Playlist (141)

Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour clarinette et piano en fa mineur, Op. 120 No. 1
Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur, Op. 120 No. 2

Leopold Wlach, clarinette
Jörg Demus, piano

Spoiler:

Les Nuits de la glotte...






Au programme cette semaine:    E. Humperdinck – G. Donizetti – G. Verdi – R. Strauss – G. Puccini – A. Thomas – S. Prokofiev

J'adore te suivre Mélomaniac car tu en bouffes de l'enregistrement. Moi pas autant lol à côté de mes autres centres d'intérêt, mon travail et d'autres choses. Cela promet encore un programme très éclectique ce teasing.

aurele a écrit:

J'adore te suivre Mélomaniac car tu en bouffes de l'enregistrement.

Euh, c'est ce que j'ai prévu cette semaine, pas tout pour cette nuit, heureusement !
Mais bon je vais peut-être me raviser et vous proposer demain une semaine sur les jolis tuyaux de la nuit

aurele a écrit:

Moi pas autant lol à côté de mes autres centres d'intérêt, mon travail et d'autres choses.

J'ai renoncé à toute vie sociale en m'inscrivant sur ce Forum. Et me nourris avec quelques quignons que les passants me jettent à travers la fenêtre.

Strauss, Vier Letzte Lieder, Diana Damrau / Mariss Jansons, Bavarian Radio Symphony Orchestra

xoph a écrit:

Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour clarinette et piano en fa mineur, Op. 120 No. 1
Sonate pour clarinette et piano en mi bémol majeur, Op. 120 No. 2

Leopold Wlach, clarinette
Jörg Demus, piano

Spoiler:

Bonne idée
Mais, moi, j'écoute en disque ... Forcément

Spoiler:

Westminster (1953)

Berg: Jugendlieder 51-75/Farinelli

Berg: Klagegesang/Köhler, Farinelli

1) Engelbert Humperdinck (1854-1921) :

Hänsel und Gretel, opéra en trois actes

La Mère : Maria von Ilosvay, mezzo-soprano
Gretel : Elisabeth Schwarzkopf, soprano
Hänsel : Elisabeth Grümmer, mezzo-soprano
Le Père :  Josef Metternich, baryton
Marchand de sable, Fée de la rosée : Anny Felbermayer, soprano
Sorcière : Else Schürhoff, mezzo-soprano
Chœurs de la Bancroft's School et de la Loughton High School For Girls
Herbert von Karajan, Philharmonia Orchestra

(Columbia, juin-juillet 1953)

Magistrale et légendaire version de studio (Schwarzkopf, Grümmer...) à laquelle ne manque justement qu'un peu de vie scénique.

Karlowicz, symphonie "Resurrection" (?)
Royal PO,, Gzegorz Nowak

Plutôt Karlowicz je pense, mais c'est vrai qu'il est mort bien trop tôt ce compositeur polonais (1872-1909)dans une avalanche.j'adore ses poèmes symphoniques aussi.

Merci pour la correction. Je découvre sa symphonie que je trouve très bien (je connais le concerto en plusieurs versions) et il est clair qu'il est influencé par Tchaikovsky.

Annie d'Arco: Mendelssohn: Lieder ohne Worte
On cite assez peu Mendelssohn ici ,pourtant ,c'est un compositeur très lyrique et très introverti dans ces romances sans parole,comme une sorte de  cahier intime ,publiées tout au long de sa vie, lui qui a 17 ans a écrit ce chef d'oeuvre qu'est le Songe d'une nuit d'été,du moins l'ouverture et l'on oublie qu'il n'a pas vécu longtemps (1809-1847)bref, c'est pour moi un plaisir et une joie d'écouter de temps en temps ces Romances, en plus interprètées ici,par Annie d'Arco,et je ne dirais jamais assez,ce que les femmes apportent de plus,au piano en général et particulièrement ici,un jeu simple,mais limpide,une toute belle modestie et gravité,mais aussi du sourire,qui vont  très bien avec ces oeuvres.

J'ai peu posté sur le forum ces derniers temps parce que je me suis lancé dans l'exploration du corpus de quelques compositeurs d'avant-garde de l'après-guerre (un peu le genre de choses que je voulais faire en m'inscrivant ici) et que je n'ai tout bonnement pas grand chose à en dire...

J'ai écouté pas mal de trucs de Boulez, j'ai moins l'impression d'être complètement largué que lorsque j'avais déjà tenté il y a quinze ans, mais en même temps je continue à trouver ça moche et sans intérêt, comme de toute façon quasiment tout ce que je peux entendre qui s'apparente de près ou de loin à du sérialisme. Je laisse donc ce pan de répertoire aux amateurs.

Tenté aussi diverses choses de Lutoslawski, c'est beaucoup plus varié et je suis logiquement plus intéressé par sa première manière, mais là encore rien qui ne m'ait emballé (le Concerto pour orchestre sent quand même terriblement le décalque de Bartok en moins bien ; dans les oeuvres plus modernes, je sauverais le Concerto pour violoncelle mais honnêtement plus pour le son du violoncelle que pour le contenu musical ; quand aux expérimentations aléatoires, cf ce que j'ai dit sur Boulez plus haut...).

Enfin, je me suis un peu plus amusé avec Xenakis, qui arrive souvent à créer des atmosphères fascinantes, mais trop uniformément grinçantes à mon goût (en soi ça ne me dérange pas, mais bon 15 minutes sans grand contraste en terme d'ambiance, c'est long). Ma pièce orchestrale préférée est sûrement Jonchaies, et il y a des choses sympa dans les oeuvres pour percussions (Persephassa où on se sent happé dans une sorte de rituel mystique ... mais qui dure beaucoup trop longtemps sans véritable renouvellement à mon goût). Par contre, La Légende d'Eer est certainement l'un des pires trucs que j'ai écoutés depuis fort longtemps .

Bon, bref, je bien obligé d'admettre que j'ai globalement pris nettement plus de plaisir (coupable) à écouter quelques symphonies d'Hovhaness...

Beethoven : Quatuor n°15 (Yale)

Entre le trio séraphique du scherzo, l'ineffable mouvement lent ou encore la coda complètement folle, on ne sait où donner de la tête...

Pierre Boulez : Le Marteau sans maitre pour voix et six instruments (1954)
Philippe Manoury : B-Partita pour violon et ensemble (2016)
Salomé Haller, mezzo-soprano
Gaël Rassaert, violon
Serge Lemouton, électronique
Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka)

Michel Philippot : Sonate pour piano (1947)
Gilbert Amy : Épigrammes pour piano (1961)
Claude Helffer

Gilbert Amy : Diaphonies pour double ensemble de 12 instruments (1962)
Gilbert Amy : Inventions pour 4 instruments (1961)
Anton Webern : Vier Lieder Op. 13 (1914–18)
Anton Webern : Fünf Stücke Op. 10 (1911–13)
Anton Webern : Konzert Op. 24 (1934)
Liliana Poli, soprano
Orchestre et solistes du Domaine Musical (Gilbert Amy)

Eduardo Bértola (1939–1996) :
Trópicos pour violon, flute et clarinette (1975)
Ensemble SurPlus
Penetraciones pour bande magnétique (1972)
Traslaciones pour flute (1976)
Mauro Rodrigues
Dynamus pour bande magnétique (1970)
Las doradas manzanas del sol pour piano (1966)
Gerardo Gandini
Penetraciones II pour bande magnétique (1971)
La visión de los vencidos pour quatre flutes (1978)
Núcleo Música Nueva de Montevideo
Duo dos temperamentos e das cores pour violon et alto (1984)
Ensemble SurPlus
Tramos pour bande magnétique (1975)

oui.

2) Gaetano Donizetti (1797-1848) :

Don Pasquale,
« Quel gardo il cavaliere ... So anch'io la virtù magica »

= Rita Streich, soprano ; Fritz Lehmann, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(DG, avril 1955)

Beethoven : Quatuor n°14 (Yale)

Quel bonhomme...

Ravel: Rapsodie espagnole/Wilson



Debussy: Prélude à l'après-midi d'un faune/Wilson



Un bel orchestre ce Sinfonia of London!

Roupoil a écrit:

Bon, bref, je bien obligé d'admettre que j'ai globalement pris nettement plus de plaisir (coupable) à écouter quelques symphonies d'Hovhaness...

Lesquelles, oserai-je demander ? J'avais bien aimé la numéro 2 à mes débuts dans le classique. D'autres choses recommandables, même si éminemment coupables ?

3) Giuseppe Verdi (1813-1901) :

La Traviata, opéra en trois actes

Violetta : Tiziana Fabbricini, soprano
Flora : Nicoletta Curiel, mezzo-soprano
Annina : Antonella Trevison, soprano
Alfredo : Roberto Alagna, ténor
Giorgio : Paolo Coni, baryton
Gaston : Enrico Cossutta, ténor
Baron : Orazio Mori, baryton
Marquis : Enzo Capuano, basse
Docteur : Francesco Musinu, basse
Giuseppe : Ernesto Gavazzi, ténor
Domestique : Ernesto Panariello, basse
Commissionnaire : Silvestro Sammaritano, basse
Riccardo Muti, Chœurs et Orchestre de la Scala de Milan

(Sony, mars-avril 1992)

Schubert: Symphonie n°6/Dausgaard



Le final n'est quand même pas palpitant, dommage.

Mefistofele a écrit:

Roupoil a écrit:

Bon, bref, je bien obligé d'admettre que j'ai globalement pris nettement plus de plaisir (coupable) à écouter quelques symphonies d'Hovhaness...

Lesquelles, oserai-je demander ? J'avais bien aimé la numéro 2 à mes débuts dans le classique. D'autres choses recommandables, même si éminemment coupables ?

Oui, la deuxième est de loin la plus connue et enregistrée (alors que parmi les quelques 70 qu'Hovhaness a composées, une bonne partie sont introuvables en CD), mais celle qui me plait le plus est tout bonnement la Première ('Exile Symphony') enregistrée notamment par Gerard Schwartz avec son orchestre de Seattle. Pour le reste de ce que j'ai écouté, il faut tout de même bien admettre que c'est souvent très gentillet, ça s'appuye beaucoup sur la mélodie, c'est répétitif et le côté orientalisant souvent recherché tient malheureusement souvent du cliché façon "musique de pub pour Obao fraîcheur d'Orient". C'est d'ailleurs curieux parce qu'à côté de ça Hovhaness s'essaye souvent à des constructions alambiquées (fugues notamment) qui à mon sens ne collent pas trop avec ces mélodies vraiment basiques. Le Prélude et quadruple fugue op.128 me semble assez caractéristique de cette tendance (c'est rigolo à écouter mais pas franchement convaincant...).

Krzysztof Meyer (1943–)
Chansons d’un rêveur solitaire pour soprano et orchestre (2011–12)
Symfonia nr. 8 Sinfonia da requiem pour chœur et orchestre (2009–13)
Claudia Barainsky
Chór Filharmonii im. Karola Szymanowskiego w Krakowie (Teresa Majka-Pacanek)
Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia w Katowicach (Łukasz Borowicz)

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)

La plus belle oeuvre concertante de Brahms ?

Pour moi c'est clair et net.

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)

La plus belle oeuvre concertante de Brahms ?

Oui. (En même temps, on ne peut pas dire que la concurrence soit exagérément rude, non plus...)

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)

La plus belle oeuvre concertante de Brahms ?

Oui.

Non.

Witold Lutosławski : Muzyka żałobna pour orchestre à cordes (1958)
WOSPRiTV (Witold Lutosławski)
Włodzimierz Kotoński : Etiuda na jedno uderzenie w talerz pour bande magnétique (1959)
Eugeniusz Rudnik
Krzysztof Penderecki : Tren – ofiarom Hiroszimy pour 52 cordes (1960)
Sinfonia Varsovia (Krzysztof Urbański)
Grażyna Bacewicz : Pensieri notturni pour orchestre de chambre (1961)
Sinfonia Varsovia (Renato Rivolta)
Bolesław Szabelski : Aforyzmy „9” pour 9 instruments (1962)
Orkiestra Muzyki Nowej (Szymon Bywalec)
Henryk Mikołaj Górecki : Trzy utwory w dawnym stylu pour orchestre à cordes (1963)
AUKSO (Marek Moś)
Bogusław Schaeffer : Symfonia – muzyka elektroniczna na taśmę (1964)
Bohdan Mazurek

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)
La plus belle oeuvre concertante de Brahms ?

Oui.

Non.

Laisse-moi deviner: tu préfères le double concerto.

J'aime beaucoup le double concerto personnellement. Je le mettrais sûrement en deuxième position pour les oeuvres concertantes de Brahms (derrière ... le premier concerto pour piano, évidemment ).

J'aime plutôt bien le double concerto - mais comme le 2ᵉ pour piano, je le trouve quand même d'un intérêt un peu inégal par rapport à sa durée et orchestré de façon un peu homogène (ou alors je n'ai pas les bonnes versions) - disons que, contrairement au concerto pour violon, ce sont des œuvres que j'écoute sans déplaisir.

Si je puis me permettre un peu de mauvaise foi, choisir la meilleure œuvre concertante parmi 4, dont un coup de génie, deux pièces plaisantes et un pensum, ce n'était pas si difficile ?

Pour le coup, David cultive le goût de la contradiction, je me dis que j'ai mal choisi ma signature (ou lui la sienne). Je suis curieux d'en savoir plus.

Enfin, merci à Roupoil pour les retours, je vais essayer d'écouter cela (après ma cure de Grandval et de Bonis du jour).

Beethoven : Quatuor n°10 (Berg)

Ce scherzo, exemplaire du "Beethoven pas content"

Krzysztof Penderecki : Pasja według św. Łukasza pour solistes, chœur et orchestre (1965)
Stefania Woytowicz, Andrzej Hiolski, Bernard Ładysz, Leszek Herdegen
Chór Chłopięcy i Mieszany Filharmonii Krakowskiej
Orkiestra Filharmonii Krakowskiej (Henryk Czyż)

Tadeusz Baird : Jutro – dramat muzyczny w 1 akcie pour solistes et orchestre (1966)
Krzystyna Szostek-Radkowa, Jerzy Artysz, Edward Pawlak, Janusz Ostrowski
Orkiestra Filharmonii Poznańskiej (Renard Czajkowski)

Eugeniusz Rudnik : Dixi pour bande magnétique (1967)

4) Richard Strauss (1864-1949) :

Ariadne auf Naxos, prologue et opéra Op. 60

Primadonna ; Ariadne : Maria Reining, soprano
Le Compositeur : Irmgard Seefried, soprano
Zerbinetta : Alda Noni, soprano colorature
Le Ténor ; Bacchus : Max Lorenz, ténor
Maître de musique : Paul Schöffler, baryton
Majordome : Alfred Muzzarelli
Officier : Friedrich Jelinek, ténor
Maître de danse : Josef Witt, ténor
Perruquier : Hermann Baier, baryton
Laquais : Hans Schweiger, basse
Harlekin : Erich Kunz, baryton
Scaramuccio : Richard Sallaba, ténor
Truffaldin : Marjan Rus, basse
Brighella : Peter Klein, ténor
Najade : Emmy Loose, soprano
Dryade : Melanie Frutschnigg, contralto
Echo : Elisabeth Rutgers, soprano
Karl Böhm, Orchestre du Wiener Staatsoper

(DG, juin 1944)

Concert de gala donné à Vienne en l'honneur du quatre-vingtième anniversaire du compositeur.
Je découvre cet opéra, j'en suis estomaqué, c'est suffocant de beauté, -certes l'œuvre en soi m'emballe et me déballe,
mais la performance tout autant, c'en est presque incroyable en terme d'ardeur dramatique  
Quel plateau ! Tout le monde s'investit à 200% ! Le duo final, c'est bouleversant, renversant, euphorisant !
Je sais que Böhm réenregistra au moins deux fois cet opéra, mais ça m'étonnerait qu'il se soit surpassé, et même qu'on trouve mieux dans l'entière discographie.
Parmi mes écoutes lyriques, c'est peut-être le plus grand choc qu'il me soit arrivé depuis la Tosca de Callas/Sabata qui m'avait ébranlé il y a sept ans. Bref  

Oui, c'est un opéra magnifique avec un effectif orchestral resserré qui lui donne quelque chose de chambriste.
Le livret est très stimulant (même si on sent les coutures entre les deux parties).
J'aime beaucoup la version Sinopoli.

Ah, oui, une distribution de folie, en effet.
Du temps où j'aimais les opéras de Strauss, c'était ma version préférée.

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