Playlist (140)

arnaud bellemontagne a écrit:

Berlioz : Romeo et Juliette (Gardiner)

La vie, quoi.

Joël Bons (b. 1952)
Nomaden

The Atlas Ensemble / Ed Spanjaard
Jean-Guihen Queyras, violoncelle
"l'Atlas Ensemble réunit les meilleurs musiciens de Chine, du Japon, d'Inde, d'Iran, d'Azerbaïdjan, d'Arménie, de Turquie et d'Europe"

et puis comment résister à Paul Klee ...

Adalbéron a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Berlioz : Romeo et Juliette (Gardiner)

La vie, quoi.

Oui, j'ai beaucoup aimé, j'ai l'impression que Berlioz réussit bien à Gardiner (cf. Les Troyens).


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Vaughan-Williams : Symphonie n°6 (Haitink)

arnaud bellemontagne a écrit:

Iskender a écrit:

Arnold Schönberg : Symphonie de chambre op.9 - Orpheus chamber orchestra

--> Rien à faire je n'y arrive pas. Je ne doute pas du niveau d'écriture mais je n'y comprends rien et suis complètement réfractaire à cette esthétique. Il y a pourtant des choses que j'aime chez Berg et Webern, y compris dans leur période atonale. J'ai par exemple retenté la Suite lyrique version quatuor l'autre jour, j'ai eu du mal à rester concentré jusqu'au bout mais il y a plusieurs passages qui m'ont vraiment plu. Mais Schönberg, même dans sa première période, je n'y arrive pas.

Est-ce que tu aimes Brahms?

Je demande parce qu'il y a une filiation (à la fois pour le climat et pour le mode de développement par variation).

Oui j'aime plutôt Brahms. Je ne suis pas un inconditionnel de l'ensemble de son œuvre, il ne m'a jamais fait verser une larme, et certains opus de sa musique de chambre peuvent m'ennuyer dans leur développement. Mais ce que j'aime de lui m'enthousiasme. Je t'ai d'ailleurs répondu plus en détail sur le sujet consacré aux œuvres de Brahms que l'on préfère.  

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Et sinon aujourd'hui :

Berg : Suite lyrique version en trois mouvements pour orchestre à cordes - Camerata Salzburg, Sándor Vegh

Je confirme, ça me plaît bien. J'aime bien les textures, comment ça sonne. (Les trois pièces pour orchestre op.6, en revanche je n'y comprends rien )

C'est drôle, parce que autant je trouve la Symphonie de Chambre de Schoenberg claire malgré la densité d'écriture  (la fluidité du propos aide beaucoup), autant je ne comprends quasiment rien à la Suite Lyrique (et tout le paratexte autour des aventures d'Alban et d'Hanna ne m'aide en rien).

Pour les 3 pièces pour orchestre, les textures sont si merveilleuses (le 2ème par exemple ).

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Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Benedictus a écrit:

• Vierne:

François Kerdoncuff (piano), Quatuor Phillips: Jean-Marc Phillips, Jérôme Marchand (violons), Odile Carracilly (alto), Henri Demarquette (violoncelle)
1993
Timpani

Bon, il faut dire qu’il s’agit probablement des deux œuvres de musique de chambre française qui m’auront le plus bouleversé, et qui me saisissent d’ailleurs toujours autant (et alors, là, justement, du côté de l’écriture harmonique...) J’en avais déjà parlé assez longuement, respectivement ici et là.

Je vais retenter ^^.

Iskender a écrit:

Berg : Suite lyrique version en trois mouvements pour orchestre à cordes - Camerata Salzburg, Sándor Vegh

Je confirme, ça me plaît bien. J'aime bien les textures, comment ça sonne. (Les trois pièces pour orchestre op.6, en revanche je n'y comprends rien )

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est drôle, parce que autant je trouve la Symphonie de Chambre de Schoenberg claire malgré la densité d'écriture  (la fluidité du propos aide beaucoup), autant je ne comprends quasiment rien à la Suite Lyrique (et tout le paratexte autour des aventures d'Alban et d'Hanna ne m'aide en rien).

Ah, oui, là, je suis tout à fait d'accord avec Arnaud: la Suite lyrique m'a toujours posé de grands problèmes - j'ai l'impression d'une musique très belle mais close - très dense et comme fermée sur elle-même; c'est extérieurement séduisant, mais je n'arrive jamais à cerner ce qui s'y passe. Alors qu'à l'inverse, les 3 Pièce, on sent assez bien où ça va, comment ça fonctionne, je trouve.

arnaud bellemontagne a écrit:

Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Ah, tiens, je n'ai jamais entendu la version de Bernstein; ça doit être bien côté souffle et poussée, non?

Cololi (à propos du quintette de Vierne) a écrit:

Je vais retenter ^^.

Oui, enfin, si on n'accroche pas spontanément, ça nécessite sans doute d'être dans de bonnes dispositions, parce que ça peut être assez éprouvant, comme musique (c'est très tourmenté et très dense quant à l'écriture, et expressivement assez désespéré.)

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Ah, tiens, je n'ai jamais entendu la version de Bernstein; ça doit être bien côté souffle et poussée, non?

Tout à fait, c'est très affirmé (notamment au niveau des profils rythmiques) et c'est vibrant et hymnique comme jamais (le fameux thème lyrique du I que l'on retrouve au IV): Bernstein, quoi.

Benedictus a écrit:

Cololi (à propos du quintette de Vierne) a écrit:

Je vais retenter ^^.

Oui, enfin, si on n'accroche pas spontanément, ça nécessite sans doute d'être dans de bonnes dispositions, parce que ça peut être assez éprouvant, comme musique (c'est très tourmenté et très dense quant à l'écriture, et expressivement assez désespéré.)

Non, c'est vraiment pas mal. Pas mal de choses que je repère déjà et qui me plaisent bcp.
De toutes les façons, à la base je suis plutôt client.

j'écoute sur deezer : ( album/116962362   )


philippe Hersant Sous la pluie de feu   Pour violon, violoncelle et orchestre
Hélène Collerette, Nadine Pierre, Orchestre Philharmonique de Radio France, Pascal Rophé

difficile à cerner la musique d'Hersant !  il peut moderniser le baroque  (CANTIQUE DES TROIS ENFANTS DANS LA FOURNAISE ),
et médiaval (CHANSON DE GUILLAUME D’AQUITAINE ) , Beethoven (Quatuor à cordes n°5)  .  
là , plutôt  chostakovich  , très français ...

Toujours dans mon cycle des quintettes français pour piano et cordes du premier quart du XXᵉ siècle:

• Durosoir: Quintette pour piano et cordes (1925):

Ensemble Calliopée: Frédéric Lagarde (piano), Amaury Coeytaux, Saskia Lethiec (violons), Karine Lethiec (alto), Florent Audibert (violoncelle)
Villefavard en Limousin, X.2009
Alpha

Relativement déconcerté par ce quintette (alors que j’aime énormément les quatuors.) Voir ici.

Padre Antonio Soler
* Sonates R. 90 & R. 24
* Fandango
Jean-Philippe Rameau
* Le Rappel des Oiseaux
* Les Tendres Plaintes
* Les Niais de Sologne
* Premier double des Niais
* Deuxième double des Niais
* Les Cyclopes
* La Poule
Domenico Scarlatti
* Sonates K.502, 481, 1 & 531
Alain Lefèvre, piano

greg skywalker a écrit:

Chostakovitch, très français...

On appelle cela un joli oxymore.

Schoenberg : Pelleas et Mélisande (Gielen)


J'ai enfin pu mettre la main sur ce coffret.

Une bien belle version live de ce Pelleas, une lecture plus brute (mais aussi plus analytique), moins lourde et monolithique que celle de Karajan. Un peu moins de perfection technique également (certains tutti) mais plus d'expressivité. J'ai beaucoup aimé.

Et quel chef d'œuvre que ce Pelleas.

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Ah, tiens, je n'ai jamais entendu la version de Bernstein; ça doit être bien côté souffle et poussée, non?

Tout à fait, c'est très affirmé (notamment au niveau des profils rythmiques) et c'est vibrant et hymnique comme jamais (le fameux thème lyrique du I que l'on retrouve au IV): Bernstein, quoi.

En revanche les captations CBS de l'époque (ainsi que le NYP d'alors) sont un peu étroites et pas très colorées, c'est le Bernstein des Sibelius de CBS (que je préfère) et non de DGG…

J'ai un instant cru que Gielen avait fait Pelléas.

Les Pianos du mardi...






Au programme :   W. Mozart – C. Saint-Saëns – M. Ravel – M. Tippett – A. Scriabine

La Tombelle : Suite pour trois violoncelles (François Salque, Hermine Horiot et Adrien Bellom, 2018)
La Tombelle : Quatuor avec piano (I Giardini, 2018)
La Tombelle : Musique pour choeur (Hervé Niquet - Chœur de la Radio Flamande, 2018)

Comme prévu par David, ce deuxième disque est plus varié et original de part la forme du trio (vraiment chouette, trois instruments égaux qui dialoguent), le quatuor avec piano plus tradi mais intéressant... et les pièces pour choeur vraiment superbe de complexité mais aussi de simplicité.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai un instant cru que Gielen avait fait Pelléas.

Mais
Comment peux-tu dire cela ... sachant que tu connais toutes les versions ... puisque c'est tout le temps toi qui chante Yniold

(même Désormière ... ils ont remplacé la bande d'époque par ton enregistrement !)

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Ah, tiens, je n'ai jamais entendu la version de Bernstein; ça doit être bien côté souffle et poussée, non?

Tout à fait, c'est très affirmé (notamment au niveau des profils rythmiques) et c'est vibrant et hymnique comme jamais (le fameux thème lyrique du I que l'on retrouve au IV): Bernstein, quoi.

En revanche les captations CBS de l'époque (ainsi que le NYP d'alors) sont un peu étroites et pas très colorées, c'est le Bernstein des Sibelius de CBS (que je préfère) et non de DGG…

Nielsen en lui-même est si coloré que ça ?

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Nielsen : Symphonie n°4 "l'inextinguible" (Bernstein)

Ah, tiens, je n'ai jamais entendu la version de Bernstein; ça doit être bien côté souffle et poussée, non?

Tout à fait, c'est très affirmé (notamment au niveau des profils rythmiques) et c'est vibrant et hymnique comme jamais (le fameux thème lyrique du I que l'on retrouve au IV): Bernstein, quoi.

En revanche les captations CBS de l'époque (ainsi que le NYP d'alors) sont un peu étroites et pas très colorées, c'est le Bernstein des Sibelius de CBS (que je préfère) et non de DGG…

Nielsen en lui-même est si coloré que ça ?

Ah oui, bigarré même. Il y a un soin de la couleur, les doublures varient souvent au sein du même phrasé, dès la première symphonie (il y a une récente notule sur le sujet, sans vouloir faire de la publicité clandestine).

A la bonne heure, faut que j'aille réviser Karajan et Blomstedt.

Pas forcément les meilleures adresses pour la couleur au demeurant !  (Enfin, Blomstedt-EMI si, mais elles ne sont pas forcément belles… lecture passionnante mais orchestre un brin à la peine.)

Voilà pourquoi je ne trouve pas Nielsen si coloré.

Une adresse pour les photons ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Voilà pourquoi je ne trouve pas Nielsen si coloré.

Une adresse pour les photons ?

Par exemple :

∆ Rozhdestvensky
∆ Schønwandt
∆ Vänskä
∆ Saraste
∆ C. Davis
∆ Oramo
∆ Storgårds

C. Davis, avec un côté assez grande fresque qui pourrait te plaire, est particulièrement impressionnant dans ce registre.

Je note, merci pour les recommandations!

Puisqu'on en parlait dans le fil dédié ce matin,

Brahms -
Quintette pour piano, op. 34
Quintette pour clarinette, op. 115
Tokyo String Quartet, Nakamatsu, Manasse

Deux belles versions (surtout Manasse à la clarinette, un son ample et riche).


Onslow -
Sonates pour violoncelle, op. 16

Une découverte qui me plaît !

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°20 en ré mineur, K. 466
Concerto n°23 en la majeur, K. 488

= Lili Kraus, piano ; Stephen Simon, Orchestre du Festival de Vienne

(Epic, mai 1965)

Tiré de l'intégrale concertante réalisée par la pianiste hongroise, dont le jeu droit et sobre n'a pris aucune ride. Pas plus que l'orchestre et la direction du chef américain.
Au regard de l'époque d'enregistrement, l'introduction du 20° surprend par sa transparence chambriste, son croustillant, son venin, sans rien de lisse ni de lourd : une
approche que ne récuseraient pas les lectures les plus HIP qu'on a connues depuis. Et après 1965, la discographie a subi des accompagnements bien plus cossus et épais.
La vivacité des tempi concourt à l'entrain, établissant même quelque record dans l'Adagio du 23°, parcouru en cinq minutes et demie, là où la plupart des versions
en durent deux de plus, et qui devient ici une sorte d'Andante con moto volontariste et ingambe. Et quelle fière volée de pizzicati à la fin !

Meyerbeer : Robert le Diable (Evelino Pidò - Orchestre de la Monnaie de Bruxelles, 2019 : Dmitry Korchak, Nicolas Courjal, Lisette Oropesa, Yolanda Auyanet, Julien Dran, Patrick Bonneire, Pierre Derhet)

Ce n'est certes pas les prestations de Garnier avec Vanzo/Blake, Ramey, Anderson et Lagrange... mais on est quand même à un haut niveau et puis ça change un peu d'entendre des profils différents.
Bon, Korchak est clairement dans la lignée de Blake avec un timbre pas très beau, le côté héro maudit d'un bout à l'autre et une maîtrise totale d'un point de vue technique avec aigus en proue!
Nicolas Courjal par contre est différent de Ramey, beaucoup plus sombre, préférant souvent les variations basses plutôt que haute comme le faisait son prédécesseur. Le personnage gagne en violence et est vraiment inquiétant, beaucoup plus que Ramey qui donnait une noblesse et un côté paternel malheureux.
Lisette Oropesa aussi diffère d'Anderson : voix beaucoup plus fine et légère mais sans séduction et avec de superbes moments!
Yolanda Auyanet n'arrive pas à se hisser au niveau de Lagrande bien sûr... on est plus dans un soprano lyrique un peu charpenté sans les explosions dramatiques de sa devancière.

Mais bon, on tient quand même là une des meilleures versions récentes de Robert le Diable!

2) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°5 en fa majeur, Op. 103

= Gabriel Tacchino, piano ; Louis de Froment, Orchestre de la Radio luxembourgeoise

(Vox, ca1978)

On admire la poigne de Tacchino et la consistance de l'orchestre, mais cet opus finement tégumenté,
où Saint-Saëns a finement dosé les épices orientales, réclame davantage de subtilité.
Une lecture virile et solide, presque marmoréenne, où le Finale séduit toutefois par son intelligibilité, son élan,
la géométrie de ses agrégats, et ses volumes translucides, fermement découpés.
Parmi les grandes versions anciennes, Magda Tagliaferro et Jeanne-Marie Darré restent indétrônées.

Mélomaniac a écrit:

2) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°5 en fa majeur, Op. 103

= Gabriel Tacchino, piano ; Louis de Froment, Orchestre de la Radio luxembourgeoise

(Vox, ca1978)

On admire la poigne de Tacchino et la consistance de l'orchestre, mais cet opus finement tégumenté,
où Saint-Saëns a finement dosé les épices orientales, réclame davantage de subtilité.
Une lecture virile et solide, presque marmoréenne, où le Finale séduit toutefois par son intelligibilité, son élan,
la géométrie de ses agrégats, et ses volumes translucides, fermement découpés.
Parmi les grandes versions anciennes, Magda Tagliaferro et Jeanne-Marie Darré restent indétrônées.

Je suis curieux de savoir ce que c’est qu’une lecture virile d’une partition ?

Ben. a écrit:

Je suis curieux de savoir ce que c’est qu’une lecture virile d’une partition ?

Euh, par exemple Gina Bachauer dans le Concerto n°2 de Brahms...

3) Maurice Ravel (1875-1937) :

Concerto en sol

= Arturo Benedetti Michelangeli, piano ; Ettore Gracis, Philharmonia Orchestra

(HMV, mars 1957)

Une des plus anciennes versions du catalogue, et toujours une des meilleures.
Que ce soit dans les rêveries de l'Adagio ou la verve persifleuse des mouvements vifs, la vive palette du pianiste italien,
sa science du coloris, mais aussi sa fermeté rythmique ne sauraient mieux convenir qu'à Ravel.
Le chef italien obtient toute la douceur requise pour le cœur de l'ouvrage, et ailleurs il encoquine un Philharmonia délicieusement déluré.

J'ai écouté le nouveau disque Terterian de l'excellent Karabits pour faire comme Alifie. Et… la captation est bien meilleure, l'interprétation digne d'éloges, mais alors les œuvres… la 3 est tellement bruyante, agressive, pour un contenu assez nul. J'ai pas tenu, je l'avoue.

Quant à la 4, avec ses nappes de cordes sur clavecin baroque, je ne vois pas trop l'intérêt non plus. Ça répond d'assez près à la définition de ce que j'appellerais de la mauvaise musique.

Une sorte de Kancheli / Silvestrov prétentieux, avec tous les défauts bruyants des bidouilleurs de l'Ouest. Terterian va rejoindre Glass et Neuwirth dans mon anti-panthéon, je crois.

4) Michael Tippett (1905-1997) :

Sonate pour piano n°1

= Murray Perahia, piano

(Sony, avril 1986)

Très bonne lecture de la meilleure des quatre sonates de Tippett, même si Perahia manque un peu de doigts (en termes de netteté, de fluidité, de lisibilité)
pour en servir le brio. Dans cet opus parmi les plus intéressants et notoires du répertoire anglais, l'ancienne version de John Ogdon (Emi) reste à peu près insurpassée.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai écouté le nouveau disque Terterian de l'excellent Karabits pour faire comme Alifie. Et… la captation est bien meilleure, l'interprétation digne d'éloges, mais alors les œuvres… la 3 est tellement bruyante, agressive, pour un contenu assez nul. J'ai pas tenu, je l'avoue.

Quant à la 4, avec ses nappes de cordes sur clavecin baroque, je ne vois pas trop l'intérêt non plus. Ça répond d'assez près à la définition de ce que j'appellerais de la mauvaise musique.

Une sorte de Kancheli / Silvestrov prétentieux, avec tous les défauts bruyants des bidouilleurs de l'Ouest. Terterian va rejoindre Glass et Neuwirth dans mon anti-panthéon, je crois.

Je n'ai écouté que les 6, 7 et 8: j'avais trouvé que ça certes assez spécial (et en effet avec un côté bidouilleur à la Schnittke pour la 6) mais plutôt prenant (surtout la 7, avec un côté Messiaen / Goubaïdoulina mais en plus «vertical.»)

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai écouté le nouveau disque Terterian de l'excellent Karabits pour faire comme Alifie. Et… la captation est bien meilleure, l'interprétation digne d'éloges, mais alors les œuvres… la 3 est tellement bruyante, agressive, pour un contenu assez nul. J'ai pas tenu, je l'avoue.

Quant à la 4, avec ses nappes de cordes sur clavecin baroque, je ne vois pas trop l'intérêt non plus. Ça répond d'assez près à la définition de ce que j'appellerais de la mauvaise musique.

Une sorte de Kancheli / Silvestrov prétentieux, avec tous les défauts bruyants des bidouilleurs de l'Ouest. Terterian va rejoindre Glass et Neuwirth dans mon anti-panthéon, je crois.

5) Alexandre Scriabine (1871-1915) :

Sonate n°2 en sol dièse mineur, Op. 19
Sonate n°3 en fa dièse mineur, Op. 23
Sonate n°5 en fa dièse majeur, Op. 53
Sonate n°9, Op. 68

= Anatol Ugorski, piano

(DG, décembre 2000)

Mossolov: Sonate pour piano n°1/Andryushchenko



Mossolov: 2 nocturnes/Andryushchenko

+

Glinka - Trio pathétique
Balakirev - Octuor, op. 3
London Conchord Ensemble


Arensky - Trio pour piano, no.1 op. 32
Wilkomirski Trio
Cette élégie !
Ca a beau être sa pièce la plus enregistrée, dommage que ce trio reste relativement méconnu, même des amateurs de musique romantique.


Jadassohn - Trio pour piano, no.1, op.16
Syrius Trio
C'est joli, mais vraiment complètement anodin...

Schoenberg : Symphonie de Chambre n°1 (Gielen)

Vraiment, Gielen dans Schoenberg...

arnaud bellemontagne a écrit:

Une adresse pour les photons ?

Mais arrêtez le

regis Campo Street-Art
c'est coul   , pleins de photons !

Vaughan Williams - Symphonie n°3
Prévin / LPO

Prévin et VW ça marche vraiment bien.
Maintenant, j'ai toujours le même problème. Je trouve sa musique symphonique vraiment belle, mais je m'ennuie vite. Je trouve que ça manque un peu de variété dans les climats (même dans la 4 et la 6).

Une amoureuse flamme - Karine Deshayes / Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté_Jean-François Verdier

Gustav Mahler
* Chants d'un compagnon errant
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Orchestre de la Radio-Bavaroise
Rafael Kubelik (DG, 1968)

Ces derniers temps, un petite thématique "concertos pour violons du 20ème siècle" (bon, la thématique a légèrement dégénéré vers la fin, comme vous pourrez le constater) :

Britten : concerto pour violon, Mark Lubotsky, English Chamber Orchestra/Benjamin Britten

Un de mes concertos pour violon préférés toutes époques confondues, j'adore l'inrtroduction avec ce motif énoncé aux timbales qui parourra toute l'oeuvre, et ce si beau thème initial aux violons. Il serait d'ailleurs plus que temps que je me lance dans l'exploration des opéras de Britten que je connais fort mal (et c'est un euphémisme).

Barber : concerto pour violon, Joshua Bell, Orchestre Symphonique de Baltimore/David Zinman

Là encore un très beau début avec une superbe mélodie au violon, mais je dois avouer que mon intérêt s'émousse légèrement au fil de l'oeuvre (le final accidenté me convainc moins). Malgré tout un classique incontournable du genre. Sur le même CD :

Walton : concerto pour violon, Joshua Bell, Orchestre Symphonique de Baltimore/David Zinman

Ce n'est pas la première des "grandes" oeuvres de Walton que je tente, et toujours le même verdict chez moi : oui c'est très bien fait, mais alors ça me passe complètement au-dessus de la tête, je n'en retiens absolument rien. Curieux, dans la mesure où je n'ai rien contre la musique anglaise de cette époque en général.

Katchaturian : concerto pour violon, David Oistrakh, Philarmonia Orchestra/Aram Katchaturian

J'aime assez le style chargé de Katchaturian en général, mais j'avoue que dans ce concerto qui est pourtant une de ses oeuvres phare, ça me fatigue très vite, ça virevolte sans cesse sans autre but manifeste que de faire briller le soliste, je n'aime vraiment pas. Beaucoup plus convaincu en fait par :

Katchaturian : concerto pour piano

Une partition beaucoup plus équilibrée à mon sens, qui laisse la part belle à l'inspiration mélodique (toujours tentée d'orientalisme) de Katchaturian, ça n'évite pas toujours l'épate facile mais j'y trouve quand même nettement plus de contenu que dans le concerto pour violon.

Katchaturian : Symphonie n°3, Philarmonique de Moscou/Kirill Kondrachine

Bon, j'avais prévenu que ça allait dégénérer . Cette oeuvre, euh, inimitable, avec son orgue et sa fanfare de quinze trompettes, a déjà été évoquée sur le forum (dans le fil consacré à Katchaturian), je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qui en avait été dit tellement ce gloubiboulga informe est indéfendable : les trompettes façon peplum, le débarquement de l'orgue symphonique en mode débridé, la séquence médiane où ça redevient du Katcha orientalisant comme si de rien n'était, non c'est vraiment pas possible de pondre un truc pareil. Et pourtant, ben je n'y peux rien, ça ma fascine sincèrement, c'est tellement horriblement too much et en même temps ça arrive à conserver un contenu musical qui n'a rien d'indigent (si, si, je vous jure), ça me donne irrésistiblement envie d'y retourner une fois que ça s'achève (après quelques minutes de pause pour ménager les oreilles quand même).

comme je suis une personne d’un gout sûr j’adore la troisième de Khatchatourian.