Playlist (143)

BACH

4 sonates pour flûte et clavecin
***
Marc Beaucoudray – William Christie


Sonate n° 4 pour piano et violon
***°
Glenn Gould – Yehudi Menuhin

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Je crois qu'Arnaud parle des œuvres, et d'ailleurs c'est tout l'inverse pour moi.

C'est tout à fait ça, je parle des oeuvres.

La quatrième de Sibelius pour moi c'est un peu comme Tapiola : je n'arrive pas à établir de connexion avec ces oeuvres.

Autant la 4è est un peu particulière, autant Tapiola je pensais que ça faisait plus l'unanimité. (perso ce sont mes deux œuvres préférées de Sibelius avec les symphonies 6 et 7)

Par contre, la 3:

La 3 est admirable de concentration et cette coda majestueuse qui se déploie tel un hymne...miam!

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Beethoven : Sonate n°23 "Appassionata" (Arrau)

Entre cet après-midi et ce soir:

• Haydn: Trios n°40 en fa dièse majeur, Hob. XV:26, n°37 en ré majeur, Hob. XV:23 et n°36 en mi bémol majeur, Hob. XV:22:

Jérôme Hantaï (pianoforte Broadwood 1806), Philippe Couvert (violon Caussin XIXᵉ s.), Alix Verzier (violoncelle Storck 1782)
Sion, V.1999
Astrée

Le Haydn des trios reste en effet en-deçà de celui des quatuors, mais ce disque recèle de très beaux moments (notamment grâce à un très beau pianoforte.) Voir ici.

• Méhul: Adrien, actes deuxième et troisième:

Philippe Do (Adrien), Gabrielle Philipponet (Émirène), Jennifer Borghi (Sabine), Philippe Talbot (Pharnaspe), Marc Barrard (Cosroès), Nicolas Courjal (Rutile), Jean Teitgen (Flaminius), Katalin Szutrély (Une Romaine), György Vashegyi / Orfeo Orchestra, Purcell Choir
Budapest, VI.2012
Palazzetto Bru Zane / Singulares

Confirmation des impressions du premier acte: c’est totalement génial… Voir ici.

Richard Strauss
* Ainsi parlait Zarathoustra
* Don Quichotte
Lorne Munroe, violoncelle
Carlton Cooley, alto
Philadelphia Orchestra
Eugene Ormandy
1 CD Sony Classical 'Essential Classics'



Pas de temps mort sur ce CD qui contient mes deux oeuvres préférées de Richard Strauss.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonies nos. 4, 5 & 6
Mariinsky Orchestra
Valery Gergiev
2 CD Mariinsky, 2014



Surtout pour la Quatrième qui m'était inconnue, que je découvre et que j'assimile à mon rythme. Le premier mouvement fait vingt-sept minutes à lui seul.

Veinard, découvrir cette grandiose quatrième est toujours un grand moment!

arnaud bellemontagne a écrit:

Veinard, découvrir cette grandiose quatrième est toujours un grand moment!

En effet, quel plaisir que celui de la découverte.

@Arnaud et Xavier : j'aime les deux Sibelius, 1ère manière et maturité, mais pour les symphonies mon classement de préférence va quand même à l'inverse de l'ordre chronologique, soit de la 7ème - ma préférée - à la 1ère, exception faite de la 2 que j'adore. Pour la première période en fait je préfère me tourner vers Kullervo, Lemminkaïnen, ... que vers les symphonies 1 et 3.

Ici:

Bartók : Musique pour cordes percussions et celesta - Melbourne S.O. Edward Gardner
→ C'est vrai que c'est une très belle version. Il y a plus sauvage dans les mouvements rapides, mais c'est néanmoins incisif, avec d'excellents tempi. Ces mouvements sont assez lumineux en fait. Très beaux mouvements lents, je regrette juste les basses un peu en retrait (surtout dans les entrées du I).

et sur ma lancée :

Janáček : Taras Bulba - London Philharmonic, Edward Gardner
→ Très beau. Narratif avec une superbe construction d'ensemble. L'allegro du I (8ème de 8 ) est très enlevé, avec des cuivres graves dont le détaché est bien plus net que ce qu'on entend souvent. Juste quelques contrechants un peu masqués qu'on aimerait plus en dehors (les cors dans le III). La fin (qui évoque toujours Strauss à mes oreilles) est comme il se doit émouvante. Un vrai bonheur de réécouter cette œuvre magnifique que je n'avais pas écoutée depuis un bout de temps et de rouvrir la partition.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no. 8
Atlanta Symphony Orchestra
Yoel Levi
1 CD Telarc, 1994



Deux autres CD de symphonies de Chostakovitch sont également disponibles par le même chef et le même orchestre: symphonies 5 & 9 et symphonie no. 10.

Sibelius : Symphonie n°2 (Bernstein Sony)

@Iskender : comme toi ma préférée est la 7 (un petit miracle)...pour le reste, même si j'ai une affinité particulière pour la 5 et la 6, en fait je les aime toutes..sauf la 4, bien sûr.

Wagner, Die Walküre – Theorin, Westbroek, Kulman, Skelton, Rutherford, Halfvarson – BayRSO, Rattle (BR Klassik)
→ Distribution incroyable (les meilleurs pour ainsi dire, à commencer par Skelton et Rutherford, voix démentes et diseurs éloquents !), et en walkyries Simone Schröder, Alwyn Mellor, Anna Gabler, Jennifer Johnston, de très grandes dames qui tiennent aussi les premiers rôles dans ce répertoire, au plus haut niveau aussi bien en termes de salles que de résultat !
→ Direction pleine de transparence : les détails ne sont pas exaltés par la prise de son, mais la pâte laisse passer la lumière sous des liquidités de Debussy, ses reflets troubles en moins.

VERDI / TARKMANN / MUZIO, Verdiana (Verdi in Arrangements) (Guber, Arte Ensemble de Hanovre) (CPO 2002)
→ Son aigrelet de l'ensemble (vents et cordes). Musique forcément un peu carrée, donne un côté militaire.
→ Et après inclut du chant, perd son intérêt – intéressant pour un concert dans une petite salle et à moindre coût, mais au disque, pas vraiment d'intérêt majeur, le chant écrase tout à nouveau… (et chanteuse pas particulièrement extraordinaire)
→ Dans le Luisa Miller, le son du quatuor geint un peu (malgré la belle qualité de discours.

Mozart, Marche en ré, Sénérade n°3, Sérénade n°13, Harnoncourt (Teldec)
→ Ni œuvres ni exécution passionnantes.

Mozart, Sérénades 10,11,12, COE (Teldec)
→ Saveur… et discours ! Splendide, en particulier la 12 très tendue…

Donizetti : String Quartets Nos. 4-6 ; Pleyel Quartett Koln (CPO)
→ Toujours fascinant d'entendre Donizetti… composer. De beaux quatuors postclassiques (voire franchement haydniens), bien faits, qui n'ont pas encore la personnalité des derniers, mais déjà quelques tounures fugacement dramatiques (ou quelques frottements de secondes mineures très vivaldiens !) qui ne manquent pas de charme.
→ Superbe exécution sur instruments d'époque, au sein d'une discographie déjà riche (avec notamment le Kodály SQ et une précédente intégrale CPO, avec le Revolutionary Drawing Room !).

Iskender a écrit:

@Arnaud et Xavier : j'aime les deux Sibelius, 1ère manière et maturité, mais pour les symphonies mon classement de préférence va quand même à l'inverse de l'ordre chronologique, soit de la 7ème - ma préférée - à la 1ère, exception faite de la 2 que j'adore. Pour la première période en fait je préfère me tourner vers Kullervo, Lemminkaïnen, ... que vers les symphonies 1 et 3.

Ben pareil, pour moi ce n'est pas trop une question de dates, car j'adore la 2 et Lemminkaïnen… C'est surtout la 1 et la 3 que j'aime vraiment assez peu, j'ai l'impression de ne pas les comprendre.

DavidLeMarrec a écrit:

Wagner, Die Walküre  –  Theorin, Westbroek, Kulman, Skelton, Rutherford, Halfvarson – BayRSO, Rattle (BR Klassik)
→ Distribution incroyable (les meilleurs pour ainsi dire, à commencer par Skelton et Rutherford, voix démentes et diseurs éloquents !), et en walkyries Simone Schröder, Alwyn Mellor, Anna Gabler, Jennifer Johnston, de très grandes dames qui tiennent aussi les premiers rôles dans ce répertoire, au plus haut niveau aussi bien en termes de salles que de résultat !
→ Direction pleine de transparence : les détails ne sont pas exaltés par la prise de son, mais la pâte laisse passer la lumière sous des liquidités de Debussy, ses reflets troubles en moins.

Alléchant...je vais essayer ça.

Le déconfinement approche, il y a du relâchement :

Barber

Concerto pour violon

Korngold

Concerto pour violon
Much Ado About Nothing Suite

Gil Shaham, LSO, André Previn

Aujourd’hui:

• Bruckner: Symphonies nº3 en ré mineur (3ᵉ version, 1889)¹ et nº6 en la majeur²:

Mario Venzago / Berner Symphonieorchester
Berne, IV & V.2012¹; II.2011²
CPO

Dans ces symphonies qui ne sont pas mes préférées du corpus, les choix de Venzago (effectifs, phrasés, tempi - et édition pour la 3ᵉ) sont vraiment très convaincants, ça renouvelle l'écoute sans sonner autre-chosiste.

• The Cambridge Buskers Handel Bach (and other stock baroquers):

The Cambridge Buskers: Dag Ingram (accordéon), Michael Copley (flûte traversière; flûtes à bec sopranino, soprano et alto; tournebouts basse et soprano)
Londres, XII.1983
DG

Un programme réjouissant qui réunit vraiment tous les tubes baroques dans des arrangements particulièrement réussis - parfois ouvertement burlesques comme le titre peut le laisser deviner, parfois étonnamment poétiques (le plus étonnant étant que ça sonne beaucoup moins hors-style que bien des lectures tradi.)

Iannis Xenakis : Metastaseis pour 60 musiciens (1953–54)
Iannis Xenakis : Pithoprakta pour 49 musiciens (1955–56)
Orchestre National de l’ORTF (Maurice Le Roux)

Iannis Xenakis : Achorripsis pour 21 musiciens (1956–57)
Ensemble Instrumental de Musique Contemporaine de Paris (Konstantin Simonovitch)

Iannis Xenakis : Syrmos pour 18 cordes (1959)
Ensemble Ars Nova (Marius Constant)

Iannis Xenakis : ST/4 pour quatuor à cordes (1956–62)
Arditti Quartet

Iannis Xenakis : ST/10 pour 10 musiciens (1962)
Ensemble Instrumental de Musique Contemporaine de Paris (Konstantin Simonovitch)

Iannis Xenakis : ST/48 pour 48 musiciens (1962)
WDR Sinfonieorchester Köln (Michel Tabachnik)

Johann Sebstian Bach : Concerto BWV 1052 pour clavier et accompagnement        1738 / Akademie für Alte Musik Berlin

J'ai beaucoup cette version, particulièrement nerveuse.

Bartok: Suite de danses/Gardner



Version géniale.

Debussy, Pelléas et Mélisande, Alain Altioglu, Orchestre du Wiener Staatsoper, Adrian Eröd, Simon Keenlyside, Olga Bezsmertna, Franz-Josef Selig, Bernarda Fink

Production de Marco Arturo Marelli. Filmé en 2017. En streaming ici : https://www.staatsoperlive.com/0/90816dff-33ff-450f-9b97-624eecf52e35/player

Bon, je continue avec Bach, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir toute la semaine comme je me l’étais promis

BACH

Offrande musicale
**
Kuijken x 3 – Leonhardt x 2 – Kohnen

Concertos pour violon n° 1 BWV 1041 et n° 2 BWV 1042
***
Arthur Grumiaux – Arpad Gérecz

Concertos pour clavier BWV 1052 – 55 – 56
**°
Maria-Joao Pires – Michel Corboz

Iannis Xenakis : Herma pour piano (1960–61)
George Pludermacher

Iannis Xenakis : Morsima-Amorsima pour piano, violon, violoncelle et contrebasse (1962)
Octuor de Paris

Iannis Xenakis : Eonta pour piano et cinq cuivres (1963)
Yuji Takahashi / Ensemble Instrumental de Musique Contemporaine de Paris (Konstantin Simonovitch)

Iannis Xenakis : Akrata pour 16 vents (1964–65)
Buffalo Philharmonic Orchestra (Lukas Foss)

L. v. Beethoven
Ouvertures
* Les Ruines d'Athènes
* Fidelio
* Leonore III
* Egmont
Orchestre de Chambre d'Europe
Nikolaus Harnoncourt
1 CD Teldec, 1996

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

L'album Jacquet de la Guerre de Blandine Verlet.
J'en avais un vague souvenir mais c'est en fait très très bien. 

Pour moi, carrément un des plus beaux disques de clavecin de tous les temps - des œuvres singulièrement denses, un instrument aux harmoniques singulièrement riches (le Ruckers du Musée Unterlinden!) et le jeu comme toujours imaginatif et habité de Blandine Verlet!

J'aime follement ce disque aussi !

J'approuve aussi absolument l'écoute du Quintette de Schmidt !
Et de Bach par Rannou !

Beaucoup de belles choses sur ce fil, auxquelles je ne peux pas toujours réagir.

darkmagus a écrit:

Bon, je continue avec Bach, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir toute la semaine comme je me l’étais promis  

**

***

**°

Ça a pas l'air facile, effectivement.

Iannis Xenakis : Oresteïa pour chœurs et 12 musiciens (1965–66)
Ensemble vocal Stéphane Caillat, Maitrise de Notre-Dame de Paris
Ensemble Ars Nova (Marius Constant)

Iannis Xenakis : Stratégie pour 82 musiciens divisés en deux orchestres (1962)
Yomiuri Nippon Symphony Orchestra (Seiji Ozawa, Hiroshi Wakasugi)

Iannis Xenakis : Terretektorh pour 88 musiciens éparpillés dans le public (1965–66)
Iannis Xenakis : Nomos gamma pour 98 musiciens éparpillés dans le public (1967–68)
Orchestre Philharmonique de l’ORTF (Charles Bruck)

Iannis Xenakis : Synaphaï pour piano et 86 musiciens (1969)
Geoffrey Douglas Madge / New Philharmonia Orchestra (Elgar Howarth)

Iannis Xenakis : Kraanerg pour orchestre et bande magnétique (1968–69)
Ensemble Ars Nova (Marius Constant)

Iannis Xenakis : Persépolis pour bande magnétique (1971)

xoph a écrit:

darkmagus a écrit:

Bon, je continue avec Bach, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir toute la semaine comme je me l’étais promis  

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**°

 Ça a pas l'air facile, effectivement.

Je vais sans doute faire hurler, mais mon problème avec Bach c’est que c’est une musique trop parfaite, d’une logique implacable, il n’y a pas de surprises, de plus il y a peu de silences, ça ne respire pas assez à mon goût, et je ne ressens aucune émotion, d’un autre côté je sens, je sais qu’il se passe quelque chose, que ça n’est pas anodin, c’est grave, austère, (les sonates et partitas pour violon notamment) mais je n’ai pas la clé. Je ne suis pas assez matheux dans l’âme je suppose.
J’ai d’ailleurs un rapport bizarre avec Bach, je n’aime pas plus que ça donc, et en même temps je l’écoute relativement souvent, c’est vrai plus en fond sonore qu’autrement.

lulu, tu as des réévalué des trucs chez Xenakis?

pas vraiment, mais y a pas mal de trucs qui me plaisent bien quand même.
par contre je sais pas si je vais aller au-delà (chronologiquement) parce que j’ai un peu peur de la suite...

OK, je crois que sur ce coup-là, je vais résister sans trop de mal à ton emprise.

en fait, avant tout, je trouve les trois disques de Marius Constant assez grisants...

Spoiler:

Sibelius : Symphonie n°1 (Bernstein Sony)

Janáček : Sinfonietta - Varsovie P.O., Antoni Wit
→ Le Janáček symphonique fait partie de mon panthéon, j'ai écouté ces œuvres un nombre incalculable de fois dans je ne sais combien de versions. Et bien ces enregistrements de Wit pour Naxos, c'est peut-être bien ce qu'il y a de mieux.

Sibelius : La nymphe des bois (Skogsrået) - Helsinki P.O., John Storgårds
→ Une pièce magnifique, sortie des oubliettes pas Vänskä dans les années 90. Très intéressant, pour entendre l'évolution du jeune Sibelius : opus 15, le langage n'est plus celui de Kullervo et En Saga mais ressemble énormément à Lemminkäinen.
(Pour le côté musicologique, on est ici dans le pur poème symphonique avec argument; la pièce n'est pas inspirée de Kalevala - comme l'indique le titre suédois - et il y a d'abord eu une version voix, cor, deux pianos et cordes, que j'ai également.)

Iskender a écrit:

Janáček : Sinfonietta - Varsovie P.O., Antoni Wit
→ Le Janáček symphonique fait partie de mon panthéon, j'ai écouté ces œuvres un nombre incalculable de fois dans je ne sais combien de versions. Et bien ces enregistrements de Wit pour Naxos, c'est peut-être bien ce qu'il y a de mieux.

Jamais écouté cette version. Quels sont ses «avantages comparatifs»?

Iannis Xenakis : Aroura pour 12 instruments à cordes (1971)
New Philharmonia Orchestra (Elgar Howarth)

Iannis Xenakis : N’Shima pour deux mezzos et 5 musiciens (1975)
Geneviève Renon, Anne Bartelloni / WDR Sinfonieorchester Köln (Michel Tabachnik)

Iannis Xenakis : Phlegra pour 11 musiciens (1975)
Ensemble Intercontemporain (Michel Tabachnik)

Iannis Xenakis : Epeï pour 6 musiciens (1976)
des gens

Henze: Symphonie n°7/Rattle

+

Iannis Xenakis : Polla ta dhina pour chœur d’enfants et 48 musiciens (1962)
Maitrise de Notre-Dame de Paris
Ensemble Instrumental de Musique Contemporaine de Paris (Konstantin Simonovitch)

Iannis Xenakis : Medea pour chœur d’hommes et 5 musiciens (1967)
Chœur d’hommes de l’ORTF
Ensemble Ars Nova (Marius Constant)

Iannis Xenakis : Cendrées pour chœur mixte de 72 voix et 73 musiciens (1973)
Chœur de la Fondation Gulbekian de Lisbonne
Orcestre National de France (Michel Tabachnik)

Schubert : Sonate pour piano D850 (Wirssaladze)

BACH

Une des choses que je préfère chez Bach, les brandebourgeois, et principalement celui-ci.

Concerto brandebourgeois n° 3

I Barochisti – Diego Fasolis
Je n’aime pas trop cette interprétations dénudée jusqu’à l’os, et prise sur un tempo d’enfer, même si c’est devenu très tendance
**°

Orchestra Classic Music Studio St Petersburg – Alexander Titov
Version au contraire lente et charnue, j’aime quand des tentures de couleurs masquent l’armature comme ici
***°

English Chamber Orchestra – Raymond Leppard
Nerveux mais pas trop, coloré comme j’aime, un peu lourd sans doute, peut-être une réminiscence de jeunesse, il n’y avait pas que les Pink Floyd et Soft Machine qui étaient tendance dans les 70’, il y avait aussi Raymond Leppard
***

Je prise également ce n°3.

Autres chouettes versions: Goebel et le Café Zimmerman

Scriabine : Poème de l'Extase (Ashkenazy)

Ca miroite

Iannis Xenakis : Légende d’Eer pour bande magnétique (1977)

darkmagus a écrit:

xoph a écrit:

darkmagus a écrit:

Bon, je continue avec Bach, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir toute la semaine comme je me l’étais promis  

**

***

**°

 Ça a pas l'air facile, effectivement.

[...] il n’y a pas de surprises, de plus il y a peu de silences, ça ne respire pas assez à mon goût [...]

Sans doute pas trop l'endroit pour aborder ces discussions. Mais, probablement, ces manques que tu déplores ne peuvent pas s'entendre tout à fait sous ces termes chez Bach. De surprise, on peut peut-être dériver vers les mots de Balthus* par exemple "dire à la fois la lourdeur et la légèreté, la fluidité et l’engourdissement, un certain état de somnolence et de fuite, un peu comme dans les fugues de Bach où les variations, les mouvements fuient et détalent pour laisser à un certain moment percer le chant sublime, le “fruit d’or”…". De silence et respiration, dériver vers ce qui se passe entre les lignes : le vide (et justement la respiration). Je pense pour ma part à cette statue de Rodin.

La cathédrale:

Ensuite, chacun·e trouve ou ne trouve pas ce qui peut le ou la rapprocher de cette musique ...

* https://www.francemusique.fr/emissions/propos-sur-bach/propos-sur-bach-de-balthus-2001-57770

de l’orgue de Reger et du Bach sur clavecin à pédalier.

Veni, Vidi, Vinci, Franco Fagioli, Il Pomo d'Oro, Zefira Valova

Bach : Suites pour violoncelle seul n° 5 & 6 - Jean-Guihen Queyras
→ LA version, pour moi.

Ginastera : Pampeana n°3 - BBC Philharmonic, Juanjo Mena

Ginastera : Ollantay - Philharmonie Rhénanie-Palatinat, Karl-Heinz Steffens

Bartók : 4 pièces pour orchestre - Melbourne S.O., Edward Gardner
→ Avec de telles couleurs, je regrette juste qu'il n'ait pas enregistré aussi les deux Images op.10. Je vais écouter la Suite de danses encensée par Xavier.