Playlist (141)

3) O Come All Ye Faithful

fanfare sur O Come All Ye Faithful
Gabriel's message
Angelus ad Virginem
Ding dong! merrily on high
A Virgin most pure
God rest you mery, gentlemen
In dulci jubilo
Unto us is born a Son
Once in Royal David's city
Hush! my dear, lie still and slumber
Sheperd's pipe carol
Away in a manger
Stille Nacht
Sussex Carol
Star Carol
fanfare sur The Herald angels sing

John Scott, orgue du Kingsway Hall de Londres
The Philip Jones Brass Ensemble
David Willcocks, The Bach Choir

(Decca, janvier 1980)

 Disque fabuleux, parangon des récitals de ce genre, qui faisait écho aux traditionnels concerts donnés par le Bach Choir au Royal Albert Hall les deux dimanches précédant la Nativité.
Le programme commence par O Come All Ye Faithful qui amorce habituellement ce spectacle, et ici joué avec une stupéfiante pureté par les cuivres du Philip Jones Brass Ensemble,
et s'achève par une autre fanfare qui embrase l'exultation des Cieux. « Entre les deux se succèdent toute une série de noëls anciens et modernes,
car on ne cesse d'en composer de nouveaux tout en rafraichissant les vieux » nous dit Sir David dans le livret.

Hier et aujoud'hui , "boosté" par l'heureuse découverte de la sonate pour violon et piano de Gustave Samazeuilh  , j'ai écouté par le Quatuor Joachim
le Quatuor à cordes en ré mineur (1900) l'oeuvre écrite à 20 ans , juvenile et plein d'idées , sous influences diverses : Debussy bien sur  (son quatuor : 1893), les
danses de salons d'epoque .  interpretation enlevée , bondissante .
En resumé : un quatuor "simi-debussyste"  , en plus "léger" (hahn ?)  , sans la noirceur de Franck , sans mélancolie de son prof Chausson .  

Et le piano , réécoute avec beaucoup plaisir   Le Chant de la Mer (1919) joué par marie-catherine Girod , belles pages de piano français . Le dernier mvt "Tempête et lever du jour sur les flots" mixe agreablement des finesses debussyste ( ce qu'a vu le vent d'ouest) , avec des choses plus tirées le chandron lisztien

Pour completer , le Nocturne  jouée olivier Chauzu .

Et sur youtube , on peut trouver des oeuvres pour orchestre et orchestre et voix :
Le cercle des heures un cycle de mélodies avec orchestre  par charles Munch  et  Éliette Schenneberg,soprano
la Nef ( 1906)  par tony Aubin  , Nuits par  Eugène Bigot  ,  le Sommeil de Canope pour soprano et orchestre
Ce pan symphonique mériterait d'edition modernes (niquet , rophé/liege ). On peut rêver ...

Jurgis Juozapaitis (b. 1942)
Symphony No. 1 'Rex' (1974)
'To the memory of Mikalojus Konstantinas Čiurlionis'
Lithuanian SSR Philharmonic Symphony Orchestra
Juozas Domarkas, conductor



/watch?v=DABJf7dmu4A

Chostakovitch, symphonie 8, Gianandrea Noseda, London Symphony Orchestra

Dusapin: Reverso (Solo n° 6) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).

Dusapin: Uncut (Solo n° 7) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).

Dusapin: Morning in Long Island (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).

Je commente dans le fil dédié.

Donizetti - Quatuors à corde no.1 et 2
Pleyel Quartett Köln

Peter Benoit - Concerto pour piano, op.43b
Devos, RFPO, Devreese
Du post-romantisme nationaliste flamand. C'est un peu bancal, comme concerto, très porté sur la virtuosité pianistique. L'orchestration fait davantage penser aux concertos de Beethoven qu'à ceux de Chopin.

Ben. a écrit:

Grieg - Suite Holberg
Järvi/Göteborg
Dans ce répertoire, ce chef et cet orchestre, c'est du caviar.

Le disque de musique pour cordes de Grieg par Järvi / Götebörg est beau, parce qu'il y a au-delà de la Suite Holberg des merveilles peu jouées et peu connues. Mais question interprétation dans Holberg, quand on a écouté la poésie et les couleurs du fiston avec l'Orchestre d'Estonie, papa Neeme sonne plus lourd et épais en comparaison je trouve.

Iskender a écrit:

Ben. a écrit:

Grieg - Suite Holberg
Järvi/Göteborg
Dans ce répertoire, ce chef et cet orchestre, c'est du caviar.

Le disque de musique pour cordes de Grieg par Järvi / Götebörg est beau, parce qu'il y a au-delà de la Suite Holberg des merveilles peu jouées et peu connues. Mais question interprétation dans Holberg, quand on a écouté le fiston avec l'Orchestre d'Estonie, papa Neeme sonne plus lourd et épais en comparaison je trouve.

Oui c'est plein de pépites.
Les courtes pièces de l'opus 34 sont bouleversantes. Mais toutes les pièces enregistrées sont hautement recommandables.

J'aime bien ce son un peu épais de Järvi père dans Grieg, ça donne du corps à une orchestration souvent organisée autour des seuls pupitres de cordes.

Mantovani: Le Sette Chiese pour ensemble (2002) (Ensemble InterContemporain, Susanna Mälkki).

Mantovani: Streets pour ensemble (2006) (Ensemble InterContemporain, Susanna Mälkki).

Mantovani: Eclair de lune pour trois groupes instrumentaux et électronique (2007) (IRCAM, Ensemble InterContemporain, Susanna Mälkki).

Je commente sur le fil dédié.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no. 5
Philharmonie de Berlin
Semyon Bychkov
1 LP Philips, 1986

Les jolies playlists de l'Avent...





Au programme ce soir :    C. Saint-Saëns – J.J. Ryba – L. Price – J.R. Quignard

Elliott Carter - Symphonia: "Sum fluxae pretium spei" - BBC Symphony Orchestra_Oliver Knussen

1) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Oratorio de Noël, Op. 12

Simona Houda-Šaturová, soprano
Regina Pätzer, mezzo-soprano
Anke Vondung, contralto
Hans Jörg Mamell, ténor
Florian Boesch, baryton
Françoise Friedrich, harpe
Petra Morath-Pusinelli, orgue de l'église St. Kilian de Wiesbaden
Ralf Otto, Chœur Bach de Mayence ; Ensemble L'Arpa Festante de Munich

(DHM, juin 2008)

La révérence au Weinhnachtsoratorium n'est certainement pas fortuite : le jeune Saint-Saëns était un des souscripteurs de l'édition complète des œuvres de Bach
parue en 1856, deux ans avant qu'il ne s'attelle à cet Oratorio écrit alors qu'il venait d'être nommé à la tribune de l'église de La Madeleine.
Après un ondoyant prélude brossant l'ambiance pastorale, les textes sont tirés des Évangiles et du Livre des Psaumes. Trois quarts d'heure de musique humble et séraphique,
que les interprètes servent ici avec calme et douceur, dirigée par un spécialiste du répertoire sacré -à noter que l'orchestre bavarois joue sur instruments d'époque.
Programme complété par Franck, Gounod et Fauré, pour ce disque très reposant consacré à la Nativité vue par le Romantisme français.

Brahms - Symphonie n°4 - Berliner Philharmoniker_Victor De Sabata

Une version sortie du sarcophage...

Oui, mais assez exaltante malgré un scherzo peut-être un peu trop rapide.

Abbaye bénédictine de Kladruby (République tchèque, près de Plzeň)


2) Jakub Jan Ryba (1765-1815) :

Česká mše vánoční

Magdalena Kožená, mezzo-soprano
Gabriela Eibenová, soprano
Jaroslav Březina, ténor
Michael Pospíšil, basse
Ensemble et Chœurs Capella Regia Musicalis
Robert Hugo, orgue Burkhardt de l'église Notre-Dame de l'abbaye de Kladruby

(Archiv, septembre 1998)

Issue de l'ample production sacrée de ce compositeur qui hélas mit prématurément fin à ses jours : une messe de Noël fortement attachée à la tradition tchèque
puisqu'elle ne déserta jamais les églises depuis sa création en 1796, et même pendant la période d'influence soviétique. Toujours jouée de nos jours, même dans les villages
reculés de Bohême, par des chorales amateurs. L'exécution ne présente guère de difficulté et se nourrit même de cette nécessaire candeur, cette spontanéité dilettante
qui l'apparente à une historia davantage qu'à une stricte composition liturgique, même si la structure conventionnelle est respectée, du Kyrie à l'Agnus Dei.
Musique délicieuse, croustillante, ancrée dans son terroir, et ici interprétée avec une naïve gourmandise, une légèreté et une finesse absolument irrésistibles,
patinées par un accompagnement sur instruments d'époque (avec flûte et clarinette) et la transparence d'un chœur à trois par partie.
Et quel bel écrin que l'agréable acoustique de l'Abbaye de Kladruby !

Mélomaniac a écrit:

délicieuse, croustillante, naïve gourmandise (...)
Kladruby !

Tu parles bien des Fingers?

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3) Christmas with Leontyne Price

Silent night
Hark! The Herald Angels sing
We three Kings of Orient are
Angels we have heard on High
O Tannenbaum
God rest ye merry, Gentlemen
It came upon the Midnight clear
Vom Himmel Hoch, da komm ich her
Sweet li'l Jesus
Ave Maria de Schubert
O Holy Night
Ave Maria de Bach-Gounod
Alleluja de l'Exsultate Jubilate de Mozart

Leontyne Price, soprano
Reinhold Schmid, Chœur Singverein der Gesellschaft der Musikfreunde de Vienne
Chœur d'enfants de Wiener Großstadt
Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, juin 1961)

La plus-value de Karajan, dont le nom apparaît presque honoris causa, reste aussi discrète que l'accompagnement orchestral, très sobre et conventionnel (genre tapis
de cordes) si ce n'est dans le God rest ye merry, Gentlemen où pétille un clavecin vintage. Car c'est bien la cantatrice américaine qui tient ici la vedette, ainsi que les chœurs,
tout au long de ce programme incluant quelques tubes attendus, mais aussi un negro spiritual (Sweet li'l Jesus), et qui se conclut par le fringant Alleluja de Mozart.
On notera aussi la présence du Minuit Chrétiens d'Adolphe Adam (le compositeur du ballet Giselle) dans l'arrangement de Hans Totzauer (O Holy Night).

Mardi-Mercredi-Jeudi

¶ Mozart, Die Zauberflöte, en bokmål à l'Opéra d'Oslo dans une mise en scène Star Wars

¶ Lachnith (sur Mozart), Les Mystères d'Isis, Le Concert Spirituel, Fasolis
(Tellement mieux que la Flûte !)

¶ Sibelius, intégrale Oramo

¶ Duo Varnerin, mélodies françaises (Fauré, etc.) pour soprano (excellente !) et guitare.

¶ Holmboe 6, Aarhus SO, O.A. Hughes
Pas déplaisant, mais pas du tout marquant pour moi, comme d'habitude avec Holmboe, dont j'ai souvent entendu l'éloge par les amateurs de symphonies rares… Je ne suis pas suspect de ne pas priser les Scandinaves, mais en l'occurrence, rien pour moi.

¶ Martinů 1, ÖRF, Meister
Effectivement, version épatante, beaucoup plus de plans que chez Neumann, de nerf que chez N. Järvi (pour ne rien dire de Bělohlávek)… Si le reste est du même tonnel, référence !

¶ Escaich, Scènes de bal, Short Stories, par les Tchalik,
Énorme impression en salle pour les Scènes de Bal pour quatuor, passionnantes de bout en bout, une des rares grandes compositions contemporaines pour l'effectif. Au disque, rien ne m'a accroché l'oreille.

¶ Bates, Anthology of Fantastical Zoology, Chicago SO, Muti
Très belles couleur, grand sens de l'orchestration, bonnes mélodies… mais là encore ça ne produit pas le même effet de sidération qu'en salle. (ce n'était pas cette œuvre, certes)

¶ Cherubini, Brunetti, Canales, Almeida : Quatuors tout début XIXe, par le Cuarteto Quiroga (le meilleur quatuor de tous les temps pour moi)
En cours d'écoute.

Église N.D.-de-l'Assomption de Villeneuve-sur-Yonne (France, -Yonne)


4) Jean-René Quignard (1887-1978) :

Offertoire sur des Noëls anciens

= Éric Lebrun, orgue Tribuot/Cochu/Kern de l'église de Villeneuve-sur-Yonne

(Chanteloup, juillet 2013)

Dans un buffet assez prosaïque, un instrument classé aux Monuments Historiques, et rarissime au disque. Il compte trente jeux sur trois claviers et pédalier.
Le grand corps à trois tourelles remonte à 1739, auquel fut adjoint le positif en 1770. En 1998, la restauration par les ateliers Kern s'est surtout attachée aux anches et
mixtures, -la plupart des autres jeux dont les fonds sont d'origine.
« Cette anthologie suit une double chronologie, à la fois liturgique et historique ; commençant avec la Nativité de la Vierge au Moyen-âge elle se termine à notre époque
avec le temps de Noël et la fête de l'Épiphanie » nous explique-t-on dans le livret.
Copieux programme, qui débute par l'archaïque Alléluia Nativitas chanté par la soprano Isabelle Fremau, et enchaine des pièces depuis la Renaissance (Thomas Tallis,
Simon Lohet) jusqu'au XX° siècle (René Blin, Marcel Dupré...), en passant par les inévitables Daquin, Balbastre, la Pastorella de Bach, et se conclut triomphalement
par la Marche des Rois de L'Arlésienne de Bizet, à quatre mains avec Marie-Ange Leurent qui se partage les pièces d'orgue avec Éric Lebrun.

Un très beau disque qui ne dure hélas que les 27 minutes de ces belles variations de Pierné et qui méritaient un supplément ,d'autant plus, que dans la notice, on nous parle d'une passacaille et de six autres pièces pour piano, enfin ne boudons pas notre plaisir,avec ces très belles variations d'un classicisme français envoûtant,pas loin des Variations sur un thème de Rameau de Dukas ( 1903),celles de Pierné,dont pour finir ,la moyenne des mélomanes comme moi, ne connaît pas grand chose de son oeuvre , datent de 1919.Jean-Paul Sévilla est toujours parfait,bref un régal ou un must pour être moderne.

Rihm: Symphonie « Nähe Fern » (Hans Christoph Begemann, Luzerner Sinfonieorchester, James Gaffigan).

Je commente dans le fil dédié.

Serge Prokofiev
* Alexandre Nevsky
Véra Soukupova, mezzo-soprano
Choeur et Orchestre philharmonique tchèque
Karel Ancerl
1 CD Supraphon, 1962 / 1992

Gabriel Dupont
Poème pour piano et quatuor

Marie-Catherine Girod & Quatuor Prazak

Label Mirare

Les Gauloiseries du week-end...





Au programme :   H. Berlioz – E. Satie – C. Saint-Saëns – E. Mehul – M. Ravel – C. Debussy

1) Hector Berlioz (1803-1869) :

Grande Symphonie funèbre et triomphale, Op. 15

= Colin Davis, Chœur John Alldis, Orchestre symphoniques de Londres

(Philips, juin 1969)

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Martinů 1, ÖRF, Meister
Effectivement, version épatante, beaucoup plus de plans que chez Neumann, de nerf que chez N. Järvi (pour ne rien dire de Bělohlávek)… Si le reste est du même tonnel, référence !

Ah !

Claus-Steffen Mahnkopf : Mon cœur mis à nu pour quatre voix (1997)
ExVoCo
Claus-Steffen Mahnkopf : voiced void pour 24 voix (2008)
SWR Vokalensemble Stuttgart (Rupert Huber)
Claus-Steffen Mahnkopf : void – un delitto italiano, Un epitaffio pour six voix (2009)
Neue Vocalsolisten
Claus-Steffen Mahnkopf : Esė apie vandenis pour voix masculine (2015)
Jeffrey Gavett, baryton

2) Erik Satie (1866-1925) :

Les Aventures de Mercure
La Belle Excentrique
Jack in the Box

= Bernard Herrmann, London Festival Players

(Decca, octobre 1972)

Mieczysław Weinberg : 24 préludes pour violoncelle (1968)
Marina Tarasova

Strauss: Elektra/Ozawa

Bruckner, symphonie 6, Sergiu Celibidache, Müncher Philarmoniker

Johannes Brahms (1833-1897)
•Quatuor pour piano et cordes N°2 op. 26
Clifford Curzon, quatuor de Budapest
•Quatuor pour piano et cordes N°3 op. 60  
Arthur Rubinstein, quatuor Guarneri

Anaxagore a écrit:

Dusapin: Reverso (Solo n° 6) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Dusapin: Uncut (Solo n° 7) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Dusapin: Morning in Long Island (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Je commente dans le fil dédié.

Malgré ton avis en demi-teinte dans le fil dédié, j'avais beaucoup aimé ce disque : ce sera une bonne occasion d'y revenir, pour éventuellement te répondre, et aller vers une écoute de l'ensemble des Solos pour orchestre, ce que je m'étais promis à la première écoute

xoph a écrit:

Anaxagore a écrit:

Dusapin: Reverso (Solo n° 6) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Dusapin: Uncut (Solo n° 7) (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Dusapin: Morning in Long Island (Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung).
Je commente dans le fil dédié.

Malgré ton avis en demi-teinte dans le fil dédié, j'avais beaucoup aimé ce disque : ce sera une bonne occasion d'y revenir, pour éventuellement te répondre, et aller vers une écoute de l'ensemble des Solos pour orchestre, ce que je m'étais promis à la première écoute

Ce n'est pas non plus comme si j'avais trouvé ça tout à fait indigne (sauf le swing quand même ). Mais j'avoue que je me suis un peu ennuyé... Il faudra que je réécoute ça ...

Paul-Heinz Dittrich : Illuminations pour orchestre (1976)
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden (Ernest Bour)

Wagner, Die Meistersinger von Nürnberg, Acte II, Salzburg 2003 DVD, Gatti/Herheim, Wiener Philarmoniker, Konzertvereinigung Wiener Staatsoernchor, Volle, Saccà, Gabler, Sonn, Zeppenfeld, Werba, Bohinec, etc.

L.van Beethoven
Sonate pour piano et violoncelle
N°1 en fa majeur
N°5 en ré majeur

Friedrich Gulda & Pierre Fournier

Label Urania records

3) Camille Saint-Saëns (1835-1921)  :

Symphonie n°3 en ut mineur, Op. 78

= Henriette Roget, orgue ; André Cluytens, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(HMV, septembre 1955)

L'orgue ici enregistré est le Cavaillé-Coll (modifié par Victor Gonzalez en 1937-38) du Palais de Chaillot, récupéré du Palais du Trocadéro
où le compositeur avait assuré la création française de cette symphonie en janvier 1887, à la tête du même orchestre que dirige Cluytens.
Hélas, le chef belge ne réussit pas à impulser la tension nécessaire aux allegros ; ça manque d'élan, de flamme, de densité,
même si on peut s'émouvoir d'une élégante transparence, qui convient mieux au Poco Adagio.

Claude Ballif (1924-2004) : Pièces fantaisistes pour piano
Philippe Keller, piano
Grave (1997)

- Pièces détachées op.6 (1952-53)
- Bloc-notes op.37 (1961)
- Airs comprimés op.5 (1952-53)
- Passe-temps op.38 (1962/1992)

Diapason d'or, 10 de Répertoire ... Et recommandé par lulu elle-même !
Une musique raffinée. Il y a une tendresse assez touchante... Chouette découverte

4) Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) :

Symphonie n°1 en sol mineur
Symphonie n°2 en ré majeur

= Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre

(Erato, février 1989)

Philippe Hersant   34 duos ...


Porqué llorax pour violon et violoncelle
Onze Haïkus pour piano à quatre mains
Hypnos pour 2 violes de gambe
Huit duos pour alto et basson
Strophe pour violoncelle et accordéon “Hommage à H. Dutilleux”
Onze caprices pour 2 violons
Sur la neige pour clarinette et piano

5) Maurice Ravel (1875-1937) :

Bolero
Le Tombeau de Couperin

= André Cluytens, Orchestre National de la Radiodiffusion française

(Columbia, mars-avril 1953)

Même si j'adore les enregistrements ravéliens que le chef belge réalisa dans les années 1960,
je conserve une faveur particulière pour ces précédentes moutures : un Tombeau aux timbres succulents, d'une ravissante candeur,
un Bolero imperturbable et croustillant, d'une construction bien plus cohérente que la gravure avec l'orchestre du Conservatoire.

Mélomaniac a écrit:

= André Cluytens, Orchestre National de la Radiodiffusion française[/size]
(Columbia, mars-avril 1953)
Même si j'adore les enregistrements ravéliens que le chef belge réalisa dans les années 1960,
je conserve une faveur particulière pour ces précédentes moutures : un Tombeau aux timbres succulents, d'une ravissante candeur, un Bolero imperturbable et croustillant, d'une construction bien plus cohérente que la gravure avec l'orchestre du Conservatoire.

D'accord avec tout ça (mais la Rapsodie espagnole avec le Conservatoire est assez idéale pour moi.)

Berlioz : Harold en Italie.
Maazel / BP.


Je trouve que l'enregistrement manque un peu de rondeur, mais dans cette œuvre que je trouve chouïa kistch, ce n'est pas plus mal.

Oriane a écrit:

Berlioz : Harold en Italie.
Maazel / BP.


Je trouve que l'enregistrement manque un peu de rondeur, mais dans cette œuvre que je trouve chouïa kistch, ce n'est pas plus mal.

C'est celle avec Wolfram Christ à l'alto ? (Dans mes souvenirs je n'avais pas trop aimé.)

Iskender : Oui, voilà ! Je crois que j'aurais préféré quelque chose de moins sec.

J'avoue que c'est une œuvre que j'ai du mal à apprécier au disque (alors que je l'ai déjà beaucoup aimée en concert).


*

Et là je réécoute :

Berlioz : Symphonie fantastique.
Salonen / Philharmonia Orchestra.

Oriane a écrit:

Berlioz : Harold en Italie.
Maazel / BP.

Je trouve que l'enregistrement manque un peu de rondeur, mais dans cette œuvre que je trouve chouïa kistch, ce n'est pas plus mal.

Iskender a écrit:

C'est celle avec Wolfram Christ à l'alto ? (Dans mes souvenirs je n'avais pas trop aimé.)

Oriane a écrit:

Iskender : Oui, voilà ! Je crois que j'aurais préféré quelque chose de moins sec.
J'avoue que c'est une œuvre que j'ai du mal à apprécier au disque (alors que je l'ai déjà beaucoup aimée en concert).

Pour ma part, j'ai toujours beaucoup aimé Christ / Maazel / Berliner, que j'ai récemment réécoutée pour comparer avec Zimmermann / Roth / Siècles - cette dernière version, pour le coup, est assez sèche... (voir ici.)