Playlist (145)

Quelques nouveautés.

Rossini – « Amici e Rivali » – Brownlee, Spyres, I Virtuosi Italiani, Corrado Rovaris (Erato 2020)
→ Impressionnant Spyres en baryton et bien sûr en ténor (même si le coach d'italien devait être covidé, à en juger par certains titres). Brownlee a perdu de son insolence, mais pas de sa clarté et de son moelleux.
Superbe attelage, pour un répertoire purement glottique qui n'a pas forcément ma prédilection d'ordinaire, accompagné par un orchestre très fin (instruments d'époque ?) et discret, petit effectif, cordes sans vibrato.

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)
→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants ! Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

Vladigerov – Symphonies 1 & 2 – Radio de Bulgarie, Vladigerov (Capriccio)
→ Le partenariat Capriccio avec les Bulgares se poursuit ! J'avais beaucoup aimé ses concertos pour piano…

Maurice Ravel (1875-1937)
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La Valse

Günther Herbig / Orchestre symphonique de Berlin

... sans soute plus du côté de Joseph Roth que des Strauss.
"Herbig suscite des images adéquatement délétères, faussement compassionnelles, avec une pointe de sournoiserie douce-amère, et une malléabilité du geste qui s'incarne dans une construction apparemment lâche mais globalement imparable."
Comme l'écrit Mélomaniac

https://classik.forumactif.com/t646p150-ravel-oeuvres-orchestrales-hors-daphnis?highlight=ravel#1160229

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Ma mère l’Oye
François-Xavier Roth / Les Siècles

pas grand chose à dire de plus que ce qu'en écrit Benedictus dans le fil cité plus haut.

DavidLeMarrec a écrit:

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)
→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants !  Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

Voilà qui est tentant, de Matteis je connais les disques Amandine Beyer/Gli incogniti et Hélène Schmitt/Jörg-Andreas Bötticher, tous deux forts beaux. Voici de quoi approfondir

DavidLeMarrec a écrit:

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)
→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants !  Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

Vladigerov – Symphonies 1 & 2 – Radio de Bulgarie, Vladigerov (Capriccio)
→ Le partenariat Capriccio avec les Bulgares se poursuit !  J'avais beaucoup aimé ses concertos pour piano…

Noté pour le premier. J'imagine que le second ne devrait pas être ma came?


Cette semaine:

• The Queen’s Delight. Ballades et Contredanses anglaises des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles:

Fiona McGown (mezzo-soprano), Enea Sorini (baryton), François Lazarevitch / Les Musiciens de Saint-Julien
Paris, XI & XII.2019
Alpha

Extraordinaire de saveur et de finesse, tant dans les rythmes, tellement entraînants, que dans les timbres instrumentaux (j’ai d’ailleurs préféré les plages purement instrumentales aux plages chantées.) Bissé - et j’y ai pris nettement plus de plaisir par petites bouchées que d’une traite (comme The High Road to Kilkenny.)  

• Charpentier: Messe à quatre chœurs / Beretta: Missa Mirabiles elationes maris:

Sébastien Daucé / Ensemble Correspondances
Paris, IV.2019
Harmonia Mundi

Peu de choses à ajouter à ce qu’en ont dit David et Iskender ici (d’autant que je n’ai pas encore écouté la totalité du programme): la Messe de Charpentier est exaltée par le miroitement des couleurs, et celle de Beretta fait carton plein. (Désolé.)

• Haendel: Samson:

Matthew Newlin, Klara Ek, Lawrence Zazzo, Luigi Di Donato, Julie Roset, Maxime Melnik, Leonardo García Alarcón / Chœur de Chambre de Namur, Millenium Orchestra
En public, Namur, VII.2018
Ricercar

Peut-être à retenter: direction très animée, de belles choses dans les couleurs et les textures, chanteurs très engagés - mais pas au point de me motiver pour deux heures et demie d’oratorio seria en ce moment.

• Foccroulle: E vidi quattro stelle (frammenti dal Purgatorio di Dante) (2017):

Nikolay Borchev (baryton), Alice Foccroulle (soprano), Ouri Bronchti / InAlto: Yoann Tardivel Erchoff (orgue), Jutta Koch (harpe), Lambert Colson (cornet à bouquin), Guy Hanssen, Charlotte Van Passen, Bart Vroomen (trombones)
Bruxelles, VIII.2019
Fuga libera

Très, très chouette: ça fait beaucoup penser au Stockhausen de Licht (mais avec des sacqueboutes.) J’ai énormément aimé, mais je crois que je serai un peu seul sur ce coup-là.

• «Erinnerung». Mahler: Lieder:

Christiane Karg (soprano), Malcolm Martineau (piano)
Munich, IV-V.2019
Harmonia Mundi

Très bien: très sobre, très soucieux du texte mais d’une belle musicalité; la voix de Christiane Karg semble avoir beaucoup mûri en peu de temps (ce qu’on perd en finesse, on le gagne en densité et en concentration du timbre.)
Dans les deux derniers, Martineau est remplacé par les fameux enregistrements de Mahler rouleaux Welte-Mignon (qui posent d’ailleurs toutes sortes de questions.)

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)
→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants !  Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

Vladigerov – Symphonies 1 & 2 – Radio de Bulgarie, Vladigerov (Capriccio)
→ Le partenariat Capriccio avec les Bulgares se poursuit !  J'avais beaucoup aimé ses concertos pour piano…

Noté pour le premier. J'imagine que le second ne devrait pas être ma came?

Du postromantisme très réussi, peut-être que si en réalité, une sorte de décadentisme slave.

Je ne suis pas si sûr pour le premier disque : très virtuose, très lumineux, pas certain que ce soit ce qui te comble le plus.

Citation :

Peu de choses à ajouter à ce qu’en ont dit David et Iskender ici (d’autant que je n’ai pas encore écouté la totalité du programme): la Messe de Charpentier est exaltée par le miroitement des couleurs, et celle de Beretta fait carton plein. (Désolé.)

Il faut dire que tu étais un peu le cœur de cible de ce type de publication.

Citation :

Très, très chouette: ça fait beaucoup penser au Stockhausen de Licht (mais avec des sacqueboutes.) J’ai énormément aimé, mais je crois que je serai un peu seul sur ce coup-là.

C'est prévu à l'écoute par ici. Je te dirai.

Citation :

Très bien: très sobre, très soucieux du texte mais d’une belle musicalité; la voix de Christiane Karg semble avoir beaucoup mûri en peu de temps (ce qu’on perd en finesse, on le gagne en densité et en concentration du timbre.)
Dans les deux derniers, Martineau est remplacé par les fameux enregistrements de Mahler rouleaux Welte-Mignon (qui posent d’ailleurs toutes sortes de questions.)

Si jamais tu veux les soulever, n'hésite pas.

Dietrich Buxtehude
* Fantaisie chorale "Nun freut euch lieben Christen g'mein", BuxWV 210
Ulrik Spang-Hanssen, orgue (CD Membran, 1991)

Ludwig Thuille
Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur

Sophie Rolland & Marc-André Hamelin

Label ASV

(je confirme, Benedictus, que Vladigerov n'est pas pour toi, trop aimable)

Pour les amateurs de pouêt-pouêt, son ouverture pour célébrer l'anniversaire de la Révolution d'Octobre est quand même assez roborative !


Tchaïkovski – Symphonie n°5, Francesca da Rimini – Tonhalle Zürich, Paavo Järvi (Alpha 2020)
→ Ébloui en salle par le génial sens des transitions organiques de Järvi, où chaque thème semblait se verser dans l'autre (avec l'Orchestre de Paris), je le trouve ici plus corseté, plus raide. Je ne sais quelle est la part de la différence de culture des orchestres (Zürich a toujours eu un maintien assez ferme) et d'écoute un peu distraite au disque au lieu de l'attention indivisée en salle sur tous les détails splendides. Peut-être la prise de son un peu lointaine et mate, aussi ? Mais ce fonctionnait très bien avec les Mahler de Bloch…
→ Très belle lecture pas du tout expansive, très sobre et détaillée, en tout état de cause.
→ Francesca da Rimini confirme cette impression d'interprétation très carrée – on y entend encore l'orchestre de Bringuier !

www.deezer.com/fr/album/6961412

et aussi : /watch?v=QRNq2wJ1RRQ

Debussy : Suite Bergamasque (Arrau)

Maurice Ravel : Sonate en sol majeur pour violon et piano        1922-27 / Oïstrakh, Bauer

Laurent Cuniot : Cinq pièces pour Hamlet pour sept voix, huit instruments et bande magnétique        1987 / A Sei Voci, Ensemble TM+ (Cuniot)

Laurent Cuniot : La lice des nuits pour orchestre        1989 / OPRF (Tabachnik)

Laurent Cuniot : L'exil au miroir pour six voix et bande magnétique        1983 / A sei voci
 +

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
• BWV 52 "Falsche Welt, dir trau ich nicht"
Ton Koopman / Amsterdam Baroque Orchestra
• BWV 60 "O Ewigkeit, du Donnerwort"
Karl Richter / Chœurs et Orchestre Bach de Munich
• BWV 26 "Ach wie flüchtig, ach wie nichtig"
Karl Richter / Chœurs et Orchestre Bach de Munich

Brahms - Late Piano Pieces

c'est pas une heure pour écouter ces derniers opus

Spoiler:

Trouvé une fois pour 1 euro dans un bac à solde... Je ne connaissais pas du tout le piano de Brahms, superbe découverte !

Et vu la grisaille automnale à ma fenêtre ça passe très bien même à cette heure-ci

Luciano Berio : Points on the curve to find pour piano et vingt-deux instruments        1974 / di Bonaventura, LSO (Berio)
 +
Luciano Berio : Concertino pour clarinette, violon, célesta, harpe et cordes        1949 / LSO (Berio)

Luciano Berio : Chemins IV pour hautbois et onze instruments à cordes        2000 / Holliger, LSO (Berio)
 +
Luciano Berio : Linea pour deux pianos, vibraphone et marimba        1973 / (Labèque)², Drouet, Gualda
 +

Thomasl47 a écrit:

[...] superbe découverte !

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Variations on folks songs
Ludwig van Beethoven (1790-1827)
6 National Airs with Variations*, Op. 105
10 National Airs with Variations*, Op. 107
Franz Doppler (1821-1883)
Fantaisie pastorale hongroise, Op. 26
Airs valaques, Op. 10
Friedrich Kuhlau (1786-1832)
"Variations sur un ancien air suédois"
de la Grande Sonate pour pianoforte et flûte obligée, Op. 83
Eugène Walckiers (1793-1866)
Rondo auvergnat (Délassements du flûtiste, Op. 47)

* Contemporains de l'op. 106 ! et publiés à Londres. Sur leur genèse un peu compliquée entre simplification pour public "peu averti" et ambitions beethovéniennes : E. Brisson dans le Guide de la musique de Beethoven est, comme toujours, éclairante.

Anna Besson, flûte
Olga Pashchenko, pianoforte

intelligent, réjouissant, beaucoup de bonnes surprises de quasi-inconnus (Doppler, Kuhlau), pour moi s'entend

L. v. Beethoven
* Symphonie no. 3 'Eroica'
London Classical Players
Roger Norrington

Thomasl47 a écrit:

Trouvé une fois pour 1 euro dans un bac à solde... Je ne connaissais pas du tout le piano de Brahms, superbe découverte !

Et vu la grisaille automnale à ma fenêtre ça passe très bien même à cette heure-ci

Ah oui, ces pièces tardives, c'est un des sommets de Brahms !

Antonio Vivaldi
* Concertos 'L'Amoroso', 'Al Santo Sepolcro, 'L'Inquietudine' & ' Alla Rustica'
Philharmonie de Berlin / Karajan (DG)

Schoenberg: Pelleas et Melisande (Stenz)

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg: Pelleas et Melisande (Stenz)


           

Je n'ai pas entendu Stenz, mais oui Pelléas et Mélisande est une magnifique oeuvre !

Chopin : Sonate n°2 - Simon Trpčeski
--> Je préfère la 3è, au point de ne jamais écouter la 2è. C'est un tort, objectivement j'y retrouve finalement les mêmes qualités d'élan musical qui font que ça fait partie des rares grandes sonates que j'aime écouter (au piano je préfère généralement la petite forme).

Bax : Piano quartet - John McCabe, members of The English string quartet
--> Œuvre passionnante, tant dans le plaisir d'écoute qu'elle procure que dans son écriture. Des deux points de vue c'est peut-être bien jusqu'ici l'œuvre de musique de chambre de Bax qui m'a le plus plu.

Moeran : Quatuor n°1 - RTÉ Vanbrugh quartet
--> Loin d'être aussi audacieux que le Quatuor avec piano de Bax nommé juste au-dessus, mais très plaisant à écouter, dans un caractère assez français je trouve.

Casella : A notte alta - Sun Hee You, orchestra sinfonica di Roma, Francesco La Vecchia
--> On en a parlé, j'avais aimé dès le début, je commence à trouver ça assez extraordinaire.

Entre hier et aujourd’hui:

• Wolf: Italienisches Liederbuch:

- Ruth Ziesak (soprano), Andreas Schmidt (baryton), Ulrich Eisenlohr, Rudolf Jansen (piano)
Berlin, IX.1990
RCA
- Christiane Oelze (soprano), Hans Peter Blochwitz (ténor), Rudolf Jansen (piano)
Berlin, VI & VIII.2002
Berlin Classics

Les deux versions qui m’auront apporté le plus de satisfactions et que je recommanderais prioritairement. De merveilleux chanteurs-diseurs pour une approche nuancée et ambivalente, sans ironie systématique, plus poétique que théâtrale. Voir ici.

Stravinski : Petrouchka (Dorati)

DavidLeMarrec a écrit:

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)

→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants !  Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

→ Très beau disque, merci de l'avoir signalé. Ce sont surtout le sonates d'Eccles qui m'ont enthousiasmé. On connait tout le talent de Thomas Dunford; en écoutant Théotime Langlois de Swarte en soliste je découvre la plus belle sonorité de violon baroque que j'ai entendue depuis Rachel Podger.

Benedictus a écrit:

The Queen’s Delight. Ballades et Contredanses anglaises des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles"

→ Fiona McGown (mezzo-soprano), Enea Sorini (baryton), François Lazarevitch / Les Musiciens de Saint-Julien
Extraordinaire de saveur et de finesse, tant dans les rythmes, tellement entraînants, que dans les timbres instrumentaux (j’ai d’ailleurs préféré les plages purement instrumentales aux plages chantées.) Bissé - et j’y ai pris nettement plus de plaisir par petites bouchées que d’une traite (comme The High Road to Kilkenny.)

→ Je ne l'avais pas encore écouté, il était sur ma liste d'attente depuis un moment. Je ne peux que redire ce que j'ai déjà dit à propos de leur album irlandais : un mélange parfaitement réussi entre l'approche musique traditionnelle et l'approche renaissance, que d'autres n'ont pas réussi à faire. Les Musiciens de Saint Julien étant tout de même un ensemble de musique renaissance et baroque, je trouve que cela marche encore mieux dans ce répertoire anglais.

Stravinski : Le Sacre du Printemps (Dorati)

Iskender a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J. & H. Eccles, Matteis, Daniel Purcell – « The Mad Lover » – Langlois de Swarte, Dunford (HM 2020)

→ Les Matteis et (Henry) Eccles sont fulgurants !  Quelle musique rare, sophistiquée et jubilatoire ! Dunford improvise avec une richesse inouïe et la musicalité de Swarte emporte tout.

→ Très beau disque, merci de l'avoir signalé. Ce sont surtout le sonates d'Eccles qui m'ont enthousiasmé. On connait tout le talent de Thomas Dunford; en écoutant Théotime Langlois de Swarte en soliste je découvre la plus belle sonorité de violon baroque que j'ai entendue depuis Rachel Podger.

Il est extraordinaire, oui ! C'est le premier violon du Consort (ex-Taylor Consort), qui fait des choses merveilleuses (le second violon, Sophie de Bardonnèche, est incroyable aussi, dans un genre moins brillant, plus pudique et souple, même en solo ).

Sandrine Piau - Après un rêve

Stravinski : L'Oiseau de Feu (Dorati)


Côté Dorati, bien plus enthousiasmé par cet Oiseau de Feu scintillant que par son Petrouchka assez peu fouillé et son Sacre brut de décoffrage.

Aujourd’hui: lied du XXᵉ (j’essaierai de développer quand j’aurai plus de temps):

• Rihm: Holderlin-Fragmente (1976/77). Neue Alexanderlieder (1979). Vier Gedichte aus Atemwende von Paul Celan (1973). Wölfli-Liederbuch (1980-81)¹:

Ensemble 13: Richard Salter (baryton), Bernhard Wambach (piano); Franz Lang, Martin Rosenthal (grosses caisses)¹
Baden-Baden, VII.1982
CPO

Décidément:

• Fortner: Shakespeare-Songs (1946)¹. Widmungen aus den Sonetten von William Shakespeare (1981)². Vier Gesänge nach Worten von Hölderlin (1933)³. Terzinen von Hugo von Hofmannsthal (1963)⁴:

Ralf Lukas (baryton-basse)¹ ³, Christopher Lincoln (ténor)², Axel Bauni (piano). Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Aribert Reimann (piano)⁴
Berlin, IV.1996¹, XI.1997², VI.1996³, IX.1986⁴
Orfeo «edition zeitgenössisches lied»

Évolution assez spectaculaire entre le langage et l’esthétique encore très décadents-expressionnistes des cycles des années 30 et 40 (que j’ai absolument adorés) et ceux, beaucoup plus moderniste, voire darmstadien, des cycles plus tardifs (que j’ai un peu moins aimés.)

• Blacher: Vier Lieder nach Texten von Friedrich Wolf, op. 25 (1947)¹. Drei Psalmen (1943)². Aprèslude, op.57 (1958)¹:

Stella Doufexis (mezzo-soprano)¹, Yaron Windmuller (baryton)², Axel Bauni (piano).
Berlin, XII.1999¹, I.2001²
Orfeo «edition zeitgenössisches lied»

Sorti l’expressionnisme austère et hiératique des Psaumes, c’est un langage peu évident à situer - voire à suivre (apparemment très personnel et expérimental.)

Iskender a écrit:

Bax : Piano quartet - John McCabe, members of The English string quartet
--> Œuvre passionnante, tant dans le plaisir d'écoute qu'elle procure que dans son écriture. Des deux points de vue c'est peut-être bien jusqu'ici l'œuvre de musique de chambre de Bax qui m'a le plus plu.

Moeran : Quatuor n°1 - RTÉ Vanbrugh quartet
--> Loin d'être aussi audacieux que le Quatuor avec piano de Bax nommé juste au-dessus, mais très plaisant à écouter, dans un caractère assez français je trouve.

Casella : A notte alta - Sun Hee You, orchestra sinfonica di Roma, Francesco La Vecchia
--> On en a parlé, j'avais aimé dès le début, je commence à trouver ça assez extraordinaire.

Le Bax est incroyable, n'est-ce pas ? J'ai été écouté la version McCabe moi aussi, elle est excellente. Je crois que c'est aussi ce que je préfère dans son catalogue chambriste, et pourtant, on y trouve bien des perles...

Moeran, je te rejoins : bien mais pas renversant. Quant au Casella, quel bijou...

Magnard – Piano Trio in F Minor / Violin Sonata in G Major – Laurenceau, Hornung, Triendl (CPO)
→ Merveille, et à quel niveau ! (lyrisme de Laurenceau, et comme Hornung rugit !)

Verdi – Aida, début inédit de l'acte III – Scala, Chailly (radiodiffusion)
→ 100 mesures coupées avant la création. Moment suspendu de prières douces aux registres étagés, très réussi, à comparer à l'ambiance du temple avant « Nume custode e vindice ». Méritait d'être entendu, et mériterait d'être systématiquement joué.
→ (en revanche, vocalement, quoique tout à fait honnête, ça laisse vraiment entendre la crise du chant verdien – alors que dans les autres répertoires, l'opéra se porte vraiment bien…)

Cannabich – Electra – Hofkapelle Stuttgart, Bernius (Hänssler 2020)
→ Mélodrame dans le style classique, très réussi et ici très bien joué et dit (par Sigrun Bornträger).

Piron – Vasta – Almazis (Maguelone 2020)
→ Pas très séduit, ni par le texte (vraiment plat, comparé aux pièces grivoises de Grandval qui m'amusent assez), ni par les musiques (pas passionnantes, et textes assez pesants aussi).
→ Musicalement, pas séduit non plus par les timbres instrumentaux. Dommage, c'était très intriguant.
→ Il existe une lecture très vivante de la Comtesse d'Olonne de Grandval en complément d'un disque de ses cantates, je recommande plutôt cela pour se frotter à ce type de théâtre leste.

Liszt : Concerto pour piano n°1 (Berman/Giulini)

DavidLeMarrec a écrit:

Magnard – Piano Trio in F Minor / Violin Sonata in G Major – Laurenceau, Hornung, Triendl (CPO)  
→ Merveille, et à quel niveau !  (lyrisme de Laurenceau, et comme Hornung rugit !)

Miam!

DavidLeMarrec a écrit:

Piron – Vasta – Almazis (Maguelone 2020)
→ Pas très séduit, ni par le texte (vraiment plat, comparé aux pièces grivoises de Grandval qui m'amusent assez)

Oui, Dieu sait que je n'ai rien contre la paillardise, mais là rien qu'aux noms des personnages (le prince Fout-Six-Coups et son confident Vit-En-L'Air), on sent que ça va être laborieux.


Sinon, ce soir:

des rosbifferies:

Voir ici.

Robert Schumann (1810-1856) :

Carnaval, scènes mignonnes sur quatre notes op. 9

= Wilhelm Kempff, piano

(DG, mars 1971)

On fête aujourd'hui le 125° anniversaire de la naissance de Kempff !

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Schoenberg : Moise et Aron (Gielen)



Concernant cette oeuvre inouïe, Schoenberg aurait pu paraphraser Bruckner à propos de sa 5ème symphonie : "Mon chef d'oeuvre de contrepoint".

Beethoven, Quatuor n°1, Bridge, Chin – « To Be Loved » – Esmé SQ (Alpha)
→ Très vivante version de l'excellent n°1 (enfin, dans l'ordre d'édition) de Beethoven. (Testées en salle : énergie folle dans le n°11.)

Beethoven, Quatuor n°3, Orford SQ (Delos)
→ Superbe détail.

Beethoven, Quatuor n°3, Cremona SQ (Delos)
Beethoven, Quatuor n°3, Takács SQ (Decca)
Beethoven, Quatuor n°3, Bartók SQ (Hungaroton)
Beethoven, Quatuor n°3, Jerusalem SQ (HM)
Beethoven, Quatuor n°3, Belcea SQ II (ZZT)

Beethoven, Quatuor n°4, Orford SQ (Delos)
→ Pas très tendu, mais remarquablement articulé !
+ Quatuor n°15 : là aussi pas un sommet émotionnel, mais j'aime beaucoup certe individualisation extrême des voix !  

Haendel – Dixit Dominus – Scholars Baroque (Naxos)
→ Première fois version en entier. Génial 1PP.

Kalinnikov – Cedar and Palm - Bylina - Intermezzos - Serenade & Nymphs – The Ussr Symphony Orchestra, Evgeniy Svetlanov, (Svetlanov 1988)

Borodine – Requiem (arr. Stokowski) – BBC Symphony Chorus, Philharmonia Orchestra, Geoffrey Simon (Signum)
→ Cinq minutes de paraphrase sur le thème grégorien, avec des harmonies typiques de l'avant-garde russe du second XIXe. Les doublures pizz-bois alla Godounov sont incroyables !
+ Suite Prince Igor, Petite Suite…

Et à présent ?

Dmitri Shostakovich
Trio avec piano N°1

Janine Jansen & Lucas Debargue & Mischa Maisky

Label D.G.

Bridge, Holst, Goosens, Howells, Holbrooke, Hurlstone – « Phantasy » – Bridge SQ (EM Records)
→ Goossens impressionnant. Howells frémissant…

Mozart, Zauberflöte – Della Casa, Simoneau, Berry ; Opéra de Budapest ou Vienne ?, Szell
→ Orchestre très imprécis et hésitant, peu frémissant. Della Casa un peu surdimensionnée dans le legato. Berry alors très clair.

Scott, Bridge – Quintette avec piano n°1 / en ré mineur – Bingham SQ, Raphael Terroni (Naxos 2015)
→ Beau Quintette de Bridge, splendide de Scott, avec son premier mouvement très… koechlinien !

Clérambault - Miserere

Les Leçons de Couperin sont à écouter aussi: lecture d'une «mondanité» exaltée, mais remarquablement aboutie, très typée (que ce soit les voix de Hasnaa Bennani, Isabelle Druet et Claire Lefilliâtre ou les textures extraordinaires des continuistes du Poème Harmonique.)


Sinon, aujourd'hui:

• Beethoven: Sonates pour piano nº28 en la majeur, op. 101 et nº30 en mi majeur, op. 109:

Nikolai Lugansky (piano)
Moscou, VII.2020
Harmonia Mundi

Immense! Sonorité exceptionnelle, interprétations décantées mais très «incarnées.» Pour moi, les plus grandes versions récentes de ces deux œuvres sur instrument moderne. Voir ici.

Benedictus a écrit:

Les Leçons de Couperin sont à écouter aussi: lecture d'une «mondanité» exaltée, mais remarquablement aboutie, très typée (que ce soit les voix de Hasnaa Bennani, Isabelle Druet et Claire Lefilliâtre ou les textures extraordinaires des continuistes du Poème Harmonique.)

Je l'écoute souvent aussi, j'aime beaucoup ce disque, mais là hier il commençait à se faire tard je n'ai écouté que la partie Clérambault  

Benedictus a écrit:

Immense! Sonorité exceptionnelle, interprétations décantées mais très «incarnées.» Pour moi, les plus grandes versions récentes de ces deux œuvres sur instrument moderne. Voir ici.

Ca donne envie ! Dommage par contre il n'y a pas l'opus 110 qui est certainement ma sonate préférée de Beethoven mais peut-être une prochaine fois. En attendant je vais essayer d'écouter ça. Merci.

Liszt : Concerto pour piano n°2 (Berman/Giulini)

Schubert: Lieder (orchestrations de Mottl, Britten, Liszt, Brahms, Berlioz, Strauss, Reger, Webern...)/Barbeyrac, Lehmkuhl, Equilbey

+

Die junge Nonne orchestrée par Liszt et chantée par Wiebke Lehmkuhl: grand.

Bruckner : Symphonie n°7 (Karajan)

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