Playlist (144)

Lili Boulanger
Psaume 130
Du fond de l'abîme

Orchestre des concerts Lamoureux  & chorale Elisabeth Brasseur & Igor Markevitch
Oralia Dominguez & Raymond Amade

Label Emi

1ère version écrite à l'âge de 17 ans et décès à 25 ans

J.S.Bach
Aus tiefer not schrei ich zu dir

BWV 38
Bach collegium Japan choir & Maasaki Suzuki
BWV 686
Maasaki Suzuki
BWV 687
Maasaki Suzuki
Label Bis

BWV 687
Gyorgy & Marta Kurtag
Label DG

J.S.Bach
Aus der tiefen rufe ich, Herr, zu dir
BWV 131

Bach collegium Japan  & Maasaki Suzuki
Midori Suzuki & Peter Kooij

Label Bis

Quelle clarté chez le Bach collegium Japan !

Beethoven : Sonate pour piano n°32 (Arrau)

L'arietta

charles.ogier a écrit:

Lili Boulanger
Psaume 130
Du fond de l'abîme

Ah oui, j'ai souvent écouté ça. Et ce peut être assez flippant.

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Chopin
Edna Stern, piano à queue Ignace Peyel & cie de 1842
Naïve / Cité de la Musique (2010)

Fauré: La Chanson d'Eve/Deshayes



Avec partition.

L. v. Beethoven
* Sonate no. 32 op. 111 (deuxième mouvement)
Igor Levit, piano

Bruckner, symphonie 8, Eduard van Beinum, Royal Concertgebouw Orchestra

Günter Bialas : Lamento, vier Intermezzi und Marsch (1983/86)
Wilhelm Killmayer : Klavierstück VII „Phantasie-Paraphrase“ (1986–88)
Wolfgang Rihm : Klavierstück VI „Bagatellen“ (1977/78)
Siegfried Mauser

Enesco : Sonates pour piano 1 & 3, suite n° 2 / Sharlat : Sonate pour piano  

Très belle troisième  sonate pour piano d'Enesco,sonate très belle et très complexe,jouée par un pianiste américain, trop doué et trop sensible qui s'est défenestré à l'âge de 29 ans, Christopher Falzone .Folie ou pas, son jeu est magnifique et de toute beauté.Un autre ange , lui aussi ,trop tôt disparu, avait enregistré cette même sonate en 1943,Dinu Lipatti.
Pour ceux qui veulent en savoir plus.https://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Falzone

Nielsen : Symphonie n°5 - Orchestre royal du Danemark, Paavo Berglund

J'ai beau y revenir, je suis toujours frustré avec cette symphonie : j'adore toute la première partie, et la deuxième ça ne passe pas du tout.

Karlheinz Stockhausen : Klavierstück XIV (1984)
Reinhard Febel : Klavierstück (1976)
Wolfgang Rihm : Klavierstück VII (1980)
Bernhard Wambach

Karlheinz Stockhausen : Klavierstück XIII (1981)
Majella Stockhausen

Karlheinz Stockhausen : Klavierstück XV (1991)
Simon Stockhausen

Karlheinz Stockhausen : Klavierstück XVII (1994/99)
Antonio Pérez Abellán

Belle et longue sonate pour violoncelle et piano d'un jeune Lekeu  de 18 ans ( 50 minutes ).Ce n'est pas un chef d'œuvre, c'est sûr, mais de très beaux passages.On sent l'autodidacte déjà qui veut tout donner et aussi l 'admirateur des deux grands B.Dommage qu'il soit mort à 24 ans. Très bons interprètes;

lulu a écrit:

Wilhelm Killmayer : Klavierstück VII „Phantasie-Paraphrase“ (1986–88)
Siegfried Mauser

Qu'est-ce que tu en penses, du piano de Killmayer?

Bruckner : Symphonie n°5 (Jochum DG)

Ravel: 2 Epigrammes de C.Marot/Souzay

Benedictus a écrit:

Qu'est-ce que tu en penses, du piano de Killmayer?

pas grand-chose.

- "Die toten Augen" d'Eugène d'Albert | Ralf Weikert/Dresder Philarmonie, Dagmar Schellenberger Hartmut Welker etc.
J'avais beaucoup aimé Tiefland et ses deux quatuors (délicieux), mais là je ne suis pas tellement convaincu. Déjà, il faut savoir que le langage a changé, on est dans quelque chose de plus straussien. L'orchestre propose de très belles choses, (parfois des moments un peu "debussistes" qui m'ont bien plu) et c'est une musique riche.. mais ce qui me gène c'est cette tendance  permanente à l'épanchement.. ainsi qu'une musique parfois un peu "kitsch", bref, choses que l'on ne trouvait pas du tout dans Tiefland ou les quatuors. Pas la même force, dramatiquement, que dans les terres basses aussi, je trouve.

J'en reparlerai plus amplement dans la rubrique "général" demain. Les chanteurs m'ont vraiment convaincu, pourtant (notamment Hartmut Welker) pour un répertoire qui n'est, je crois pas leur prédilection.

Alphonsin. a écrit:

- "Die toten Augen" d'Eugène d'Albert | Ralf Weikert/Dresder Philarmonie, Dagmar Schellenberger Hartmut Welker etc.
J'avais beaucoup aimé Tiefland et ses deux quatuors (délicieux), mais là je ne suis pas tellement convaincu. Déjà, il faut savoir que le langage a changé, on est dans quelque chose de plus straussien. L'orchestre propose de très belles choses, (parfois des moments un peu "debussistes" qui m'ont bien plu) et c'est une musique riche.. mais ce qui me gène c'est cette tendance  permanente à l'épanchement.. ainsi qu'une musique parfois un peu "kitsch", bref, choses que l'on ne trouvait pas du tout dans Tiefland ou les quatuors. Pas la même force, dramatiquement, que dans les terres basses aussi, je trouve.

J'en reparlerai plus amplement dans la rubrique "général" demain. Les chanteurs m'ont vraiment convaincu, pourtant (notamment Hartmut Welker) pour un répertoire qui n'est, je crois pas leur prédilection.

J'ai parlé de cet opéra...mais il faut que je retrouve où!

EDIT:
ici

C'est ici.

En ce qui me concerne, Alphonsin, je suis d'accord avec toi, je trouve Tiefland beaucoup plus fort que die toten Augen (qui semble pourtant relativement plus connu). Je ne crois pas avoir tenté ses quatuors, je vais mettre ça sur ma liste d'écoutes !

Alexandre Scriabine : Sonate nº10 (1913)
Heitor Villa-Lobos : Rudepoêma (1921–26)
Wilhelm Killmayer : An John Field. Nocturnes (1975)
Detlev Müller-Siemens : Under Neonlight II (1980–83)
Volker Banfield

Magnard : Sonate pour violoncelle et piano (Meunier & Guilhon-Herbert)

Claude Debussy (1862-1918)
Préludes du 2ème livre
La Mer ; tr. piano 4 mains* (Debussy)

Alexander Melnikov
*Olga Pashchenko
Piano Erard 1885

"Les aigus en bois, le medium creux, les graves enroués sacrifient les suspensions de Brouillards dans des vides de son, éparpillent les Feuilles mortes, assèchent les marais lunaires d’Ondine et font peiner le pianiste qui doit tricoter ferme pour former Les tierces alternées. Dommage, car Melnikov brosse un deuxième Livre sombre et plein de caractère qui aurait pleinement réalisé son introspection dans le confort somptueux d’un beau Steinway moderne." Jean-Charles Hoffelé in https://www.resmusica.com/2018/08/07/le-debussy-dalexander-melnikov-trahi-par-erard/
Autant dire que ça me plaît, ce Debussy, sec un peu. Mais, je cherche certainement, hors de propos, un Debussy plus aride que de raison, connaissant fort mal son œuvre (et un tout petit peu mieux mes goûts).

Bartok : Le Prince de Bois (Dorati)


Musique fourmillante, dense et constamment inspirée.

Quelle merveille!

Ah non ! C'est un peu court jeune homme !

Charles Ives : Concord Sonata (1911–15)
Karlheinz Stockhausen : Klavierstück XI (1956)
Roland Kayn : Quanten (1957–58)
Mauricio Kagel : An Tasten (1977)
Aloys Kontarsky

Szymanowski: Concerto pour violon n°1/Vähälä, Liebreich

+

Sonate de Dukas / Françoise Thinat

Version crépusculaire, toute en finesse et intériorité de cette sonate, par françoise Thinat ,qu'on peut trouver trop longue et ennuyeuse ,vu sa complexité, quand elle  est mal jouée.mais on peut aussi préfèrer une version un peu plus musclée, avec plus de testostérone,comme celle de Jean Hubeau, ( 1917-1992) vieux et fidèle serviteur de la musique française de cette époque,qui excelle dans cette sonate et dans Dukas, tout court.

Ervind GROVEN  :  Symphonies Nos. 1 & 2 – Kristiansang SO, Peter Szilvay
→ Sorte de romantisme avec la légèreté de touche du néoclassicisme, très séduisant et frais !

Lalo, Vieuxtemps, desenclos, Philippot : « Miroir ». Trio avec piano 1, Sonate alto… Daufresne (saxhorn), Alexandre Collard (Cor), Mathilde Nguyen (pia) (Klarthe 2020)
→ Quel instrument remarquablement moche que le saxhorn !  Mais belles œuvres, en revanche !

Schumann & Christian Jost , Dichterliebe – Stella Doufexis, Peter Lodahl, Daniel Heide, Horenstein Ensemble, Christian Jost (DGG 2019)
→ Très belle relecture avec arrangement de ritournelles, pour accompagnement de nonette : quatuor, flûte, clarinette, harpe, célesta (et piano), marimba (et vibraphone). Ajoute un côté contemplatif / planant à l'américaine, comme dans un quatuor de Hillborg ou un opéra de Spears… Très plaisant ! (et remarquablement interprété)
→ Dichterliebe et les Eichendorff Op.39, dans leur version d'origine sont merveilleux par Stella Doufexis, qui les chante avec une fois qui semble venir des temps anciens, capiteuse et franche à la fois !

Kurzak « Desire »
→ Toujours une voix impressionnante, et étrange méli-mélo des rôles très larges (Elvira d'Ernani) aux lyriques plutôt légers et assez haut placés (Micaëla), de toutes les langues (italien, français, tchèque, polonais, russe) des architubes italiens avec du Verdi moins courant, des standards slaves de Tchaïkovski et Dvořák aux (plus locaux) succès de Moniuszko…
→ De ce fait, le récital impressionne (surtout quand on connaît l'impact de cette voix en vrai, dont les moirures saturées fendent l'espace !), mais je n'ai pas eu la sensation qu'il construise autre chose qu'un récital. Pas d'histoires racontés, de singularités affirmées – en tout cas, je ne les ai pas senties. Mais c'est globalement inattaquable sur le plan vocal.

Lassus: Inferno ; Cappella Amsterdam, Reuss (HM)
→ Voix assez rondes (un brin de pâte non nécessaire), exécution au cordeau, très nette, plutôt allante.

Bizet: Carmen Suite No. 1 & Symphony in C - Gounod: Petite Symphonie – Scottish Chamber Orchestra, François Leleux (Linn)
→ Carmen inhabituellement nerveuse (et en petit effectif), symphonie qui manque un peu de tension et d'enjeu pour moi – pas très séduit par les phrasés non plus (inutilement sophistiqués, souvent).

Beethoven – Folk Songs – Bohnet, Johannsen, Kimbacher… (Naxos)
→ Extraits des cycles irlandais, écossais, gallois et britannique, interprétés par de belles voix simples. Accompagnement un peu tradi / blanc, pas très dansant.

lulu a écrit:

Heitor Villa-Lobos : Rudepoêma (1921–26)

Tu aimes ?

BEETHOVEN

sonates pour violoncelle et piano op. 5 n° 1 et 2
***
Paul Tortelier - Eric Heidsieck

Comme j'en ai dit un mot ici:

• Betsy Jolas: Quatuor II (1964) pour soprano coloratura et trio à cordes:

Mady Mesplé (soprano), Trio à Cordes Français: Gérard Jarry (violon), Serge Collot (alto), Michel Tournus (violoncelle)
Paris, X.1967
EMI

• Hahn: 28 Mélodies:

Mady Mesplé (soprano), Dalton Baldwin (piano)
Paris, XII.1988 & II.1989
EMI

Merci, Madame.

arnaud bellemontagne a écrit:

lulu a écrit:

Heitor Villa-Lobos : Rudepoêma (1921–26)

Tu aimes ?

je serais pas catégorique mais bof, plutôt non, bien qu’il y ait des trucs couls dedans.

Pierre Boulez : Structures I pour deux pianos (1952)
Bernd Alois Zimmermann : Perspektiven pour deux pianos (1956)
Henri Pousseur : Mobile pour deux pianos (1958)
Karlheinz Stockhausen : Mantra pour deux pianos, percussions et modulateur en anneau (1970)
Aloys Kontarsky, Alfons Kontarsky

Ravel: Chanson du route, Si morne/Norman

+

J.S.Bach
- prélude & fugue en sol mineur-BWV 542
- choral "nun komm, der heiden heiland"-BWV 659
- Passacaille & fugue en do mineur-BWV 582
- Klavier ubung III "wir glauben all' en einem Gott"-BWV 680
- Choral Schubler "wachet auf, ruft uns die stimme"-BWV 645
- Toccata, adagio & fugue en do majeur-BWV 564

Pierre Cochereau

Label Decca


Vertigineux !

L.van Beethoven
Sonate N°16 en sol majeur

Friedrich Gulda

Label SWR classic

Le Bonheur, n'est-ce pas ce moment ?

Bernd Alois Zimmermann : Dialoge pour deux pianos et orchestre (1960)
Milko Kelemen : Composé pour deux pianos et groupes d’orchestre (1967)
Kazimierz Serocki : Forte e piano pour deux pianos et orchestre (1970)
Aloys Kontarsky, Alfons Kontarsky
WDR Sinfonieorchester Köln (Sixten Ehrling / Michael Gielen)
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden (Ernest Bour)

Johannes Fritsch : Ikonen pour trois pianos (1964)
Wolfgang Fortner : Triplum pour trois pianos et orchestre (1966)
Alfons Kontarsky, Aloys Kontarsky, Bernhard Kontarsky
WDR Sinfonieorchester Köln (Christoph von Dohnányi)

Bartok : Concerto pour piano n°1 (Kovacevich/Davis)

Abrupt, tellurique et tiré au cordeau.

Gioachino Rossini
3 Ouvertures
* L'Italienne à Alger
* Le Barbier de Séville
* La Pie voleuse
L. v. Beethoven
* Symphonie no.9 (les trois premiers mouvements)
The London Classical Players
Roger Norrington

Moeran : Quatuor à cordes n°1 - Maggini quartet
→ Bon il a beaucoup écouté et lu Ravel, mais c'est un chouette quatuor.

Nielsen : Symphonie n°1 - Orchestre royal de Danemark, Paavo Berglund

Tippett : Concerto pour double orchestre à cordes - London Philharmonic, Vernon Handley
→ Les deux premiers mouvement relèvent du génie. J'accroche toujours moins au III

Vaughan Williams : Symphonie n°6 - London Philharmonic, Bernard Haïtink
→ Vraiment géniale cette symphonie. Version luxueuse mais pas superficielle. Dynamique, cuivrée, et des textures magnifiques.

Helmut Lachenmann : Serynade pour piano (1998–2000)
Mark Andre : Un-fini III pour piano (1993–95)
Maki Ishii : Kyō-Ō pour piano, électronique et orchestre (1968)
Yukiko Sugawara
WDR Sinfonieorchester Köln (Hiroyuki Iwaki)

Bartok : Concerto pour orchestre (Solti)

Merveilleuse Thérèse Dussaut qui nous joue un Rameau parfait,fin et drôle,et aussi profond et nostalgique .Son piano épouse admirablement la musique de Rameau et la recrée à sa manière vivante ,pour notre plus grand bonheur.Quelle est longue, la liste des femmes pianistes qui enrichissent ma vie, par ce qu'elles nous ont laissé comme enregistrements merveilleux. Difficile de trouver ses disques maintenant, mais tout se trouve sur internet en cherchant bien. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette grande pianiste, formée par Marguerite Long
https://en.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_Dussaut

Bartok : Suite de danses (Solti)

La 3ème danse m'a fait penser à Copland (sans doute le côté folklorique).

La 4ème a quelque chose de magique avec ses quintes envoûtantes.

Ramón Ramos : Pas encore pour quatuor à cordes        1979 / Arditti String Quartet