Un concert splendide, qui ne fait pas mentir la prestigieuse affiche....
Une belle 2ème suivie d'une 1ère exceptionnelle, amha. Tres habitée par Barenboim, qui fait chanter son tres bel orchestre sans jamais surjouer (son péché mignon) (si, ils surjouent la derniere mesure de la 2e, et c'est dommage! à part ca, nickel!). Les vastes pupitres de cordes (8 contrebasses...) s'en donnent à coeur joie dans cette musique; les cuivres aussi dont les tres beaux cors. La petite harmonie est plus rugueuse que l'OP ou le LSO et le hautbois met un peu de temps à se chauffer. Ayant entendu la lecon Haitink/Chicago il y a quelques années, j'ai eu le sentiment que Barenboim ne cherchait pas la toute perfection technique mais l'éloquence et le juste phrasé. L'orchestre reste particulierement transparent meme aux ff et Barenboim prend son temps aux moments pp et laisse entendre une certaine étrangeté poétique. J'adore la 1ere (mon tout 1er disque....); c'est la plus belle version que j'entends au concert, au moins égale à Haitink/Chicago et bien meilleure que les Jarvi ou Eschenbach parisiens (pourtant bons)....
Je comprends que Barenboim apporte Brahms, que le Staatsoper n'a Jamais l'occasion de jouer autrement...
Peux pas aller au 2è concert, hélas...
Pas complètement plein, tres bons replacements possibles au 2e balcon...
PS full disclosure: les Brahms que je réécoute au disque: Szell, Toscanini, Monteux, Solti, Szell, Mitropoulos, Reiner, Szell...