Playlist (144)

Ah ! C'est vraiment intéressant ! Merci de l'explication !

Ailleurs que dans l'éducation je confirme qu'on tentera aussi d'émuler un système de notation initial "fin" tant qu'il autorise des gradations, même s'il est officiellement simplifié. Mais bon, si on casse tout pour faire rentrer dans des cases et que c'est sans arrondis possibles, hélas... (sur la base de Nul / Bien / Très Bien / "Excellent et on n'a pas le droit d'utiliser cette notation").

Hugh Wood  Symphony / Scènes from Comus.

Très belle symphonie (1982 ), d'un compositeur encore vivant né en 1932 .On trouve plein de choses qu'on connaît déjà, dans cette symphonie et même des citations d'autres compositeurs, mais Hugh Wood a le rare talent ,de personnaliser tout ça, dans une oeuvre assez forte et pour finir assez personnelle ,si bien qu'on ne s'ennuie pas une minute .Superbe version de l'orchestre de la BBC sous la direction de Sir Andrew Davis . Les scènes de Comus sont magnifiques  avec une soprano et un ténor sur des textes de  John Milton , c'est vraiment prenant .Entre Britten et Tippett, on pourrait classer là Wood en attendant mieux . Un très beau disque et deux très belles oeuvres.Notons qu'on peut trouver , l'enregistrement de la première sur YT ,par l'increvable Rozhdestvensky, magnifique version ,comme d'habitude.


Hugh Wood / Wild cyclamen

Magnifique cycles de mélodies,là encore, on a l'impression de connaître et de se retrouver en terrain connu,mais pour finir, on reste quand même scotché par la beauté des mélodies, et l'apparente et déconcertante facilité mélodique
du compositeur,même sans les comprendre .Tous les interprètes sont formidables, très beau disque, un compositeur  vraiment à découvrir.Tant pis, pour les superlatifs,mais quand c'est beau, c'est beau!

KIEL, F.: Missa solenniau , op. 40

FRIEDRICH KIEL  (1821 - 1885)

Magnifique oeuvre,de ce contemporain,trop peu connu de Brahms, je trouve vraiment qu'il a la grâce, comprenne qui voudra. Très beau disque,pour les chanteurs et pour l 'orchestre.Pour moi, un chef-d'oeuvre méconnu.

Roupoil a écrit:

Il y a eu des expériences de faites sur les profs : quand on leur interdit la notation traditionnelle sur 20 pour la remplacer par quelque chose de plus flou (typiquement des lettres A, B, C, D, E), le prof se débrouille systématiquement pour recréer un système équivalent à celui de la note sur 20 (genre il va mettre des B++ et des D- pour finir par avoir une vingtaine d'échelons différents). Xavier doit être fondamentalement prof .

Non, David!

Car moi je ne pense pas du tout à des notes quand je mets mes smileys, c'est David qui m'y a fait penser en parlant de 13/20.

D'ailleurs quand je mets  je ne pense pas 12/20, je pense que j'ai bien aimé, sans plus. (ce qui revient un peu à un 12/20, mais la différence fondamentale c'est que c'est un ressenti, un goût personnel, pas du tout un jugement "objectif" comme doit souvent l'être une note)

Quand j'ai commencé à mettre des et des + c'était pour affiner, les choses, mais je n'avais pas du tout fait ça dans le but d'arriver à une note sur 20.

J'ai volontairement caricaturé le fait que lorsque tu écris ou , je n'ai pas l'impression que tu aies adoré. (D'où ma surprise pour Gilse et Atterberg, croyant que tu avais trouvé ça agréable sans projeter d'y revenir.)

Serge Prokofiev (1891-1953) :

Alexandre Nevsky, cantate Op. 78

= Betty Allen, mezzo-soprano ; Eugene Ormandy, Chœur Mendelssohn Club, Orchestre de Philadelphie

(RCA, octobre 1975 - février 1976)

Ormandy fait partie des rares chefs qui purent enregistrer deux fois cette cantate, puisqu'il l'avait déjà gravée en mai 1945 (Columbia) !
Outre une luxueuse prise de son, d'un épatant relief, on est frappé par le geste dramatique constamment exacerbé du chef hongrois.
Non seulement dans les volets épiques comme Les Croisés dans Pskov ou la Bataille sur la glace, mais jusqu'au triomphe final,
qui ne resplendit pas platement mais vibre de toute la fébrile ardeur de la victoire.
Version spectaculaire et saignante, à rebours de l'image routinière qu'on conçoit parfois de ce maestro.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai volontairement caricaturé le fait que lorsque tu écris ou , je n'ai pas l'impression que tu aies adoré. (D'où ma surprise pour Gilse et Atterberg, croyant que tu avais trouvé ça agréable sans projeter d'y revenir.)

En fait, je crois que j'ai légèrement changé ma façon de "noter", parce que ça manquait souvent de nuances, en ne mettant pratiquement rien en-dessous de 3,5.

Je crois que je mets 3 là où je mettais 3,5 avant.

Sinon j'ai beaucoup aimé la 3è de Gilse:

Xavier a écrit:

Gilse: Symphonie n°3/Porcelijn

+

c'est un vrai seuil dans les choses que j'adore vraiment.

Messiaen : Quatuor pour la fin du temps (Incanto)
Franck : Quatuor à cordes (Pascal)
Vaughan Williams : The Lark Ascending (Handley)

Je confirme que les deux dernières, découvertes récentes, sont des chefs d'œuvre (absolu dans la cas de Franck)

Nielsen : Symphonie n°6 (Blomstedt)

Plus déroutante cette ultime symphonie avec ses aspects grinçants et humoresques alla Chostakovitch.

Wagner : Siegfried Idyll (Celibidache)
Nielsen : Symphonie n°4 "L'Inextinguible" (Blomstedt / San Francisco)

Gilse: Symphonie n°4/Porcelijn

Brahms : Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)

Karoly Goldmark
Concerto pour violon

New York Philarmonic & Bruno Walter
Nathan Misltein

Connesson : Supernova (Tang)
Dutilleux : Le Loup (Prêtre)

Cololi a écrit:

Dutilleux : Le Loup (Prêtre)

Si tu ne l'a pas fait, il faut écouter la version Rophé, meilleure et plus complète. (le ballet complet fait une demi-heure)

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Dutilleux : Le Loup (Prêtre)

Si tu ne l'a pas fait, il faut écouter la version Rophé, meilleure et plus complète. (le ballet complet fait une demi-heure)

Non, non, j'ai découvert l'œuvre il y a quelques jours seulement. Je note.

Je trouve ça vraiment très bon. Ca sonne assez ravélien.

Alexandre Glazunov
Concerto pour violon en la mineur

RCA Victor symphony orchestra & William Steinberg
Nathan Milstein

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Dutilleux : Le Loup (Prêtre)

Si tu ne l'a pas fait, il faut écouter la version Rophé, meilleure et plus complète. (le ballet complet fait une demi-heure)

Et les Trois Sonnets de Jean Cassou!
(J'avais d'ailleurs touché un mot du du disque ici et là.)

L.van Beethoven
Sonate violon et piano n°7 en do mineur

Isaac Stern & Eugene Istomin

Label Sony

Franck : Quintette avec piano (Borodine / Richter)

Strauss : diverses mélodies (Norman / Levine - piano)
Tchaïkovski : 6 chants (Norman / Levine - piano)
Wagner : Wesendonck-Lieder (Norman / Levine - piano)
Schoenberg : Brett-Lieder (Norman / Levine - piano)

Magnifique disque

Gilse: Musique funèbre/Porcelijn

+

L.van Beethoven
Sonate violon & piano n°8 en sol majeur
Sonate violon & piano N°9 en la majeur

Isaac Stern & Eugene Istomin

Label Sony

Roussel : Concert pour petit orchestre (Devraux)

Sympathique.

Brahms : Variations sur un thème de Haydn (Abbado)

Chausson : Poème de l'amour et de la mer (Gens / Bloch)

Bartok : Le prince de bois (Dorati)

Rameau : Suite orchestrale extraite de Naïs (Brüggen)

Cololi a écrit:

Bartok : Le prince de bois (Dorati)

Grande version d'une grande oeuvre.

Mahler, symphonie No.9
Orchestre des Jeunes de la Communauté Européenne, Haitink, Live le 17 avril 1993

Retrouvaille avec un vieux ami. Cet enregistrement m'a profondément marqué lorsque que j'ai entendu il y a plus de 20 ans. J'ai finalement trouvé une copie physique.

Ohana: Livre des prodiges/Tamayo



Avec partition.

Franz Joseph Haydn
Sonate pour piano N°10 en do majeur
Sonate pour piano N°38 en fa majeur
Sonate pour piano N°42 en sol majeur
Sonate pour piano N°60 en do majeur

Tzimon Barto

Label Ondine

Intrigante et attachante sonate 38

Aujourd'hui : découvertes CPO étourdissantes et retour à deux doudous.

Bruch: Symphonies Nos. 1-3 & Overtures – Bamberger Symphoniker, Robert Trevino (CPO)
→ Très mendelssohnien lorgnant vers Brahms, et joué avec un tel élan ! (quelle prise de son limpide et ample, aussi !) Il faut dire que Bamberg / Trevino, ce n'est pas une alliance de seconds couteaux !

David Johansen : Concerto pour piano, Pan, Épigrammes sur des motifs norvégiens, Variations symphoniques & Fugue – Triendl superstar, Kristiansand SO, Aadland (CPO)
→ Vraiment un univers sonore original.

Reinecke : Symphonies 3 & 1, Radio de Munich, Henry Raudales (CPO)

Davichi, 8282

Britten, Albert Herring, Hickox (Chandos)
→ Bons chanteurs, prise de son aérée (quelquefois un peu lointaine). Pour le meilleur opéra de Britten. Avec Gilchrist et R. Williams !

Giuseppe Clemente Dall'Abaco (1710-1805)
Sonates pour violoncelle

Elinor Frey, violoncelle

Mauro Valli, violoncelle
Federica Bianchi, clavecin
Giangiacomo Pinardi, archiluth

Après son disque Berlin Sonatas (sur un violoncelle à cinq cordes, et autour des œuvres d'Abel, CPE Bach, Benda, Graun ou Kinberger) : Elinor Frey poursuit son travail à la naissance du violoncelle (un mouvement de la sonate en ré mineur est "a modo di Viola da gamba") ; avec un talent d'interprète aussi raffiné qu'est affirmée la rigueur de sa démarche (le disque s'accompagne d'une édition critique menée par Elinor Frey des sonates de Dall'Abaco - le fils - ). Cette approche rappelle Cocset dont le disque Dall'Abaco "Padre e figlio" faisait la part si belle aux caprices du fils (Giuseppe Clemente). Pas de caprices ici, mais cinq sonates de chant et de brio, où le grain de l'instrument, la sensibilité d'Elinor Frey opèrent tout leur charme.
Très instructif livret d'Elinor Frey

Roussel : Petite Suite (Martinon)

Brahms : Symphonie n°4 (Bernstein)

David Monrad Johansen
Concerto pour piano en mi bémol majeur
Pan

Kristiensand symphony orchestra & Eivind Aadland
Oliver Triendl (piano)

Label CPO

Je ne suis pas aussi enthousiaste que D.L.M pour le concerto.

L.van Beethoven
Quintette à cordes en do majeur-opus 29

Quatuor Ysaÿe & Shuli Waterman

Label Ysaÿe records

Benedictus a écrit:

Aujourd’hui, des postromantiques CPO:

• Johann Nepomuk David:

Johannes Wildner / ORF Radio-Symphonieorchester Wien
Vienne, II & III.2011
CPO

D’après ce que j’avais lu au sujet du compositeur, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus postromantique tradi. En fait, le langage ressemble surtout énormément au Hindemith orchestral du milieu des années 30 (plutôt côté Symphonie Mathis der Mahler et Nobilissima Visione) - la même espèce de synthèse de postromantisme brucknérien, d’éléments archaïsants (aussi bien dans les harmonies modales que dans la dimension contrapuntique très marquée), et de frottements polytonaux plus «modernes.» L’influence brucknérienne (David a été très lié à Saint-Florian) est tout particulièrement sensible dans l’organisation formelle et les profils mélodiques de la 1ᵉ Symphonie (surtout le I), la 6ᵉ est plus franchement hindemithienne.

Ça me plaît beaucoup (je me demande si je ne vais pas essayer de lui consacrer un topic) mais je pense que je serai sans doute un peu seul sur ce coup-là, et que beaucoup ici trouveront ça trop carré, un peu abrasif et pas très coloré.

La curiosité est un vilain défaut ? J'ai donc tenté, malgré les avertissements (Bruckner et Hindemith), j'ai en effet trouvé le temps long. Bien fait mais aride dans son genre.



Pas découragé, j'ai tenté l'autre album avec les symphonies 2 et 4, et ai beaucoup plus adhéré adoré. La No. 2 utilise les mêmes ingrédients que ceux indiqués ci-dessus (du Bruckner, et tout ce contrepoint, le IV, on dirait du Bach avec des fausses notes et des harmonies difficiles !), et pourtant, tout fonctionne. Peut-être parce que la symphonie a été construite, semblerait-il, autour de cette passacaille finale "hommage au passé" (citation de l'Homme armé), elle est plus évidente à appréhender et séduisante à l'oreille ?
La No. 4 a quelque chose de funèbre et austère, dans ce surprenant premier mouvement lent. Les trois mouvements suivants sont une enfilade de fugues chargées et à la limite de la tonalité, c'est étrangement envoûtant... La grandiose péroraison du II est saisissante, le III est si léger (vents) tout en restant empreint de mystère...

En me relisant, je ne comprends pas pourquoi j'ai largement préféré un CD à l'autre quand les recettes sont sensiblement les mêmes. Je retenterai donc le premier disque, mais encourage Benedictusà tenter cet autre plus immédiatement accessible (ou moins austère ?). Je lisais des comparaisons avec Reger et Rubbra (je sens vraiment cela dans le 4. III), ce serait peut-être là l'explication.

Merci, je suis justement en train d'écouter ce second volume, et j'adore moi aussi!
C'est effectivement moins abrasif, avec plus de «climat», quoique peut-être encore plus contrapuntique.

Bon, il va sérieusement falloir que je lui consacre un topic (moi qui suis déjà en train d'en préparer un sur Humphrey Searle...)

La No. 2 est un cas de contrepoint extrême, et bizarrement, j'ai adoré,alors que Bach en général m'exaspère. J'ai trouvé des dégradés, des climats, des émotions, là où JSB me fait l'effet d'une fascination ravie pour les mathématiques.
Mais oui, réécouté ce matin cet album, et Rubbra. La guerre (l'histoire de la No. 4 n'est pas piquée des hannetons). Et curieux de te lire sur Searle ! J'ai écouté toutes les symphonies et pourrait peut-être contribuer un peu.

Pour le coup, existe-t-il beaucoup de choses en dehors de ces deux albums CPO ? Je ne crois pas avoir vu grand-chose...

De JND? Non, c'est à peu près tout: comme autres disques monographiques, on ne trouve à part ces deux-là que de l'orgue chez CPO ou de petits labels autrichiens ou allemands.

De l'orgue ? Je fuis laisse la place aux spécialistes, c'est une mission pour Super-Mélo !
Au moins, un disque orchestral saisissant et un nouveau nom de compositeur à mon arc !

Et j'essaierai de ne pas sursauter la prochainement fois que quelqu'un écrira « beaucoup de longueurs grandiloquentes chez David ».

Ça, ou bien David se répète beaucoup (en pensant bien sûr à David Lang).

Benedictus a écrit:

De JND? Non, c'est à peu près tout: comme autres disques monographiques, on ne trouve à part ces deux-là que de l'orgue chez CPO ou de petits labels autrichiens ou allemands.

après il faut directement passer à son élève.

Benjamin Britten

Folksong from Somerset (O Waly, Waly)

Quatre Chansons Françaises (1928)

French Folksongs

Sinfonietta, Op. 1

Our Hunting Fathers, Op. 8

Nursey Rhyme from Suffolk: Oliver Cromwell

Ian Bostridge
Britten Sinfonia
Daniel Harding

lulu a écrit:

Benedictus a écrit:

De JND? Non, c'est à peu près tout: comme autres disques monographiques, on ne trouve à part ces deux-là que de l'orgue chez CPO ou de petits labels autrichiens ou allemands.

après il faut directement passer à son élève.

Lachenmann ?
Si oui, je ne connais que de nom... Wiki signale également Kvandal, que j'ai par contre exploré en profondeur. Bien, mais rien d'aussi saisissant que les 2 symphonies de la nuit dernière.

Preneur de suggestions comme toujours.

DavidLeMarrec a écrit:

Et j'essaierai de ne pas sursauter la prochainement fois que quelqu'un écrira « beaucoup de longueurs grandiloquentes chez David ».

Au demeurant, je ne trouve pas qu'il y ait à proprement parler de longueurs chez JND (ses symphonies sont assez courtes), ni que ce soit particulièrement grandiloquent - en revanche, c'est excessivement sérieux-contrapuntique, et pas spécialement élancé, coloré ni lumineux (typiquement le genre de musique que j'aime et que tu n'aimeras pas du tout, en fait - mais bon, comme c'est chez CPO, tu seras bien obligé d'écouter.)

(Mais à mon avis, c'est toujours mieux d'être pris pour Jean Népomucène que pour Félicien.)

Mefistofele a écrit:

lulu a écrit:

après il faut directement passer à son élève.

Lachenmann ?

En effet (j'aime bien les deux, d'ailleurs.)
Ce que pour ma part je préfère chez Lachenmann, c'est probablement ses quatuors (en particulier Reigen seliger Geister.)

sinon il y a Zechlin qui est coule aussi.

Scriabine : Sonate n°7 (Glemser)

Brahms : Symphonie n°3 (Bernstein)