Votre dernier film visionné

Bertrand Blier : Préparez vos mouchoirs        1978


Après le délire total qu'est Calmos, Blier remet en jeu le duo central des valseuses, Depardieu et Dewaere pour former un trio avec Carole Laure. J'ai plus apprécié ce film que Les valseuses, ça reste bien sûr globalement misogyne (moins que ce dernier, cela dit) puisque c'est du Blier !
Parlons d'autre chose puisqu'il y a de bonnes choses dans ce film : d'abord, les acteurs sont tous étonnants et certains sont même excellents notamment le duo Dewaere/Depardieu qui part au quart de tour, Serrault est très bien aussi, en retenue mais il m'a amusé ; Carole Laure m'a laissé un peu plus de marbre, mais il faut dire que son rôle ne lui donne pas l'occasion de briller véritablement... même si certaines de ses répliques sont tranchantes. Quant aux dialogues, ils sont vraiment excellents, certaines répliques sont vraiment très drôles (tout le délire sur Mozart, l'accueil du voisin joué par Michel Serrault, certains échanges de répliques avec l'enfant). Par contre, le fait de choisir de montrer une (ébauche de) relation entre un enfant de treize ans et une femme est vraiment limite et n'apporte pas grand-chose au récit si ce n'est de la subversion - sans véritable intérêt, donc ; bien sûr, ça sert l'aspect totalement absurde du film mais bon... ce n'est franchement pas terrible.

Spellbound

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Xavier a écrit:

Spellbound

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La séquence de rêve conçue par Dali. 

Après avoir vu les très bonnes surprises El Perdido (Aldrich, 61) et Rio Conchos (Douglas, 64) … et une déception sur un western qui logiquement devait être plus taillé pour moi … Willie Boy (Polonski, 69) …
et bien une autre bonne surprise, plus surprenante encore étant donné la date de l'œuvre : L'Attaque de la malle-poste d'Hathaway de 1951. Très bon western en huis clos, sobre, assez sec … qui échappe a presque tout ce que je reproche au cinéma hollywoodien de cette époque.

Bon prochainement, car ils est prévu qu'ils sortent chez Sidonis en HD dans peu : Quand les tambours s'arrêteront de Fregonese, et Seuls sont les indomptés (Miller)

Emeryck a écrit:

Xavier a écrit:

Spellbound

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La séquence de rêve conçue par Dali. 

Dans le bonus, Bouzereau dit qu'Hitchcock n'a utilisé qu'une petite partie de ce qu'a fait Dali, qu'il y avait des trucs encore plus délirants...

Y a-t-il un flic pour sauver le président?

Sergio Corbucci : Il grande silenzio        1968


C'est le premier western italien que je vois (eh non, je n'ai toujours pas commencé Leone !) et j'avoue que je n'ai pas adoré ; je l'avais téléchargé parce que Trintignant jouait dedans et j'avoue que son rôle m'a assez amusé : il ne prononce pas un mot - pratique pour le doublage ! Cela dit, cela a un peu de sens dans le scénario, d'autant plus que ça lui donne une aura un peu mystérieuse, comme presque intouchable. Kinski figure aussi au casting et est nettement moins surprenant, par contre. Par contre, en terme de prises de vues, on n'est clairement pas dans la subtilité : zooms très brutaux, image pas très soignée, il y  a notamment une scène au début où Corbucci filme le galop du cheval de Silenzio, c'est vraiment filmé de manière moche. C'est donc plutôt une déception pour moi ; les bruitages méritent tout de même d'être relevés, ils m'ont beaucoup fait rire.

Crimes et délits



Peut-être mon W.Allen préféré avec Meurtre mystérieux à Manhattan. (l'un dans le versant comique et l'autre pour le versant pas comique du tout)

Xavier a écrit:

Emeryck a écrit:

Xavier a écrit:

La Soif du mal

Je suis content de l'avoir vu, et j'ai passé un bon moment, mais ça ne m'a pas enthousiasmé outre mesure non plus.

Même impression que toi. Ça ne m'a déplu, mais je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable;

Alfred Hitchcock : The lodger        1927

 + / 
C'est le film le plus ancien que j'ai vu dans la filmographie de Hitchcock et c'est celui qu'il considère comme son véritable premier film dans le style qui le rendra fameux par la suite. On trouve effectivement beaucoup de préoccupations du réalisateur : les crimes, le rôle central de l'escalier étroitement lié au crime, l'audace de mise en scène et sa passion pour les femmes blondes. Le récit se tient très bien, la présence des différents filtres de couleurs rend plutôt bien, je trouve - même si c'est parfois un peu premier degré ; il y a une scène à laquelle ce procédé donne véritablement du cachet, il s'agit de la scène d'ouverture : une foule, un brouillard épais nappe les rues de Londres puis un meurtre et la confusion ; la teinte sépia du filtre, un peu opaque, accentue cette atmosphère confuse que produit cette foule grouillante. Parmi les beaux moments de mise en scène, il y aussi la scène avec le plafond en verre pour palier à l'absence de son. À fin, j'ai trouvé que le film préfigurait un peu certains films de Lang par cette force lapidaire de la foule ; sauf qu'ici, ça se finit bien. C'est en somme un bel opus dans la filmographie du réalisateur.

Annie Hall

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https://www.cinematheque.fr/henri/film 

Oh, génial, merci!

Claude Chabrol : L'enfer        1994


Il s'agit d'un film éponyme commencé par Clouzot trente ans avant. Au casting du premier figuraient Romy Schneider et Serge Reggiani pour jouer le couple à l'écran ; à cause de problèmes de santé de Clouzot et de Reggiani, le film n'a jamais été mené à terme. Je n'ai pas encore vu le documentaire consacré au tournage de ce film (c'est prévu) mais les quelques extraits que je connais du film (la scène la plus connue) semblaient particulièrement prometteurs, dans une veine tout à fait différente des films précédents de Clouzot. Trente ans plus tard, Chabrol reprend le scénario avec Emmanuelle Béart et François Cluzet pour incarner le couple ; le résultat semble plus sage que les restes du Clouzot mais j'ai trouvé ce film réussi. Ce que je trouve le plus intéressant, c'est la spatialisation de la folie : jamais je n'avais vu une caméra si mobile et agile chez Chabrol. La façon dont Chabrol filme rend aussi cette spatialité plus palpable : mouvement incessant, longs couloirs (très référencés), poursuite, pièces étroites. Il y a également la contamination progressive de la folie, de l'intérieur du personnage joué par Cluzet aux plans débullés de la caméra et divers jeux de doubles, voix fantôme et cette folie a de plus en plus de prise sur le monde extérieur : d'abord sur les clients de l'hôtel qui partent au fur et à mesure puis sur Nelly qui devient elle aussi folle. Il y a également une scène que j'aime beaucoup, c'est lorsque le caméraman obsessionnel montre son film et que le personnage de Cluzet y projette sa propre folie ; c'est bien pensé. J'ai bien aimé ce film même si on aurait pu espérer un scénario un peu plus fouillé qu'un homme qui sombre progressivement dans une jalousie délirante.

Mother

Costa-Gavras : Missing        1982


Après l'intermède qu'était Clair de femme, Costa-Gavras revient à ce qui compose la majorité de sa filmographie : le film politique. Ce film dénonce le rôle des États-Unis dans le renversement du gouvernement de Salvador Allende et de l'arrivée de Pinochet. J'ai eu l'impression que ce Costa-Gavras était moins "formel" que les autres et reposait plus sur quelque chose d'émotionnel - comment être insensible à la fin ? Cependant, on trouve quelques similitudes avec des films antérieurs, notamment le statut de Ed qui rappelle beaucoup celui du juge interprété par Jean-Louis Trintignant dans Z : une croyance très forte qui s'effrite progressivement (l'accident dans Z, les États-Unis dans ce film) ; je crois que je préfère quand Costa-Gavras fait des films plus formels, en fait - même s'il y a vraiment de belles scènes dans celui-ci, par exemple la scène du stade et la scène de clôture, qui est véritablement révoltante (et tous ces mensonges d'état !) - en plus, on saura quelques années après la sortie du film que le corps rapatrié n'était même pas le bon.

Et il y a Jack Lemon

Matteo Garrone : L'imbalsamatore        2002

 +
Je ne connaissais que Garrone par Dogman, que j'avais plutôt aimé. Ce film, l'un des premiers du réalisateur, n'est pas si éloigné thématiquement : il y a aussi cette coexistence des freaks et du bestiaire ; alors que l'histoire était plutôt axé sur un duo (inscrit dans toute une série de rapports, notamment de réputation et de force), alors qu'ici, Garrone examine le trio, son instabilité ; c'est une sorte de trio amoureux fugitif qui ne veut pas se l'avouer. La fin n'est pas si surprenante lorsque l'on perçoit le tournant que prend le récit ; il y a quelque chose de véritablement intertiel dans le comportement du trio, ici : tout part plutôt gaiement puis par petits à-coups, la structure commence à tanguer ; j'ai beaucoup aimé la scène de fin. Je regrette un peu cependant que le scénario ne soit pas un peu plus fourni car c'est quand même un peu léger mais ça m'a plu.

Raoul Peck : I am not your Negro        2016

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J'ai beaucoup aimé ce documentaire ; il est à mi-chemin entre la reconstitution archéologique du racisme anti-noirs aux États-Unis et un témoignage assez personnel - même si la première option est bien sûr personnelle, en un certain sens. Le documentaire se construit autour d'un texte inachevé de James Baldwin, parfois lu par Samuel L. Jackson, illustré par des images ou des séquences télévisuelles. La structure du documentaire (pourtant assez balisée sur le papier, avec des chapitres distincts) est en fait assez trouble mais je trouve que ça lui donne un véritable dynamisme. Le documentaire évoque aussi de manière assez vaste les carcans dans lesquels les États-Unis ont sans cesse enfermé (et enferment) les personnes noires ; il s'agit bien sûr de classer (et donc de contrôler, au moins dans l'imaginaire collectif américain) mais aussi de se donner bonne conscience en se convaincant eux-mêmes que, finalement, si, ils acceptent les personnes noires. Il y a certaines séquences d'archives qui font quand même assez froid dans le dos. Ce qui est remarquable, dans ce documentaire, c'est la variété des média mise en jeu (interviews, livres, extraits de films, archives télévisuelles...), toujours pertinente, et qui permet de montrer que ce problème discriminatoire est encore profondément actuel et loin d'être réglé.

J'ai trouvé ce film inepte et prétentieux.

Je ne connais pas ce film, mais le roman de Süsskind dont il est tiré m'a toujours fait l'effet d'être l'un des plus surfaits qui soient - certes pas «inepte et prétentieux» (mais pas non plus bouleversant de subtilité ni de simplicité) mais je n'ai jamais compris qu'on en fasse un tel plat: pour moi, l'archétype du livre qui part d'une idée ou d'un concept génial, malheureusement gâché par une réalisation littéraire déficiente.

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas ce film, mais le roman de Süsskind dont il est tiré m'a toujours fait l'effet d'être l'un des plus surfaits qui soient - certes pas «inepte et prétentieux» (mais pas non plus bouleversant de subtilité ni de simplicité) mais je n'ai jamais compris qu'on en fasse un tel plat: pour moi, l'archétype du livre qui part d'une idée ou d'un concept génial, malheureusement gâché par une réalisation littéraire déficiente.

J'ai lu ce bouquin à 20 ans. Je n'en garde aucun souvenir, si ce n'est que j'avais beaucoup aimé. Mes goûts ont quelques peu évolués depuis.
Je ne peux pas dire si l'adaptation est fidèle, ni parler de la qualité du livre.
Par contre le film... Si tu gardes quelques souvenirs du livre, tu peux sans problèmes aller directement à la dernière demi-heure pour te payer un bon fou rire. Provocation gratuite (Tykwer ne va même pas au bout de son idée), sentences à tout va, philosophie bon marché...

La Corde

Louis Malle : Crackers        1984


Un film assez curieux, qui n'est clairement pas parmi les meilleurs de Malle. Il s'agit d'une sorte de film ironisant sur fond politique : une bande de gens un peu tous exclus de la société et perdus essaient d'organiser le cambriolage d'un petit dépôt-vente. Le premier problème de ce film, c'est qu'il met au moins une heure avant de commencer - ce qui, avouons-le, est problématique pour un film qui fait une heure et demie ; ensuite, les personnages sont assez inintéressants. La seule chose qui reste, c'est l'humour (bien que le cynisme soit un peu facile, ici) avec lequel Malle nous livre tout ça - notamment la scène du test d'alarme totalement délirante, l'arrivée surprise de la vieille dame ou alors l'arrivée finale des policiers. Il y a également un propos politique assez clair concernant la discrimination des étrangers face à la police américaine - mais bon, c'est juste évoqué dans quelques scènes. En somme, c'est un film assez décevant.

Robert Siodmak : Criss cross        1949

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J'ai trouvé le scénario de ce film assez original ; enfin, pas original en soi mais plutôt dans son jeu d'échos. Le personnage (intensément) interprété par Burt Lancaster est encore obsédé par son ex-femme, il est donc revenu où elle vit mais elle vient de se marier avec un autre homme ; il propose donc une affaire à cette homme : il lui propose de braquer le fourgon blindé que lui-même conduit ; le parallèle avec sa situation amoureuse est très net. Cela confère donc un statut un peu spécial, un peu double au personnage de Lancaster, et cette dualité - qui prend un peu la forme d'une ubiquité - semble se répercuter sur tous les plans : il commente en voix-off par le flashback ses actions, par exemple. C'est un beau film noir, à la mise en scène simple, assez fonctionnelle mais efficace.

Bruno Dumont : Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc        2017


C'est mon entrée chez Dumont et je dois dire que j'ai été franchement déconcerté par ce film. Le film se propose d'évoquer l'enfance de Jeanne d'Arc d'après les textes de Charles Péguy, sous la forme de film mi-chanté mi-parlé sur une musique très stylistiquement hétérogène composée par Igorrr. Ce qui est certain, c'est que le réalisateur renvoie tout le monde tour-à-tour au tapis : tout d'abord, la vraisemblance et la volonté de reconstitution historique (c'est-à-dire conforme) ; ensuite, bien sûr, c'est l'image mystifiée de Jeanne d'Arc qui est renvoyée au tapis par cette trivialisation du personnage - qui était déjà à l'oeuvre dans La vie de Jésus, il me semble. Le réalisateur joue aussi évidemment un peu avec le genre de la comédie musicale puisqu'il capte les voix en extérieur (avec des bêlements de mouton en supplément) avec des voix plus ou moins belles... Pour résumer, tout ce processus d'ordre systématiquement négatif m'a semblé creux. Il y a de belles images et la musique est agréable (les voix, pas toujours, par contre) et certaines scènes sont vraiment drôles - on peut quand même voir Jeanne d'Arc faire du headbanging - mais ça devient tout de même assez vite lassant car le film se renouvelle très peu ; ce qui me conforte dans la direction de la négation un peu puérile de la part du réalisateur.

J'ai pas dû rater grand chose.

Regarde la Jeanne de Rivette

Non celles de Besson
/watch?v=l4Xxlm5rbhI
/watch?v=hloBiRb16H8

Doctor Sleep

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Cololi a écrit:

J'ai pas dû rater grand chose.

Regarde la Jeanne de Rivette

Je l'ai trouvé en Blu-Ray récemment, en plus ! 
Mais, c'est trop long, je n'ai pas suffisamment de temps en ce moment.

Parsifal a écrit:

Non celles de Besson
/watch?v=l4Xxlm5rbhI
/watch?v=hloBiRb16H8

Kaneto Shindo : Kuroneko        1968


J'avais été assez stupéfait lors de ma découverte un peu hasardeuse de Shindo, c'était avec le film Onibaba, une photographie noir et blanc absolument somptueuse, aux contrastes exacerbés, parfaitement en accord avec cette versatilité du désir et de la violence qui est au centre de Onibaba. Ici, j'ai retrouvé ce style reconnaissable entre mille, ces gros plans de visages très crus, cette versatilité et ces herbes bruissantes. J'ai retrouvé la cruauté, le rythme vaporeux et les plans-pensées que j'avais laissés il y a de longs mois déjà. Le réalisateur ajoute ici un versant nettement fantastique au récit, qui en est en fait même le terreau. Le rythme lent du film, très clair - notamment cette scène d'exposition très explicite ou la scène où Shindo montre la méthode de chasse des samouraïs. Ce rythme colle très bien avec l'ambiance spectrale et indistincte du film ; tout est sans cesse ailleurs : le mari/fils qui est parti en guerre, les coups d'épée qui n'adviennent jamais, l'on ne reconnaît plus ce qui était bien connu (cf. la scène de retour du fils) ; et d'ailleurs, c'est encore là que cette idée de complexe me semble très importante chez ce réalisateur : la fumée omniprésente est ici multivoque, il s'agit bien sûr du spectre de la mère et de la fille, mais plus le film avance et plus cette fumée matérialiste la folie du fils/mari ; et ces deux idées sont d'ailleurs un peu indissociables - tout comme le complexe désir/violence, autre complexe fondamental chez Shindo. C'est pour moi à nouveau une très belle découverte, j'aimerais vraiment trouver plus de films de ce réalisateur.

L'Île nue !

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Non celles de Besson
/watch?v=l4Xxlm5rbhI
/watch?v=hloBiRb16H8

Ah c'est autre chose que Bresson!

Et encore ce Jeanne d'Arc est peut être complétement con mais c'est un chef d’œuvre a côté de Vercingetorix: /watch?v=qcmQyFfD7fg

Parsifal a écrit:

Emeryck a écrit:

Parsifal a écrit:

Non celles de Besson
/watch?v=l4Xxlm5rbhI
/watch?v=hloBiRb16H8

Ah c'est autre chose que Bresson hein?

Et encore ce Jeanne d'Arc est peut être complétement con mais c'est un chef d’œuvre a côté de Vercingetorix: /watch?v=qcmQyFfD7fg

Je trouve que … tu connais très bien tous ces films :burns:

Si seulement tu savais jusqu’où j'ai pu plonger dans le côté obscur

Sinon je suis juste un lecteur assidu de nanarland, parce que c'est drôle

Cololi a écrit:

L'Île nue !

Je ne l'ai pas encore vu, c'est prévu ; j'en ai encore un autre à voir. 

Pedro Almodóvar : ¿Qué he hecho yo para merecer esto !!        1984


En toute simplicité, Almodóvar dresse un panorama de la population madrilène, plutôt haut en couleurs : l'appartement étroit où vivent une femme, ses deux enfants et sa propre mère ; une voisine prostituée aux désirs de cinéma, en passant par le couple d'écrivains ratés, en passant par tous les rôles secondaires ; en fait, cette variété contraste assez par l'ambiance de quasi-huis-clos qui règne dans le film ; et la séquence finale est d'ailleurs comme une grande respiration, de ce point de vue. Malgré un propos social un peu dur, le film est vraiment léger et certaines séquences sont tout de même vraiment drôles. Concernant la photographie, en terme de couleurs, il y a quand même des superbes scènes. Je crois que c'est peut-être le film du réalisateur que j'ai le moins aimé pour l'instant, mais c'est un bon film et il m'a fait rire.

L'affiche laissait espérer un biopic sur Stockhausen...

Benedictus a écrit:

L'affiche laissait espérer un biopic sur Stockhausen...

 L'esthétique serait cohérente.

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