Anton BRUCKNER - Oeuvres symphoniques

Nounou a écrit:

Cololi a écrit:

aurele a écrit:

Cololi a écrit:

Tu te trompes celle de 89 c'est son dernier concert public, et c'est bien celle en édition Gold

Quelle est cette édition Gold dont tu me parles?

Celle de Vienne :

http://www.musicme.com/#/Herbert-Von-Karajan/albums/Bruckner:-Symphony-No.7-0028943903721.html

Et ce n'est pas un live.
C'est son dernier studio d'avril 1989.

C'est marrant, j'aurais jugé comme Cololi que le disque Gold reprenait ce fameux dernier concert de Karajan. Mais en fait non, tu as raison, c'est bien un enregistrement studio effectué quelques jours après.
Le live existe mais c'est

En tout cas c'est bien cette version viennoise qui est prioritaire. Les enregistrements berlinois ont leurs adeptes (Emmanuel par exemple, je crois) mais franchement ils sont d'une perfection froide très vite lassante. En ce sens la version DG de 1975 est encore pire que celle EMI de 1971.

Moi aussi j'aime bien ce moelleux (avec Berlin) dans la Neuvième.

adriaticoboy a écrit:

Nounou a écrit:

Cololi a écrit:

aurele a écrit:

Cololi a écrit:

Tu te trompes celle de 89 c'est son dernier concert public, et c'est bien celle en édition Gold

Quelle est cette édition Gold dont tu me parles?

Celle de Vienne :

http://www.musicme.com/#/Herbert-Von-Karajan/albums/Bruckner:-Symphony-No.7-0028943903721.html

Et ce n'est pas un live.
C'est son dernier studio d'avril 1989.

C'est marrant, j'aurais jugé comme Cololi que le disque Gold reprenait ce fameux dernier concert de Karajan. Mais en fait non, tu as raison, c'est bien un enregistrement studio effectué quelques jours après.
Le live existe mais c'est

En tout cas c'est bien cette version viennoise qui est prioritaire. Les enregistrements berlinois ont leurs adeptes (Emmanuel par exemple, je crois) mais franchement ils sont d'une perfection froide très vite lassante. En ce sens la version DG de 1975 est encore pire que celle EMI de 1971.

La version viennois est c'est vrai indispensable. C'est avec la très belle (mais moins crepusculaire) version Giulini la plus belle version des viennois.

Et je n'enterre pas ses versions berlinoises. La version DG est peut être la moins bonne. C'est du gros son. 45 contrebasses, c'est trop.
Au contraire la version EMI, même si la prise de son fait hall de gare, me parait alléger les textures. Karajan y met bcp de nostalgie, c'est legatissimo, mais avec une telle réalisation. Très émouvant. Une de mes versions préférées (après Karajan Vienne donc, Giulini, Celi DG).

J'aimerais attirer votre attention sur une très belle version de la 3ème symphonie que je viens de découvrir.
Celle de Szell à Cleveland chez Sony en 67 je crois.
L'orchestre y est formidable de précision et de fougue. Je n'imagine même pas les répétitions...
C'est marrant mais pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'entendre Kleiber fils dirigé Bruckner, c'est dire. Il y a une énergie, une passion et une rigueur propre au prodige Carlos.

Rien à voir cependant avec l'écrasante et tétanisante version de Sanderling à Leipzig, insurpassable.

Nounou a écrit:

Szell à Cleveland chez Sony en 67 je crois.
L'orchestre y est formidable de précision et de fougue.
C'est marrant mais pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'entendre Kleiber fils diriger Bruckner, c'est dire. Il y a une énergie, une passion et une rigueur propre au prodige Carlos.

En même temps c'est exactement comme ça que l'on peut définir l'art de Szell en général. Avoir à la fois la clarté et l'engagement, c'est ce que j'aime tant chez lui.

adriaticoboy a écrit:

En tout cas c'est bien cette version viennoise qui est prioritaire. Les enregistrements berlinois ont leurs adeptes (Emmanuel par exemple, je crois) mais franchement ils sont d'une perfection froide très vite lassante.

Euh, pas tout à fait: cette froideur me paraît adéquate à la cinquième; j'aime cette absence de mysticisme et de lyrisme qui en fait un bel objet formel en acier riveté. J'ai conscience de nager en plein contresens esthétique.
Pour les autres, je ne les ai pas toutes écoutées par H. von K., mais celles que j'ai entendues ne m'ont jamais paru indignes.

Au contraire d'ailleurs, je trouve que c'est une excellente alternative à Jochum. L'orchestre est très détaillé, sinon dans les timbres, mais les phrasés (on entend très nettement le mouvement des différentes entrées). Pour moi, c'est vraiment un bijou...

J'ai écouté la 7e par Célibidache dirigeant l'Orchestre Philarmonique de Munich. C'est un disque édité par EMI.
J'ai beaucoup aimé même si c'est déroutant. C'est autrement plus impliqué que la version de Solti, plus émouvant. Le ralentissement des tempi ne m'a pas posé de problème. C'est plein de poésie, de lyrisme. J'ai donc trouvé cette version magnifique.

parait que c'est un pseudo!
il existe par lui des enregistrements de la 5ème et 6ème symphonie de Bruckner avec l'orchestre philarmonique de Vienne!

Ca ça n'a rien à faire en hors-sujet.

Je fusionne avec la discographie de Bruckner.

ok!
merci!

Cohn Weiss est l'un des pseudonymes d'Alfred Scholz, ancien élève d'Hans Swarowsky (D'ailleurs Scholtz n'a pas hésité à s'approprier l'identité de son maître pour certains de ses disques !)
Et Alfred Scholz n'a certainement pas enregistré avec le Philharmonique de Vienne ! Son véritable orchestre était plus probablement un assemblage de studio très hétéroclite.

pourtant il est bien marqué cet orchestre là sur la pochette!
de toute façon, je ne suis pas tenté par ce chef!
dans bruckner, il y a bien mieux ailleurs!

Je reviens de quelques essais de la 8e pour laquelle je n'ai toujours pas trouvé MA version:

Celibidache munich (trop c'est trop cette fois, peut-être plus tard...)
Karajan, le dernier avec le VPO (superbe version, humble, malgré quelques petites imperfections horripilantes)
Boulez (aussi surprenant que ça puisse paraître, c'est celle que je préfère pour l'instant (avec la Karajan)... même si "détachée", "distante" etc.)
Wand, le dernier en date (classique, c'est très bien mais je m'ennuie)

D'autres conseils ? Merci.

Je vais me répéter mais pour moi la discographie de la 8ème reste dominée par deux versions mono:

- Furtwängler/Vienne 1944 (édition DG plutôt correcte mais diapason un peu trop haut; préférez les transferts de Tahra ou M&A)
http://www.musicme.com/Compilation/Wilhelm-Furtw%C3%A4ngler---Live-Recordings-1944-1953-0028947403029-03.html

- Jochum/Hambourg 1949 (DG)
http://www.musicme.com/#/Eugen-Jochum/albums/Bruckner:-Symphonies-Nos.-8-&-9-0028944975826.html


Et parmi les versions modernes, il faut aussi donner leur chance à Haitink (surtout sa dernière, à Dresde en 2002, éditée récemment chez Profil) ou Barenboim (dans son intégrale à Berlin pour Teldec).

Et j'allais oublier le miraculeux Schuricht à Vienne (1963 EMI), qui file droit à l'essentiel.
http://www.musicme.com/Compilation/Carl-Schuricht-0724357513029-02.html

en tout cas pas Carlos Paita pour cette symphonie!
je préfère quelquechose de plus subtile!
j'ai écouté il y a peu la version de kubelik et l'orchestre de la radio bavaroise chez orféo!
c'est beau mais sa 9ème avec le même orchestre est prodigieuse.

tenez, voici l'url d'un site dédié à kubelik
http://vagne.free.fr/kubelik/discographie.htm

les auteurs de ce site sont des inconditionnels du chef et il y a des critiques intéressantes sur la vaste discographie.

j'ai écouté une version de russsel davis avec l'orchestre brukner de linz, c'est tout ce qu'un chef ne devrait pas faire avec bruckner selon moi!

Etant véritablement admirateur de bruckner, je risque à l'avenir de poster de nombreuses fois sur ce post!
je présente aujourd'hui une intégrale des symphonies par le chef russe du nom de rodhjestvensky! l'intégrale est difficile à se procurer mais est hautement recommandable.
l'orchestre est magnifique comme de l'acier (les cordes);
j'aime beaucoup cette version par un orchestre russe ce qui tranche avec nos phalanges occidentales tendant à se ressembler un peu toutes!

mélomane86 a écrit:

Etant véritablement admirateur de bruckner, je risque à l'avenir de poster de nombreuses fois sur ce post!

Pour la 8ème de Bruckner, d'accord avec Adriaticoboy :

Jochum 1949, sommet spirituel et tout en tension, Furtwängler 1944 et 1949 (vision très personnelle: tendue, noire), mais aussi Haitink 1981, sa deuxième version avec le Concertgebouw, magnifique (écouter aussi sa neuvième de la même époque, pour une coda du 1er mouvement inégalée, tellurique). J'ajouterai également Boulez, pour les timbres splendides de Vienne, la mise en valeur de l'architecture et la fluidité du discours.

Après la 9ème et la 8ème, je vais pour ma part aborder la 7ème bientôt, je songe au deuxième enregistrement de Haitink avec le Concertgebouw. D'autres suggestions...?

de tourte façon tout ce que touche haitink est généralement bien!
son intégrale bruckner est magnifique.
pour ce qui est d la 8éme, karl bohm et l'orchestre de la tonhalle de Zurich est vraiment recommandable!

jpwol a écrit:

Après la 9ème et la 8ème, je vais pour ma part aborder la 7ème bientôt, je songe au deuxième enregistrement de Haitink avec le Concertgebouw. D'autres suggestions...?

Pour la 7e il y a le choix. J'aime beaucoup Schuricht surtout avec l'orchestre de la Haye (même si ce n'est pas le meilleur orchestre du monde..) ; sinon avec la SWR c'est bien aussi. Sinon, Böhm, ou Barenboïm/Chicago, ou Szell/Vienne.

Edit : il y a aussi un enregitrement de 1938 de Schuricht avec Berlin, ancien mais chouette.

jpwol a écrit:

Pour la 8ème de Bruckner, d'accord avec Adriaticoboy :

Jochum 1949, sommet spirituel et tout en tension, Furtwängler 1944 et 1949 (vision très personnelle: tendue, noire), mais aussi Haitink 1981, sa deuxième version avec le Concertgebouw, magnifique (écouter aussi sa neuvième de la même époque, pour une coda du 1er mouvement inégalée, tellurique). J'ajouterai également Boulez, pour les timbres splendides de Vienne, la mise en valeur de l'architecture et la fluidité du discours.

Après la 9ème et la 8ème, je vais pour ma part aborder la 7ème bientôt, je songe au deuxième enregistrement de Haitink avec le Concertgebouw. D'autres suggestions...?

A part cette incroyable coda, force est d'admettre que le Bruckner de Haitink est souvent sage. Architecturé, posé, cathedralesque, mais manquant souvent de souffle et de puissance, au contraire, dans le même style, de Karajan et Giulini.

Pour la 8ème, sans hésiter Bohm Vienne ou Tohnalle, Karajan vienne 88, et pquoi pas Celibidache à Munich.

Pour la 7ème, j'en ai déjà parlé plus haut.

la 8ème n'est pas celle que je préfère!
la 9ème m'apparait comme la plus belle des symphonies de bruckner!
je ne m'en lasserai jamais!
j'ai écouté une belle version de cette symphonie avec yoav talmi et l'orchestre d'oslo!

La 8° est p être ma préférée ... avec la 7°.

la 7ème est belle, la toute fin du premier mouvement me transporte!
tous les mouvements sont beaux!
généralement, les chefs réussissent cette symphonies!
il y a peu de très mauvaises versions!

J’en ai déjà un peu parlé en fil playlist mais je vais faire un commentaire un peu plus long dans ce fil sur l’intégrale des symphonies de Bruckner réalisée par le chef suisse Volkmar Andreae avec le Wiener Symphoniker en 1953.
Le choc a été important pour moi qui ne connaissais juste ici que la version « classique » des symphonies de Bruckner, c’est-à-dire celle que l’on entend partout depuis les années 1960. Certains chefs (Jochum étant le plus intéressant) ont objectivement réussi de très belles choses mais on remarque que les tempi sont souvent assez larges, les fluctuations de tempo assez rares. De plus la sonorité d’ensemble est massive, des pupitres de cordes déroulants un tapis épais et continu, et des cuivres qui couvrent tout dès qu’ils sortent. De plus c’est souvent très propre, les chefs cherchent seulement le côté religieux et méditatif de la musique de Bruckner. J’avais espéré qu’un chef comme Paavo Järvi marque une certaine rupture avec cette tradition (qu’il applique la même sorte de décapage qu’aux symphonies de Beethoven) mais visiblement il n’a pas choisi cette voie.
J’aimais la musique de Bruckner jouée dans cette optique mais certains commentaires sur l’interprétation de Volkmar Andreae ont aiguisé ma curiosité et donc j’ai acheté cette intégrale (éditée par Music & Arts). Enfin une version qui semblait hors de cette tradition d’épaisseur.

Et là surprise, on peut jouer la musique de Bruckner avec des tempi alertes mais tout en laissant la musique respirer et en faisant entendre les parties de bois.

L’orchestre : Wiener Symphoniker. Il ne faut pas s’attendre à entendre un très bel orchestre : les cordes sont un peu acides, les sonorités des bois très…viennoises et les vents n’ont pas de très beaux timbres. Mais on est en 1953. L’orchestre peut parfois paraître un peu débraillé mais globalement il suit la vision que lui impose le chef et fonce tête baissée dans les moments cruciaux (même si les cordes sont souvent à la peine dans les passages rapides). Et il est beaucoup plus propre que dans d’autres enregistrements de cette époque (plus que dans les enregistrements Orfeo pour ceux qui les connaissent).

Le chef et sa direction d’orchestre : Volkmar Andreae est un chef suisse né en 1879 à Berne. Il a donc pu hériter d’une tradition brucknérienne descendant en ligne droite de ce qui se faisait à l’époque de la création de ces œuvres. Sa direction est très différente de ce qui se fait aujourd’hui. Les tempi sont souvent beaucoup plus rapides qu’aujourd’hui, les textures sont allégées et il fait chanter toutes les lignes : on entend beaucoup plus l’écriture des bois (et la richesse de leurs contre-chants), les timbales sont beaucoup plus audibles. Mais cette vitesse d’exécution n’est pas irréfléchie : le tempo n’est pas systématiquement plus rapide, mais le fruit d’une réflexion sur chaque motif. Ainsi si souvent le tempo est plus rapide que dans les versions « classiques », il est parfois plus lent. Et les climats s’en trouvent très changés. Il s’autorise une certaine fluctuation du tempo (mais on est quand même très loin de Mengelberg). Ceci n’empêche pas d’avoir des climax tonitruants. Ceux-ci prennent d’ailleurs une dimension rarement égalée tant le chef demande de puissance à l’orchestre : il ne cherche pas à faire seulement du beau ce qui rend ces climax terrifiants. Au sujet de ce type de direction dans la musique de Bruckner, je suggère la lecture de ce que le chef Nicolas Couton a pu écrire dessus (https://sd-1.archive-host.com/membres/up/192093298525825070/CoutonReflexionssurletempo.pdf).

La prise de son : Très correcte pour l’époque d’autant plus que c’est une prise de son de la RAVAG donc une prise de son de radio. Proprement remasterisée par Music & Arts.
Bilan : cette intégrale est un jalon majeur de l’interprétation de Bruckner. Elle permet d’entendre un style quasiment perdu et qui rend beaucoup de passages de la musique de Bruckner plus pertinents. Elle peut permettre à des personnes déçues par les interprétations actuelles de revenir à cette musique et peut montrer à ceux qui aiment ces interprétations qu’il existe autre chose et que ceci est au moins aussi pertinent.
Je n'espère qu'une seule chose : qu'un chef puisse enregistrer une intégrale ayant globalement les mêmes caractéristiques de direction mais avec les moyens modernes (orchestre et prise de son).

Versions utilisées :
-1ère symphonie : 1877, Robert Haas
-2ème symphonie : 1877, Robert Haas
-3ème symphonie : 1890, Rättig
-4ème symphonie : 1878/80, Robert Haas
-5ème symphonie : 1878
-6ème symphonie : 1881
-7ème symphonie : 1885, Gutmann
-8ème symphonie : 1892, Haslinger
-9ème symphonie : 1894

Je développerai un peu si j'ai le temps.

Voilà le visuel de ce superbe coffret

je l'ai acheté et je ne l'ai pas encore ecouté!
j'y ai mis le prix pour cette intégrale et je pense que cela vaut le coup!
je pense que l'intégrale rojdhentsvensky si c'est la bonne orthographe, mérite le détour!
pour n'avoir écouté que la 0 et la 00, je me permets de dire qu'elle à l'air très orthodoxe!

mélomane86 a écrit:

pour n'avoir écouté que la 0 et la 00, je me permets de dire qu'elle à l'air très orthodoxe!

Je ne vois pas ce que ça veut dire.

mélomane86 a écrit:

je me permets de dire qu'elle à l'air très orthodoxe!

Il se murmure pourtant que Gennadi ne serait pas croyant.

bah, je voulais faire un peu d'esprit sans y mettre un sens à tout prix!

Je pense surtout que tu as laissé de côté la négation.

j'ai écouté aujourd'hui la 8ème de bruckner par mravinski!
incroyable version, très noire avec un orchestre à la sonorité si particulière.
pour moi, c'est un must à défaut d'être une référence pour découvrir d'emblée l'oeuvre.

connaissez vous l'intégrale de maazel avec l'orchestre de la radio bavaroise?
je m'adresse aux brucknerophiles chevronnés!

mélomane86 a écrit:

connaissez vous l'intégrale de maazel avec l'orchestre de la radio bavaroise?
je m'adresse aux brucknerophiles chevronnés!

Eh bien : non

Alors t'es foutu car Strad est le seul bruckénérien chevronné ^^

tout ça pour vous dire que sur ebay, cette intégrale maazel/bruckner est partie aux enchères pour 1500 euros!
et une autre fois 800!
un vraie pièce de musée!
bon courage!

mélomane86 a écrit:

tout ça pour vous dire que sur ebay, cette intégrale maazel/bruckner est partie aux enchères pour 1500 euros!
et une autre fois 800!
un vraie pièce de musée!
bon courage!

En même temps, vu le nombre d'intégrales de bonnes qualité qu'il y a, c'est pas dramatique non plus

on se demande des fois si l'achat d'une intégrale est nécéssaire!
comme je suis un peu collectionneur, je ne me pose plus la question!
en tout cas, mettre 800 ou 1500 euros le coffret rentre dans la démesure et le déraisonnable!
en plus l'intégrale est loin d'être de bonne qualité à mon avis!

Il faut dire que cette intégrale Maazel était une rareté dès l'origine, puisqu'elle fut éditée par la radio bavaroise elle-même, en très petite quantité, et jamais vraiment commercialisée.


Sinon, dans le genre intégrale disparue, il y a aussi la première de Barenboim, à Chicago (années 70, DG). La firme allemande l'aurait supprimée du catalogue peu de temps après sa reparution en CD, histoire de faire de la place à la réédition de Jochum.
Aujourd'hui c'est collector.

et bien cette intégrale chicago/barenboim, je la possède en l'ayant eu pour 30 euros il y a 5 ou 6 ans!
je ne peux t'en parler car il faudrait que je la réécoute mais si tu veux je peux te donner le numéro de de l'annonce sur ebay pour pouvoir enchérir!

mélomane86 a écrit:

et bien cette intégrale chicago/barenboim, je la possède en l'ayant eu pour 30 euros il y a 5 ou 6 ans!

Heureux homme !

Citation :

si tu veux je peux te donner le numéro de de l'annonce sur ebay pour pouvoir enchérir!

Je veux bien, merci, mais je n'y mettrais pas plus d'une quarantaine d'euros, je crains donc de ne pas aller bien loin dans la lutte impitoyable que doivent se livrer des brucknérophiles de toute la planète !

en fait, j'ai regardé et le n'ai plus vu l'annonce qui était en achat immédiat!
c'est une édition japonaise différente de l'édition que je possède!
l'article je crois est au japon mais les frais de port sont très abordables!
le prix est assez élevé mais des fois ça peut valoir le coup!
autrement, il y a l'intégrale de rojhenstvensky!
là aussi, je la possède mais j'ai mis 80 euros!
il y a aussi dans la même collection deux coffrets avec toutes les symphonies enregistrées dans différentes versions!
je possède le volume 1 mais là, c'est très difficile à dégotter!
j'ai écouté la 8ème ce soir par mravinsky et son orchestre de leningrad:
c'est simple il ne faut pas chercher ailleurs, c'est LA version de l'oeuvre pour moi et dieu sait si j'en connais des interprétations à commencer par la version Paita qui a failli me dégoutter de bruckner.
voilà!

mélomane86 a écrit:

en fait, j'ai regardé et le n'ai plus vu l'annonce qui était en achat immédiat!
c'est une édition japonaise différente de l'édition que je possède!
l'article je crois est au japon mais les frais de port sont très abordables!
le prix est assez élevé mais des fois ça peut valoir le coup!

Le site abruckner.com proposait encore il y a peu la réédition japonaise pour 150$. Je ne sais pas si on peut la trouver à moins maintenant.

Citation :

autrement, il y a l'intégrale de rojhenstvensky!
là aussi, je la possède mais j'ai mis 80 euros!
il y a aussi dans la même collection deux coffrets avec toutes les symphonies enregistrées dans différentes versions!
je possède le volume 1 mais là, c'est très difficile à dégotter!

Les éditions originales Melodiya, sans doute, mais sur HMV on peut facilement trouver les deux coffrets sous étiquette Venezia, à un prix plutôt avantageux:
http://www.hmv.co.jp/en/search/index.asp?keyword=bruckner+rozhdestvensky&site=&target=SEARCH&type=sr
J'avoue que ça me tente pas mal.

Cololi a écrit:

Alors t'es foutu car Strad est le seul bruckénérien chevronné ^^

La brièveté caustique de ma réponse m'exposait en effet à une réplique cinglante (qui plus est entre avatars de même inspiration).

Donc je développe :

* le fait d'avoir cassé sa tirelire en 1980 pour acquérir (400 francs à l'époque) l'intégrale Haitink / concertgebouw (12 vinyles avec un portrait-médaillon doré en relief sur la boîte - aujourd'hui un vrai "collector" pour le coup) et de ne m'être pas repenti depuis m'a conduit à penser ne pas pouvoir me dérober à cet appel aux "brucknériens chevronnés"

* je suis en général très réservé quant à la discographie de Maazel - qui comprend certes quelques enchantements et quelques références intéressantes - et pour moi Maazel et Bruckner "sont des mots qui ne vont pas bien ensemble". C'est je le conçois un a priori brutal et massif mais l'écoute du concert diffusé le 13 mai sur France musique (la 8e) ne m'a pas incité à réviser mon opinion : il y a a priori N versions beaucoup plus intéressantes à explorer avant d'aller chercher celle-là

* parmi celles-ci (et en dehors des Brucknériens caciques longuement et à juste titre évoqués) il y a les versions citées : Mravinsky, Rokdestvenski, Barenboïm. Pour Mravinsky il y a une 9e dans la même édition discographique que la 8e - on trouve également une version (la même ou proche) dans le coffret Brilliant

* enfin je soumets à la communauté mon point de vue sur les prix exorbitants évoqués pour l'intégrale Maazel - point de vue de collectionneur (et pas seulement d'enregistrements). Le prix d'un objet de collection résulte de deux facteurs : son intérêt intrinsèque (pour les collectionneurs) et sa rareté (en termes de marché : l'équilibre entre le nombre de personnes qui y attachent un intérêt intrinsèque, et le nombre d'exemplaires réputés disponibles). Le hic s'agissant d'un enregistrement c'est que l'équation peut être bouleversée par une réédition. Celui qui met 1000 € sur un coffret de CD "rare" s'expose à voir une réédition à 30 € peu après... à moins d'attacher une importance particulière à l'édition elle-même, ce qui personnellement, s'agissant de boîtiers et livrets de CD, m'échappe.

Déjà que la musique de Bruckner, en soi, est une allégorie de l'inflation...

Peut-être mais on ne vous fera pas "tout Bruckner en 150 CD".

Ce n'est pas sûr qu'il y ait une réédition de l'intégrale maazel/bruckner!
par contre pour celle de barenboim/chicago, cela peut être envisageable!

une autre chose, je recherche en coffret les symphonies de bruckner par van beinum!
il a enregistré les 5 7 8 9 chez philips!
c'est difficilement trouvable mais avec un peu de chance, c'est possible!

[quote="Strad78"]

Cololi a écrit:

C'est je le conçois un a priori brutal et massif mais l'écoute du concert diffusé le 13 mai sur France musique (la 8e) ne m'a pas incité à réviser mon opinion : il y a a priori N versions beaucoup plus intéressantes à explorer avant d'aller chercher celle-là

En plus Maazel qui remplaçait Thielmann a joué la 8e à la place de la 5e !
Il a eu peur du final ?
J'ai entendu une fois Maazel en concert diriger du Bruckner : c'était la 7e avec l'orchestre de Paris (en plus il me semble qu'il était également en remplacement ! ).
Hé bien c'était pas mal ! Je me souviens qu'il avait doublé les bois pour les tutti.