Le "jazz-rock" au sens large (des années 60 à nos jours)

Alifie a écrit:

Thelonious, impossible de toute façon d'égaler :

Spoiler:

Toi tu cherches la castagne

Thelonious a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Didier Lockwood : Surya (77)


La réalisation la plus aboutie de Didier Lockwood, accompagné par les claviers flamboyants de Luc Plouton et la batterie pétaradante de Jean-My Truong.

Dans ce style de Jazz-Rock on doit pouvoir dire ça mais on ne peut pas généraliser à l'ensemble de son oeuvre tout de même.

Tu considères qu'il a d'autres albums tout aussi réussis (j'allais oublier son magnifique duo avec Cahen [Thank You Friends], voire son album avec Solal) ?
Je ne compte pas ses participations en tant que sideman à Magma et Zao.

@Alifie : niveau talents de compositeur, Ponty ne craint personne, même si je trouve que le jeu de Lockwood a plus de caractère.

Bill Bruford : Feels Good To Me (78)


Beelzebub, Sample and Hold, If You Can't Stand The Heat : trois chefs d'oeuvre du genre.      

Le reste est dispensable.

arnaud bellemontagne a écrit:

Thelonious a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Didier Lockwood : Surya (77)


La réalisation la plus aboutie de Didier Lockwood, accompagné par les claviers flamboyants de Luc Plouton et la batterie pétaradante de Jean-My Truong.

Dans ce style de Jazz-Rock on doit pouvoir dire ça mais on ne peut pas généraliser à l'ensemble de son oeuvre tout de même.

Tu considères qu'il a d'autres albums tout aussi réussis (j'allais oublier son magnifique duo avec Cahen [Thank You Friends], voire son album avec Solal) ?
Je ne compte pas ses participations en tant que sideman à Magma et Zao.

@Alifie : niveau talents de compositeur, Ponty ne craint personne, même si je trouve que le jeu de Lockwood a plus de caractère.

Et même pour le Jazz-rock,mais qui ne seront pas forcément ta came, il y a L'Absolutely Live avec UZEB, Fusion avec Vander et Top et je déteste pas les productions du DLG .

Dans les autres styles je développerai plus tard sur le fil adapté.

ok

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Santana : Carvavanserai (72)



Peut être le disque le plus ambitieux et spirituel de Santana qui aborde par le versant rock ce que McLaughlin aborde par le versant jazz.

Jaco Pastorius : Jaco Pastorius (76)


Un disque qui a fait de l'effet.

Area : Crac! (75)


Un jazz-rock  exubérant, généreux et audacieux porté (une fois n'est pas coutume) par un vocaliste hors du commun.

Simon Phillips : Protocol V (2022)


Pas grand chose à dire, tant ça frise la perfection à tous les niveaux (écriture, arrangements, production)

Mon album de jazz-rock de 2022

Billy Cobham : Crosswinds (74)



Billy the kick dans sa grande période.

Billy Cobham : Total Eclipse (74)


L'album le plus brillant de Cobham à l'image de son morceau-titre envoûtant et sensuel à souhait.

Billy Cobham : Spectrum (73)


Le premier album solo de Cobham qui est devenu culte en quelque sorte (Stratus samplé par Massive Attack)

Le jeu de batterie de Cobham capté par Ken Scott c'est tout simplement

J'oubliais les interventions de Jan Hammer au moog.

Lenny White : Venusian Summer (75)


Un disque brûlant aux titres irrésistibles (le morceau-titre, Mating Drive, Prince of the Sea) et aux solos mémorables (Sancious, Di Meola, Coryell)

A ranger entre Santana et Return to Forever.

Hormis le "petit train" qui m'a ennuyé le reste est très sympa.

On est clairement dans une configuration "Power Trio" tel que l'ont initié Lagrene & Pastorius dans les années 80.

ok

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Alphonso Johnson: Moonshadows (76)


Un grand bassiste dont la notoriété a un peu souffert de l'omniprésence de Stanley Clarke et Jaco Pastorius.

Ce Moonshadows témoigne de ses qualités d'instrumentiste et de compositeur, bien entouré par les George Duke, Flora Purim et autres Narada Michael Walden.

Je ne prend plus de plaisir à l'écoute des Snarky Puppy, j'ai jeté l'éponge au bout de 3 morceaux.

Oui, là en plus c'est un double album de 16 morceaux.
Je l'ai écouté il y a quelques jours. Bon, c'est sympa, cool, inclusif et tout, bien dans l'air du temps.
Mais je te rejoins, ça manque quand même pas mal de caractère et de personnalité, même si c'est très bien fait.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, là en plus c'est un double album de 16 morceaux.
Je l'ai écouté il y a quelques jours. Bon, c'est sympa, cool, inclusif et tout, bien dans l'air du temps.
Mais je te rejoins, ça manque quand même pas mal de caractère et de personnalité, même si c'est très bien fait.

C'est dommage mais pas très étonnant.

Puisque on parle des Snarky Puppy, voici une de leurs principales sources d'inspiration :

Brecker Brothers : Brecker Bros. (75)


Some Skunk Funk est peut-être avec Chameleon LE classique du jazz-funk.

arnaud bellemontagne a écrit:

Puisque on parle des Snarky Puppy, voici une de leurs principales sources d'inspiration :

Brecker Brothers : Brecker Bros. (75)


Some Skunk Funk est peut-être avec Chameleon LE classique du jazz-funk.

100% d'accord avec toi!

David Sancious : Forest of Feelings (75)


Produit par Billy Cobham, un des trésors oubliés du genre, porté par un claviériste* superlatif.


*il se défend bien aussi à la guitare

Vertù : Vertù (99)



Assemblé autour de la rythmique Stanley Clarke/Lenny White, ce supergroupe a réalisé un album remarquable avec des échos du grand Return to Foreverde l'époque ( V Wave, On Top of the Rain*, Toys). On y entend déjà la trame du splendide Toys of Men (2007) de Stanley Clarke.

Excellent.


* une belle revisite du After the cosmic rain de Return to Forever

Lenny White : Big City (77)


Cast affolant* et morceau-phare (Enchanted Pool Suite )



*Brian Auger, Herbie Hancock, Jan Hammer, Neal Schon, Paul Jackson, Ray Gomez, Marcus Miller [17 ans!], Verdine White, Miroslav Vitous, Jarry Goodman, Bennie Maupin

Jean-Luc Ponty : Civilized Evil (80)


Si le Ponty plus synthétique des 80's est en deçà de la période dorée 70's des sublimes Imaginary Voyage et autres Enigmatic Ocean, il n'en recèle pas moins quelques pépites (Shape up your mind, Once in a blue planet)

J'aime beaucoup le premier titre, et Happy Robots (dans le genre easy-marrant).

The Dixie Dregs : What If (78)


Une formation essentielle et un peu méconnue du jazz-rock, sans doute a cause des ses américanismes outrés (cf. l'outrageux Gina Lola Breakdown). Il n'empêche, des morceaux comme Odyssey ou Night Meets Light s'imposent par la virtuosité de leur écriture et la sophistication de leurs arrangements.

David Sancious and Tone : Transformation (76)


La suite-titre et son carrousel de claviers multicolores.

The Dixie Dregs : Dregs of the Earth (80)


Un album étincelant couronné par la sophistication harmonique du sublime I'm Freaking Out.

Electromagnets : Electromagnets (75)


Encore un excellent album de jazz-rock méconnu mené par le pas si méconnu Eric Johnson.

Quelques pépites comme Motion ou encore Crusaders sont au programme.

A cause de Thelonious :



https://soundcloud.com/henrykaiserofficial/sets/yo-miles

Alifie a écrit:

A cause de Thelonious :



https://soundcloud.com/henrykaiserofficial/sets/yo-miles

Bah voyons

C'est super bon ça.

Un peu longuet parfois, mais on n'est clairement pas dans le fac-similé insipide... les autres albums de la formation sont en écoute sur bandcamp, cf. https://bandcamp.com/search?q=yo+miles%21&item_type=a&from=results

David Sancious and Tone : Dance of the Age of Enlightenment (77)


L'album le plus ambitieux et conceptuel de Sancious...le plus grandiloquent aussi.

Ca peut faire penser à un ELP plus jazz-rock ou à du Weather Report ayant bouffé du Yes.

Tout un programme.  

Johnny Hammond : Gambler's Life (74)


Enregistré avec des membres des Headhunters (Wah Wah Watson, Harvey Mason), un album de jazz-funk à la fois sensuel, planant et groovy mené par les claviers luminescents de Johnny Hammond.


@Thelonious : ça pourrait t'intéresser

David Sancious and Tone : True Stories (78)


Un des très rares albums de jazz-rock qui parvient à intégrer le chant avec bonheur.

Et encore une fois, quelles parties de claviers!!!

Mingo Lewis : Flight Never Ending (76)


Le percussionniste d'Al Di Meola dans ses oeuvres.
On est très proche de l'esthétique latine, flamboyante et virtuose du guitariste.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mingo Lewis : Flight Never Ending (76)


Le percussionniste d'Al Di Meola dans ses oeuvres.
On est très proche de l'esthétique latine, flamboyante et virtuose du guitariste.

Ça énergise mon dimanche matin.
Certaines parties claviers sont de haut niveau.

Oui, le claviériste se lâche bien

Absolument pas indispensable mais ça reste un plaisir de les entendre à nouveau après 12 ans d’absence.

Je connais peu cette formation.
Quel est leur(s) album(s) indispensable(s) ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Je connais peu cette formation.
Quel est leur(s) album(s) indispensable(s) ?

Pas sur que ce soit trop pour toi, surement un peu trop "World", mais néanmoins je vais réécouter complètement leur (courte) discographie pour répondre à cette question.

Ca marche.

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Kenso : Yume No Oka (91)


Un album emblématique du jazz-rock à la japonaise, écrit et arrangé avec beaucoup de soin.
On oscille aux franges du prog dans les inspirations (Brand X, Bruford)
Seul ombre à ce somptueux tableau: certaines sonorités de claviers et de batterie un peu datés.

Thelonious a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je connais peu Sixun.
Quel est leur(s) album(s) indispensable(s) ?

Pas sur que ce soit trop pour toi, surement un peu trop "World", mais néanmoins je vais réécouter complètement leur (courte) discographie pour répondre à cette question.

J'en ai justement un peu réécouté ces jours-ci (pas encore tenté le dernier). Ça reste très marqué par le son des années 80 qui fait que je trouve que ces albums ont assez mal vieilli (contrairement aux groupes des années 70). J'ai du mal à en faire abstraction pour apprécier la qualité incontestable des musiciens. Du reste dans l'interview du groupe parue ce mois-ci dans Jazz-magazine le saxophoniste Alain Debiossat reconnaît lui-même que les ingés-son de l'époque mettaient beaucoup trop de réverb.

Merci pour ces précisions.

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Kenso : II (82)
Kenso : III (85)


Le groupe s'ingénie à déployer une fusion nippone au son synthétique typiquement 80's.
Heureusement, la qualité d'écriture fait plus que donner le change.

Kenso : In The West (99)


C'est en live que le jazz-rock échevelé de Kenso prend toute sa dimension.

Jack DeJohnette : Untitled (76)


Un album splendide qui oscille entre Weather Report et Oregon.