi ces envolées qui ne tombent jamais à plat, mais invitent à de multiples prolongements.
Je n'ai qu'une envie : découvrir les autres œuvres de Rhéa Galanaki.


J'ai commencé Les anneaux de Saturne de W. G. Sebald, et pour le moment je trouve ça génial.

Oriane a écrit:

J'ai commencé Les anneaux de Saturne de W. G. Sebald, et pour le moment je trouve ça génial.

(Je l'avais relu pendant les trois premiers jours de confinement.)

Sur vos conseils croisés (de mémoire), je suis dans Austerlitz, et comme je trouve ça très très bien, je lis très très très lentement.

La Folle de Chaillot - Jean Giraudoux

P.A.S  C.O.M.P.R.I.S

(Je vais regarder la pièce de théâtre sur Youtube pour comprendre car en lisant cette pièce j'ai l'impression que ça parle de tellement de sujets...)

Que du très bon!
(Voire du chef-d'œuvresque absolu pour Balzac et Simon - je ne me souviens plus avec précision du Mauriac, en revanche.)

Benedictus a écrit:

Que du très bon!
(Voire du chef-d'œuvresque absolu pour Balzac et Simon - je ne me souviens plus avec précision du Mauriac, en revanche.)

Balzac : et bien curieusement … je n'ai pas accroché à celui-ci. La partie "sociologique" est sympa … l'histoire en elle-même  C'est bien la première fois que ça m'arrive avec Balzac. Alors que les 2 premiers épisodes de L'Histoire des Treize j'avais adoré (Ferragus et La Duchesse de Langeais). J'étais peut être dans de mauvaises dispositions.

Mauriac : c'est un bon opus, pas son meilleur, mais j'aime vraiment. En pianotant … j'ai découvert que son fils aîné avait été écrivain … qu'il a produit une somme considérable. J'ai l'intention de lire un peu de ce Temps immobile.

Simon : la 1° fois que je m'aventure dans le "Nouveau Roman". Ca commençait bien mal. Au bout de 100 pages j'ai failli arrêté tellement je trouvais ça incompréhensible et peu communicatif. Puis … je ne sais pas trop ce qui s'est produit … sûrement que l'on se fait au style … et on finit par se prendre au jeu. On finit par comprendre … par trouver les jeux d'écho qu'il bâtit … tout comme les images qu'il trouve absolument jouissifs … on finit même pas détecter un mot qui laisse présager que dès la phrase suivante … on aura changer de période.
Je crois que c'est une des choses les plus jouissives que j'ai pu lire … surtout si l'on rajoute que l'histoire en elle-même n'a rien d'intéressant … mais que tout repose sur le savoir-faire de Simon.
Je voulais répondre à ta remarque en faisant un pastiche de Simon … mais j'ai pas osé !
Je vais en lire d'autres de lui … c'est sûr.
Par contre … toi, Arnaud et Emeryck … vous vous êtes bien gardé de dire que ce livre … est d'un érotisme … délirant. Les 3 petits

Cololi a écrit:

Claude Mauriac, je me promets depuis un siècle de lire ses mémoires, en effet (l'itinéraire du personnage a de quoi fasciner: le secrétaire de de Gaulle qui finit compagnon de lutte de Foucault...); en revanche, je ne suis pas sûr que l'écrivain soit aussi intéressant que son père.

Cololi a écrit:

Ca commençait bien mal. Au bout de 100 pages j'ai failli arrêté tellement je trouvais ça incompréhensible et peu communicatif. Puis … je ne sais pas trop ce qui s'est produit … sûrement que l'on se fait au style … et on finit par se prendre au jeu. On finit par comprendre … par trouver les jeux d'écho qu'il bâtit … tout comme les images qu'il trouve absolument jouissifs … on finit même pas détecter un mot qui laisse présager que dès la phrase suivante … on aura changer de période.
Je crois que c'est une des choses les plus jouissives que j'ai pu lire … surtout si l'on rajoute que l'histoire en elle-même n'a rien d'intéressant … mais que tout repose sur le savoir-faire de Simon.
Je voulais répondre à ta remarque en faisant un pastiche de Simon … mais j'ai pas osé !
Je vais en lire d'autres de lui … c'est sûr.

Mais bizarre quand même, pour un historien de trouver que l'histoire pas intéressante en elle-même - entre tout l'arrière-plan sociologique et familial, la débâcle vue à ras de sol, c'est au contraire d'une grande richesse!
Je te conseillerais bien L'Acacia ou Les Géorgiques, ensuite.

Cololi a écrit:

Par contre … toi, Arnaud et Emeryck … vous vous êtes bien gardé de dire que ce livre … est d'un érotisme … délirant. Les 3 petits

Je comptais sur la fermeté de tes a priori antimodernes pour tenir tes pudeurs de chaste Col définitivement à l'écart de ces cochoncetés.
Moi, c'est plutôt l'érotisme de La Fille aux yeux d'or qui m'a frappé. (Et son côté plongée dans l'imaginaire, mise en scène fantasmatique - à l'inverse, je ne vois pas trop ce que tu y trouves comme «sociologie», du moins par rapport au reste de la Comédie humaine.)

Benedictus a écrit:

Je te conseillerais bien L'Acacia ou Les Géorgiques, ensuite.

L'herbe, c'est bien ? C'est le prochain sur ma liste.

Tu peux y aller, c'est du grand Claude Simon.

@Cololi : Les Géorgiques est plus accessible que La Route des Flandres et tout aussi riche et foisonnant.Plus que conseillé.

Benedictus a écrit:

Claude Mauriac, je me promets depuis un siècle de lire ses mémoires, en effet (l'itinéraire du personnage a de quoi fasciner: le secrétaire de de Gaulle qui finit compagnon de lutte de Foucault...); en revanche, je ne suis pas sûr que l'écrivain soit aussi intéressant que son père.

Probablement pas, c'est à craindre. Mais la valeur de témoignage me semble à elle seule mériter la lecture. J'ai bien envie de commencer par "La Terrasse de Malagar" (rien n'est pas ordre chronologique donc … pas de pb).

Citation :

Mais bizarre quand même, pour un historien de trouver que l'histoire pas intéressante en elle-même - entre tout l'arrière-plan sociologique et familial, la débâcle vue à ras de sol, c'est au contraire d'une grande richesse!

La débâcle des élites, tu veux dire ? Même si c'est vu plutôt du bas … et sur le terrain. Familial : c'est une famille particulière (aristocratique certes … mais est-elle l'archétype de cela ?) … un ancêtre qui a cru à certains idéaux (pas bien les tâcles à Jean-Jacques ) … et le descendant (le capitaine) beaucoup plus désabusé. Et c'est la débâcle aussi au lit (pour les 2) …
Tu vas me dire qu'il y a aussi le général (mais ce n'est pas la famille) …

Citation :

Je te conseillerais bien L'Acacia ou Les Géorgiques, ensuite.

Je les lirai, mais idem Emeryck !

Citation :

Moi, c'est plutôt l'érotisme de La Fille aux yeux d'or qui m'a frappé. (Et son côté plongée dans l'imaginaire, mise en scène fantasmatique - à l'inverse, je ne vois pas trop ce que tu y trouves comme «sociologie», du moins par rapport au reste de la Comédie humaine.)

Trop fantasmatique justement !

Beh avant de raconter l'histoire il faut une sociologie de Paris.

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

Je te conseillerais bien L'Acacia ou Les Géorgiques, ensuite.

L'herbe, c'est bien ? C'est le prochain sur ma liste.

Je ne peux pas te dire, je ne fume que du tabac.
Pas mal, mais je pense que ça te plaira moins - technique littéraire plus univoque et référent de vieux roman traditionnel (adultère et dynastie bourgeoise de province.)

Cololi a écrit:

La débâcle des élites, tu veux dire ?

Non, en l'occurrence, je voulais parler de la défaite militaire française de juin 40.

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

La débâcle des élites, tu veux dire ?

Non, en l'occurrence, je voulais parler de la défaite militaire française de juin 40.

Ce qui est en partie lié quand même

Moi je pensais plus à Un balcon en forêt, magnifique description de la drôle de guerre (alors du coup, c'est vrai la défaite est vite traitée … mais cela ne fait que refléter la rapidité de la défaite une fois les combats réellement engagés).

Cololi a écrit:

[...]
Moi je pensais plus à Un balcon en forêt, magnifique description de la drôle de guerre [...]

Superbe livre, tout comme La Route des Flandres

xoph a écrit:

Cololi a écrit:

[...]
Moi je pensais plus à Un balcon en forêt, magnifique description de la drôle de guerre [...]

Superbe livre, tout comme La Route des Flandres

J'en profite pour remercier encore les participants à ce fil … car c'est grâce à ce fil que j'ai commencé à lire (en dehors des lectures scolaires lycéennes … et quelques unes très peu nombreuses perso) … et de fil en aiguille …
C'était il y a presque 10 ans.

Je dis ça car c'est encore grâce à Arnaud que j'ai découvert Gracq (en autres).

A ton service mon très cher Col.

Et j'ai commencé par la Recherche (vous devinez à cause de qui)

Arnaud, j'imagine?

Benedictus a écrit:

Arnaud, j'imagine?

Oui !!! Je n'ai pas su résister aux descriptions me promettant un nuage photonique iridescent se fondant dans un poudroiement polychromatique réticulaire d'ampleur épique … si tu vois ce que je veux dire

Ah, oui, le genre déplanétisant...

Ce qui est formidable, avec Arnaud, c'est son enthousiasme communicatif et son éclectisme (/watch?v=uemAGKeeVOo bien sûr): le gars capable de se délecter avec le même entrain de Proust, Claude Simon, l'Arioste ou Guyotat et de romans de SF, et de donner envie de lire les deux (et on pourrait étendre ça à Schoenberg et au prog, etc.)

Benedictus a écrit:

Ah, oui, le genre déplanétisant...

Ah si Mr déploie son art de la synthèse …

Je précise, s'il en était besoin que La Route des Flandres … c'est grâce aux multiples éloges ici présents. Je ne connaissais Claude Simon que de nom (je pouvais juste dire que c'était du Nouveau Roman en gros) … suite à la vision il y a quelques années d'une émission de Pivot … ou Simon était invité avec Boulez (INA).

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah, oui, le genre déplanétisant...

Ah si Mr déploie son art de la synthèse …

Je ne faisais que citer un néologisme ⓒarnaudbellemontagne

Cololi a écrit:

Je précise, s'il en était besoin que La Route des Flandres … c'est grâce aux multiples éloges ici présents. Je ne connaissais Claude Simon que de nom (je pouvais juste dire que c'était du Nouveau Roman en gros) … suite à la vision il y a quelques années d'une émission de Pivot … ou Simon était invité avec Boulez (INA).

En effet, le fan club Claude Simon est assez puissamment représenté sur le forum...
(Mais il faut dire que t'avoir pour interlocuteur est assez stimulant: un gars qui n'avait pas lu de littérature depuis le lycée et qui se lance dans la Recherche ou La Route des Flandres, ça donne envie de partager!)

Benedictus a écrit:

Ah, oui, le genre déplanétisant...

Ce qui est formidable, avec Arnaud, c'est son enthousiasme communicatif et son éclectisme (/watch?v=uemAGKeeVOo bien sûr): le gars capable de se délecter avec le même entrain de Proust, Claude Simon, l'Arioste ou Guyotat et de romans de SF, et de donner envie de lire les deux (et on pourrait étendre ça à Schoenberg et au prog, etc.)

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Je précise, s'il en était besoin que La Route des Flandres … c'est grâce aux multiples éloges ici présents. Je ne connaissais Claude Simon que de nom (je pouvais juste dire que c'était du Nouveau Roman en gros) … suite à la vision il y a quelques années d'une émission de Pivot … ou Simon était invité avec Boulez (INA).

En effet, le fan club Claude Simon est assez puissamment représenté sur le forum...
(Mais il faut dire que t'avoir pour interlocuteur est assez stimulant: un gars qui n'avait pas lu de littérature depuis le lycée et qui se lance dans la Recherche ou La Route des Flandres, ça donne envie de partager!)

En fait … c'est lié à une certaine inconscience que j'avais (que j'ai perdue évidemment, avec les études d'histoire).

Au lycée, comme je trouvais passionnant les profs de lettres … que ça me parlait très directement … je ne voyais aucune barrière culturelle … je ne savais même pas qu'elles existaient, tellement que j'étais déconnecté culturellement, socialement  Donc je ne me faisais pas une montagne de cela.
L'avantage est évidemment que je ne me suis jamais dit "ce n'est pas pour moi" (étant donné que ça me parlait, c'était potentiellement pour tout le monde) jusqu'à une certaine époque.

Les préjugés arrivent après.

Simone Weil : L'Enracinement

La partie centrale consacrée au déracinement est la plus intéressante -- par ses idées pour revitaliser les milieux paysans et ouvriers, ainsi que l'idée de patrie. La patrie finale est décevante ; Simone Weil renonce vite à étudier les moyens d'enraciner une nation d'une manière générale, avance quelques principes pour le cas de la France au sortir de la seconde guerre mondiale, de manière plutôt vague et décousue. Comme source de valeurs fondatrices pour le peuple français, l'esprit chrétien obtient sa préférence contre l'esprit scientifique. Ses développements à ce sujet me semblent surtout révélateurs d'une méconnaissance de l'un des termes, et d'une proximité trop enthousiaste de l'autre. (Le Science et Religion de Bertrand Russell -- où les préférences sont inversées -- m'avait laissé la même impression).

Flaubert : Salammbô

Il me plaît encore plus qu'à la première lecture ; je m'amuse à prendre mon temps, à laisser la langue de Flaubert susciter les décors et les personnages. Il y a quelque chose de poudreux et d'onirique : les surcharges de nourriture et de pierreries, les difformités et les cruautés des personnages, les descriptions en plan large. Flaubert maintient, en mêlant les détails aux imprécisions, un rapport entre le lecteur et le récit qui est caractéristique du mythe et de la vision surnaturelle.

(Chez Flaubert, je lis tout avec émerveillement -- sauf Bouvard et Pécuchet, que j'ai trouvé prodigieusement ennuyeux ).

Paul Valéry : Monsieur Teste

Au moins on ne s'ennuie pas longtemps. Je vais encore essayer L'Ame et la Danse pour me réconcilier avec Valéry...

Terminé Roland Furieux de l'Arioste.

J'ai adoré à la fois la construction (le pullulement d'intrigues déployées en zigzag), le style (avec ces métaphores aussi parlantes que développées) et l'univers dépeint (médiéval avec des touches de fantastico-mythologique).


Seul bémol : l'argument au début de chaque chant qui spoile tout. Il faut à chaque fois détourner les yeux pour pouvoir poursuivre sa lecture en toute sérénité.

Simenon, L'Ombre chinoise

Au-delà de l'intrigue policière, bien ficelée, cette manière de décrire les choses et les gens me ravit.
Ses livres me rendent nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue. Ça me donnerait presque envie de me mettre à la pipe.

Je suis toujours fasciné par les notations olfactives, chez Simenon. Et puis ces moments où il ne passe rien, mais où tout se décante... Immense écrivain, en effet.

Balzac : Un début dans la vie


Une leçon de vie.
Edifiant.

Comme ça parle de Balzac et que Cololi citait plus haut La duchesse de Langeais je l'ai lu moi aussi et une page m'a fait penser au forum...



Si Balzac était inscrit ici se dire qu'il subirait les galéjades de David ou Benedictus quant à son avis sur Rossini est assez drôle.

Je ne m'en souvenais plus - seulement du délire, sur le même Mosè, dans Massimilla Doni (preuve que Balzac n'avait quand même pas dû voir tant d'opéras que ça.)
(Il y a des trucs assez rigolos dans Stendhal aussi.)

Gregori a écrit:

Simenon, L'Ombre chinoise

Au-delà de l'intrigue policière, bien ficelée, cette manière de décrire les choses et les gens me ravit.
Ses livres me rendent nostalgique d'une époque que je n'ai pas  connue. Ça me donnerait presque envie de me mettre à la pipe.

Je partage également ce sentiment. Très bien dit.

Prosopopus a écrit:

Comme ça parle de Balzac et que Cololi citait plus haut La duchesse de Langeais je l'ai lu moi aussi et une page m'a fait penser au forum...



Si Balzac était inscrit ici se dire qu'il subirait les galéjades de David ou Benedictus quant à son avis sur Rossini est assez drôle.

Oh, ce qu'il dit est assez vrai, il y a beaucoup de théâtre chez Rossini. (enfin, dans le Rossini comique) (plus de théâtre que de musique en tout cas)

En revanche un compositeur d'orgue dans le style de Rossini, ça laisse rêveur.

Relu Les Géorgiques de Claude Simon.


Bon, il y a des longueurs (l'interminable et récurrente litanie d'instructions à la servante Batti), mais peu d'écrivains donnent au lecteur un tel sentiment d'immersion.  

Julien Gracq : Le Rivage des Syrtes


Relecture.

La plume de Gracq est un hypnotique.

Emmanuel Todd : Les luttes de classes en France au XXIème siècle


 

Stéphanie Kalfon
* Les parapluies d’Erik Satie



Pour les prochains jours, en guise de lecture estivale.

Jean Rouaud : Les champs d'honneur        1990

Claude Roy : Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ?        1975-78

 +
Je n'avais rien lu de ce poète, j'ai beaucoup aimé ; c'est une sorte de coloriage autour de citations, très bien intégrées, avec de l'humour - et surtout ce beau leitmotiv qui donne au livre son titre.

Je profite qu'on parle de moi, pour parler de lui, Rick DeMarinis, auteur tardif de l'école du Montana.Il est né én 1934 et mort l'année dernière .Son premier roman Femmes en flammes est à la fois, un roman d'apprentissage, un roman noir, il faut le dire ou le héros, subit tous les aléas et réagit avec un humour désabusé ,à ce qui se passe autour de lui.Amour, amourettes,l'alcool, le  travail, très pénible ,les successifs mariages de sa mère et lle délire,Plein de personnages abracadabrants dans ce bouquin,, on le lâche plus, je l'ai relu récemment un vrai régal.Femmes en flammes ,le titre a un rapport avec seulement des photos de femmes,en noir et blanc,mais je laisse  le  découvrir.Un auteur pas très connu et qui mériterait de l'être mieux  EN 10/18, originellement Denoël

Relecture d'une de mes oeuvres fétiches :
Hermann Broch : La Mort de Virgile

arnaud bellemontagne a écrit:

Relecture d'une de mes oeuvres fétiches :
Hermann Broch : La Mort de Virgile

La première et la dernière partie :