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| Schubert - Schwanengesang | |
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+4Meinedos92 Drosselbart DavidLeMarrec Rubato 8 participants | Auteur | Message |
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Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Schubert - Schwanengesang Dim 16 Fév 2020 - 17:46 | |
| - MickeyZeVrai a écrit:
- Quelles versions pour le Schwanengesang?
J'aurais bien du mal à vous donner des pistes, ne sachant pas ce que je veux... - Morloch a écrit:
- Ma réponse ne sera pas d'une originalité folle, mais pour commencer la version Dietrich Fischer-Dieskau / Gerald Moore est un des plus beaux disques jamais enregistrés. Chaque lieder est un miracle de naturel et d'évidence aussi bien au piano qu'à la voix.
- MickeyZeVrai a écrit:
- Il me semble avoir lu, du clavier d'un spécialiste, que Gerald Moore au piano...
EDIT: Non en fait ça concernait d'autres lieder. - DavidLeMarrec a écrit:
- Goerne/Brendel, personne n'approche ça. Personne.
Personne, zavez compris !!
(Et même Sofro est d'accord.)
P.S. : Oui, Moore c'est tout mou. - Morloch a écrit:
- Moore tout mou ? Pfffffff !
Kesskilfaupalirici.
Mais converti au Goernisme récemment, je suis intéressé.
Brendel c'est pas un peu chichiteux ? - Morloch a écrit:
- Merci pour cette recommandation de Goerne/Brendel dans le Schwanengesang.
Une très très beau disque live, Brendel est ici un accompagnateur subtil et Goerne me paraît idéal, je ne sais pas trop que dire de plus. Sauf que je ne vois pas tant de différence de style entre cet enregistrement et le Winterreise des mêmes, mais bon comme j'ai mauvais goût c'est pas ben grâve.
Je voudrais juste défendre Ficher-Dieskau sur sa version 1972, ce n'est pas nasal ni cassant ni surinterprété et Moore n'est pas mou. DFD me donne un sentiment plus aristocratique que Goerne, c'est peut-être moins naturel, mais dans cet enregistrement il est stupéfiant et Moore est comme en symbiose avec lui.
J'imagine qu'il existe bien d'autres bonnes versions, mais ce sdeux là me conviennent parfaitement pour l'instant. - aurele a écrit:
- J'ai décidé de découvrir le Schwanengesang dans une des interprétations de Dietrich Fischer-Dieskau et j'ai donc choisi la version enregistrée avec Gerald Moore au piano en mars 1972. Je suis vraiment déçu. Je trouve Fischer-Dieskau maniéré, pleurnichard dans cette version. Il n'est pas au meilleur de ses possibilités vocales. Jeu très sec de Moore et lourd.
Quelle(s) version(s) me conseilleriez vous? J'aimerais une version qui ne soit pas ennuyeuse comme celle-ci. - DavidLeMarrec a écrit:
- Effectivement, tu as pioché le mauvais numéro, c'est décevant (pour du DFD).
Parmi les plus impressionnantes, il y a Goerne / Brendel et Bär / Parsons. Mais Fassbaender, par exemple, c'est très chouette aussi. - DavidLeMarrec a écrit:
- Goerne/Brendel, personne n'approche ça. Personne.
Personne, zavez compris !!
(Et même Sofro est d'accord.) - DavidLeMarrec a écrit:
- Cello a écrit:
- Il me semble que personne n'a parlé de ces versions du Schwanengesang (mais peut-être y a-t-il une bonne raison à cela...):
Gerhaher - Huber
Holzmair - Cooper (pour les 3 grands cycles)
Pas chers du tout en tout cas mais est-ce que ça en vaut la peine? Le Schwanengesang est le seul disque de Gerhaher (toutes catégories incluses) que je n'aie pas écouté, je crois bien. En avec certitude le seul de ses disques de lieder. À en juger par les deux autres cycles Schubert de la même époque chez Arte Nova, Gerhaher n'est pas en pleine maturité vocale (un peu acide) ni interprétative, mais le sens du texte est déjà très impressionnant – aujourd'hui, c'est en permanence, alors que dans ces disques, c'est plutôt par accès. Tu peux foncer à mon avis.
Holzmair, c'est particulier... la voix semble vraiment celle d'un ténor réfugié chez les barytons. Dans le Chant du Cygne, je le trouve vraiment trop nasal, mais dans le Winterreise, sans rien apporter de neuf, on y entend beaucoup de délicatesse, de goût et de texte. La voix est encore belle à cette époque (aujourd'hui, ça ressemble assez au Winterreise de Patzak, avec une matière de départ qui ne force évidemment pas le respect dans les mêmes proportions...). Et l'accompagnement de Cooper est l'un des plus beaux qui soient, très sobre, toujours éloquent et subtil (il faut aussi écouter ses concertos de Mozart, pas trouvé mieux personnellement). |
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 16 Fév 2020 - 17:47 | |
| - Rubato a écrit:
Schwanengesang Henschel / Schwinghammer
Un très bel album. Henschel m'avait déjà marqué dans le "Dr Faust" de Busoni et aussi dans des Lieder de Beethoven.
Le Schwanengesang est vraiment bien ("Doppelgänger" glaçant) avec un très beau piano de Schwinghammer.
En complément: Prometheus Ganymed Freiwilliges Gruppe aus dem Tartarus Elysium - DavidLeMarrec a écrit:
- C'est vrai que c'est toujours très bien, Henschel. Son Winterreise avec Gage est un peu « standard » (mais impeccable), mais avec sa maturité actuelle, ce doit être intéressant, d'autant qu'il n'y a pas du tout autant de versions du Schwanengesang (ni aussi bonnes) que des deux autres cycles principaux !
- Rubato a écrit:
J'avais apprécié le Winterreise de Matthew Rose et Gary Matthewman.
Son Schwanengesang avec cette fois Malcom Martineau est du même tonneau; toujours cette profondeur de voix assez impressionnante, et qui à mon avis convient très bien au Lied "Der Atlas" avec le beau piano de Martineau.
En bonus, on a "Der Hochzeitsbraten", à trois voix donc: Christina Gansch, Robert Murray et Matthew Rose.
À noter l'effort éditorial du label STONE records qui, comme pour le Winterreise présente l'album sous forme de petit livre CD, avec textes allemand/anglais ainsi que de nombreuses photos des sessions. À l'heure de la dématérialisation, je dis "chapeau"
EDIT: En le réécoutant, je me dis que la voix de basse ne convient pas à tous les Lieder. C'est quand même particulier.
Ah oui, j'avais oublié; il y a en bonus le D930 Der Hochzeitsbraten (le rôti de noce), une sorte d'épisode d'opéra bouffe avec trois personnages Et Matthew Rose y est plus dans son élément (amha). - DavidLeMarrec a écrit:
- J'avais été très désappointé au contraire, j'avais trouvé ça sec, aussi bien vocalement qu'en intentions. Et puis on ne gagne pas au change avec Martineau, toujours assez falot au disque.
Vraiment pas comparable à la belle réussite du Winterreise de M. Rose, je trouve. - Mélomaniac a écrit:
- Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Franz Schubert (1797-1828) :
Der Schwanengesang, 14 lieder D. 957
= Håkan Hagegård, baryton ; Emanuel Ax, piano
(RCA, novembre 1984)
Magnifique version du Chant du Cygne : voix ample, souple mais articulée, bien timbrée, et capable d'une renversante puissance (Der Atlas et le Doppelgänger en deviennent ahurissants, peut-être les plus terrifiants que j'aie jamais entendus !) Accompagné par un pianiste attentif, fruité, et subtil rythmicien, et capté dans une large acoustique (studio A de la RCA new-yorkaise) qui contribue à l'épanouissement de cette interprétation charismatique, et littéralement superbe. Très affectée, pour sûr, mais quelle éloquence !
- Rubato a écrit:
- Commencer sa "journée musicale" avec Schubert, le Lied, et Brigitte Fassbaender...ma foi !
Schwanengesang, avec Aribert Reimann au piano.
C'est le CD 2 du coffret: voir à partir d'ici
- Spoiler:
Forcément, ça me plaît beaucoup. 5 Lieder ont été ajoutés en début de programme.
L'ordre des Lieder d'après Heinrich Heine (à partir de la plage 14) n'est pas habituel, ce qui n'a pas vraiment d'importance. Du coup le cycle s'achève sur "Der Atlas" au lieu de "Der Doppelgänger".
Comme c'est souvent le cas, "Herbst" D945 a été intégré au cycle.
On atteint très souvent des sommets dans ce cycle !
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| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 16 Fév 2020 - 17:47 | |
| - xoph a écrit:
- Rubato a écrit:
Schwanengesang ... 5 Lieder ont été ajoutés en début de programme. L'ordre des Lieder d'après Heinrich Heine (à partir de la plage 14) n'est pas habituel, ce qui n'a pas vraiment d'importance. Du coup le cycle s'achève sur "Der Atlas" au lieu de "Der Doppelgänger". Comme c'est souvent le cas, "Herbst" D945 a été intégré au cycle. On atteint très souvent des sommets dans ce cycle ! ...
D'ailleurs est-ce vraiment un cycle plus qu'une invention d'éditeur ? - Rubato a écrit:
- Les 14 Lieder en question ont été rassemblés par le frère du compositeur, après la mort de ce dernier.
Ils ont été remis à l'éditeur (Haslinger) qui les a publiés sous le nom de Schwanengesang.
Le "cycle " est composite, et on ne peut pas vraiment le comparer à Die schöne Müllerin ou Winterreise.
On ne sait pas si Franz Schubert voulait en faire un recueil.
Alors "invention d'éditeur" ou pas, pour moi cela n'a pas d'importance . - xoph a écrit:
- Ton post qui interrogeait les ajouts et agencements du "cycle" m'avait conduit tout droit à farfouiller dans la bio de Brigitte Massin, à qui je dois presque tout le terme invention d'éditeur (invention quant à laquelle, elle ne laisse pas de doutes).
Ensuite, tu connais ces lieder bien mieux que moi et tu es certainement plus à même d'en démêler la cohérence interne qui ferait "cycle" (et pourrait laisser imaginer une volonté de Schubert à cet égard), d'un montage éditorial post mortem. Tout ceci ne change effectivement pas grand chose à leur intensité et beauté. Mais tout de même, le regard que l'on peut en avoir est sans doute différent selon qu'on leur attribue une valeur de cycle ou pas et qui plus est de "chant du cygne" ou pas. - Rubato a écrit:
- J'ai lu aussi la bio de Brigitte Massin.
Pour le titre "chant du cygne", on peut comprendre étant donné que ces Lieder ont sans doute été composés dans les derniers mois de l'activité créative du compositeur (août à octobre 1828).
Dans Winterreise et dans Die schöne Müllerin une histoire est racontée par un auteur unique. Ce n'est plus le cas dans Schwanengesang et on peut sans doute parler plutôt de recueil de Lieder (deux auteurs).
Mais quand j'écoute ce "cycle" (ou pas cycle), je ne me pose plus toutes ces questions. - DavidLeMarrec a écrit:
- xoph a écrit:
- Ton post qui interrogeait les ajouts et agencements du "cycle" m'avait conduit tout droit à farfouiller dans la bio de Brigitte Massin, à qui je dois presque tout le terme invention d'éditeur (invention quant à laquelle, elle ne laisse pas de doutes).
Ensuite, tu connais ces lieder bien mieux que moi et tu es certainement plus à même d'en démêler la cohérence interne qui ferait "cycle" (et pourrait laisser imaginer une volonté de Schubert à cet égard), d'un montage éditorial post mortem. Tout ceci ne change effectivement pas grand chose à leur intensité et beauté. Mais tout de même, le regard que l'on peut en avoir est sans doute différent selon qu'on leur attribue une valeur de cycle ou pas et qui plus est de "chant du cygne" ou pas. Schubert ne le pensait pas comme une arche (clairement : on s'est habitué à leur succession, mais elle n'a rien de particulièrement logique), mais il aurait sans doute publié ça de façon groupée, ou en tout cas s'est immergé dans l'univers de ces poètes d'un coup, comme pour sa période Schlegel ou Walter Scott, par exemple.
Mais à la vérité, les Abendröte des Schlegel, le cycle Faust de Goethe (Marguerite au Rouet, scène de la Cathédrale…), celui de la Dame du Lac de Walter Scott (les trois chants d'Ellen, le prisonnier de la tour…) sont beaucoup plus cohérents car reliés à une trame narrative.
Ce n'est pas un cycle voulu par Schubert, mais disons qu'il a composé tout cela dans un même jet, dans une période commune d'intérêt pour ces poètes, donc il y a du sens tout de même à écouter au moins les Rellstab ou les Heine ensemble (surtout qu'il ne les a pas mis en musique à d'autres périodes de sa vie !). - mabuse a écrit:
- Rubato a écrit:
- Mais quand j'écoute ce "cycle" (ou pas cycle), je ne me pose plus toutes ces questions.
Tu as quelques préférences discographiques ? Je cherche des idées ...
Une interprétation qui m'avait marqué, c'était par Peter Schreier Je sais que tu ne le tiens pas en grande estime (et moi non plus d'ailleurs), mais sur cet enregistrement de 1972 avec Walter Olbertz, je le trouve étonnamment juste et poignant :
DG (1972)
Schreier devait avoir environ 35 ans à l'époque. C'est à connaître
- On trouve la fin du cycle ici :
Plages 58 à 63 : https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nGSImm-KgfCMmXr05ApHmv8KAEdPvfKjs Sur les extraits suivants, ce n'est plus du tout ça
- Rubato a écrit:
- Pour les versions, forcément je vais te dire Brigitte Fassbaender !
Dietrich Henschel chez les barytons, Matthias Goerne ( je sais que certains n'aiment pas)...tu dois avoir Michael Volle de l'intégrale Naxos). Mark Padmore pour les ténors... Matthew Rose pour les basses.
Et toutes celles que je ne connais pas! Ce n'est pas le choix qui manque, selon les goûts.
Peter Schreier, non, je n'ai jamais vraiment aimé...son timbre de voix. - mabuse a écrit:
- Rubato a écrit:
- Peter Schreier, non, je n'ai jamais vraiment aimé...son timbre de voix.
Ah mais moi non plus ... Ça avait été d'autant plus une très heureuse surprise de découvrir cette interprétation du Schwanengesang !
Merci pour les recommandations.
Ça serait bien aussi que Christian Gerhaher ne tarde pas trop à le réenregistrer - mabuse a écrit:
- mabuse a écrit:
- Ça serait bien aussi que Christian Gerhaher ne tarde pas trop à le réenregistrer.
Schubert : Schwanengesang Christian Gerhaher / Gerold Huber Arte Nova (2000)
Il s'agit d'un des tout premiers disques du tandem Gerhaher/Huber, il y a 20 ans... Une interprétation particulièrement soignée. Sans complaisance. Les émotions y restent très intériorisées. J'y reviens souvent ... En fait je m'en satisfait très bien !
Quel "cycle" incroyable, ce Chant du Cygne Dans le petit panthéon des œuvres qui me sont chères, je le place très haut. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 10:12 | |
| Oh, merci à nouveau ! |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 10:18 | |
| Mes chouchous au disque : Bosch-Martineau (âpre et droit au verbe), Bauer-Immerseel (sans façon, là aussi le texte pur), Goerne-Brendel (très sombre et sophistiqué, un des rares disques de Brendel que j'aime), Hagegård (toujours aussi généreux).
Et puis il y a quantité d'autres bonnes adresses : Holzmair-Cooper (le meilleur cycle de Holzmair, sans ses défauts), Bostridge-Pappano (Bostridge tardif toujours aussi étrange mais pensé avec justesse), S.Genz-Dalberto (un brin neutre mais très beau et stylé), Henschel-Schwinghammer (dont tu parlais précédemment), Ainsley-Rolfe-Johnson-G.Johnson, Egmond-Slowik (toujours aussi parlé), Groissböck-Huber (pour basse… étonnamment éloquent), Shirley-Quirk, Bär-Parsons…
Parmi les déceptions, DFD, Padmore, Skovhus, Haefliger, M. Rose m'ont paru en-dessous de leurs standards dans cette œuvre. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 10:41 | |
| Ceux qui pourraient m'intéresser... Bauer-Immerseel / Bär-Parsons /S.Genz-Dalberto...Rolfe-Johnson aussi.
Le Goerne-Brendel est mieux que le Goerne/Eschenbach ?
Haefliger est décevant? Il a fait un si beau Winterreise!
Dernière édition par Rubato le Mar 18 Fév 2020 - 17:00, édité 1 fois |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 11:40 | |
| - Rubato a écrit:
- Haefliger est décevant? Il a fait un si beau Winterreise!
J'adore son Winterreise moi aussi… Sa Meunière est très bien (quoique pas sur les mêmes cîmes) ; le Chant du Cygne m'a paru beaucoup plus terne (manque de legato plus problématique notamment), moins d'idées aussi. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 11:40 | |
| - Rubato a écrit:
- Haefliger est décevant? Il a fait un si beau Winterreise!
J'adore son Winterreise moi aussi… Sa Meunière est très bien (quoique pas sur les mêmes cîmes) ; le Chant du Cygne m'a paru beaucoup plus terne (manque de legato plus problématique notamment), moins d'idées aussi. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 11:41 | |
| Toi qui aime les voix graves et les diseurs, Bosch devrait t'impressionner. - Rubato a écrit:
- Le Goerne-Brendel est mieux que le Goerne/Eschenbach ?
Oui, beaucoup moins pâteux et contemplatif, et piano assez original, plus beau aussi qu'Eschenbach. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 12:16 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Toi qui aime les voix graves et les diseurs, Bosch devrait t'impressionner.
- Rubato a écrit:
- Le Goerne-Brendel est mieux que le Goerne/Eschenbach ?
Oui, beaucoup moins pâteux et contemplatif, et piano assez original, plus beau aussi qu'Eschenbach. C'est vrai ! je vais voir du côté de chez Bosch Ce n'est pas plutôt Boesch ?
Dernière édition par Rubato le Lun 17 Fév 2020 - 15:22, édité 1 fois |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 15:17 | |
| Une version qui n'a pas l'air mal non plus: Rutherford / Asti EDIT: Je n'ai pas trouvé d'écoute disponible pour Bär.
Dernière édition par Rubato le Lun 17 Fév 2020 - 21:28, édité 1 fois |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Fév 2020 - 17:37 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
Parmi les déceptions, DFD, Padmore, Skovhus, Haefliger, M. Rose m'ont paru en-dessous de leurs standards dans cette œuvre. [Playlist]Mark Padmore : ténor Paul Lewis : piano
Ce n'est sans doute pas ma préférée, mais c'est quand même pas mal, globalement. Un peu déçu par In der Ferne et puis je trouve que Der Atlas a quelque chose de plus prenant chanté par un baryton...j'aurais presque envie de dire ça pour tout le "cycle". Son " Der Doppelgänger" est très bien. @ David - Tu lui reproches quoi exactement ? |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mar 18 Fév 2020 - 20:55 | |
| Je ne sais pas si je l'avais déjà signalé, mais... ...sur l'intégrale Hyperion, Schwanengesang est interprété par deux chanteurs:
John Mark Ainsley: ténor (1ére partie) Rellstab Anthony Rolfe Johnson: ténor (2ème partie) Heine |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mer 19 Fév 2020 - 9:05 | |
| - Rubato a écrit:
- Je ne sais pas si je l'avais déjà signalé, mais...
...sur l'intégrale Hyperion, Schwanengesang est interprété par deux chanteurs:
John Mark Ainsley: ténor (1ére partie) Rellstab Anthony Rolfe Johnson: ténor (2ème partie) Heine Ça m'a donné envie de le réécouter. C'est pas mal du tout, chaque chanteur assurant vraiment pour sa partie. Et le changement de voix, entre Abschied et Der Atlas se passe très bien. C'est quand même curieux d'avoir deux chanteurs pour cette oeuvre...j'ai bien l'impression que ces un cas unique. En complément: Die Taubenpost, qui est très souvent inclus au Schwanengesang ...et Der Hirt auf dem Felsen chanté par Arleen Auger, avec Dame Thea King à la clarinette. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mer 19 Fév 2020 - 9:10 | |
| J'ai vu une vidéo avec Thomas Bauer et Jos van Immerseel interprétant Der Atlas...Bauer était impressionnant ! C'est peut-être l'enregistrement live que David mentionnait plus haut. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 24 Fév 2020 - 2:06 | |
| Bauer… Oui, ce parti pris Hyperion est unique au disque. Je n'en vois pas trop la nécessité, mais ça identifie les deux groupes, avec des tempéraments assez différents : Rolfe-Johnson très diseur, Ainsley davantage concentré sur le timbre, deux très belles lectures. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 24 Fév 2020 - 10:21 | |
| Florian Boesch: barytonMalcom Martineau: piano- Spoiler:
Au début de la première partie, j'ai trouvé Boesch un peu sur "la retenue", seulement une impression qui disparaît par la suite, heureusement. Très belle version finalement... à réécouter pour affiner!L'ordre "d'origine" des Lieder est bien bouleversé ici, ce n'est pas vraiment important, mais l'oreille est habitué à certains enchaînements, et c'est quand même l'ordre "d'origine" que l'on retrouve le plus souvent dans les différentes versions. Mais ce qui m'a le plus gêné, c'est que le complément de programme soit placé entre la première et la deuxième partie de Schwanengesang...j'aurais préféré le trouver à la fin. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 24 Fév 2020 - 17:54 | |
| James Rutherford : barytonEugene Asti : pianoOn pourrait parler de voix baryton/basse avec James Rutherford; voix d'une certaine rugosité parfois, qui pourrait ne pas plaire à tout le monde. Mais la voix sait aussi se faire douce quand il le faut pour certains Lieder. Personnellement j'ai aimé. Bel accompagnement d'Eugene Asti. En complément de programme:Die Florelle, D950 Auf der Bruck, D853 Gruppe aus dem Tartarus, D853 An die Musik, D547 |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Jeu 27 Fév 2020 - 20:43 | |
| Stephan Genz Michel DalbertoDéception (relative), et ceci à cause d'une mauvaise prise de son qui nous donne un piano lointain...qui joue dans l'arrière salle! Quel dommage car c'est bien interprété, bien que la voix de Genz ne soit plus ce qu'elle était...un timbre qui s'est "épaissi" ce qui rajoute au côté très sombre de cette version. Pour Dalberto, on ne profite pas de son interprétation, ni de la sonorité de son Bösendorfer, sauf sur certains Lieder, dans les fortissimos. Du coup, c'est une version que j'éviterai de conseiller. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 1:18 | |
| - Rubato a écrit:
- Florian Boesch: baryton
Malcom Martineau: piano
- Spoiler:
Au début de la première partie, j'ai trouvé Boesch un peu sur "la retenue", seulement une impression qui disparaît par la suite, heureusement. Très belle version finalement...à réécouter pour affiner!
L'ordre "d'origine" des Lieder est bien bouleversé ici, ce n'est pas vraiment important, mais l'oreille est habitué à certains enchaînements, et c'est quand même l'ordre "d'origine" que l'on retrouve le plus souvent dans les différentes versions.
Mais ce qui m'a le plus gêné, c'est que le complément de programme soit placé entre la première et la deuxième partie de Schwanengesang...j'aurais préféré le trouver à la fin. J'avoue qu'il s'agit de mon enregistrement chouchou de ce cycle (avec Hagegård-Ax et Shirley-Quirk-Bedford )… on ne fait pas verbe plus direct ! Et la voix ne sonne pas aussi tassée par en bas que dans d'autres enregistrements. C'est le bazar dans les ordres en effet, mais l'inspiration suprême de l'exécution est bien là. Même l'aimable Martineau est tout à fait transfiguré ici (alors qu'il peut vraiment faire le papier peint avec Oliemans, Rose ou Terfel !). - Rubato a écrit:
- James Rutherford : baryton
Eugene Asti : piano
On pourrait parler de voix baryton/basse avec James Rutherford; voix d'une certaine rugosité parfois, qui pourrait ne pas plaire à tout le monde. Mais la voix sait aussi se faire douce quand il le faut pour certains Lieder. Personnellement j'ai aimé. Bel accompagnement d'Eugene Asti.
En complément de programme: Die Florelle, D950 Auf der Bruck, D853 Gruppe aus dem Tartarus, D853 An die Musik, D547 Un peu sec en effet par endroit, mais expressif. Il y a pas mal de concurrence dans ce genre de baryton un peu sévère (Adam, Prey, Shirley-Quirk, Volle, Skovhus, Bauer…), mais il se se situe plutôt bien dans la discographie. - Rubato a écrit:
- Stephan Genz
Michel Dalberto
Déception (relative), et ceci à cause d'une mauvaise prise de son qui nous donne un piano lointain...qui joue dans l'arrière salle! Quel dommage car c'est bien interprété, bien que la voix de Genz ne soit plus ce qu'elle était...un timbre qui s'est "épaissi" ce qui rajoute au côté très sombre de cette version.
Pour Dalberto, on ne profite pas de son interprétation, ni de la sonorité de son Bösendorfer, sauf sur certains Lieder, dans les fortissimos.
Du coup, c'est une version que j'éviterai de conseiller. J'aime beaucoup la résonance du Bösendorfer dans le lointain, ça fonctionne très bien pour moi. Et puis le timbre de Genz, même en perdant un peu en focalisation, quel enchantement tout de même. Plutôt que sombre, je trouve cet enregistrement un peu tranquille à la vérité : superbement articulé et idéalement chanté, mais ce n'est pas très tendu – par rapport à mes chouchous, justement, ou même à Bostridge, Groissböck… Dans ce genre du superbe-tranquille, le jeune Gerhaher se pose aussi (mais le timbre n'est pas aussi somptueux que Dalberto, ni la prise de son aussi aérée…). |
| | | Rubato Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 8:56 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Rubato a écrit:
- Stephan Genz
Michel Dalberto
Déception (relative), et ceci à cause d'une mauvaise prise de son qui nous donne un piano lointain...qui joue dans l'arrière salle! Quel dommage car c'est bien interprété, bien que la voix de Genz ne soit plus ce qu'elle était...un timbre qui s'est "épaissi" ce qui rajoute au côté très sombre de cette version.
Pour Dalberto, on ne profite pas de son interprétation, ni de la sonorité de son Bösendorfer, sauf sur certains Lieder, dans les fortissimos.
Du coup, c'est une version que j'éviterai de conseiller. J'aime beaucoup la résonance du Bösendorfer dans le lointain, ça fonctionne très bien pour moi. Et puis le timbre de Genz, même en perdant un peu en focalisation, quel enchantement tout de même. Plutôt que sombre, je trouve cet enregistrement un peu tranquille à la vérité : superbement articulé et idéalement chanté, mais ce n'est pas très tendu – par rapport à mes chouchous, justement, ou même à Bostridge, Groissböck…
Dans ce genre du superbe-tranquille, le jeune Gerhaher se pose aussi (mais le timbre n'est pas aussi somptueux que Dalberto, ni la prise de son aussi aérée…). Personnellement, ça m'a gêné, dès le premier Lied; c'est dommage car moi aussi j'aime la résonance du Bösendorfer, mais trop lointaine pour moi. Pour Genz, c'est vrai qu'il y a un côté "tranquille", qui manque de tension; mais j'ai aimé son chant. C'est un chanteur que j'ai toujours apprécié. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 10:37 | |
| C'est un chanteur extraordinaire, oui ; et dans tous les répertoires ! Cet enregistrement fait partie, après mes quelques chouchous, d'une solide seconde vague de très grandes lectures du Schwanengesang (Holzmair-Cooper, Padmore-Lewis, Bostridge-Pappano, Bauer-Immerseel, Groissböck-Huber…). |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 10:45 | |
| Je suis allé écouter des extraits de Groissböck-Huber que je ne connaissais pas...et ça m'a l'air très très bien ! |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 20:16 | |
| Pour toi qui aimes les voix graves, ce devrait être assez parfait, oui, on fait difficilement plus beau, mieux dit et plus habité dans cette tessiture ! |
| | | Drosselbart Mélomane averti
Nombre de messages : 306 Date d'inscription : 30/05/2019
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 21:39 | |
| J'écoutais justement hier l'enregistrement de Günther Goissböck (ayant vu que David l'a mentionné en bien), et j'ai trouvé ça plus que convainquant, alors qu'a priori, je suis plutôt réticent aux voix de basse dans le Lied. Les couleurs sont superbes, et quelle incarnation du texte... Je n'ai jamais entendu Aufenthal avec cette puissance évocatrice. Et puis Huber est toujours fidèle à lui-même, un très grand accompagnateur.
Aujourd'hui j'ai écouté leur Voyage d'hiver. Et je crois que ce ne sera pas la dernière fois ! |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 28 Fév 2020 - 21:41 | |
| - Drosselbart a écrit:
- J'écoutais justement hier l'enregistrement de Günther Goissböck (ayant vu que David l'a mentionné en bien), et j'ai trouvé ça plus que convainquant, alors qu'a priori, je suis plutôt réticent aux voix de basse dans le Lied. Les couleurs sont superbes, et quelle incarnation du texte... Je n'ai jamais entendu Aufenthal avec cette puissance évocatrice. Et puis Huber est toujours fidèle à lui-même, un très grand accompagnateur.
Aujourd'hui j'ai écouté leur Voyage d'hiver. Et je crois que ce ne sera pas la dernière fois ! J'ai commandé leur Schwanengesang, qui est couplé à leur Winterreise. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Sam 29 Fév 2020 - 21:43 | |
| [Playlist]Nouvelle écoute de la version: James Rutherford : baryton Eugene Asti : piano...encore mieux ! |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 1 Mar 2020 - 11:02 | |
| - Drosselbart a écrit:
- J'écoutais justement hier l'enregistrement de Günther Goissböck (ayant vu que David l'a mentionné en bien), et j'ai trouvé ça plus que convainquant, alors qu'a priori, je suis plutôt réticent aux voix de basse dans le Lied. Les couleurs sont superbes, et quelle incarnation du texte... Je n'ai jamais entendu Aufenthal avec cette puissance évocatrice. Et puis Huber est toujours fidèle à lui-même, un très grand accompagnateur.
Aujourd'hui j'ai écouté leur Voyage d'hiver. Et je crois que ce ne sera pas la dernière fois ! Oh oui, d'habitude les basses peinent à varier les couleurs et à s'exprimer de façon mobile dans ce répertoire, mais Groissböck, parvient justement à multiplier les inflexions et à faire vivre texte et musique d'une façon rare ! |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mar 10 Mar 2020 - 15:22 | |
| - Drosselbart a écrit:
- J'écoutais justement hier l'enregistrement de Günther Goissböck (ayant vu que David l'a mentionné en bien), et j'ai trouvé ça plus que convainquant, alors qu'a priori, je suis plutôt réticent aux voix de basse dans le Lied. Les couleurs sont superbes, et quelle incarnation du texte... Je n'ai jamais entendu Aufenthal avec cette puissance évocatrice. Et puis Huber est toujours fidèle à lui-même, un très grand accompagnateur.
Aujourd'hui j'ai écouté leur Voyage d'hiver. Et je crois que ce ne sera pas la dernière fois ! J'adhère totalement à ce qui est dit ici; j'ai écouté leur Schwanengesang ainsi que le Winterreise, et c'est superbe. |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14717 Localisation : In the countryside Date d'inscription : 21/01/2007
| | | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Sam 20 Juin 2020 - 17:45 | |
| Oh oui ! Et pour cause… |
| | | Meinedos92 Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 03/11/2020
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mar 15 Déc 2020 - 20:42 | |
| Et je continue ma découverte des fils de ce forum... Pour Schwanengesang, j'avais ( et j'ai toujours) une préférence pour Goerne/Brendel, j'aime en général presque toujours ce que fait Goerne, de ce que j'ai écouté jamais un " vrai ratage"", il a parfois un timbre un peu "engorgé" mais ça ne me dérange pas. J'ai découvert en lisant ce topic la version Groissbock et comme j'aime les basses, j'ai filé l'écouter. C'est bien, c'est beau, c'est presque trop bien: un peu " lisse "mais c'est un plaisir à écouter. J'aime aussi beaucoup Thomas Quasthoff avec Zeyen et Van Dam avec Afanassiev ( je crois que David n'aime pas trop Van Dam dans le lied). Bref j'en resterai à Goerne |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mar 15 Déc 2020 - 22:33 | |
| (En effet, l'accent franco-belge de van Dam est vraiment terrible en allemand. Et l'expression pas très animée non plus.) Si jamais tu veux explorer, dans le genre sombre, Bosch-Martineau est un sommet. Ou Shirley-Quirk. Barytons plus clairs mais très inspirés, il y a Hagegård avec Ax et R. Williams avec Burnside. Et puis, presque 'dit', Bauer avec Immerseel. |
| | | Meinedos92 Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 03/11/2020
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Mer 16 Déc 2020 - 17:40 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- (En effet, l'accent franco-belge de van Dam est vraiment terrible en allemand. Et l'expression pas très animée non plus.)
Si jamais tu veux explorer, dans le genre sombre, Bosch-Martineau est un sommet. Ou Shirley-Quirk.
Barytons plus clairs mais très inspirés, il y a Hagegård avec Ax et R. Williams avec Burnside.
Et puis, presque 'dit', Bauer avec Immerseel. Van Dam autant sur WR" le manque d'animation " voir le côté un peu léthargique me gêne autant dans cette oeuvre je l'aime bien; bon ca fait longtemps que je ne l'ai pas écouté pour être honnête. Bosch Martineau, why not? Les autres me tentent moins et comme j'ai pas des masses de temps.. J'ai lurké un peu certaines fils du forum: les journées de quelques forumeurs font 72 heures? Ou alors je manque totalement d'organisation Bref merci pour les conseils, David, je vais essayer d'en suivre au moins un, Bosch-Martineau et si vraiment du temps ce sera Hagegard: on commence à vers qui vont mes goûts |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Sam 13 Mar 2021 - 11:31 | |
| Ces dernières semaines, j’ai fait une plongée dans le Schwanengesang, à partir de versions que David m’avait conseillées. Voici un premier bilan (l’ordre est celui de mes écoutes, pas de mes préférences.) • Florian Boesch (baryton), Malcolm Martineau (piano)Londres, III.2014 OnyxForte réaction de rejet de prime abord. Je n’aime évidemment pas du tout la voix, compacte, tassée, d’un gris opaque et désespérément homogène. J’ai trouvé qu’il y avait aussi beaucoup de tropismes interprétatifs communs avec Goerne: les effets de suspendu-susurré à la place de la mezza-voce (à la limite du chichiteux dans Ständchen), une façon de surjouer la «véhémence» par une espèce de beuglé-engorgé très haché qui «crache» les consonnes (assez pénible dans Der Atlas) - et puis cette façon d’engorger pour faire soôôôombre. La grosse surprise aura été Martineau: lui que je connaissais surtout en mode tapisserie, le voilà qui se met à avoir des intentions, et même carrément à expérimenter des trucs! À la réécoute, j’entre davantage dans cette version - en voyant mieux ce qui le sépare de Goerne: certes, les postures vocales sont assez semblables (et globalement pas-ma-came), mais vraiment entés sur le mot chez Boesch, là où chez Goerne ils sont corrélés de façon plus globale à la phrase musicale. • John Shirley-Quirk (baryton), Steuart Bedford (piano)1976 ASVJ’ai énormément aimé, ce qui était assez prévisible. Comme toujours (mais je crois que c’est la première fois que je l’entends dans du lied), voix très sombre de timbre et avec de belles rugosités de textures (et quelles réserves dans le grave!), mais un verbe très direct (articulation très claire, émission un peu frontale) et une interprétation au plus près du texte, sans aucune afféterie, presque un peu brute de décoffrage. (Vraiment le genre de chanteur qu’il faudrait faire écouter aux barytons d’aujourd’hui - un peu l’anti-Boesch, en fait.) Et l’accompagnement très droit de Bedford fonctionne au mieux. (En revanche, l’enregistrement m’a paru techniquement assez médiocre pour la date - 1976.) • Roderick Williams (baryton), Iain Burnside (piano)Dunwich, IV-V.2019 ChandosJ’ai bien aimé, mais quand même été un peu déçu. Déjà, le rendu sonore est assez bizarre (et même plutôt pénible au casque): on a l’impression d’un montage mal bidouillé, avec une distance et une réverbération complètement disjoints entre la voix et le piano (et je me demande d’ailleurs si l’impression un peu raide et monochrome de l’accompagnement - très surprenant pour ce qu’on connaît de Burnside - ne vient pas au moins en partie de cette prise de son.) Quant à Williams, ce qu’il propose est magnifique, mais ne m’a pas paru aussi suprême que ce qu’il propose dans la mélodie de langue anglaise: en fait, son interprétation passe essentiellement par des effets de coloration vocale (quel timbre magnifique, quelle richesse de couleurs, tout de même!), et articulés au texte avec une grande subtilité; en revanche, si la diction est en effet d’une grande exactitude, j’ai trouvé ça un peu frustrant en termes de déclamation expressive - presque lisse, en fait. (Et puis, je ne sais pas si c’est de l’avoir écouté juste après Shirley-Quirk, mais j’ai trouvé la voix beaucoup plus fluette que dans mon souvenir.) • Wolfgang Holzmair (baryton), Imogen Cooper (piano)Vienne, I.1994 PhilipsL’excellente surprise! Certes, il faut d’abord s’habituer à la voix - cet aigu très clair et ce grave comme évidé («baryton», sérieux?), cette émission très étroite et excessivement nasale, ce timbre plutôt acide… (Au demeurant, voix moche pour voix moche, j’aime bien mieux cette mocheté-là que la mocheté-Boesch) Mais une fois que je m’y suis fait, et encore plus à la réécoute, j’ai vraiment beaucoup aimé la diction, nette et fine, et avec un très léger grain de terroir (autrichien); diction qui constitue l’outil d’un travail de déclamation particulièrement abouti - subtil, nuancé, peu spectaculaire mais d’une constante pertinence expressive. Avec par surcroît l’éloquence et les magnifiques sonorités de l’accompagnement d’Imogen Cooper, voilà un disque auquel je reviendrai à coup sûr. • Ian Bostridge (ténor), Antonio Pappano (piano)Londres, VIII.2008 EMI ClassicsJ’ai beaucoup aimé, ce qui était là aussi prévisible. En effet, la versatilité expressive et le langage assez sophistiqué du Schwanengesang conviennent particulièrement bien aux manières de Bostridge. En fait, ce qui est assez surprenant, c’est que le côté sinueux et fantasque de l’expression vocale et verbale atteignent paradoxalement à un effet d’épure (en particulier dans les Rellstab - prévisiblement, les Heine les plus lourds sont un peu douloureux) - Et surtout, on sent (et encore plus à la réécoute) à quel point tout cela est pensé, concerté, mûri; et la rectitude de Pappano y contribue assurément. Par ailleurs, je suis comme toujours assez admiratif de son allemand (à côté, celui de Shirley-Quirk semble presque approximatif, celui de Williams presque scolaire.) • Håkan Hagegård (baryton), Emanuel Ax (piano)New York, X & XI.1984, VIII.1985 RCAC’est vraiment très enthousiasmant! Timbre lumineux avec d’extraordinaires couleurs vocales (vocalement, ça fait penser à un Bär extraverti: des couleurs très, très proches, mais comme plus saturées et contrastées chez Hagegård, là où Bär n’est que camaïeux et nuances) - et un engagement dramatique qui ne retombe jamais (parfois à la limite de l’histrionisme, dans Der Atlas ou Der Doppelgänger.) Mention spéciale aussi pour le piano d’Emanuel Ax (j’en étais très curieux, je n’ai pas l’impression qu’il ait beaucoup accompagné de lied), d’une sonorité ample mais maîtrisée: on sent vraiment l’échange, le dialogue - plus qu’accompagner, Ax semble en fait tantôt encourager, tantôt approfondir les intuitions du chanteur. Cela dit, il faut se méfier de la première écoute, un peu déstabilisante, entre le piano très en avant et l’accent assez prononcé - c’est à la réécoute que ça m’a vraiment exalté. • Bo Skovhus (baryton), Stefan Vladar (piano)Raiding, VII.2016 CapriccioAssez typique du Skovhus de ces dernières années - dans le genre «baryton un peu rugueux», c’est une voix qui vieillit incroyablement bien, avec une façon de travailler le verbe par les textures vocales qui me plaît beaucoup, mais sans afféteries, avec au contraire une belle simplicité très directe dans la déclamation (et en laissant affleurer une musicalité discrète mais réelle.) Accompagnement pas spécialement imaginatif mais très bien accordé à la tension et à la fermeté de l’interprétation, mais pas non plus sans finesse. J’aime beaucoup, et ça pourrait bien être la version que je recommanderais en priorité pour découvrir l’œuvre. • Thomas E. Bauer (baryton), Jos van Immerseel (pianoforte)En public, Bâle, XI.2013 BMNUniquement trouvé en dématérialisé. Beaucoup de scories inhérentes au live. D’un côté, le genres de scories que j’aime bien: Bauer, dans son optique de diseur, prend de vrais risques, jusqu’à un point où l’élan déclamatoire, la décantation introspective ou la tension dramatique vont musicalement (et même parfois vocalement) au bord de la rupture (voire un peu au-delà.) Même chose d’ailleurs avec Immerseel, qui accompagne voire encourage les intentions de Bauer au point d’aller parfois dans le décor - ce qui est un peu plus gênant, ne serait-ce que dans la mesure où l’instrument est vraiment très mal capté (ça sonne très dépareillé et parfois voilé) - mais c’est aussi le cas avec la voix, qui semble par moments trop lointaine et par moments trop proche. Même moi qui aime ce genre d’engagement verbal musicalement un peu sale et les plinks-plonks désaccordés, je trouve ça un peu frustrant par moments. Reste encore à découvrir quelques versions (Schopper / Immerseel, Egmond / Slowik, Ainsley & Rolfe Johnson / Johnson et Groissböck / Huber), à redonner leur chance à deux versions d’artistes que j’aime bien mais qui m’avaient un peu déçu (Padmore / Lewis et Genz / Dalberto) et, pour boucler la boucle, reprendre après ça mes versions de découverte et qui ont longtemps été les seules que j’écoutais (Bär /Parsons et Brigitte Fassbaender / Reimann.) |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Sam 20 Mar 2021 - 2:05 | |
| • Stephan Genz (baryton), Michel Dalberto (piano)Freudental, II.2017 ApartéEn effet, comme le disait un peu plus haut Rubato, le piano est un peu lointain (mais tout de même pas tant que ça non plus), ce qui sur le coup m’avait semblé dommage. Mais, à la réécoute, j’ai l’impression qu’il y a là un vrai choix interprétatif: faire entendre l’accompagnement «dans la résonance» plutôt que «dans la frappe»; et finalement, je trouve que ça fonctionne vraiment bien ici, à la fois en couleurs et en ductilité mélodique. Je pense aussi que ma déception initiale provenait surtout de l’écart qu’il y avait entre ce que j’attendais de Genz et la façon dont sa voix avait évolué depuis son Winterreise (2010) ou son Notturno de Schoeck (2012.) J’ai eu l’impression que, face au vieillissement de l’instrument, Genz a fait des choix qui sont comme l’inverse de ceux de DFD en son temps: préserver l’homogénéité des registres et la richesse de coloris du timbre, quitte à sacrifier la focalisation, la versatilité des effets de textures vocales et la tension déclamatoire: la voix sonne légèrement plus sombre et un peu nimbée ou patinée (et de ce point de vue, le résultat demeure somptueux), mais perd sensiblement en mordant verbal (pour autant, la diction demeure d’une parfaite exactitude.) Ce qu’on entend est donc objectivement très beau, tout en inflexions et en nuances de couleurs, mais, tant du point de vue du chant que de l’accompagnement (ici en parfaite cohérence), témoigne d’un déport sensible de la perspective interprétative, vers une sorte d’esthétique «automnale», hédoniste et apaisée. C’est une façon tout à fait légitime et cohérente à la fois d’interpréter au Schwanengesang (même si cela en amoindrit un peu la variété expressive), et de gérer l’évolution d’une voix - mais cela amène aussi nécessairement à décevoir les attentes des auditeurs qui s’attendraient au même type d’approche que dans le Winterreise des deux interprètes. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 21 Mar 2021 - 9:41 | |
| Oui, c'est beau mais ça a accentué (avec l'âge de la voix, on a l'impression, oui) le tropisme un peu hédoniste de Genz ; non pas que ce soit superficiel, mais il « entre » avec peu vigueur dans le mot, dans le phrasé… Et dans ce cycle très contrasté, aux lieder épars mais très typés, on est habitué à beaucoup plus incarné, c'est un peu déstabilisant.
Je me dis qu'en salle ce doit être d'une poésie assez intense, mais au disque, ça ne donne pas trop envie d'y revenir, ça manque un brin d'intensité.
Et ce alors qu'il a commis des disques (bien sûr pas du tout histrionique) mais beaucoup plus frémissants. J'ai essayé plusieurs fois (j'adore sa voix, vraiment parfaite, et l'artiste est considérable aussi), mais déçu à chaque tentative. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 28 Mar 2021 - 20:29 | |
| • Mark Padmore (ténor), Paul Lewis (piano)Londres, X.2010 Harmonia MundiUne version qui m’avait déçu et que j’ai considérablement réévaluée, même si je vois toujours quelles faiblesses on pourrait pointer - une version qui a les défauts de ses qualités, en somme. Le chant est vraiment très beau, avec, semble-t-il, un usage assez généralisé de la voix mixte, ce qui permet d’avoir une sorte de clarté très homogène (mais c’est un peu la même remarque que pour Roderick Williams: étonnant comme la voix semble alors s’évider dans le grave en passant de l’anglais à l’allemand - par rapport aux John Donne de Britten écoutés l’autre jour, le contraste est saisissant), de magnifiques nuances de timbre (mais vraiment magnifiques: des espèces de camaïeux de couleurs un peu froides avec par moments des effets de liseré souvent lumineux, parfois assombri) - et une constante intelligibilité verbale. Et non seulement le chant est beau, mais l’interprétation est elle aussi d’une grande qualité, même si peu spectaculaire. C’est que le souci manifeste de Padmore, c’est l’articulation, non pas tant dans un sens phonatoire (même si la diction est excellente), mais dans le sens «sémantique»: il y a ici une forme d’éloquence qui consiste avant tout à construire - mais pas du tout par des effets vocaux: seulement par l’intonation, les dosage des dynamiques, ainsi que par un usage franc mais toujours signifiant du rubato - le sens de chaque phrase, à rendre sensible la logique de leurs enchaînements. Autre qualité interprétative: la vivacité, l’élan, avec des choix de tempi rapides et un usage assez franc - mais jamais gratuit, toujours très signifiant - du rubato. Mais si je vois mieux maintenant les très grandes qualités de cette version, je m’explique aussi pourquoi cette version m’avait un peu déçu en première écoute, il y a quelques années - en fait, c’est une version qui a les qualités de ses défauts. D’abord, l’usage généralisé de cette belle voix mixte a deux corollaires critiquables: d’une part, une forte homogénéité de la texture vocale (un peu comme Genz, quoique de manière très différente), qui fonctionne sûrement très bien dans des cycles très «intégrés» (comme le Winterreise des mêmes, dont je garde un très bon souvenir) mais me semble moins bien servir le kaléidoscope d’atmosphères contrastées du Schwanengesang; d’autre part, un manque de mordant verbal, d’autant plus frustrant que les mots sont d’une par ailleurs netteté absolue et constante. De la même manière, les choix peu spectaculaires de Padmore peuvent conduire à passer un côté de la richesse interprétative à une écoute un peu superficielle. Par ailleurs, il faut mentionner le piano de Lewis, dont les belles couleurs et le toucher un peu pianofortisant se marient idéalement au timbre de Padmore; et surtout la connivence de l’accompagnement: on sent qu’ils ont dû beaucoup travailler le cycle ensemble (alors que je me souviens du second Winterreise de Padmore avec Bezuidenhout, qui de ce point de vue-là était assez perturbant.) Finalement, ce serait peut-être une belle version de découverte: pas spectaculairement typée, sans doute un peu homogène, mais avant tout très belle (dans un sens hédoniste, pour les amateurs de beaux timbres de voix et de piano) et portée par un vrai sens textuel. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97953 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 29 Mar 2021 - 21:22 | |
| Ce petit manque de spectaculaire le rend justement peu propice au conseil pour les novices, je dirais. Mais oui, version subtile, et longuement mûrie (ils ont fait des tournées ensemble avec ce cycle). |
| | | JPascal Néophyte
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 14/09/2015
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Lun 17 Oct 2022 - 16:03 | |
| Je suis en train de découvrir la version Haefliger/Dähler, dans la même série que leur Winterreise (chez Claves). C'est vraiment une très belle version, à mon goût du moins. Dans les Rellstab les plus légers, c'est du très beau chant, sans ces petites fêlures qui fonctionnent si bien dans le Winterreise, mais avec tout de même une touche de mélancolie très poétique qu'on ne trouve pas dans toutes les interprétations - je pense à particulier à Liebesbotschaft -. Les Heine sont captivants, vraiment très poignants tout en restant assez sobres. |
| | | jbpfrance Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 87 Localisation : 92 Date d'inscription : 09/05/2010
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Dim 18 Fév 2024 - 10:56 | |
| Bonjour, La version que j'apprécie pour un bel équilibre entre la qualité artistique avec la qualité sonore est celle de Julian Prégardien et Martin Helmchen enregistrée à Brême en 2020. Elle n'a pas encore été citée ici, aussi je l'ajoute à la liste. Sur ce double CD, la quintette à 2 violoncelles (956) n'a pas ma préférence qui va plutôt au Quatuor Arcanto + Marron 2010 (ou au Quatuor Melos + Rostropovitch 1978) |
| | | Mandryka Mélomaniaque
Nombre de messages : 933 Date d'inscription : 03/04/2010
| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang Ven 29 Mar 2024 - 17:55 | |
| Thomas Bauer et Jos van Immerseel ont donné un concert à Bruges en 2007 avec Schwanengesang. Cela sonne mieux que l'enregistrement commercial et, à certains égards, il est peut-être plus réussi. Je peux partager les fichiers si quelqu'un le souhaite |
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| Sujet: Re: Schubert - Schwanengesang | |
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| | | | Schubert - Schwanengesang | |
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