Playlist (140)

Très belle version du Chant de Terre de Mahler Concert 27/02/1970
Baker/Kmentt/Kubelik , Bayerischen Rundfunks

greg skywalker a écrit:

Très belle version du Chant de Terre de Mahler Concert 27/02/1970
Baker/Kmentt/Kubelik , Bayerischen Rundfunks

Tiens, c'est étonnant cette ressemblance physique avec Furtie. Il pourrait presque figurer dans le fil "Les sosies".

Actéon a écrit:

greg skywalker a écrit:

Très belle version du Chant de Terre de Mahler Concert 27/02/1970
Baker/Kmentt/Kubelik , Bayerischen Rundfunks

Tiens, c'est étonnant cette ressemblance physique avec Furtie. Il pourrait presque figurer dans le fil "Les sosies".

ils partageaient le même coiffeur

Atterberg, Concerto pour violoncelle
Järvi/Mork

Violoncelle superlatif; incroyable sens de la mélodie d'Atterberg, mais conserver de la concentration à l'écoute n'est pas évident. C'est vite un peu assommant, et l'orchestration est plutôt pauvre.

Stanford, Requiem
Lucey, McGahon, Kerr, Lesson-Williams, RTE/Leaper

C'était mon excursion postromantique d'hier, pour poursuivre sur ma lancée après Atterberg.
Je n'avais jamais écouté ce Requiem, et je ne suis pas sûr d'y revenir. C'est quand même extrêmement naïf.
Je passe sur la qualité de l'interprétation, qui est plutôt médiocre (orchestre fade, voix riquiqui et pas en place).
L'oeuvre en elle même est assez anodine, et indolore à défaut d'être inspirée.

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet

Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.
C'est assez charmant, parfois dans la veine d'un Reger (ils étaient d'ailleurs très amis, il me semble).
L'écriture est très raffinée, et ce quatuor est une belle page injustement oubliée à mon sens.

Bizet/Shchedrin : Carmen-Suite (1967)
Plisetskaya/Bolshoi/Rozhdestvensky/Alonso

Ben. a écrit:

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet
Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.

On pourrait profiter des JO de Paris pour le remettre au goût du jour - tenter un lancer de Marteau, en somme.

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet
Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.

On pourrait profiter des JO de Paris pour le remettre au goût du jour - tenter un lancer de Marteau, en somme.

En même temps, il fallait oser...

Gounod : La Reine de Saba (Manlio Benzi, 2001 : Francesca Scaini (Balkis), Jeon-Won Lee (Adoniram), Anna Lucia Alessio (Bénoni), Annalisa Carbonara (Sarahil), Luca Grassi (Soliman), Salvatore Cordella (Amrou), Jean Vendassi (Phanor), Pietro Naviglio (Méthousaël), Volodymyr Deyneka (Sadoc))

ça faisait un moment que je n'avais pas écouté ça... c'est quand même chouette malgré les carences de l'orchestre et du choeur (et d'une partie des chanteurs il faut bien l'avouer!)
Mais la partition a ses charmes et des choses vraiment singulières (ces motifs qui se promènent un peu partout dans la partition) et les chanteurs réunis tiennent vraiment le coup!

Ben. a écrit:

Atterberg, Concerto pour violoncelle
Järvi/Mork

Violoncelle superlatif; incroyable sens de la mélodie d'Atterberg, mais conserver de la concentration à l'écoute n'est pas évident. C'est vite un peu assommant, et l'orchestration est plutôt pauvre.

J'en avais plutôt un bon souvenir (mais ça reste un concerto, hein).

Citation :

Stanford, Requiem
Lucey, McGahon, Kerr, Lesson-Williams, RTE/Leaper

C'était mon excursion postromantique d'hier, pour poursuivre sur ma lancée après Atterberg.
Je n'avais jamais écouté ce Requiem, et je ne suis pas sûr d'y revenir. C'est quand même extrêmement naïf.
Je passe sur la qualité de l'interprétation, qui est plutôt médiocre (orchestre fade, voix riquiqui et pas en place).
L'oeuvre en elle même est assez anodine, et indolore à défaut d'être inspirée.

Oh, dommage, Leaper est pourtant un chef très intéressant, dont témoignent ses Nielsen remarquablement bâtis avec un orchestre de niveau modeste. Pour le Stanford sacré, la bonne adresse est le Stabat Mater, un aspect inhabituellement dramatique de son corpus.

Citation :

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet

Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.
C'est assez charmant, parfois dans la veine d'un Reger (ils étaient d'ailleurs très amis, il me semble).
L'écriture est très raffinée, et ce quatuor est une belle page injustement oubliée à mon sens.

Son Quintette avec clarinette est quelquefois (au disque, car en concert c'est encore plus rare) couplé avec celui de Reger. J'avoue ne pas être ébloui par son sens mélodique ni sa (potentielle) personnalité harmonique, mais c'est plaisant.

Étienne Nicolas Méhul : Uthal        1806 / Les Talents Lyriques, Coeur de chambre de Namur (Rousset)
 +
La musique est bien mais les dialogues parlés coupent quand même l'élan.

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet
Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.

On pourrait profiter des JO de Paris pour le remettre au goût du jour - tenter un lancer de Marteau, en somme.

hehe

lulu a écrit:

Bizet/Shchedrin : Carmen-Suite (1967)
Plisetskaya/Bolshoi/Rozhdestvensky/Alonso

Bien, à présent, passons à Anna Karénina

Benedictus a écrit:

Ben. a écrit:

Marteau, Quatuor n°2, op. 9
Isasi Quartet
Pauvre Marteau, complètement oublié aujourd'hui.

On pourrait profiter des JO de Paris pour le remettre au goût du jour - tenter un lancer de Marteau, en somme.

Entre hier et aujourd’hui:

• Ives: Central Park in the Dark¹. Three Places in New England²:

Seiji Ozawa¹, Michael Tilson Thomas² / Boston Symphony Orchestra
Boston, II.1976¹, III.1970²
DG «20th Century Classics»

Versions pour moi assez idéales - en grande partie grâce au spectre si particulier de Boston. Voir ici.

• Bruckner: Symphonies nº0 en ré mineur (2ᵉ version, 1869) et nº1 en ut mineur (1ᵉ version, 1869):

Mario Venzago / Tapiola Sinfonietta
Espoo, XI.2010
CPO

Des lectures aux parti-pris interprétatifs forts, qui renouvellent assez profondément l’écoute du corpus. Voir ici.

Chostakovitch - Sonate pour Alto et piano, op. 147
Richter, Bashmet (live 1982)

On revient à des choses beaucoup plus sérieuses. Assez bouleversant comme musique, et interprétation qui fait le parti-pris du funèbre voire du lugubre. Magnifique mais désespérant.

Bartók : Le Prince de Bois (Dorati)

J'avais oublié qu'il y avait du sax là-dedans.

Bruckner, Symphonie No.4. Abbado
Beethoven, Quatuor à cordes op.132. Italiano SQ

Intégrale Fernand Halphen (enfin, de ce qui se trouve) : mélodies, piano, musique de chambre, symphonie…

Sibelius : Symphonie n°6 (Oramo)

François Couperin : Ariane consolée par Bacchus        1710 / Les Talents Lyriques (Rousset)

François Couperin : L'apothéose de Lully        1725 / Les Talents Lyriques (Rousset)
 +

Emeryck a écrit:

François Couperin : L'apothéose de Lully        1725 / Les Talents Lyriques (Rousset)
 +

respecte-toi un peu quand même...

Wagner, Lohengrin, Actes II et III, Eric Leinsdorf, Boston Symphony Orchestra, Boston Chorus Pro Musica, Sandor Konya, Lucine Amara, William Dooley, Rita Gorr, Jerome Hines, Calvin Marsh

Jean Sibelius : Symphonie n°7 pour orchestre        1924 / Oramo

J'adore vraiment cette oeuvre mais je crois que le tempo pris est un peu trop rapide pour moi, par moments.

lulu a écrit:

Emeryck a écrit:

François Couperin : L'apothéose de Lully        1725 / Les Talents Lyriques (Rousset)
 +

respecte-toi un peu quand même...

C'est vrai, enfin quoi, Emeryck, là, je suis bien d'accord avec lulu: qu'est-ce que c'est que cette façon d'écrire «Lully» au lieu de «LULLY»!

Jean-Philippe Rameau  Castor et Pollux, version 1737 (Arts Florissants - William Christie)  Harmonia Mundi,1993  

Je ne suis pas fou des Rameau de Christie, mais celui-là, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne l'a pas loupé !  

S.Wagner: An Allem ist Hütchen Schuld!/DVD Friend

+

Interprétation et mise en scène correctes, œuvre très chouette.

• Larsson: Symphonie nº1 en ré, op. 2. Musique pour orchestre, op. 40. Fantaisie lyrique, op. 54 pour petit orchestre:

Andrew Manze / Orchestre Symphonique d’Helsingborg
Helsingborg, I.2011
CPO

Mis à part la Musique pour orchestre (assez réussie dans un style un peu hindemithien), c’est vraiment de la musique gentille, joliment faite, pas marquante et franchement anachronique. Voir ici.

Rodion Chtchédrine (1932-)
Concerto pour piano N° 4 "Sharp Keys" (1991)
Sergei Redkin, piano
Orchestre du Théâtre Mariinsky
Valery Gergiev, direction
enregistrement live, Linz 2015

Probablement la meilleure interprétation disponible du concerto

Schönberg, Verklärte Nacht
Barenboim, Chicago

Et ce matin, Zemlinsky, Ländliche Tänze, Op.1
Emanuele Torquati
Le langage est encore un peu naïf, mais déjà de très belles pages.

2 perles de la musique vocales du XXeme

Lutoslawski  5 chants pour soprano et 30 instruments    Jadwiga Rappé/Polish National Radio / Antoni Wit
Lutoslawski  Les espaces du Sommeil   DFD/Lutoslawski/Berlin   (sur deezer , /fr/album/15593664  )

quel raffinement  !

Bartók : Quatuor n°4 (Keller)

Béla à son plus exigeant.

Aussi passionnant qu'intimidant.

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók : Quatuor n°4 (Keller)

Béla à son plus exigeant.

Aussi passionnant qu'intimidant.

Un sommet absolu ce quatuor ! La polymodalité y est inépuisable.
Même si j'apprécie assez peu cette version, que je trouve un peu rêche dans les sonorités, et au rendu final un peu aride.

Ben. a écrit:

Même si j'apprécie assez peu cette version, que je trouve un peu rêche dans les sonorités, et au rendu final un peu aride.

Ah, moi c'est ma version préférée - justement parce qu'elle est un peu rêche dans les sonorités, et au rendu final un peu aride.

Les Maestros du week end...






Au programme :    L. Beethoven – G. Mahler – J. Raff – A. Dvořák – W.A. Mozart – E. Toch

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Symphonie n°9 en ré mineur, Op. 125

Lucia Popp, soprano
Carolyn Watkinson, contralto
Peter Schreier, ténor
Robert Holl, basse
Bernard Haitink, Chœur et Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Philips, janvier 1986)

Haitink n'en était pas à ses débuts beethovéniens puisqu'il avait déjà achevé une intégrale avec le London Philharmonic.
Face à une rude concurrence discographique, l'interprétation du premier mouvement (un peu trop souple et brahmsisée, jouée large) ne convainc pas totalement.
En revanche, le Molto Vivace s'avère plus lapidaire, l'Adagio respire merveilleusement et profite de la palette amstellodamoise.
Et le Finale est mené avec un sens dramatique, une intelligence de la construction vraiment supérieurs, qui en transcendent l'aspect séquentiel.
Les chœurs s'investissent avec tout le flamboiement requis, à l'instar des quatre solistes (magnifique prestation de la basse, mais on se doute que des pointures
comme Popp, Watkinson et Schreier ne sont pas en reste).
Globalement, une version qui s'inscrirait au premier rang n'était son Allegro ma non troppo abordé avec plus de magnanimité que d'ardeur.

Il faut surtout écouter son ultime intégrale live avec le LSO, absolument incroyable d'ardeur et de tension, et historiquement informée. Dans le genre «Croit-on qu'à soixante-dix sept ans, je vais commencer une carrière de chef qui cravache?», c'est assez hallucinant.

Rihm: Dionysos/DVD Metzmacher

+

Au début j'ai cru que ça allait le faire, et puis je me suis quand même de plus en plus ennuyé, malgré la richesse (même excessive) de cette musique, et des bribes de tonalité parfois saisissantes.

Poulenc, Stabat Mater
Nézet-Seguin, LPO, K. Royal

Je découvre cette version et j'aime beaucoup. Le LPO est très en forme.
Et que c'est beau cette musique...

Ben. a écrit:

Poulenc, Stabat Mater
Nézet-Seguin, LPO, K. Royal
Je découvre cette version et j'aime beaucoup. Le LPO est très en forme.
Et que c'est beau cette musique...

Je ne m'y étais pas risqué, à cause des captations souvent problématiques de cette série (et avec les chœurs du Stabat comme l'orgue du concerto, ça peut vite tourner à la bouillie): l'acoustique et la prise de son sont corrects?

Ben. a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók : Quatuor n°4 (Keller)

Béla à son plus exigeant.

Aussi passionnant qu'intimidant.

Un sommet absolu ce quatuor ! La polymodalité y est inépuisable.
Même si j'apprécie assez peu cette version, que je trouve un peu rêche dans les sonorités, et au rendu final un peu aride.

La polymodalité
Un petit commentaire explicatif serait-il possible ? car souhaitable.

Merci

C'est ce qui se passe quand

notre camarade:

se voit contraint par son médecin de garder la chamber: c'est Poly, mode alité.

Plus sérieusement: http://www.courants-musicaux-xxe-siecle.eu/polymodalit%C3%A9.htm

Benedictus a écrit:

C'est ce qui se passe quand

notre camarade:

se voit contraint par son médecin de garder la chamber: c'est Poly, mode alité.

Plus sérieusement: http://www.courants-musicaux-xxe-siecle.eu/polymodalit%C3%A9.htm

Ah ! merci. De la lecture pour ce soir avec une cascade de liens.

Anton Bruckner : Symphonie n°7 pour orchestre        1881-83 / Leningrad Philharmonic (Mravinski)
 +

Voilà qui devrait faire plaisir à Анастасия:

• Chtchédrine: Carmen-Suite¹. Anna Karénine²:

Guennadi Rojdestvenski / Cordes et Percussions de l’Orchestre du Théâtre du Bolchoï, Moscou¹. Evgueni Svetlanov / Orchestre Symphonique d’URSS²
Moscou, 1967¹; II.1979²
Melodiya / BMG «Authorized Shchedrin»

Grosse réévaluation de la Carmen-Suite, ici totalement électrisante (merci, père Noël!) et même si ça me parle moins (une sorte de Chosta re-tchaikovskisé), j’ai apprécié les qualités d’écriture d’Anna Karénine. Voir ici.

2) Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°7 en mi mineur

[-Schattenhaft-]

= Georg Solti, Orchestre symphonique de Chicago

(Decca, mai 1971)

Burgan: Le Lac/Condoluci, Petitgirard

Emeryck a écrit:

Anton Bruckner : Symphonie n°7 pour orchestre        1881-83 / Leningrad Philharmonic (Mravinski)
 +

C'est un live non officiel? Je ne connais de Mravinski que la 8 et la 9 - atypiques mais très réussies (surtout la 9, d'une densité et d'une rectitude «verticale» incroyables, presque étouffantes.)

Alfvén: En Skärgardssägen/N.Järvi

+

Première fois que j'écoute ce compositeur.

Xavier a écrit:

Alfvén
Première fois que j'écoute ce compositeur.

On en déduit donc que tu as zappé mon dernier Blind Test