Playlist (140)

Ustvolskaya - Octuor (Schönberg Ensemble, Reinbert de Leeuw, etc.)
Encore. Hypnotique, vraiment.

Moeran - Symphonie en sol (Vernon Handley / Ulster Orchestra)
C'est très bien aussi, je comprends sa présence sur tant de listes symphoniques ! Comme souvent chez les Britanniques, ça ne se livre pas immédiatement. À réécouter, donc.

Martinů - Symphonie no1 (Bryden Thomson / Royal Scottish National Orchestra)
Ça par contre, c'est évident à mes oreilles. Je dis oui ! Quelle ouverture, déjà !

Johannes Brahms (1833-1897)
•Trio pour piano, violon et violoncelle n°3 op. 101
Eugène Istomin/Isaac Stern/Leonard Rose
•Sonate n°2, piano et violoncelle op. 99
Noël Lee/Henri Honegger

Mefistofele a écrit:

Moeran - Symphonie en sol (Vernon Handley / Ulster Orchestra)
C'est très bien aussi, je comprends sa présence sur tant de listes symphoniques ! Comme souvent chez les Britanniques, ça ne se livre pas immédiatement. À réécouter, donc.

Tu peux aussi écouter la version de Lloyd-Jones avec Bournemouth; assez différent. Plus Debussyste comme lecture.

Les Week-ends de la Glotte...






Au programme :    spectres, revenants et autres méchants fantômes

C'est original, ça, un programme Halloween pour la Saint Nicolas...

Je fais l'effort d'écouter de l'opéra et Monsieur vient dénigrer !

Toute façon, dans sa légende, y a aussi le Père fouettard  

Bizarrement, je trouve que le surnaturel et les histoires de fantômes s'associent bien à l'imaginaire des Fêtes de fin d'année.

Dvořák, Stabat Mater, Mariss Jansons, Chor und Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Erin Wall, Mihoko Fujimura, Christian Elsner, Liang Li

Mélomaniac a écrit:

Les Week-ends de la Glotte...






Au programme :    spectres, revenants et autres méchants fantômes

Pour poursuivre votre écoute ?

Publication récente
Le Fantôme de l'Opéra, Légendes et mystères au Palais Garnier Gérard Fontaine Editions du Patrimoine
Ci-dessous lien pour un CR
https://www.forumopera.com/livre/le-fantome-de-lopera-legendes-et-mysteres-au-palais-garnier-ghostbuster

Publication plus "ancienne"
Opéra et fantastique-Timothée Picard-Presses Universitaires de Rennes
Ecriture et style "universitaires"... .
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2640

Ben. a écrit:

Mefistofele a écrit:

Moeran - Symphonie en sol (Vernon Handley / Ulster Orchestra)
C'est très bien aussi, je comprends sa présence sur tant de listes symphoniques ! Comme souvent chez les Britanniques, ça ne se livre pas immédiatement. À réécouter, donc.

Tu peux aussi écouter la version de Lloyd-Jones avec Bournemouth; assez différent. Plus Debussyste comme lecture.

En effet, et je crois que je préfère, du coup !

Mélomaniac a écrit:

Au programme : spectres, revenants et autres méchants fantômes

Avec de vrais morceaux de Meyerbeer et de Gounod dedans ?
Et si je puis me permettre une question personnelle : pas de Donald de Noël, ou il est trop tôt dans la saison ?

Mefistofele a écrit:

morceaux de Meyerbeer et de Gounod

C'est cela..., pour qu'on vienne encore insinuer que j'ai mauvais goût...

1) Erich Wolfgang Korngold (1897-1957) :

Die Tote Stadt, opéra en trois actes

Paul : René Kollo, ténor
Marietta ; fantôme de Marie : Carol Neblett, soprano
Frank : Benjamin Luxon, baryton
Brigitta : Rose Wagemann, mezzo-soprano
Fritz : Hermann Prey, baryton
Juliette : Gabriele Fuchs, soprano
Lucienne : Patricia Clark, mezzo-soprano
Gaston ; Victorin : Anton de Ridder, ténor

Chœurs de la Radio bavaroise, dir. Heinz Mende
Chœurs d'enfants de Bad-Tolz, dir. Gerhard Schmidt-Gaden

Erich Leinsdorf, Orchestre de la Radio de Munich

(RCA, juin 1975)

Étonnante coïncidence, d'après mes calepins, la dernière fois que j'ai écouté cet opéra, c'était il y a cinq ans jour pour jour, le 7 décembre 2019.
Cette playlist est donc vraiment placée sous le signe du mystère  

Mélomaniac a écrit:

Mefistofele a écrit:

morceaux de Meyerbeer et de Gounod

C'est cela..., pour qu'on vienne encore insinuer que j'ai mauvais goût...

Certainement pas de ma part.
Maintenant, je ne jouis pas d'autorité et ne suis pas un étalon du goût, il est peut-être plus sage en effet de trouver d'autres partenaires que Charles et Giacomo pour une partie de plaisir ce week-end. Si Erich semble un choix robuste, attention à ne pas brider vos émois à la recherche d'un nom inébranlable.

Zhurbin - Symphony No.2 ~ Sinfonia Giocosa
Comme c'est étrange et divertissant. Je reconnais bien là l'auteur de la suggestion. Souriant, goguenard, preste, coquin parfois ! Symphonie préférée, c'est fort, mais c'est en tout cas original et très entraînant (et d'obédience russe évidente, trouvé-je). Du Shosta très souriant, du Shchedrin qui pastiche les grands anciens ?

Zimmermann: Sinfonie in einem Satz (1. Fassung) (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Giostra Genovese (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Konzert für Streichorchester (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Musique pour les soupers du roi Ubu (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Je commente sur le fil dédié.

Mélomaniac a écrit:

1) Erich Wolfgang Korngold (1897-1957) :

Die Tote Stadt, opéra en trois actes

Étonnante coïncidence, d'après mes calepins, la dernière fois que j'ai écouté cet opéra, c'était il y a cinq ans jour pour jour, le 7 décembre 2019.
Cette playlist est donc vraiment placée sous le signe du mystère  

Surtout qu'il y a cinq ans c'était en 2014 et non en 2019.

Le mystère plane toujours.

Olivier Messiaen
* Le Merle noir
Karlheinz Zoller, flûte
Aloys Kontarsky, piano

Mefistofele a écrit:

attention à ne pas brider vos émois

C'est pas mon genre  

Анастасия231 a écrit:

Surtout qu'il y a cinq ans c'était en 2014 et non en 2019

Ah oui effectivement, c'était le 7 décembre 2014.
Une boucle spatio-temporelle s'est créée

Mefistofele a écrit:

Ben. a écrit:

Mefistofele a écrit:

Moeran - Symphonie en sol (Vernon Handley / Ulster Orchestra)
C'est très bien aussi, je comprends sa présence sur tant de listes symphoniques ! Comme souvent chez les Britanniques, ça ne se livre pas immédiatement. À réécouter, donc.

Tu peux aussi écouter la version de Lloyd-Jones avec Bournemouth; assez différent. Plus Debussyste comme lecture.

En effet, et je crois que je préfère, du coup !

Mélomaniac a écrit:

Au programme :    spectres, revenants et autres méchants fantômes

Avec de vrais morceaux de Meyerbeer et de Gounod dedans ?
Et si je puis me permettre une question personnelle : pas de Donald de Noël, ou il est trop tôt dans la saison ?

C'est vrai ça ! Où est Donald  ?

W. A. Mozart
* Sérénade K. 320 'Cor de postillon'
Concentus Musicus de Vienne
Nikolaus Harnoncourt

Gabriel Dupont
La maison dans les dunes

Marie-Catherine Girod

Label Mirare

Délicate et reposée.

Eusèbe a écrit:

Korngold, Quatuor n°2, Jérusalem quartet

Beaucoup de respiration et des textures assez aériennes. Un type de parti-pris que je trouve assez convainquant dans ce répertoire, dont le profond lyrisme est ainsi mis en valeur, mais que certains pourraient peut-être trouver un peu bienveillant.

Schulhoff, Cinq pièces pour quatuor, Jerusalem quartet

Ici, ça fonctionne beaucoup moins bien, je trouve. Beaucoup trop sage, alors qu'il faut quelque chose de beaucoup plus féroce et expressionniste (un équivalent en peinture de Kokoschka ou Schiele, je trouve)

Je n'avais pas vu passer ça, merci pour l'info. Je vais aller écouter.

Ici :

Korngold : Symphonie en fa dièse - Franz Welser-Möst, Philadelphia orchestra

Borodin: Symphonie n° 1 en mi bémol majeur, n° 2 en si mineur et n° 3 en la mineur (Gothenburg Symphony Orchestra, N. Järvi).

Puccini, Tosca, Riccardo Chailly / Davide Livermore, Anna Netrebko, Francesco Meli, Luca Salsi notamment sur Arte Concert

Ouverture de la saison de La Scala. Qui d'autre regarde ?

Takemitsu: November Steps (1967) (Katsuya Yokoyama, Kinshi Tsuruta, Saito Kinen Orchestra, Seiji Ozawa).

Takemitsu: Éclipse (1966) (Katsuya Yokoyama, Kinshi Tsuruta).

Takemitsu: A String around Autumn (1989) (Nobuko Imai, Saito Kinen Orchestra, Seiji Ozawa).

Takemitsu: Corona (1962) (Roger Woodward).

Je commente dans le fil dédié.

Hamlet in the Presence of his Father's Ghost,
gravure de John Gilbert (1817-1897)


2) Ambroise Thomas (1811-1896) :

Hamlet, opéra en cinq actes

Acte I Tableau 2

Hamlet : Thomas Hampson, baryton
Marcellus : Gérard Garino, ténor
Horatio : François Le Roux, baryton-basse
Spectre : Jean-Philippe Courtis, basse
Antonio de Almeida, Orchestre philharmonique de Londres

(Emi, mars 1993)

Une œuvre magnifique, cet Hamlet - à laquelle cette gravure est malheureusement loin de rendre justice. Ça a été une vraie révélation de l'entendre l'an dernier à Favart avec une vraie troupe de chanteurs français (certes, Degout n'a pas le timbre somptueux de Ramey mais il compensait par un beau mordant verbal - et puis Sabine Devieilhe à la place de June Anderson, ça change la vie!) et surtout avec un orchestre et un chef autrement adéquats (les couleurs, la netteté de trait de l'Orchestre des Champs-Élysées, l'ardeur et la précision de la direction de Langrée - c'est le jour et la nuit face à un LPO opaque, capté dans le smog habituel d'EMI à cette époque et dirigé à gros traits un peu mous par Almeida.) Je crois d'ailleurs que c'est sorti (ou que ça va sortir) en vidéo.


Sinon, je commence une intégrale chronologique des quatuors de Tichtchenko (j’espère pouvoir en tirer quelque chose d’un peu consistant à poster dans le fil général quand j’aurais fini):

• Tichtchenko: Quatuors à cordes nº1, op. 8 (1957)¹ et nº2, op. 13 (1959)²:

Quatuor S.I. Taneyev: Vladimir Ovcharek (violon I), Grigory Lutzky (violon II), Vissarion Solovyev (alto), Josef Levinzon (violoncelle)¹. Ilya Ioff (violon I), Elena Raskova (violon II), Lydia Kovalenko (alto), Alexey Massarsky (viloncelle)²
St Petersbourg, 1976¹, 2010²
Northern Flowers

Les deux quatuors de jeunesse (ou de l’ère Khrouchtchev si l’on préfère.) Deux œuvres très différentes: le premier est aussi ramassé et évasif que le deuxième est expansif dans tous les sens du terme.

• Vaughan Williams: Symphonie nº8 en ré mineur:

Sir Mark Elder / Hallé
Salford, II.2012
Hallé

Quasiment une découverte, grâce à la présence et la netteté de cet enregistrement: une œuvre sans doute mineure, mais dont la bizarrerie m’a fait dresser l’oreiller. Voir ici.

3) Benjamin Britten (1913-1976) :

The Turn of the Screw, opéra en deux actes Op. 54

Prologue, un narrateur : Peter Pears, ténor
Governess, la gouvernante : Jennifer Vyvan, soprano
Miles : David Hemmings, treble
Flora : Olive Dyer, soprano enfant
Mrs. Grose : Joan Cross, soprano
Miss Jessel : Arda Mandikian, mezzo-soprano
Peter Quint : Peter Pears, ténor
Benjamin Britten, English Opera Group

(Decca, janvier 1955)

D'après l'intrigante nouvelle d'Henry James. Huis-clos dans un manoir anglais au XIX° siècle, des secrets de famille,
des revenants ambigus, d'asphyxiants non-dits, des ambiances interlopes... J'adore  

Anaxagore a écrit:

Zimmermann: Sinfonie in einem Satz (1. Fassung) (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Giostra Genovese (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Konzert für Streichorchester (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Musique pour les soupers du roi Ubu (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Je commente sur le fil dédié.

J'ai testé Zimmermann moi aussi...

Musique pour les soupers du roi Ubu (Hanz Zender / Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken)
C'est drôle mais je n'adhère pas, surtout sur une telle durée... Je préfère Schnittke pour ce genre de jeu. Du moins, la lecture de textes en français et en allemand (je devine que c'est du Jarry ?) me donne envie de découvrir le livre.

Sinfonie in einem Satz (Günter Wand / North German Radio Philharmonic Orchestra)
Je n'entends pas d'orgue, je devine que c'est la version allégée (ou alors, il est temps d'aller voir un audioprothésiste). C'est tonitruant et ça secoue, c'est viscéral et méchant. Il n'y a pas ce supplément d'âme qui me fait dire whaou, mais je tire mon chapeau !

Photopsosis (Hanz Zender / Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken)
C'est... intense ! Début mystérieux et foisonnant, atmosphère d'angoisse sourde, avec poussées fiévreuses des vents, gonflement des cuivres puis explosion, retour à cette intranquillité, et vagues nouvelles de cauchemar éveillé. Sans aller vérifier (donc j'espère ne pas écrire de bêtise), je pense à Penderecki et Ligeti. L'arrivée de la charge de fanfare est une délivrance, bientôt suivie d'une harpe et d'accords consonnants. Court répit, car si les stridulations inquiètes se sont tues, le cauchemar n'est pas fini, l'orchestre gronde et toujours palpite. L'espèce de sirène détraquée sur la fin, rajoutée aux vents en folie et aux cuivres débraillés sonne l'hallali, avec glissandi de harpe pour rajouter à la sensation de rêve abominable. Tout l'orchestre s'emballe, enfin des percussions, des bribes de tout qui s'empilent dans un cataclysme final et... il est temps de réveiller. Ou de s'endormir. Je sens que la nuit va être intéressante...

Mefistofele a écrit:

Anaxagore a écrit:

Zimmermann: Sinfonie in einem Satz (1. Fassung) (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Giostra Genovese (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Konzert für Streichorchester (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Zimmermann: Musique pour les soupers du roi Ubu (WDR Sinfonieorchester Köln, Peter Hirsch).

Je commente sur le fil dédié.

J'ai testé Zimmermann moi aussi...

Musique pour les soupers du roi Ubu (Hanz Zender / Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken)
C'est drôle mais je n'adhère pas, surtout sur une telle durée... Je préfère Schnittke pour ce genre de jeu. Du moins, la lecture de textes en français et en allemand (je devine que c'est du Jarry ?) me donne envie de découvrir le livre.

Sinfonie in einem Satz (Günter Wand / North German Radio Philharmonic Orchestra)
Je n'entends pas d'orgue, je devine que c'est la version allégée (ou alors, il est temps d'aller voir un audioprothésiste). C'est tonitruant et ça secoue, c'est viscéral et méchant. Il n'y a pas ce supplément d'âme qui me fait dire whaou, mais je tire mon chapeau !

Photopsosis (Hanz Zender / Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken)
C'est... intense ! Début mystérieux et foisonnant, atmosphère d'angoisse sourde, avec poussées fiévreuses des vents, gonflement des cuivres puis explosion, retour à cette intranquillité, et vagues nouvelles de cauchemar éveillé. Sans aller vérifier (donc j'espère ne pas écrire de bêtise), je pense à Penderecki et Ligeti. L'arrivée de la charge de fanfare est une délivrance, bientôt suivie d'une harpe et d'accords consonnants. Court répit, car si les stridulations inquiètes se sont tues, le cauchemar n'est pas fini, l'orchestre gronde et toujours palpite. L'espèce de sirène détraquée sur la fin, rajoutée aux vents en folie et aux cuivres débraillés sonne l'hallali, avec glissandi de harpe pour rajouter à la sensation de rêve abominable. Tout l'orchestre s'emballe, enfin des percussions, des bribes de tout qui s'empilent dans un cataclysme final et... il est temps de réveiller. Ou de s'endormir. Je sens que la nuit va être intéressante...

Si tu n'as pas entendu l'orgue (assez écrasant) dans la Symphonie, il doit sans doute s'agir en effet de la version révisée. Quant à la Musique pour les soupers du roi Ubu, comme toi, je n'ai pas trop adhéré. Je n'ai par contre pas encore écouté Photopsosis, mais c'est programmé .

Sibelius : Symphonie n°6 (Berglund II)
Sibelius : Finlandia (Berglund II)
Sibelius : Tapiola (Berglund II)
Sibelius : Our Native Land (Berglund II)
Sibelius : The Origin of Fire (Berglund II)

Il n'est pas sûr que je puisse faire la différence en aveugle avec Karajan, sincèrement.

Découverte pour le reste. C'est surtout "Our Native Land" que je retiens dans le lot.

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Berglund II)
Sibelius : Finlandia (Berglund II)
Sibelius : Tapiola (Berglund II)
Sibelius : Our Native Land (Berglund II)
Sibelius : The Origin of Fire (Berglund II)

Il n'est pas sûr que je puisse faire la différence en aveugle avec Karajan, sincèrement.

Découverte pour le reste. C'est surtout "Our Native Land" que je retiens dans le lot.

Ce serait pourtant pas plus compliqué de traduire Oma maa par Notre patrie ou Tulen synty par L'Origine du feu. Mais voilà, sur les pochettes de disques de Warner ou sur les playlists de Spotify, c'est écrit en anglais, alors on dit comme Warner et Spotify... 'spèce de fourier de l'impérialisme culturel yankee et de la marchandisation mondialisée de la culture par les multinationales, va.

Spoiler:

Non, sérieusement, en première écoute tu as préféré Notre patrie à Tapiola?

Vaughan Williams, A Pastoral Symphony (symphony n°3), Bernard Haitink, London Philarmonic Orchestra, Amanda Roocroft

Je l'attendais en fait celle-là

Alors je sais qu'ici il y a des polyglottes … qui n'ont pas de problème avec le finnois ... translittéré en cyrillique (sinon … ça manque de piment … trêve de mensonges !!) … pour ma part je vais me contenter de recopier la jaquette vecteur d'impérialisme

Pour le reste : oui. Et ce n'est pas très étonnant, étant donné mon tropisme pour la musique vocale. M'enfin … va falloir que je réécoute.

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Berglund II)

Il n'est pas sûr que je puisse faire la différence en aveugle avec Karajan, sincèrement.

Déjà il faut savoir de quel Karajan on parle  Karajan DG et Karajan EMI sont bien différentes du point de vue de l'équilibre des pupitres et des couleurs, la version EMI étant en-deçà.
Sinon Berglund II (si on parle bien d'Helsinki / Warner) c'est très bien; son intégrale la plus équilibrée pour moi, même si beaucoup préfèrent Bournemouth.

Iskender a écrit:

Cololi a écrit:

Sibelius : Symphonie n°6 (Berglund II)

Il n'est pas sûr que je puisse faire la différence en aveugle avec Karajan, sincèrement.

Déjà il faut savoir de quel Karajan on parle  Karajan DG et Karajan EMI sont bien différentes du point de vue de l'équilibre des pupitres et des couleurs, la version EMI étant en-deçà.
Sinon Berglund II (si on parle bien d'Helsinki / Warner) c'est très bien; son intégrale la plus équilibrée pour moi, même si beaucoup préfèrent Bournemouth.

Karajan DG (a priori … c'est plutôt l'orientation "beau son" donc) et oui c'est bien Berglund Helsinki/Warner.

Imitatio
Musique représentative et Sylus Phantasticus
Heinrich Ignaz von Biber, Johann Heinrich Schmeltzer, Allesandro Poglietti, Johann Kaspar Kerll (1623-1704)

Ricercar Consort / Philippe Pierlot

Autour du prince Léopold "Léopold ! sois empereur et non pas musicien". Autour des imitations puisées au stylus phantasticus et au stylus hyporchematicus ("qui est le style de la danse divisé en deux catégories, la danse de théâtre plus libre et la danse de la cour basée sur des schémas plus réguliers") : chants d'oiseaux et batailles, carnaval et autre bestiaire.
Superbe programme, superbe disque

J'ai écouté cette semaine    :
Les sonates dédiées à Ysaÿe   Andrew Hardy,violon Uriel Tsachor,piano  



Gustave Samazeuilh Sonate en si mineur      
Guy Ropartz Sonate n°1 en ré mineur          
César Franck Sonate en la majeur
Alberic Magnard Sonate en sol majeur op13
Louis Vierne Sonate en sol mineur op23
Sylvio Lazzari Sonate op24
Guillaume Lekeu Sonate en sol majeur
Joseph Jongen  Sonate n°1 en ré majeur,op27

un petit coup de coeur pour les sonates de Samazeuilh et Ropartz .  Bonne version pour la sonate de Franck et Lekeu.

Gliere - Concerto pour soprano colorature
Hulse, Hickox, London Sinfonia
Même pour moi, c’est quand même très post-tonal et dégoulinant...

Ben. a écrit:

Gliere - Concerto pour soprano colorature
Hulse, Hickox, London Sinfonia
Même pour moi, c’est quand même très post-tonal et dégoulinant...  

la seule oeuvre de Glière que j'aime , c'est le 2ème mouvement de la 3ème symphonie (par Nathan Rakhlin )

Asger Hamerik, symphonie 2 "Tragique", Thomas Dausgaard, Helsingborg Symphony Orchestra

xoph a écrit:

Imitatio
Musique représentative et Sylus Phantasticus
Heinrich Ignaz von Biber, Johann Heinrich Schmeltzer, Allesandro Poglietti, Johann Kaspar Kerll (1623-1704)

Ricercar Consort / Philippe Pierlot

Autour du prince Léopold "Léopold ! sois empereur et non pas musicien". Autour des imitations puisées au stylus phantasticus et au stylus hyporchematicus ("qui est le style de la danse divisé en deux catégories, la danse de théâtre plus libre et la danse de la cour basée sur des schémas plus réguliers") : chants d'oiseaux et batailles, carnaval et autre bestiaire.
Superbe programme, superbe disque

Je n'aime pas trop Biber, en général, mais ça pourrait me plaire. C'est une nouveauté?

Shostakovich

Symphonie No.13 « Babi Yar » (Gromadsky & Kondrashin)
Sonate pour piano No.2 (Mangova)
Concerto pour violoncelle No.2 (Ivashkin & Polyansky)

@ Eusèbe / Imitatio
Pas tout à fait: 2016
Pour Biber, on n'est pas dans les "sonates du Rosaire"; le point commun serait la pratique atypique de l'instrument (scodatura paroxystique dans les sonates et ici violon "préparé" : "imitation du tambour par le violone qui glisse une feuille de papier entre les cordes ou imitation du canon par un pizzicato violent qui vient frapper la touche (qu'on appelle aujourd'hui pizz. Bartók !)"
Tu peux te faire une idée sur deezer

Johannes Brahms (1833-1897)
•Sonate n°1, piano et violoncelle op. 38
Alexandre Tharaud/Jean-Guihen Queyras
•Quatuor pour piano et cordes N°1 op. 25
Rudolf Serkin/quatuor Busch

4) Alexander Knaifel (1943-) :

The Canterville Ghost, opéra en trois actes

Le Fantôme : Stanislav Suleimanov, basse
Virginia : Tatiana Monogarova, soprano
Alexander Levental, orgue
Mikhail Yurovsky, Orchestre du Théâtre Forum de Moscou

(Chant du Monde, septembre 1990)

Livret d'après la nouvelle d'Oscar Wilde. Deux monologues du Fantôme sir Simon encadrent une courte scène instrumentale.
Puis un long solo d'orgue, et enfin un dialogue avec Virginia.
Musique pleine d'effets percussifs, qui relève d'une sorte de gothique expressionniste, et en tout cas restitue bien la cocasserie de l'histoire.

Jean Sibelius
* Tapiola
Gothenburg Symphony Orchestra
Neeme Järvi (DG)

Plutôt lent, avec de très longues pauses.



/watch?v=Yy0_zqEOp4A

Mélomaniac a écrit:

4) Alexander Knaifel (1943-) :

The Canterville Ghost, opéra en trois actes

Le Fantôme : Stanislav Suleimanov, basse
Virginia : Tatiana Monogarova, soprano
Alexander Levental, orgue
Mikhail Yurovsky, Orchestre du Théâtre Forum de Moscou

(Chant du Monde, septembre 1990)

Livret d'après la nouvelle d'Oscar Wilde. Deux monologues du Fantôme sir Simon encadrent une courte scène instrumentale.
Puis un long solo d'orgue, et enfin un dialogue avec Virginia.
Musique pleine d'effets percussifs, qui relève d'une sorte de gothique expressionniste, et en tout cas restitue bien la cocasserie de l'histoire.

Whaou ! Je n'aurais jamais imaginé que ça existe. Je m'attendais naïvement à du Thomas et du Balfe (j'en ai au moins un sur les deux), mais là !!!

Johannes Brahms (1833-1897)
Arnold Schönberg (1874-1951)
Quatuor pour piano et cordes N°1 op. 25 orchestration Schönberg
Orchestre symphonique de la Radio de Francfort (enfin ... si ça peut faire plaisir   ) / Christoph Eschenbach, direction

• Tichtchenko: Quatuor à cordes nº3, op. 47 (1970):

Quatuor S.I. Taneyev: Vladimir Ovcharek (violon I), Grigory Lutzky (violon II), Vissarion Solovyev (alto), Josef Levinzon (violoncelle)
St Petersbourg, 1976
Northern Flowers

Probablement mon préféré du corpus - peut-être le plus «expérimental», avec cette façon assez extraordinaire qu’a Tichtchenko, dans ses œuvres les plus ambitieuses, de brasser des strates, des textures, des carrures mélodiques et rythmiques et même des modes d’écriture extrêmement disparates dans un discours qui progresse cependant de manière cohérente (et prenante.)

Philipp Scharwenka
Quintette avec piano en si mineur-op. 118

Armida quartet & Eva Kupiec

Sans plus.

Benedictus a écrit:

'spèce de fourier de l'impérialisme culturel yankee et de la marchandisation mondialisée de la culture par les multinationales, va.

Depuis qu'il a érigé le Black Friday en orgie, on ne retient plus ses instincts atlantistes

Benedictus a écrit:

Non, sérieusement, en première écoute tu as préféré Notre patrie à Tapiola?

Sûr que Cololi préfère Finlandia à la Symphonie n°7. Et après il va gloser sur ce qu'il imagine de mes goûts