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 Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres

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MessageSujet: Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres   Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres EmptyLun 30 Sep 2019 - 21:13


Smile Un topic consacré à la discographie des œuvres de Bernstein : symphonies, ballets, comédies musicales, musique sacrée...








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MessageSujet: Re: Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres   Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres EmptyLun 30 Sep 2019 - 21:13

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres Mzolom10
Catégorie orchestrale -rang 148°/250



Leonard BERNSTEIN : discographie de ses œuvres Bernst15
Leonard Bernstein (1918-1990)


Leonard Bernstein (1918-1990) :

Candide, -Ouverture
West Side Story, Danses symphoniques

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York


(Columbia, septembre 1960 - mars 1961)

Smile Les Mélomaniac d'Or émanent d'habitude d'un seul album original, mais là j'ai un peu triché puisque celui-ci puise au programme de deux vinyles (MS 6251, pochette ci-dessous, et MS 6677) qui chacun incluaient deux œuvres que je voulais absolument mettre en exergue. Dérivées des deux célèbres comédies musicales de Bernstein.
Candide se rattache d'ailleurs plutôt à la tradition de l'opérette, selon le compositeur, qui y travailla dès 1954. Après 73 représentations à Broadway, ce qui s'avère peu pour une telle enseigne, l'œuvre fut retirée de l'affiche, comme un échec artistique et financier. Tyrone Guthrie, directeur musical, évoqua « Rossini et Cole Porter ayant réarrangé Le Crépuscule des Dieux », le principal librettiste Richard Wilbur avoua s'être montré « trop littéraire et obstiné ».
Au fil des ans, la partition connut moult aménagements, tant le texte que la musique, pour les divers théâtres où elle fut jouée, jusqu'à une version qu'élabora John Mauceri en 1988 pour le Scottish Opera et qui servit de base à l'enregistrement de décembre 1989 pour DG. J'avais découvert le coffret à sa parution et succombai aussitôt à cette fraîcheur, ce zèle irrévérencieux, ces cocasseries, ces jeux de mots qui répondent à leur manière à l'ironie voltairienne. Mes numéros préférés sont la truculente scène de l'Auto-da-fé, l'air de bravoure de Cunégonde (et ses vocalises à paillettes, qui console sa vertu dans les luxes indécents), l'insensé Tango de la Vielle Dame (incroyablement déclamé par une Christa Ludwig aussi polylotte que délurée), la rengaine de Martin Laughin, le trépidant Bon Voyage, le chavirant What's the use...
Et bien sûr l'Ouverture qui reste un des morceaux les plus populaires de Bernstein et du répertoire américain (avec la Fanfare for the Common Man de Copland).
Elle figurait sur un de mes tout premiers CDs (couplée avec Appalachian Spring et l'Adagio de Barber chez DG) jouée par le Los Angeles Philharmonic un peu plus charnu que ce qu'on entend ici, amplement spatialisé dans l'acoustique de hall de gare du Manhattan Center, mais spectaculaire en diable et scintillant. Si vous ne connaissez pas cette pièce, je ne connais aucun cocktail plus revigorant : quatre minutes explosives et jouissives.
Cet irrésistible patchwork commence par une fanfare empruntée à l'air de Pangloss The best of all possible worlds, suivie de quelques pyrotechnies aux surprenants virages tonaux et d'une insatiable verve, qui annonce l'intrépide fantaisie de cette opérette loufoque. Le fracassant passage martelé par les timbales (0'35-1'00) provient de la Bataille qui perpètre le saccage du château de Thunder-ten-Tronck. Un épisode lyrique dérive de Happy we chanté par le héros (1'13-2'05). Une reprise de l'introduction valorise un violon enivré (2'15), puis la mélodie de Candide revient en gloire avant une suffocante variation issue de Glitter and be gay (2'39 -3'07) et enfin une conclusion pétaradante.
Dans cet enregistrement new-yorkais, le chef réussit un étonnant mélange de tonus et de souplesse, qui tournoie avec une inexpugnable vigueur (mais quelle fluidité aussi !) tel un étourdissant kaléidoscope.

Je doute avoir besoin de présenter West Side Story, un des shows et des films les plus célèbres du XX° siècle. Contrairement à Candide, Bernstein en réalisa une Suite, sous forme de Danses symphoniques orchestrées par Sid Ramin et Irwin Kostal. Cet enregistrement date de 1961, dans la foulée du succès hollywoodien, et on n'a jamais fait mieux au disque. Lenny possède un swing qui n'appartient qu'à lui, un sens de l'émotion à fleur de peau, cette capacité de mise en scène qui tire le meilleur effet de cette idylle des cités.
Après un accord qui constitue comme une signature du compositeur et qu'on réentendra plusieurs fois, une ambiance tour à tour débonnaire et interlope s'installe. Les rivalités s'enflamment (3'13), les percussions latino crépitent.
Le poignant Somewhere chanté par Maria et Tony fut classé vingtième dans la liste des « 100 plus grandes chansons du cinéma américain ».
Un délicat et pétillant Scherzo précède le fameux Mambo où les pupitres du New York Philharmonic éructent et s'encanaillent au-delà des adjectifs (écoutez le trompettiste à 1'39-1'47 !) Quelle dynamite !
Contraste avec le sautillant et gracieux Cha Cha, qui s'enchaine à ce Cool fugué et instable, sulfaté et louche, vaguement gangster, terriblement urbain. La guerre des clans se dessine dans le Rumble, et la série se conclut dans l'émotion d'un Adagio qui situe ce conte comme un Roméo et Juliette sur l'asphalte des temps modernes.


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