Playlist (144)

Brahms : Symphonie n°2 (Bernstein)

Liszt : Études d'exécution transcendante (Gekić & Arrau)
Liszt : Paraphrases et transcriptions sur des opéras de Verdi (Arrau)

Arrau.

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Messiaen : Visions de l'Amen (Osborne/Roscoe)


Extatique.

arnaud bellemontagne a écrit:

Arrau.

Un des interprètes qui arrive à gratter la couche de vernis virtuose de ces oeuvres

Liszt : Saint François de Paule marchant sur les flots (Gekić, Darré & Kempff)
Liszt : Vallée d'Obermann - Bénédiction de dieu dans la solitude (Arrau)

Claude Debussy (1862-1918)
Estampes, Masques, L'Isle joyeuse, Images séries I et II, Children's Corner, The Little Nigar, Hommage à Joseph Haydn.

Noël Lee, piano Hörnung & Möller

eh bien, rien justement ! le site auquel renvoie le double CD pour l'intégralité du texte de présentation - naiveclassique.com - ne semble plus actif. Naïf que j'étais ! Je ne saurai donc pas pourquoi cette chaise collet monté de Charles Rennie Mackintosh est mise à l'honneur ... Bah, j'ai plus qu'à aller à la pêche aux poissons d'or.

Va comprendre...

voilà qui laisse songeur ...

SHCHEDRIN
Stihira – pour orchestre
***°
Mstislav Rostropovitch
Oeuvre de 1988, dans la veine  de la 3ème symphonie de Gorecki (1976), dont Shchedrin semble s'être pas mal inspiré, peut-être à l'insu de son plein gré    ...mais il n'y a pas de partie chantée ici.

Messiaen : L'Ascension (Chung)

Difficile de trouver les mots pour qualifier le dernier mouvement...

Tu as déjà écouté la version pour orgue?

Oui, je préfère nettement la version pour orchestre. Je ne suis vraiment pas un féru d'orgue.

Moi qui ne suis pas réfractaire à l'orgue, je préfère nettement la version orgue.

Benedictus a écrit:

Moi qui ne suis pas réfractaire à l'orgue, je préfère nettement la version orgue.

Ah oui, tellement ! Moins grandiloquente, et puis le mouvement qui disparaît dans la version orchestrale est incroyablement jubilatoire.

J'ai eu le bonheur de l'entendre deux en vrai, c'est une joie assez immarcescible.

Mefistofele a écrit:

Benedictus a écrit:

Aujourd’hui, des postromantiques CPO:

• Johann Nepomuk David:

Johannes Wildner / ORF Radio-Symphonieorchester Wien
Vienne, II & III.2011
CPO

D’après ce que j’avais lu au sujet du compositeur, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus postromantique tradi. En fait, le langage ressemble surtout énormément au Hindemith orchestral du milieu des années 30 (plutôt côté Symphonie Mathis der Mahler et Nobilissima Visione) - la même espèce de synthèse de postromantisme brucknérien, d’éléments archaïsants (aussi bien dans les harmonies modales que dans la dimension contrapuntique très marquée), et de frottements polytonaux plus «modernes.» L’influence brucknérienne (David a été très lié à Saint-Florian) est tout particulièrement sensible dans l’organisation formelle et les profils mélodiques de la 1ᵉ Symphonie (surtout le I), la 6ᵉ est plus franchement hindemithienne.

Ça me plaît beaucoup (je me demande si je ne vais pas essayer de lui consacrer un topic) mais je pense que je serai sans doute un peu seul sur ce coup-là, et que beaucoup ici trouveront ça trop carré, un peu abrasif et pas très coloré.

La curiosité est un vilain défaut ? J'ai donc tenté, malgré les avertissements (Bruckner et Hindemith), j'ai en effet trouvé le temps long. Bien fait mais aride dans son genre.



Pas découragé, j'ai tenté l'autre album avec les symphonies 2 et 4, et ai beaucoup plus adhéré adoré. La No. 2 utilise les mêmes ingrédients que ceux indiqués ci-dessus (du Bruckner, et tout ce contrepoint, le IV, on dirait du Bach avec des fausses notes et des harmonies difficiles !), et pourtant, tout fonctionne. Peut-être parce que la symphonie a été construite, semblerait-il, autour de cette passacaille finale "hommage au passé" (citation de l'Homme armé), elle est plus évidente à appréhender et séduisante à l'oreille ?
La No. 4 a quelque chose de funèbre et austère, dans ce surprenant premier mouvement lent. Les trois mouvements suivants sont une enfilade de fugues chargées et à la limite de la tonalité, c'est étrangement envoûtant... La grandiose péroraison du II est saisissante, le III est si léger (vents) tout en restant empreint de mystère...

En me relisant, je ne comprends pas pourquoi j'ai largement préféré un CD à l'autre quand les recettes sont sensiblement les mêmes. Je retenterai donc le premier disque, mais encourage Benedictusà tenter cet autre plus immédiatement accessible (ou moins austère ?). Je lisais des comparaisons avec Reger et Rubbra (je sens vraiment cela dans le 4. III), ce serait peut-être là l'explication.

Benedictus a écrit:

Merci, je suis justement en train d'écouter ce second volume, et j'adore moi aussi!
C'est effectivement moins abrasif, avec plus de «climat», quoique peut-être encore plus contrapuntique.

Bon, il va sérieusement falloir que je lui consacre un topic (moi qui suis déjà en train d'en préparer un sur Humphrey Searle...)

Mefistofele a écrit:

La No. 2 est un cas de contrepoint extrême, et bizarrement, j'ai adoré,alors que Bach en général m'exaspère. J'ai trouvé des dégradés, des climats, des émotions, là où JSB me fait l'effet d'une fascination ravie pour les mathématiques.
Mais oui, réécouté ce matin cet album, et Rubbra. La guerre (l'histoire de la No. 4 n'est pas piquée des hannetons). Et curieux de te lire sur Searle ! J'ai écouté toutes les symphonies et pourrait peut-être contribuer un peu.

Pour le coup, existe-t-il beaucoup de choses en dehors de ces deux albums CPO ? Je ne crois pas avoir vu grand-chose...

Je n'ai pas l'énergie de m'occuper d'ouvrir un fil ce soir à cette heure (après 25 km de marche, une demi-journée au Louvre et une soirée jusqu'à la nuit en forêt, si jamais Rubato réclame des explications ), mais juste un mot pour signaler que j'ai écouté moi aussi le volume 2 & 4 : hindemithien en diable en effet ! Ce contrepoint ! Je n'ai pas adoré la 2, mais la 4 est vraiment réjouissante malgré son sérieux et sa grisaille (la fugue infinie du II !).

Oh, divine surprise! Je pensais que tu n'aimerais pas du tout.

La 4, c'est un peu les 2 meilleures minutes de Mathis développées pendant 30 minutes, c'est carrément génial (et bien meilleur que Hindemith, en fait !).

Content que vous ayez été au moins deux à aimer ça! (Je pensais vraiment que je serais tout à fait seul sur ce coup-là.)

Je vais d'ailleurs me refaire un petit coup de 4.II, pour me remonter après Montéclair par Vashegyi.

Johann Nepomuk David : Chaconne (1972)
Mozarteum-Orchester Salzburg (Helmut Eder)

Scott Ross (1951-1989)
Sonate en ut majeur dite « du manuscrit d’Assas »

Spoiler:

----------------------------
et quelques sonates, où plane l'ombre de Scarlatti (... mort pourtant un an avant la naissance de Josep Gallès) et sans doute plus encore celle d' Antonio Soler. Je connaissais quelques-unes des sonates de Josep Gallès par le disque d'Andreas Staier  "Variaciones Del Fandango Espanol" ; le florilège de Michele Benuzzi sur un savouveux clavecin, rend tout le charme de cette musique à "la nonchalance obsédante qui ne vous lâche plus quand elle vous a pris", comme le souligne Nicolas sur un site marchand bien connu. Il serait dommage de n'y entendre qu'un avatar scarlattien "tout confort".

Josep Gallès (1758-1836)
Sonates pour clavecin

Michele Benuzzi, clavecin Detmar Hungerberg d'après Michael Mietke

https://imslp.org/wiki/Category_talk:Gall%C3%A9s,_Josep

Brahms : Symphonie n°1 (Bernstein)

xoph a écrit:

Scott Ross (1951-1989)
Sonate en ut majeur dite « du manuscrit d’Assas »

Spoiler:

----------------------------
et quelques sonates, où plane l'ombre de Scarlatti (... mort pourtant un an avant la naissance de Josep Gallès) et sans doute plus encore celle d' Antonio Soler. Je connaissais quelques-unes des sonates de Josep Gallès par le disque d'Andreas Staier  "Variaciones Del Fandango Espanol" ; le florilège de Michele Benuzzi sur un savouveux clavecin, rend tout le charme de cette musique à "la nonchalance obsédante qui ne vous lâche plus quand elle vous a pris", comme le souligne Nicolas sur un site marchand bien connu. Il serait dommage de n'y entendre qu'un avatar scarlattien "tout confort".

Josep Gallès (1758-1836)
Sonates pour clavecin

Michele Benuzzi, clavecin Detmar Hungerberg d'après Michael Mietke

https://imslp.org/wiki/Category_talk:Gall%C3%A9s,_Josep

J'ai écouté, c'est vraiment bon : inspiré, consistant …

J'écoute le coffret Erato Mady Mesplé (le disque opéra et celui sur les mélodies pour le moment).

L.van Beethoven
Quintette pour cordes en do mineur-Op.104
Quintette pour cordes en mi bémol majeur-Op.4

Zurich string quintet

Label Brilliant classics

Cololi a écrit:

xoph a écrit:

Josep Gallès (1758-1836)
Sonates pour clavecin

Michele Benuzzi, clavecin Detmar Hungerberg d'après Michael Mietke

J'ai écouté, c'est vraiment bon : inspiré, consistant …

c'est aussi mon avis, si l'on ne cherche pas absolument à y trouver les fulgurances et les profondeurs du génial Domenico.

Messiaen : Poèmes pour Mi (Palmer/Boulez)

Mahler, symphonie 6, David Zinman, Tonhalle Orchester Zürich

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Cantates
• BWV 177 "Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ"
Il Gardellino / Marcel Ponseele
• BWV 93 "Wer nur den lieben Gott läßt walten"
Collegium Vocale Gent / Philippe Herreweghe

L.van Beethoven
Romance pour violon et orchestre en fa majeur-Op.50 (1798)
Romance pour violon et orchestre en sol majeur-Op.40 (1802)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur-Op.61 (1806)

Utrecht symphony orchestre & Hans Vonk
Emmy Verhey

Label Brilliant classics

Max Reger (1873-1916) :

Sonate n°2 en ré mineur, Op. 60

= Daniel Matrone, orgue Magen de l'église de Mirande

(REM, 1997)

Couperin : Messe propre pour les couvents de religieux et religieuses (Ho / Notre-Dame de Juvigny)

L'intégrale clavecin Couperin de Bertrand Cuiller continue … 2° volume … mais avec en plus des 1° et 2° ordres … les 2 messes pour orgue !
C'est un certain Jean-Luc Ho qui est au commande de l'instrument de Notre-Dame de Juvigny.

Et bien je m'attendais à un truc bien propre bien lisse, bien fluet … bien à la mode … et bien chiant.
Alors non, c'est assez charpenté, sans tomber dans une quelconque anachronique grandiloquence … c'est inspiré, c'est entraînant, la prise de son et l'instrument sont sublimes : clarté absolue des timbres, clarté du contrepoint, diversité identifiable et sidérante des jeux …
Franchement une très très belle version !

Johann Friedrich Fasch (1688-1758)
Concertos pour divers instruments

Il Gardellino

rien à reprocher à Il Gardellino, mais c'est pas suffisant pour rendre ces œuvres captivantes.


--------------------
Francesco Maria Veracini (1690-1768)
Sonatas for Violin and Basso Continuo, Op. 1: no 1 in G minor
Sonatas for Violin/Recorder and Basso Continuo: no 5 in C major
Sonatas accademiche for Violin and Basso Continuo, Op. 2: no 6 in A major
Dissartazioni sopra opera quinta del Corelli: Sonata no 1

John Holloway (Violin),
Jaap ter Linden (Cello),
Lars Ulrik Mortensen (Harpsichord)

Le tumultueux Veracini, à défaut de jeter la musique par les fenêtres (selon le mot de Debussy à l'égard d'Albéniz), s'est contenté de se défenestrer (courroucé par Pisendel - ah ! comme les mœurs de ce forum sont courtoises - ) et en restera boîteux. La musique lui offre moins de déconvenues, tout au moins il ne lui en fait pas grief puis qu'il rédigera "Il Trionfo della pratica musicale". Juste vengeance sur un sort funeste qui l'aura vu entretemps faire naufrage (et sauver ses violons, dont l'histoire ne dit pas s'ils lui servirent de radeau).
A l'écoute : on entend pas franchement tout cela, mais reste une inventivité (dans des canevas baroques connus), une fraicheur et un vrai sens mélodique (très beau second largo de la sonate N°5, ou largo de la N°6), qui rendent ces sonates attachantes. Le trio Holloway, Jaap ter Linden et Lars Ulrik Mortensen y sonne très juste et convaincant

sources  http://www.musicologie.org/Biographies/v/veracini_fm.htm

Cololi a écrit:

Jean-Luc Ho

S'il n'a pas la coupe de cheveux mémorable et ne se présente pas comme certains comme un "flibustier de la joie", ce qui pourrait lui permettre d’accéder à un statut de star : Jean-Luc Ho fait partie des nombreux·ses et talenteux·ses plus ou moins jeunes clavecinistes - organistes français·es dont le travail est reconnu.

Atterberg: Symphonie n°5/Rasilainen

L.van Beethoven
Concerto pour piano en mi bémol majeur-WoO 4 (1784)
"Révision" de Willy Hess

Berlin Symphony Orchestra & Carl-August Bünte
Martin Galling

Label Brilliant classics

L.v.B. vers 13 ans.

xoph a écrit:

ne se présente pas comme certains comme un "flibustier de la joie"

Il y a manifestement une allusion précise, mais je ne vois pas du tout...

Voici !
" Nous nous lançons dans une danse incantatoire mais dénuée de toutes mécaniques pour que la phrase musicale devienne l'organe même. Voilà notre travail, notre obsession ! Nous cherchons ici à passionner par le ressac de la redite et non à convaincre par le verbe. Nous sommes des ruminants du geste-passion, des flibustiers de la joie. Voilà ! "
   
J'aurais pu citer mes sources, tu as raison.
Thomas Dunford & Jean Rondeau
https://www.francemusique.fr/evenements/sortie-cd-barricades-jean-rondeau-thomas-dunford

Je n'ai pas trop aimé ce disque. Couperin en flibustier ? de la joie ? et agrémenté avec luth* ! Lui, qui prenait un soin jaloux à ses ornements** ...

PS : À relire la citation, il y a un certain plaisir
* PS 2 : Oui d'accord le style luthé, m'enfin si Couperin rédige l'Art de toucher le Clavecin, c'est pas pour des prunes.
** PS 3 : "Couperin use d’une variété infinie d’ornements, les enchaine, les superpose, et surtout les note consciencieusement sur la partition (habituellement, les ornements étaient laissés à la libre interprétation des musiciens). Dans la préface de son Troisième Livre (1722), il insiste d’ailleurs sur l’importance de ces ornements et déplore les trop nombreuses interprétations qui n’en tiennent pas compte : « C’est une négligence qui n’est pas pardonnable, d’autant qu’il n’est point arbitraire d’y mettre tels agréments qu’on veut. Je déclare donc que mes pièces doivent être exécutées comme je les ai marquées »"
in https://www.cadences.fr/articles/dossiers-musicologiques/musique-ancienne/francois-couperin
PS 4 : et surtout, le disque est pas très emballant après de telles annonces ...

Michael Finnissy : String Trio (1986)
Gagliano Trio

Brian Ferneyhough : String Trio (1995)
trio recherche

Albéric Magnard

Quatuor à cordes op. 16

Gabriel Fauré

Quatuor à cordes op. 121

Quatuor Ysaÿe

L.van Beethoven
Leonore Ouverture no 2 en do majeur-Op. 72 (1805)
Leonore Ouverture no 3 en do majeur-Op. 72a (1806)
Leonore Ouverture no 1 en do majeur-Op. 138 (1807)

Minnesota Orchestra & Stanislaw Skrowaczewski

Label Brilliant classics

Bon, en vitesse (je me garde sous le coude certains compositeurs comme Einem) un peu de bien et pas mal de déceptions ces derniers temps.


L'espace intersidéral, c'est beaucoup de vide...

J'écoute les B.O. d'Herrmann (Jason, Muir, Dangerous Grounds, Torn Curtain, Marnie), j'aime globalement sans en être fou (par contre, je réalise l'impact que cela a eu sur la musique de cinéma ou d'animation, c'est saisissant !). J'ai découvert l'existence d'une Outer Space Suite rassemblant diverses pièces de science-fiction pour la télé, et c'est très mauvais : uniquement de l'ambiance, nappes de cordes, harpes, vents et percussions façon "mystère", l'intérêt en tant que musique pure est très ténu. Dont acte, étant donné le contexte original.



Élégie pour mes heures perdues

Par contre, je me suis infligé les 6 premières symphonies d'Alla Pavlova (plus quelques compléments de disque comme l'Elegy ou Thumbelina) et, outre la démonstration de mon masochisme, je me suis demandé comment on pouvait publier ce genre de choses en musique pure (et aussi vite après les avoir écrites : quels sont les réseaux ?!). C'est très sucré, très atmosphérique, des nappes de cordes pleurnichardes façon Tchaikovsky mais sans les mélodies (ou la science de l'orchestration), sans le pathos de Vasks non plus (qui lui cherche et arrive à faire pleurer les pierres). Ça dure parfois presque une heure, avec deux finale (la cinquième !!!), très peu d'événements, et il n'y a aucune retenue dans le cliché (la trompette geignarde ou les stéréotypes américains dans The Old New York Nostalgia, on dirait Amélie Poulain à New York question subtilité). En tant que musique d'atmosphère pour un film, je pense que ce serait compétent (elle sait définitivement écrire pour un orchestre), mais malgré les notes d'intention, je suis resté assez incrédule. Certains compositeurs me rebutent car je ne saisis pas leur langage (typiquement la semaine écoulée, Birtwistle ou Lutyens) mais je sens qu'il y a quelque chose. Ici, beaucoup d'eau-de-rose et...à quoi bon ? Un des rares cas de "plus jamais" en ce qui me concerne.



Surprises sucrées !

En parlant de Lutyens, une curiosité : En voyage, qui est parfaitement consonnant et presque saccharine, dans une compilation de light music tout à fait compétente. Les Russian scenes de Bantock sont particulièrement délicieuses dans le genre stéréotype souriant et entraînant et plaisant !



Un peu de musique vocale, c'est assez rare pour le signaler.



Étoiles mystérieuses

Inspiré il y a longtemps par Benedictus, Unter Sternen de Schoeck. Fort beau, fort retenu, un peu trop pour me satisfaire totalement, mais une bien belle écoute.



Bergères et mystères

Inspiré plus récemment par Rubato, le disque de cycles Nummi chez BIS. Verre à moitié plein en ce qui me concerne. Réalisation superlative, car avec une telle brochette de chanteurs, à commencer par Hynninen, ça ne pouvait qu'être formidable. L'atmosphère pastorale des deux premiers cycles m'a lassé (mais notons que c'est adorable et reste facilement en tête), je n'ai vraiment accroché qu'aux deux suivants, Lauluja hyljatylta seudulta (Songs from a deserted place) et Lansilinnan Lauluja (Songs of the Western Palace), qui sont vraiment magnifiques (l'un sombre, l'autre mystérieux). L'appel initial de Kevatyo ou ces touches vaguement orientales dans une ambiance généralement désolée pour Hibiscus m'ont happé.



Aux pays où l'on fait la guerre

Enfin, recommendation presque sans mélange pour le magnifique album Heracleitus, autour d'un programme Warlock / Butterworth / Gurney. La voix de Charles Daniels, même si pas nécéssairement mon idéal, est claire et juvenile, héroique et caressante comme il sied au style des Songs. Magnifique accompagnement, et le cycle Ludlow and Teme qui ouvre le CD, avec piano et quatuor est parfaitement enthousiasmant. L'alternance de pièces chambristes (Butterworth et Gurney, d'authentiques raretés) contribute à l'excellence du moment passé.

Mefistofele a écrit:

L'espace intersidéral, c'est beaucoup de vide...

J'écoute les B.O. d'Herrmann (Jason, Muir, Dangerous Grounds, Torn Curtain, Marnie), j'aime globalement sans en être fou (par contre, je réalise l'impact que cela a eu sur la musique de cinéma ou d'animation, c'est saisissant !). J'ai découvert l'existence d'une Outer Space Suite rassemblant diverses pièces de science-fiction pour la télé, et c'est très mauvais : uniquement de l'ambiance, nappes de cordes, harpes, l'intérêt en tant que musique pure est très ténu. Dont acte, étant donné le contexte original.

Mais il y a de ça aussi dans Marnie ou Vertigo, ce n'est pas mauvais du tout, il y a des scènes qui appellent peu de musique, d'autres pas du tout…
Herrmann fait toujours ça très finement, je trouve, et on ne peut pas trop l'accuser de faire des musiques qui n'ont pas de fond ni de forme!
Le contexte n'est en effet pas du tout le même que celui d'une musique de concert.

Schmitt : La Tragédie de Salomé (Tortelier)


Excellent. En attendant de mettre la main sur la version intégrale...

Mefistofele a écrit:

(je me garde sous le coude certains compositeurs comme Einem)

Ah tiens, justement, moi aussi.

Mefistofele a écrit:

Étoiles mystérieuses

Inspiré il y a longtemps par Benedictus, Unter Sternen de Schoeck. Fort beau, fort retenu, un peu trop pour me satisfaire totalement, mais une bien belle écoute.

Je t'ai répondu ici.

arnaud bellemontagne a écrit:

Schmitt : La Tragédie de Salomé (Tortelier)

Excellent. En attendant de mettre la main sur la version intégrale...

Ça se trouve chez Naxos, par Davin. Orchestration d'origine, moins riche - mais j'aime mieux: on y gagne beaucoup en progression dramatique - là où la Suite fait un peu juxtaposition de vignettes chatoyantes (et même un peu trop chatoyantes pour moi.)

arnaud bellemontagne a écrit:

Schmitt : La Tragédie de Salomé (Tortelier)


Excellent. En attendant de mettre la main sur la version intégrale...

Oui. Encore l'étage au-dessus.

Xavier a écrit:

Mefistofele a écrit:

L'espace intersidéral, c'est beaucoup de vide...

J'écoute les B.O. d'Herrmann (Jason, Muir, Dangerous Grounds, Torn Curtain, Marnie), j'aime globalement sans en être fou (par contre, je réalise l'impact que cela a eu sur la musique de cinéma ou d'animation, c'est saisissant !). J'ai découvert l'existence d'une Outer Space Suite rassemblant diverses pièces de science-fiction pour la télé, et c'est très mauvais : uniquement de l'ambiance, nappes de cordes, harpes, l'intérêt en tant que musique pure est très ténu. Dont acte, étant donné le contexte original.

Mais il y a de ça aussi dans Marnie ou Vertigo, ce n'est pas mauvais du tout, il y a des scènes qui appellent peu de musique, d'autres pas du tout…
Herrmann fait toujours ça très finement, je trouve, et on ne peut pas trop l'accuser de faire des musiques qui n'ont pas de fond ni de forme!
Le contexte n'est en effet pas du tout le même que celui d'une musique de concert.

Je conçois parfaitement que des scènes demandent un accompagnement minimaliste, et cela ne me pose pas de problème intellectuel. Dans le cas présent, je manque peut-être de recul (par exemple, c'était très novateur pour l'époque), mais à écouter en musique pure, j'ai trouvé ça assez indigent. Le concept était d'accompagner d'éventuelles images, de fait il fallait certainement ne pas empiéter sur l'action possible. Entendu. Mais le manque de variété, de coloris, de thématique m'ont particulièrement assommé. Je ne nie pas qu'Herrmann était extrêmement compétent (sinon je ne serais pas admiratif de la plupart des B.O. que j'écoute), mais ce disque, présenté comme "suite", qui est en réalité une collection de vignettes spatiales assez étales, je n'en ai pas perçu l'intérêt et n'y ai en tout cas pris aucun plaisir.

Aussi, je corrige une énormité : la nomenclature est vents et percussions. Cordes et harpe, c'était la pavlo-purge.

Benedictus a écrit:

Mefistofele a écrit:

(je me garde sous le coude certains compositeurs comme Einem)

Ah tiens, justement, moi aussi.

Après le quiz sur Danton, j'ai exploré en long et en large ce compositeur. Amusante coincidence !

Benedictus a écrit:

Mefistofele a écrit:

Inspiré il y a longtemps par Benedictus, Unter Sternen de Schoeck. Fort beau, fort retenu, un peu trop pour me satisfaire totalement, mais une bien belle écoute.

Je t'ai répondu ici.

Merci bien !

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schmitt : La Tragédie de Salomé (Tortelier)

Excellent. En attendant de mettre la main sur la version intégrale...

Ça se trouve chez Naxos, par Davin. Orchestration d'origine, moins riche - mais j'aime mieux: on y gagne beaucoup en progression dramatique - là où la Suite fait un peu juxtaposition de jolies images chatoyantes (et même un peu trop chatoyantes pour moi.)

Pour le coup, la suite est meilleure, trouvé-je, chez Paray (La danse de l'effroi est terrifiante) et T. Fischer (très bel orchestre, et Les enchantements de la mer sont avec voix).
Je crois que cela a déjà été discuté, je trouve dommage que la version intégrale ne soit pas prévue pour grand orchestre. Cela sonne trop chiche en l'état pour mon goût du luxe et du lucre.

Ah, à propos, puisque tu parlais de musiques de films de science-fiction et d'Elisabeth Lutyens, j'ai découvert que cette dernière avait composé plusieurs musiques pour des films d'épouvante / fantastiques / de science-fiction d'une maison de production concurrente de la Hammer (notamment The Earth Dies Screaming de Terence Fisher, et des films avec Peter Cushing et Christopher Lee comme Dr. Terror's House of Horrors ou The Skull - dans ce dernier, il est question des terribles pouvoirs surnaturels du crâne du marquis de Sade    c'est un scénario de Robert Bloch.)

Et puis sinon, autre coïncidence: hier soir, j'ai mangé une pavlova. C'était bon, mais quand même un peu sucré aussi.

Mefistofele a écrit:

Xavier a écrit:

Mefistofele a écrit:

L'espace intersidéral, c'est beaucoup de vide...

J'écoute les B.O. d'Herrmann (Jason, Muir, Dangerous Grounds, Torn Curtain, Marnie), j'aime globalement sans en être fou (par contre, je réalise l'impact que cela a eu sur la musique de cinéma ou d'animation, c'est saisissant !). J'ai découvert l'existence d'une Outer Space Suite rassemblant diverses pièces de science-fiction pour la télé, et c'est très mauvais : uniquement de l'ambiance, nappes de cordes, harpes, l'intérêt en tant que musique pure est très ténu. Dont acte, étant donné le contexte original.

Mais il y a de ça aussi dans Marnie ou Vertigo, ce n'est pas mauvais du tout, il y a des scènes qui appellent peu de musique, d'autres pas du tout…
Herrmann fait toujours ça très finement, je trouve, et on ne peut pas trop l'accuser de faire des musiques qui n'ont pas de fond ni de forme!
Le contexte n'est en effet pas du tout le même que celui d'une musique de concert.

Je conçois parfaitement que des scènes demandent un accompagnement minimaliste, et cela ne me pose pas de problème intellectuel. Dans le cas présent, je manque peut-être de recul (par exemple, c'était très novateur pour l'époque), mais à écouter en musique pure, j'ai trouvé ça assez indigent. Le concept était d'accompagner d'éventuelles images, de fait il fallait certainement ne pas empiéter sur l'action possible. Entendu. Mais le manque de variété, de coloris, de thématique m'ont particulièrement assommé. Je ne nie pas qu'Herrmann était extrêmement compétent (sinon je ne serais pas admiratif de la plupart des B.O. que j'écoute), mais ce disque, présenté comme "suite", qui est en réalité une collection de vignettes spatiales assez étales, je n'en ai pas perçu l'intérêt et n'y ai en tout cas pris aucun plaisir.

Après, peut-être que la suite en question est mal foutue… je ne crois pas connaître.

Anton Webern : Streichtrio (1926–27)
Quatuor Parisii

Goffredo Petrassi : Trio per archi (1959)
Trio Italiano d’Archi

Elisabeth Lutyens : String Trio (1964)
Endymion

Mahler, symphonie 3, David Zinman, Tonhalle Orchester Zürich, Schweizer Kammerchor, Zürcher Sängerknaben, Birgit Remmert

Elisabeth Lutyens : Quincunx pour baryton, soprano et orchestre (1960)
Josephine Nendick, John Shirley-Quirck / BBC Symphony Orchestra (Norman del Mar)

Elizabeth Maconchy : My Dark Heart pour soprano et six instruments (1981)
Jane Manning / Lontano (Odaline de la Martinez)