Playlist (139)

Franz Schubert
* Symphonie no. 5
* Rosamunde (Ouverture + deux extraits)
Anima Eterna
Jos van Immerseel
Channel Classics, 1992

Jean-Philippe Rameau : Zoroastre        1749 / Les Arts Florissants (Christie)


Jean-Baptiste Lully : Armide        1686 / Collegium Vocale, La Chapelle Royale (Herreweghe)

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Roupoil a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Qu'est ce qui t'insupporte dans Moise et Aron ?  
(question subsidiaire : tu as écouté quelle version?)

Je trouve ça d'une aridité totale, et surtout, c'est très bête parce que je n'aime pas dire ça et qu'il y a vraiment peu de musiques qui me font cet effet, mais je trouve ça simplement moche . J'ai écouté Solti.

Même la danse du veau d'or de l'acte II ?

Je dirai juste poliment que je n'ai pas souvenir d'un moment précis qui se détachait de l'ensemble .

Polyeucte a écrit:

Adalbéron a écrit:

J'écoute la captation de La Prise de Troie par Roth et Les Siècles - ça se tient vocalement et ce que déploie l'orchestre est absolument inouï ! Friction de timbres crus, cavalcades de cordes débridées, cuivres lugubres, ça crépite et beugle de tous côtés ! Même chez Gardiner il n'y a pas un tel feu et une telle exhibition du grain des instruments d'époque.

Ah? J'ai écouté le début et j'ai vraiment pas été impressionné par un son particulier... un peu déçu d'ailleurs et du coup je suis passé à autre chose :

Essaye le finale de l’acte II !

Adalbéron a écrit:

Polyeucte a écrit:

Adalbéron a écrit:

J'écoute la captation de La Prise de Troie par Roth et Les Siècles - ça se tient vocalement et ce que déploie l'orchestre est absolument inouï ! Friction de timbres crus, cavalcades de cordes débridées, cuivres lugubres, ça crépite et beugle de tous côtés ! Même chez Gardiner il n'y a pas un tel feu et une telle exhibition du grain des instruments d'époque.

Ah? J'ai écouté le début et j'ai vraiment pas été impressionné par un son particulier... un peu déçu d'ailleurs et du coup je suis passé à autre chose :

Essaye le finale de l’acte II !

je tente ça bientôt...
Là c'est :

Wagner : Parsifal (Thomas Hengelbrock - Balthasar Neumann Ensemble, 2013 : Simon O'Neil, Angela Denoke, Frank Van Hove, Matthias Goerne, Johannes martin Kränzle, Victor von Halem)

Parsifal sur instruments d'époque de 1882!!!!!
ça va vite, ça gratouille un peu, les cuivres font pouet pouet... quel bonheur!

Plus sérieusement, c'est vraiment différent. Dommage d'avoir pris des grosses voix comme ça. On aurait pu prendre des chanteurs un peu plus informés... Mais c'est vraiment chouette!

Emeryck a écrit:

Jean-Baptiste Lully : Armide        1686 / Collegium Vocale, La Chapelle Royale (Herreweghe)

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

Tu as tout compris à Lully !

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Jean-Baptiste Lully : Armide        1686 / Collegium Vocale, La Chapelle Royale (Herreweghe)

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

Tu as tout compris à Lully !

Un jour vous verrez la lumière... et vous tenterez vainement d'effacer toutes les traces de ces propos...

Adalbéron a écrit:

Emeryck a écrit:

Jean-Baptiste Lully : Armide        1686 / Collegium Vocale, La Chapelle Royale (Herreweghe)

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

Tu as tout compris à Lully !

Adalbéron a écrit:

J'écoute la captation de La Prise de Troie par Roth et Les Siècles

Roupoil a écrit:

Je trouve ça d'une aridité totale

DLM a écrit:

Ce n'est clairement pas le meilleur Vivaldi.

Polyeucte a écrit:

Après dans un genre un peu plus moderne tu peux tenter Andromaque de Grétry peut-etre...

Emeryck a écrit:

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

Polyeucte a écrit:

ça va vite, ça gratouille un peu, les cuivres font pouet pouet... quel bonheur!

Adalbéron a écrit:

Tu as tout compris à Lully !

Polyeucte a écrit:

Un jour vous verrez la lumière...

En attendant de voir la lumière, j'ai mal à la tête avec vos histoires

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :   W.A. Mozart – R. Schumann – C. Saint-Saëns – G. Fauré – S. Rachmaninov

Mélo, tu aimes bien la tragédie lyrique ?

docteur mabuse a écrit:

Mélo, tu aimes bien la tragédie lyrique ?

Réponse 1 : le lyrique c'est en soi une tragédie.

Réponse 2 : oui, les concertos de Rachmaninov

Je pense la même chose, mais moi je ne suis pas aussi téméraire que toi pour l'écrire sur le forum.

Surtout que j'aime Lully et RAMEAU, ça clive pas mal...


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1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°26 en ré majeur, K. 537

= Murray Perahia, English Chamber Orchestra

(CBS, septembre 1983)

Mélomaniac a écrit:

Réponse 1 : le lyrique c'est en soi une tragédie.

Réponse 2 : oui, les concertos de Rachmaninov

Heureusement que la réponse 2 permet de décrédibiliser la réponse 1

2) Robert Schumann (1810-1856) :

Concerto en la mineur, Op. 54

= Harvey Lavan Cliburn, piano ; Fritz Reiner, Orchestre symphonique de Chicago

(RCA, avril 1960)

Ce disque fut le premier du jeune Van Cliburn (26 ans alors) avec cet orchestre, au tout début de leur collaboration en concert.
Je n'avais pas entendu cet enregistrement depuis longtemps, et j'en ai profité pour le découvrir en support SACD.
Le son en devient vraiment transfiguré !
Même si la captation originale bénéficie en soi de la technique living stereo, le report en SACD la magnifie.
Quelle ampleur de la scène, avec une profondeur où les instruments prennent leur relief et leur timbre sans se masquer.
Les couleurs en sortent ravivées, fraiches comme en salle : les appels de cor du finale !
Superbe définition du clavier aussi.
Ce concerto est moins affaire de virtuosité que de sensibilité, et le pianiste américain n'en manque pas,
enlaçant un dialogue subtil avec un orchestre somptueux, mené par le maestro hongrois qui succombe audiblement aux charmes de la partition.

docteur mabuse a écrit:

Adalbéron a écrit:

J'écoute la captation de La Prise de Troie par Roth et Les Siècles

Roupoil a écrit:

Je trouve ça d'une aridité totale

DLM a écrit:

Ce n'est clairement pas le meilleur Vivaldi.

Polyeucte a écrit:

Après dans un genre un peu plus moderne tu peux tenter Andromaque de Grétry peut-etre...

Emeryck a écrit:

J'ai trouvé ça assez uniforme, quelques jolis passages mais rien de bien marquant pour moi.

Polyeucte a écrit:

ça va vite, ça gratouille un peu, les cuivres font pouet pouet... quel bonheur!

Adalbéron a écrit:

Tu as tout compris à Lully !

Polyeucte a écrit:

Un jour vous verrez la lumière...

En attendant de voir la lumière, j'ai mal à la tête avec vos histoires

La réponse se trouve peut-être dans une chanson de Mike Brant ?

3) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°4 en ut mineur, Op. 44

= Alfred Cortot, piano ; Charles Munch, Orchestre de Londres

(HMV, juillet 1935)

Unique enregistrement de l'œuvre par Cortot.
Beaucoup de poésie, sur le ton de la confidence murmurée, dans l'Andante.
Et une bondissante énergie dans l'Allegro, même si les doigts ne montrent pas toute la fiabilité requise.
Excellente direction de Munch, très précise mais néanmoins stimulante pour le soliste.
Le Finale atteint un bouillonnement vraiment magique.


Alfred Cortot (1877-1962)

C'est à l'occasion de la sortie du dernier Rambo que tu nous ressors Alfred Cortot?

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Milhaud : Symphonie n°6 (Francis)

Le lyrisme très américain de la symphonie évoque Copland, Harris ou Diamond à leur meilleur.
Le final est vraiment réjouissant.

4) Gabriel Fauré (1845-1924) :

Trois Romances sans paroles Op. 17
Impromptu n°1 en mi bémol majeur, Op. 25
Impromptu n°2 en fa mineur, Op. 31
Impromptu n°3 en la bémol majeur, Op. 34
Nocturne n°1 en mi bémol mineur, Op. 33
Nocturne n°4 en mi bémol majeur, Op. 36
Nocturne n°6 en ré bémol majeur, Op. 63
Barcarolle n°1 en la mineur, Op. 26
Barcarolle n°4 en la bémol majeur, Op. 44
Barcarolle n°5 en fa dièse mineur, Op. 66
Barcarolle n°6 en mi bémol majeur, Op. 70

= Kathryn Stott, piano

(Conifer, février 1986)

Et pour finir en beauté la soirée ...

5) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Variations sur un Thème de Corelli

= Hélène Grimaud, piano

(Teldec, juin 2000)

2 instants magiques sur deezer  :

Jean Cras La Flûte de Pan    I.L'invention de la flûte   Karthäuser,Ensemble Oxalys  (/album/110213842)

Gilbert Amy Concerto pour Violoncelle III Aérien,suspendu   Queyras/Amy/orchestre de Paris (/album/110711572)

les 2 ,

Bon sang, c'est Karthäuser, la mezzo fatiguée avec un accent à couper au couteau ?

J'ai écouté les deux Quintettes du disque qui vient de sortir, mais j'avais du mal avec la Flûte de Pan pour cette raison… Il faut que je réécoute, j'ai dû me tromper.

Gabriel Fauré (1845-1924)
Requiem, op. 48 (version de 1893 sur instruments d’époque)

Francis Poulenc (1899-1963)
Figure humaine. Cantate pour double chœur mixte a cappella

Claude Debussy (1862-1918)
Trois Chansons de Charles d’Orléans

Ensemble Aedes
Les Siècles
Mathieu Romano (direction)
Roxane Chalard (soprano)
Mathieu Dubroca (baryton)
Louis-Noël Bestion de Camboulas (orgue)



Commentaires ici.

DavidLeMarrec a écrit:

Bon sang, c'est Karthäuser, la mezzo fatiguée avec un accent à couper au couteau ?

J'ai écouté les deux Quintettes du disque qui vient de sortir, mais j'avais du mal avec la Flûte de Pan pour cette raison… Il faut que je réécoute, j'ai dû me tromper.

le  va  pour l'oeuvre , j'aimerais écouter d'autres versions  mezzo  ( je crois avoir un homme dans un cd Cras )

Sibelius, symphonie 6, Osmo Vänskä, Lahti Symphony Orchestra

Hadley : The Trees so High (Handley)

Sympa après plusieurs écoutes.

Cololi a écrit:

Hadley : The Trees so High (Handley)
Sympa après plusieurs écoutes.

Ah? Moi, j'avais trouvé ça très immédiatement prégnant, dès la première écoute.

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Hadley : The Trees so High (Handley)
Sympa après plusieurs écoutes.

Ah? Moi, j'avais trouvé ça très immédiatement prégnant, dès la première écoute.

Moi aussi  . Sur le fil compositeur anglais XXeme , j'ai écrit (et André)  sur The Hills  une oeuvre de Hadley , une sorte de cantate assez sympa .

Roussel : Evocations - Pour une fête de printemps - Suite en Fa. BBC Philharmonic Orchestra, Yan-Pascal Tortelier

Les Evocations ne sont pas souvent... évoquées justement (haha   ). C'est une belle œuvre à connaître pour qui préfère le Roussel première manière, celui du Festin de l'araignée ou de la 1ère symphonie. Le 3è mouvement avec chanteurs m'emballe moins, mais les deux premiers mouvements symphoniques sont vraiment bien.
Dans les deux autres œuvres l'interprétation n'a pas la magie de Denève qui m'avait réconcilié avec cette musique (du moins certaines œuvres). Tortelier fait beaucoup de bonnes choses, mais l'orchestre sonne plus terne que le Royal d'Ecosse dirigé par Denève.

¶ Basskarte de Takao Shirakawa pour clarinette basse. Joli tonal classique bien fait, qui s'arrange un peu avec les codes mais qu'on regarde avec tendresse – bien qu'elle ait un peu servi à rien. De la musique à l'ancienne.

--



¶ Cantique arménien d'Anania Shirakatsi. Très baroquisant pour du Moyen-Âge.
Une sorte de triangulation au confins des styles, contournant la fracture stylistique entre Orient et Occident.

Jean-Philippe Rameau : Dardanus        1739 / Ensemble Pygmalion (Pichon)
 +
C'est sans doute la meilleure que j'ai écoutée.

Christoph Willibald Gluck : Iphigénie en Aulide        1774 / Orchestre de l'Opéra de Lyon (Gardiner)
 +
Par contre, ça, j'accroche nettement moins.

Emeryck a écrit:

Jean-Philippe Rameau : Dardanus        1739 / Ensemble Pygmalion (Pichon)
 +
C'est sans doute la meilleure que j'ai écoutée.

Ah oui? Davantage encore que Castor et Pollux? (Cela dit, dans mon classement personnel, Dardanus vient juste après Castor et Pollux. Et cet enregistrement est excellent - Emmanuelle de Negri et Sabine Devieilhe sont délicieuses, Richter, Buet et Arnould d'un impact très direct, et l'orchestre de Pichon constamment mobile, vif, coloré...)

Emeryck a écrit:

Christoph Willibald Gluck : Iphigénie en Aulide        1774 / Orchestre de l'Opéra de Lyon (Gardiner)
 +
Par contre, ça, j'accroche nettement moins.

Oui, ça, c'était relativement prévisible: passe directement à Grétry ou Salieri.

Et j'ai déjà chanté sur scène le célèbre "Lieux funestes" de Dardanus ! (au diapason moderne !)

Cololi a écrit:

Et j'ai déjà chanté sur scène le célèbre "Lieux funestes" de Dardanus ! (au diapason moderne !)

Comme quoi, même dans le plus chaste Col, il y a toujours un côté Paillard qui sommeille...

P. I. Tchaïkovski
Suites de ballet
* La Belle au Bois dormant
* Le Lac des Cygnes
* Casse-Noisette
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DG)

Si même Benedictus est passé à côté de ma playlist thématique, ce devait être décidément trop subtil…

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Et j'ai déjà chanté sur scène le célèbre "Lieux funestes" de Dardanus ! (au diapason moderne !)

Comme quoi, même dans le plus chaste Col, il y a toujours un côté Paillard qui sommeille...

C'est un chef qui a utilisé le diapason moderne c'est ça ?

Moi avec un piano, je n'avais pas trop le choix  Mais ça fait un ton au-dessus. Enfin si … le pianiste sait tout transposer à la volée en fait … mais on ne l'a pas fait car j'étais plus à l'aise vocalement ainsi.

DavidLeMarrec a écrit:

Si même Benedictus est passé à côté de ma playlist thématique, ce devait être décidément trop subtil…

Il y a une thématique entre les deux disques ?  
Parce que sinon, avec de la super clarinette basse et de la musique arménienne chez Melodiya, l'appel du pied était en fait un peu trop grossier M. LeMarrec  

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Et j'ai déjà chanté sur scène le célèbre "Lieux funestes" de Dardanus ! (au diapason moderne !)

Comme quoi, même dans le plus chaste Col, il y a toujours un côté Paillard qui sommeille...

C'est un chef qui a utilisé le diapason moderne c'est ça ?

Oui.
 https://classik.forumactif.com/t6706-jean-francois-paillard-1928-2013?highlight=paillard

Oui, il y a un lien entre les deux disques. Je les ai écoutés tout spécialement ensemble, pour une raison qui me paraissait évidente.

Cololi a écrit:

C'est un chef qui a utilisé le diapason moderne c'est ça ?

Pire que ça. (mais aussi ça)

Citation :

Moi avec un piano, je n'avais pas trop le choix  Mais ça fait un ton au-dessus.

Plutôt un demi-ton pour Rameau, en principe (plutôt à 415 qu'à 392 comme à l'Académie Royale LULLYste).

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, il y a un lien entre les deux disques. Je les ai écoutés tout spécialement ensemble, pour une raison qui me paraissait évidente.

Je crois avoir compris  

Spoiler:

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Jean-Philippe Rameau : Dardanus        1739 / Ensemble Pygmalion (Pichon)
 +
C'est sans doute la meilleure que j'ai écoutée.

Ah oui? Davantage encore que Castor et Pollux? (Cela dit, dans mon classement personnel, Dardanus vient juste après Castor et Pollux. Et cet enregistrement est excellent - Emmanuelle de Negri et Sabine Devieilhe sont délicieuses, Richter, Buet et Arnould d'un impact très direct, et l'orchestre de Pichon constamment mobile, vif, coloré...) 

Oui, même si j'aime énormément Castor et Pollux aussi ; j'ai trouvé que Dardanus était plus débridé (je n'ai prêté aucune attention au livret) mais c'est peut-être grâce à la qualité de l'interprétation.

André-Ernest-Modeste Grétry : Andromaque        1780 / Le Concert Spirituel (Niquet)

Alexandre Borodine
* Dans les steppes de l'Asie centrale
Staatskapelle de Dresde / Kurt Sanderling
1 CD Berlin Classics, 1970 / 2002

Monteverdi, Il Ritorno d'Ulisse in Patria, Gabriel Garrido, Ensemble Elyma, Gloria Banditelli, Furio Zanasi, Maria Cristina Kiehr, Jean-Paul Fouchécourt, Guillemette Laurens, etc.

Alban Berg (1885-1935)
Drei Orchesterstücke Op. 6 (1913-15/1929)
Violinkonzert „Dem Andenken eines Engels“ (1935)
Lulu Suite (1934)
Sieben frühe Lieder (1905-08)
Klaviersonate Op. 1 (1909)
Lyrische Suite (1925-26)

Spoiler: