Playlist (147)

Elgar Concerto pour violon

• Manoukian, Staatkapell Weimar, Solyom
  
• Benedetti, LPO, Jurowski
  
• Capucon, LSO Rattle

Luigi Nono : A Pierre. Dell'azzurro silenzio, inquietum pour flûte basse, clarinette contrebasse et électronique        1985 / Des instrumentistes

Jean Sibelius
* Symphonie no.4
City of Birmingham Symphony Orchestra
Simon Rattle (Warner, 1991//2015)

+

• Sir Peter Maxwell Davies: Sinfonia (1962) pour orchestre de chambre:

Sir Peter Maxwell Davies / Scottish Chamber Orchestra
Édimbourg, IV.1986
Unicorn

Très surprenant: nonobstant l’influence spécifique de Pierrot lunaire, je ne pensais pas que l’influence de Schoenberg avait été aussi prégnante sur PMD.

Dans la Sinfonia, on le langage harmonique de la période de l’atonalité libre (celle d’Erwartung ou des 5 Pièces pour orchestre), les cadres formels pseudo-classiques de la première période dodécaphonique (celui de la Suite pour piano ou du Quintette à vent) et les couleurs, les textures instrumentales des Symphonies de chambre - mais dans une configuration où la diffraction de la Klangfarbenmelodie passerait par un dispositif en antiphonie.

Le résultat est d'un bel expressionnisme: j’aime vraiment beaucoup - et ça fait pas mal penser aux sériels britanniques de la génération précédente (Searle, Lutyens…)

(Je m’aperçois que PMD n’a pas de sujet dédié: le temps de rassembler un peu de documentation, j’essaie de m’y coller.)

Francisco Coll, concerto pour violon
Kopatchiskaja, OP de Luxembourg, Gimeno



Schumann, Tchaikovsky et Lutowlawski
Andrzej Bauer
ONS de la radio poponaise
Kaspzyk

Olivier Messiaen : Apparition de l'église éternelle        1932 / Thiry

Tchaikovsky : Symphonie n°4 (Mravinski)



Un corpus que j'arpente peu (sans doute à tort).
Quoi qu'il en soit, nous avons là un orchestrateur de premier ordre.

arnaud bellemontagne a écrit:

Tchaikovsky : Symphonie n°4 (Mravinski)


Un corpus que j'arpente peu (sans doute à tort).
Quoi qu'il en soit, nous avons là un orchestrateur de premier ordre.

Oui, excellent choix, surtout les trois dernières symphonies...

Félix Mendelssohn
* Le Songe d'une Nuit d'Été
Radio Bavaroise / Kubelik (DG, 1965)

+

P. I. Tchaïkovski
* Symphonies nos. 4, 5 & 6 'Pathétique'
Philharmonie de Léningrad
Kurt Sanderling (no.4)
Evgueni Mravinski (5 & 6)

+

La Quatrième avec Sanderling: superbe, la plus intéressante des trois. ensuite la Cinquième puis la Sixième avec Mravinski.

Même chose ici :

Tchaikovski : Symphonie n°5 (Mravinski)

arnaud bellemontagne a écrit:

Même chose ici :

Tchaikovski : Symphonie n°5 (Mravinski)

Oui, merci de le préciser, c'est pas la même version (?).

• Stockhausen: Der Jahreslauf, N°47½ (1977) pour orchestre moderne, bande et projection du son:

Wilhelm Neuhaus, Günter Hempel, Harald Hoeren (harmoniums), David Gray (enclume), Kurt Nitschke, Hans-Martin Müller, Josef Heck (piccolos), Martin Schulz (bongo), Hugo Read, Gerhard Week, Norbert Stein (saxophones soprano), Christoph Caskel (grande caisse), Annemarie Bohne (clavecin), Theodor Ross (guitare), Karlheinz Stockhausen (mixage, projection)
Cologne, WDR, Großes Auditorium, 9.II.1979
Stockhausen-Verlag

Une œuvre très accessible, très typée «années 70», avec ce mélange si stockhausénien de stases «rituelles», de poésie ténue et d’humour incongru. J’ai adoré! Voir ici.

(Arnaud, il faudrait vraiment que tu tentes ça, tout comme Stimmung - il y a un côté Braxton dans le Stockhausen des années 70.)

Donc :

Stockhausen : Stimmung  (Hillier)


Euh...comment dire ?

J'ai trouvé ça monotone et ennuyeux au possible.

Désolé.

Je vais tenter Der Jahreslauf

arnaud bellemontagne a écrit:

J'ai trouvé ça monotone et ennuyeux au possible.

Désolé.

Ben, au temps pour moi, mauvaise pioche.

Olivier Messiaen
* Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus
Mélisande Chauveau, piano (Forlane, 1993)

Première écoute, je découvre cette oeuvre qui me semble d'une facture assez classique, moins audacieuse en tout cas que le Catalogue d'oiseaux.

La version de Roger Muraro est tout à fait recommandable.
Oui, l'oeuvre malgré sa densité et sa richesse reste accessible par le biais de thèmes qui circulent tout au long du cycle.

arnaud bellemontagne a écrit:

La version de Roger Muraro est tout à fait recommandable.
Oui, l'oeuvre malgré sa densité et sa richesse reste accessible par le biais de thèmes qui circulent tout au long du cycle.

Oui, c'est ce que j'ai lu sur ce forum, dans le fil qui lui est dédié.
J'y vais par ce que je trouve d'abordable et de disponible sur le marché, déjà deux versions (l'autre, celle de Béroff pas encore écoutée, Mélomaniac en dit du bien, de même que le Guide Fayard...
Ainsi je peux me faire une idée.
Et comme Benedictus je serais tenté par la version Kars, dont le parcours d'homme m'intrigue, ça ne peut être mauvais.

Ravélavélo a écrit:

Et comme Benedictus je serais tenté par la version Kars, dont le parcours d'homme m'intrigue, ça ne peut être mauvais.

Alors, la version de Jean-Rodolphe Kars: j'ai effectivement fait un topo dessus (ici), le parcours de l'artiste m'est profondément sympathique, ses choix interprétatifs sont légitimes et aboutis, mais je n'ai pas aimé - c'est vraiment le choix d'une lecture très contemplative et très homogène: pour moi ça manque de relief (comme je l'ai déjà écrit: on dirait que, dès qu’il pourrait y avoir un peu de de relief, Kars tique.)

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Et comme Benedictus je serais tenté par la version Kars, dont le parcours d'homme m'intrigue, ça ne peut être mauvais.

Alors, la version de Jean-Rodolphe Kars: j'ai effectivement fait un topo dessus (ici), le parcours de l'artiste m'est profondément sympathique, ses choix interprétatifs sont légitimes et aboutis, mais je n'ai pas aimé - c'est vraiment le choix d'une lecture très contemplative et très homogène: pour moi ça manque de relief (comme je l'ai déjà écrit: on dirait que, dès qu’il pourrait y avoir un peu de de relief, Kars tique.)

Oui, moi de même, c'est son parcours d'homme et d'artiste qui me fascine chez Kars.
J'ai écouté en ligne et la prise sonore est impeccable si je la compare à celle de Chauveau.
Les sonorités du piano sont très belles, bref j'ai beaucoup apprécié.
Et Roger Muraro, je l'ai écouté dans Le Baiser de l'Enfant Jésus au Concours Tchaïkovski 1986 et j'ai été ébloui par son jeu malgré une prise sonore qui laisse à désirer.

Handel : Saul - Concerto Köln, RIAS-Kammerchor, René Jacobs -
Rosemary Joshua, Emma Bell, Lawrence Zazzo, Jeremy Ovenden



Superbe. Petit commentaire sur l'œuvre dans le topic dédié.

Franz Schubert : Moments musicaux pour piano        1823-28 / Arrau
 + / 

Olivier Messiaen
* Six Petites esquisses d'oiseaux
Stephen De Pledge, piano (Champs Hill, 2011)

+

Sibelius symphonies No. 1-3
Orchestre Philharmonia, Paul Kletzki

Runaway trio, accordéon, accordéon et accordéon.
Pas trouvé grand chose sur ce trio à part leur page facebook

Toshio Hosokawa (1955-) MI-KO
(Chouette)
Uroš Rojko (1954-) Pobegli Trio
(très (trop) démonstratif)
Georg Friedrich Haas (1953-) ... wie ein Nachtstück
(comme en rêve exactement, beaucoup aimé)
Magnar Am (1952-) On the banks of the eternal second
(mélodieusement mélancolique, tout confort)
Jukka Tiensuu (1948-) Mutta
(très démonstratif et réussi cette fois-ci, dans ces pulsations qui tendent l'œuvre)
Klaus Lang (1971-) Der weißbärtige mann_der frosch am mond
(pas très loin de la pièce de Hass dans ses évocations crépusculaires)

@ Lulu : de mémoire, tu l'avais écouté. Un avis ?

Isang Yun, concerto pour violoncelle
Matt Haimovitz, O. Bruckner de Linz, Dennis Russell-Davies

Tchaikovski : Concerto pour piano n°1 (Leonskaja/Masur)


J'ai beaucoup aimé, à la fois l'oeuvre (que je fréquente peu) et la version.  

arnaud bellemontagne a écrit:

Tchaikovski : Concerto pour piano n°1 (Leonskaja/Masur)


J'ai beaucoup aimé, à la fois l'oeuvre (que je fréquente peu) et la version.  

Toute l'intégrale est à déguster ! (Symphonies très colorées, avec Leipzig.)

Une nouveauté qui vient tout juste de sortir et une vieillerie - et deux versions très typées, voire contre-intuitives:

• Mahler: Symphonie n°7 en mi mineur:

Kirill Petrenko / Bayerisches Staatsorchester
En public, Munich, V.2018
Bayerische Staatsoper Recordings

Lecture cursive, claire et tendue, qui fourmille de détails, et dotée d’une atmosphère étonnamment souriante: ça exalte l’élan des mouvements extrêmes et ça renouvelle vraiment l’écoute des deux Nachtmusiken. (Ça semble décidément être la marque de Petrenko dans les pages a priori les plus tourmentées du répertoire postromantico-décadent - comme déjà dans Schmidt 4, Stephan et Mahler 6 avec Berlin.)

• Sibelius: Symphonie nº4 en la mineur, op. 63:

Leopold Stokowski / The Philadelphia Orchestra
Camden, IV.1932
Naxos Historical

Mefistofele m’avait donné envie de réécouter cette version (c’est le premier enregistrement de l’œuvre, que Sibelius semble ne pas avoir aimé.) Très singulier: c’est une version qui avance malgré ses tempi très modérés, et qui se caractérise par le caractère plaintif des phrasés (et des timbres des bois), son atmosphère prostrée, sombre et presque austère (surprenante pour Stokowski) - et le relief des cloches dans le dernier mouvement en fait quelque chose de réellement unique (nulle part on ne les entend comme ça) mais de paradoxalement persuasif.

Fancesco Supriani (1678-1753)
Principij da imparare a suonare il violoncello [e con 12 toccate a solo]
Parmi les premières œuvres pour violoncelle seul, et l'un des premiers traités.
Ici quelque unes des toccatas (avec b.c. ou pas, des extraits de cantatates , des sonates)

Guillermo Turina, violoncelle baroque
Eugenia Boix, soprane
Tomoko Matsuoka, clavecin

Tombé là-dessus par hasard:

• Bruckner: Symphonie nº9 en ré mineur:

Riccardo Muti / Chicago Symphony Orchestra
Chicago, VI.2016
CSO-Resound

• Chostakovitch: Symphonie n°13 en si bémol mineur, op. 113 «Babi Yar»: I à III:

Alexey Tikhomirov (basse), Riccardo Muti / Chicago Symphony Orchestra, Men of the Chicago Chorus / Duain Wolf
Chicago, IX.2018
CSO-Resound

J’ai beaucoup de mal à saisir l’intérêt de tels enregistrements: je ne vois pas du tout ce que Muti apporte à ces œuvres - voire, plus globalement, quelle peut bien être sa plus-value spécifique dans le répertoire symphonique. Voir ici.

Ye: Lamura Cuo/Ollu



Harmonie parfois très dutillesque.

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Tchaikovski : Concerto pour piano n°1 (Leonskaja/Masur)


J'ai beaucoup aimé, à la fois l'oeuvre (que je fréquente peu) et la version.  

Toute l'intégrale est à déguster !  (Symphonies très colorées, avec Leipzig.)

C'est noté.

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Dvorak : Quintettes pour piano et cordes op.5 et op.81 (Richter/Borodin)

• Maxwell Davies: Strathclyde Concerto n°1 (1987) pour hautbois et orchestre. Strathclyde Concerto n°2 (1988) pour violoncelle et orchestre:

Robin Miller (hautbois), William Conway (violoncelle), Sir Peter Maxwell Davies / Scottish Chamber Orchestra
Glasgow, II.1989
Unicorn-Kanchana

Très chouette (en particulier le concerto pour hautbois.) Le langage procède d’une atonalité libre très polarisée; le style semblent renvoyer à une sorte de postromantisme sombre, dense et agité (assez post-mahlérien), expansif dans son traitement du matériau (de longs développements discursifs qui semblent proliférer - si on n’aime pas, on pourra probablement trouver ça un peu bavard) mais avec des éléments modalisants et des équilibres orchestraux qui renvoient quand même à des couleurs, des climats assez nettement britanniques. Par ailleurs, j’ai trouvé intéressant le propos qui semble nettement sous-tendre ce cycle de dix concertos de commande: on sent vraiment la volonté de composer des concertos «à l’ancienne» (des coupes inspirées de la forme baroque; une logique concertante très traditionnelle avec dialogues et longues cadences; un rapport «artisanal» ou «pédagogique» à l’instrument soliste, dont il s’agit vraiment d’explorer les spécificités timbrales, les potentialités expressives ou virtuoses.)

tu trouves pas que ça manque de matière (et d’angles, et de densité, et en fait d’à peu près tout) ?
j’admire le dépouillement du truc (j’ai l’impression qu’un pianiste pourrait tout jouer à une main) mais pour moi ça ressemble un peu trop à un clair-obscur orchestral invariablement (légèrement) tendu étiré sur vingt minutes et entrecoupé de solo modaux peu informatifs.

lulu a écrit:

tu trouves pas que ça manque de matière (et d’angles, et de densité, et en fait d’à peu près tout) ?

D'angles, oui, justement, ça a un côté fuyant; de matière ou de densité, dans la partie orchestrale, oui, mais pas dans les solos, je trouve.

lulu a écrit:

j’admire le dépouillement du truc (j’ai l’impression qu’un pianiste pourrait tout jouer à une main)

J'ai l'impression que plus on avance dans le corpus, plus c'est le cas, en fait - à mesure que les références premier-baroque prennent le pas sur les références postromantiques.

lulu a écrit:

mais pour moi ça ressemble un peu trop à un clair-obscur orchestral invariablement (légèrement) tendu étiré sur vingt minutes et entrecoupé de solo modaux peu informatifs.

Pas fondamentalement en désaccord, sauf que j'aime vraiment bien, en fait (et contre toute attente, je dois le dire.) (Et que je ne trouve les solos si pauvres.)

En plus, je trouve assez intéressante l'idée qu'il semble y avoir derrière: renouer avec des pratiques et des postures musicales pré-romantiques sans en passer par un langage néoclassique (le genre «Bach avec des fausses notes» dont parlait Adorno.)

Strauss : Une Vie de Héros (Kempe)

Heinrich Isaac (ca 1450–1517) : Salve sancta parens
Heinrich Isaac : Virgo prudentissima
Anton Webern (1883–1945) : Variationen für Klavier op. 27 (1935–36)
Anton Webern : Zwei Lieder op. 8 (1910)
Anton Webern : Fünf Stücke für Orchester op. 10 (1911)
Anton Webern : Vier Lieder op. 13 (1914–18)
Anton Webern : Sechs Bagatellen für Streichquartett op. 9 (1911)
Anton Webern : Drei Orchesterlieder op. posth. (1913–14)
Brian Ferneyhough (*1943) : Umbrations: Lawdes Deo pour piano et percussion (2017)
Matty Niël (1918–1989) : Capriccio op. 12a pour violon et piano (1965)
Brian Ferneyhough : Umbrations: In nomine à 3 pour piccolo, hautbois et clarinette (2001)
Milica Djordjević (*1984) : Transfixed pour ensemble (2020)
Brian Ferneyhough : Umbrations: In nomine à 5 pour flute, hautbois, clarinette, cor et trombone (2017)
Enno Poppe (*1969) : Zwölf Lieder für Sopran und Orchester (2020)

Vox Luminis (Lionel Meunier)
Caroline Melzer, soprano
Ensemble Modern (Enno Poppe)

Anton Webern (1883–1945) : Variationen für Orchester op. 30 (1940)
Morton Feldman (1926–1987) : Coptic Light pour orchestre (1986)
Mathias Spahlinger (*1944) : passage/paysage pour orchestre (1990)

Ensemble Modern (Enno Poppe)

Strauss : Don Quichotte (Kempe)

xoph a écrit:

(...)
Jukka Tiensuu (1948-) Mutta
(très démonstratif et réussi cette fois-ci, dans ces pulsations qui tendent l'œuvre)

Tu veux dire par rapport à d'autres pièces que tu aurais écoutées de Tiensuu ? J'aime beaucoup ce que je connais de lui, particulièrement la pièce pour orchestre Vie.

Ici :

Bach : Cantates BWV 74 & 103 - Bach Collegium Japan, Massaki Suzuki

Les descentes chromatiques dans le chœur d'introduction Ihr werdet weinen und heulen de la 103

L. v. Beethoven
* Symphonie no.3 'Eroica'
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DG, 1963)

+

Bach/Webern : Ricercar a 6 (1935)
Gustav Mahler : Adagio (1910)
Olga Neuwirth : Clinamen/Nodus (1999)

London Symphony Orchestra (Pierre Boulez)

Arnold Schönberg : Begleitmusik zu einer Lichtspielszene (1930)
Alban Berg : Drei Orchesterstücke (1914)
Pierre Boulez : Rituel in memoriam Bruno Maderna (1975)

BBC Symphony Orchestra (Pierre Boulez)

Beethoven : Sonate n°30 (Arrau)
Beethoven : Quatuor n°15 (Yale)

Aujourd’hui:

• Brabant 1653:

Julie Thyana Roset, Deborah Cachet (cantus), Alex Potter (altus), Mirko Ludwig, Carlos Negrin López (ténor), Dominik Wörner (basse), Holland Baroque
Amsterdam, IX.2020
Pentatone

Beau disque très soigné qui met en lumière une «niche» assez étonnante (la musique monastique brabançonne) du baroque européen. Voir ici.

• Stockhausen: DONNERSTAG aus LICHT:

- Donnerstag-Gruss (Michaels-Gruss), N°48½ pour huit cuivres, piano et trois percussionnistes
Karlheinz Stockhausen / Freies Bläser- und Schlagzeugensemble: Markus Stockhausen, Reinhold Friedrich, Peter Kertzner (trompettes), Barbara Kamienska, Marcie McGaughey (cors), Mark Tezak, David Nikkel (trombones), Ulrich Haas (tuba), Wolfgang Hoyer (piano), Martin Schulz, Robyn Schulkovsky, Rumi Ogawa (percussions)
Cologne, XI.1981
- ACTE II: Michaels Reise um die Erde, N°48 pour trompette et orchestre
Markus Stockhausen (MICHAEL: trompette), Suzanne Stephens (EVA: cor de basset), Alain Damiens, Michel Arrignon (Clowneskes Schwalbenpärchen: clarinettes, clarinette de basset), Karlheinz Stockhausen / Ensemble InterContemporain
Paris, XI.1980
Stockhausen-Verlag


Purement instrumentaux, les deux premiers volets composés de Donnerstag (1978.) (Je vais essayer de faire une présentation un peu détaillée de Donnerstag comme celle que j’avais faite pour Samstag.)

Béla Bartók
* Musique pour Cordes, Percussion et Célesta
SWF Symphony Orchestra
Zoltán Peskó (Arte Nova)

Benedictus a écrit:

Stockhausen

*

Wolfgang Fortner : Prismen pour flute, hautbois, harpe, percussion et orchestre (1967)
Isang Yun : Concerto pour flute et petit orchestre (1977)
Morton Feldman : Flute and Orchestra (1978)
Hans Zender : Fünf Haiku (Lo-Shu IV) pour flute et orchestre à cordes (1982)

Roswitha Staege et autres solistes
Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken (Hans Zender)

Iskender a écrit:

xoph a écrit:

(...)
Jukka Tiensuu (1948-) Mutta
(très démonstratif et réussi cette fois-ci, dans ces pulsations qui tendent l'œuvre)

Tu veux dire par rapport à d'autres pièces que tu aurais écoutées de Tiensuu ? J'aime beaucoup ce que je connais de lui, particulièrement la pièce pour orchestre Vie

Non, ce compositeur m'est inconnu ; par cette fois-ci je voulais dire que la pièce de Uroš Rojko Pobegli Trio (sur le même disque), m'avait, elle aussi semblé démonstrative (des possibilités de l'instrument - dynamique, clusters, pulsation, souffle, sons filés, etc.) et pourtant laissé plutôt froid. C'était donc " à contrario ". Ces potentiels, la pièce de Tiensuu m'a semblé les porter dans un projet, bref, une œuvre au delà de l'instrument.

Quelque part on peut aussi se dire que l'accordéon a gagné la partie , et qu'on peut désormais ne faire attention qu'à la musique (c'est ce que j'avais commencé à écrire, et puis je n'en savais plus trop rien) : l'accordéon se serait heureusement auto-détruit ! et Lulu ne nous en avait rien dit !

...parce que je n’ai rien à en dire (j’ai préféré la pièce de Haas).