RF - Stravinski Silvestri Saint-Saëns- Măcelaru ONF 27/05/21

JEUDI 27 MAI 2021 19H00
MAISON DE LA RADIO ET DE LA MUSIQUE - AUDITORIUM

IGOR STRAVINSKY
Concerto pour piano et instruments à vent

CONSTANTIN SILVESTRI
Trois pièces pour cordes

CAMILLE SAINT-SAËNS
Symphonie n°1

BERTRAND CHAMAYOU piano
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE

CRISTIAN MĂCELARU direction

Le programme de salle : https://fr.calameo.com/read/00629645244688aae9f4b


Un remarquable concert, auquel je me rendais pourtant plus par sens du devoir que par véritable enthousiasme pour les œuvres jouées.

Je reste assez hermétique au concerto de Stravinski, malgré ses foucades, son côté joueur et ses trouvailles d’orchestration. Je ne comprends pas très bien comment (ni pourquoi) c’est fait, ni où ça va. Mais les vents se sont montrés gouailleurs et engagés et Chamayou était dans le ton.

Bis (Fille aux cheveux de lin) expédié d’un jeu égal et quelconque, mais peut-être Chamayou ne s’attendait-il pas à en donner un après en avoir été privé la semaine précédente pour cause de couvre-feu.

C’est avec les Trois pièces de Silvestri (composées à 17 ans, comme la symphonie de Saint-Saëns) que le concert a vraiment décollé pour moi : veine folkorique roumaine qui rattache Silvestri à ses contemporains, mais pleines de choses étonnantes (violons qui soudain se mettent à grésiller), de pauses, d’ombres qui passent au-dessus d'un discours qui reste consonant et accessible. Cordes pleines de caractère et public enthousiaste.

Symphonie de Saint-Saëns : je l’avais écoutée par Martinon pour me préparer et l’avais trouvée scolaire, pataude, grandiloquente, mais l’élan imprimé par Măcelaru et l’orchestre permet de découvrir une œuvre certes de jeunesse, mais à la veine mélodique déjà inspirée, pleine d’idées et de citations (Beethoven pour la construction, Schumann pour certaines harmonies, Berlioz pour certaines atmosphères et idées d'orchestration (quatre harpes !)). Je continue à trouver le grand thème du dernier mouvement un peu casse-pieds, mais dans le plaisir du concert ça passe tout seul.

Dans l’orchestre se sont particulièrement distingués Carlos Ferreira à la clarinette et Hervé Joulain au cor, salués par Măcelaru, ainsi que l’alto et le violoncelle solo dans Silvestri.

À noter que sur France Musique les Pièces de Silvestri ont été diffusées avant le concerto.

Même appréhension que Mickt : concert auquel je me rendais par "sens du devoir". Réservé en plein confinement, c'était une rare voire unique occasion d'entendre la première symphonie de Saint-Saëns, certes celle que j'aime le moins, en concert. Le reste du programme m'était totalement inconnu.

L'occasion aussi de retrouver le couple Macelaru / Chamayou vu à la PP une semaine plus tôt. Il faut noter que je ressentais encore les effluves magiques du concert de la veille, à la PP (Kochanovsky / Kantorow : Prokofiev / Rimski-Korsakov), et que j'étais un peu énervé de m'infliger ce concert à Radio France, alors que j'aurais pu doubler à la PP.

Stravinsky : inécoutable, inutile et pénible. J'ai tenté depuis d'autres approches au disque, par d'autres interprètes, mêmes effets. C'est un morceau qui m'est désagréable, et pour lequel je vais devoir beaucoup progresser. Aucun plaisir n'est ressorti lors de l'écoute, si ce n'est l'occasion de lire le programme de fond en comble, de regarder mes voisins, de voir la corbeille chœur totalement vide, et de laisser mon esprit divaguer. Mais même dans la divagation, la musique était pénible.

Rappel : Debussy, agréable sans plus. Une dame a crié "Merci", le bis venant comme un soulagement après un concerto si difficile.

Silvestri : découverte totale, je n'avais pas écouté de version au disque avant le concert, car je pensais que le titre indiqué sur le site (Trois pièces pour cordes) signifiait en fait que l'orchestre allait choisir trois pièces pour cordes dans l'œuvre de Silvestri et dont les titres seraient donnés plus tard, et non que c'était là le titre du morceau… Bref, plutôt une belle découverte, atmosphères originales, à la fois chatoyant et grinçant. Le programme indique tous les compositeurs que Silvestri a dû "digérer" pour en arriver là, et c'est vrai que l'on entend à la fois du Bartok, du Stravinsky et du romantisme dans tout cela. Le premier mouvement, le plus long, est assez agréablement déroutant, les autres, plus courts, sont plus convenus.

Sur le programme, le concerto était prévu après Silvestri, et comme l'indique Mickt, ça a été diffusé ainsi à la radio. Il est certain que ce serait mieux passé ! La logique de limitation des déplacements dans les coulisses et de la réorganisation du plateau a sûrement prévalu.

Saint-Saëns : la raison de ma réservation. C'est une symphonie relativement convenue, et semble tirer son intérêt dans la jeunesse du compositeur (composée à 18 ans), ce qui n'en fait pas pour autant un argument de vente. Tout cela me paraît tout de même bien sage et attendu. Contrairement à Mickt, j'aime beaucoup le thème du dernier mouvement, c'est l'une des rares choses qui surnagent dans cette symphonie. Je n'en garde pas un grand souvenir, si ce n'est le sentiment d'exhaustivité accompli (il me reste la symphonie Urbs Roma, que j'aime beaucoup, et celle sans numéro en la majeur à entendre en salle).

Un compte rendu lu ici, avec en vidéo la symphonie n°2 entendue en septembre 2020 (on se souviendra que le chef dirigeait masqué à l'époque) :
https://jeanpierrerousseaublog.com/tag/macelaru/

Pour ma part très ému par ce concert du National : 3 œuvres très rares et hautement roboratives, une interprétation pleine de vie qui révèle la Première de Saint-Saëns (j'en avais écouté toutes les versions disponibles, je crois, sans être complètement convaincu).

Măcelaru est un magicien !

Rare d'entendre un programme aussi entièrement renouvelé et à ce point abouti, j'en suis sorti très impressionné

Le déhanché du concerto pour vents et piano (que cet alliage fonctionne bien !) de Stravinski, mâtiné de ragtime et foxtrot, est une petite folie douce très revigorante pour débuter. Vraiment un équivalent (en plus réjouissant, à mon sens) du Concerto de sol de Ravel, avec son mouvement lent très lyrique au piano et ses éclats de jazz mordant un peu partout.
Le III ajoute, petit cadeau suprême, plein de thèmes conservateurs (de vrais motifs bien diatoniques que je n'ai pas identifiés) qui surnagent dans le joyeux tumulte.

En bis, La Fille aux cheveux de lin de Debussy, qui permet de se faire une image de sa future approche des 20 Regards sur l'enfant Jésus de Messiaen, au TCE. (J'ai été frappé par l'absence de conduite musicale des phrases, en plus du peu de variété des textures, ça m'a un peu fait peur pour Messiaen. Mais respect absolu pour un pianiste de cette notoriété qui choisit de jouer le Concerto de Stravinski et les Vingt Regards...)

Enthousiasmé par la découverte des Trois pièces pour cordes de Constantin Silvestri, qui échappe à l'attraction de Bartók (chez la quasi-totalité des compositeurs hongrois et roumains pour cordes) : le folklore est très présent, mais remarquablement joueur, quantité de bifurcations, de superpositions, de surprises… dans une langue très avenante, marquée par le folklore (et la Sérénade pour cordes de Tchaïkovski).
Le premier mouvement en est particulièrement abouti, et avec le mordant imprimé par Măcelaru, jubilatoire !

Pour le Saint-Saëns, la structure d'ensemble et la qualité thématique sont magnifiées par la transparence et l'urgence de la direction, vraiment grisant ! Le matériau de départ n'est pas mal du tout, c'est surtout l'orchestration en doublures à la Schumann qui empêche de bien entendre au disque.


Un très grand concert pour moi : que du rare, des oeuvres assez enthousiasmante, une interprétation de premier plan et même une révélation pour la Première de Saint-Saëns !

DavidLeMarrec a écrit:

Le déhanché du concerto pour vents et piano (que cet alliage fonctionne bien !) de Stravinski, mâtiné de ragtime et foxtrot, est une petite folie douce très revigorante pour débuter. Vraiment un équivalent (en plus réjouissant, à mon sens) du Concerto de sol de Ravel, avec son mouvement lent très lyrique au piano et ses éclats de jazz mordant un peu partout.

Moi je les trouverais presque antinomiques : Stravinski affecté et anguleux, en panne d'inspiration mélodique (sauf à la rigueur dans le Largo), contre le naturel et les emprunts au jazz parfaitement intégrés de Ravel.

mickt a écrit:

Moi je les trouverais presque antinomiques : Stravinski affecté et anguleux, en panne d'inspiration mélodique (sauf à la rigueur dans le Largo), contre le naturel et les emprunts au jazz parfaitement intégrés de Ravel.

(Mais je crois que David aime bien troller Ravel, surtout quand il est question de piano.)

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

(Mais je crois que David aime bien troller Ravel, surtout quand il est question de piano.)

Dis moi Col, quand est ce que tu vas aller dans un fil LULLY (Atys, par exemple ) pour nous parler, avec tout l'amour dont tu es capable, de ton maître adoré ?

Benedictus a écrit:

mickt a écrit:

Moi je les trouverais presque antinomiques : Stravinski affecté et anguleux, en panne d'inspiration mélodique (sauf à la rigueur dans le Largo), contre le naturel et les emprunts au jazz parfaitement intégrés de Ravel.

(Mais je crois que David aime bien troller Ravel, surtout quand il est question de piano.)

Certes, mais je trouve vraiment le concerto en sol peu passionnant, alternant l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central, là où Stravinski me réjouit de bout en bout.

(En termes de satisfaction personnelle, rien à voir, Stra est deux bons crans au-dessus.)

DavidLeMarrec a écrit:

Certes, mais je trouve vraiment le concerto en sol peu passionnant, alternant l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central, là où Stravinski me réjouit de bout en bout.

Oui, dans le Ravel, aucune mélodie inspirée, orchestration banale, hein...
A peine du sous-Françaix.

DavidLeMarrec a écrit:

l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central

C'est sûr que par rapport au concerto pour piano de Nyman...

Xavier a écrit:

Oui, dans le Ravel, aucune mélodie inspirée,

Pour moi oui. Je serais bien curieux de savoir comment vous pourriez objectiver ça !

Citation :

orchestration banale, hein...

Et celle d'Igor alors !

Citation :

A peine du sous-Françaix.

Je n'ai pas dit ça (d'ailleurs je ne connais pas de concerto de Françaix avec lequel comparer). Mais le Concerto en sol me touche très peu. Dans ce genre jazzifié, Stravinski m'apporte beaucoup plus de satisfactions, c'est tout.


Mais oui, on pourrait remettre en cause le consensus mou autour de ce compositeur qui n'a quasiment écrit que des œuvres de caractère pittoresque, des pièces de concert très brillantes, une sorte de Donizetti du snob.

Spoiler:

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central

C'est sûr que par rapport au concerto pour piano de Nyman...

Pour moi c'est à peu près pareil : ça passe très bien en fond, mais ça ne me soulève pas d'enthousiasme.

(Mais c'est quoi cette inquisition du goût ? )

Si j'avais dit « le concerto en sol c'est nul », soit, mais je dis juste que j'aime davantage Stravinski… et j'ai l'impression que je vous interdis d'écouter du Ravel. Rassurez-vous, vous aurez toujours le concerto cinq fois par saison, mon avis n'y changera rien.

( )

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Oui, dans le Ravel, aucune mélodie inspirée,

Pour moi oui. Je serais bien curieux de savoir comment vous pourriez objectiver ça !

Je suis d'accord que c'est difficile à objectiver, mais tu serais bien le premier mélomane un peu cultivé à penser ça...

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central

C'est sûr que par rapport au concerto pour piano de Nyman...

Trop facile.

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

l'emphase un peu piaillante des mouvements extrêmes et le sirop du central

C'est sûr que par rapport au concerto pour piano de Nyman...

Pour moi c'est à peu près pareil

On s'arrête là, on ne lit pas la suite, c'est suffisamment parlant.

Ben honnêtement, le génie mélodique de Ravel, même dans les œuvres que j'adore de lui, ça ne me frappe pas. (Les Histoires naturelles ? L'Heure espagnole ? Vraiment des sommets de l'histoire de la ligne mélodique ?)

Il a bien des qualités par ailleurs.

(Mais il est vrai qu'il y a finalement peu d'œuvres que j'aime vraiment très fort chez lui : les deux opéras, Shéhérazade, les Histoires naturelles, les Quichotte, les Miroirs, et c'est à peu près tout je crois…
Beaucoup de choses que je trouve admirables au demeurant, mais qui ne m'émeuvent absolument pas.)

DavidLeMarrec a écrit:

Ben honnêtement, le génie mélodique de Ravel, même dans les œuvres que j'adore de lui, ça ne me frappe pas. (Les Histoires naturelles ?  L'Heure espagnole ?  Vraiment des sommets de l'histoire de la ligne mélodique ?)

Tu cites exprès les oeuvres où on est plus dans le parlé et le récitatif.

Surtout dans Ma mère l'oye en premier pour moi... mais aussi dans tout le reste, et notamment une grande partie de l'Enfant et les sortilèges, et ce concerto en sol.
Et Daphnis, et le Trio, et la sonate pour violon et piano en sol...

DavidLeMarrec a écrit:

Si j'avais dit « le concerto en sol c'est nul », soit, mais je dis juste que j'aime davantage Stravinski…

Plus sérieusement: c'est justement ça qui m'intrigue. Ne pas aimer le Concerto en sol, je peux comprendre (je veux dire: je peux arriver à me représenter sur la base de quels critères c'est possible de ne pas l'aimer); en revanche, j'ai vraiment du mal à me représenter par quels cheminements on peut en arriver aimer si fort le Concerto de Stravinsky (que j'ai toujours trouvé très immédiatement pénible.)

Benedictus a écrit:

Plus sérieusement: c'est justement ça qui m'intrigue. Ne pas aimer le Concerto en sol, je peux comprendre (je veux dire: je peux arriver à me représenter sur la base de quels critères c'est possible de ne pas l'aimer); en revanche, j'ai vraiment du mal à me représenter par quels cheminements on peut en arriver aimer si fort le Concerto de Stravinsky (que j'ai toujours trouvé très immédiatement pénible.)

Votre débat m'amuse beaucoup ! Je trouve que cette phrase est un excellent résumé de mon appréciation.
Lorsque j'ai entendu le Sacre du printemps toute première fois, je l'ai détesté, mais en me disant que c'était une musique que je ne comprenais pas. Et depuis, je crois avoir progressé un peu, je le comprends et l'adore.
Par contre, ce concerto, je me demande s'il y a quelque-chose à comprendre, les emprunts au fox-trot (légèrement entendus) et au ragtime (pas entendus du tout) n'excusent pas tout, et à supposer qu'ils existent, paraissent bien mièvres face au reste. Autant, certaines musiques peuvent ennuyer sans déranger, autant là, c'était pénible. Il n'y a pas beaucoup d'œuvres qui me font cet effet.
Et le concerto en sol de Ravel est l'un de ceux qui m'ennuient le plus, trop joué certes, mais peut-être un peu surcoté aussi.

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ben honnêtement, le génie mélodique de Ravel, même dans les œuvres que j'adore de lui, ça ne me frappe pas. (Les Histoires naturelles ?  L'Heure espagnole ?  Vraiment des sommets de l'histoire de la ligne mélodique ?)

Tu cites exprès les oeuvres où on est plus dans le parlé et le récitatif.

Précisément : les meilleures oeuvres de Ravel ne sont, de mon point de vue, pas celles où la mélodie domine. Même l'Enfant verse finalement dans une forme de facilité pas toujours ultime lorsque les mélodies sont prégnantes. (Mais oui, là il y a quelques splendides mélodies, c'est vrai, sans doute la seule oeuvre, avec Quichotte, Alyssa et par fragments Shéhérazade, où il m'enthousiasme de ce point de vue.)

Citation :

Et Daphnis, et le Trio, et la sonate pour violon et piano en sol...

Je reconnais l'aboutissement du Quatuor et du Trio, mais je n'y trouve pas de veine mélodique très marquante, et je ne suis pas profondément ébranlé. (C'est même un problème dans Daphnis : tout glisse tellement sur moi...)

Mais de sont de belles oeuvres, hein.

Benedictus a écrit:

Plus sérieusement: c'est justement ça qui m'intrigue. Ne pas aimer le Concerto en sol, je peux comprendre (je veux dire: je peux arriver à me représenter sur la base de quels critères c'est possible de ne pas l'aimer); en revanche, j'ai vraiment du mal à me représenter par quels cheminements on peut en arriver aimer si fort le Concerto de Stravinsky (que j'ai toujours trouvé très immédiatement pénible.)

Pourtant, c'est exactement pareil que le fait de ne pas aimer Bolena mais d'aimer les Puritains : ce sont sensiblement les mêmes recettes de départ, mais les détails de réalisation en changent la saveur. Je trouve Stravinski davantage dans la danse, le jeu, la référence, et moins dans l'éclat et la virtuosité, ça me touche bien plus.

DavidLeMarrec a écrit:

une interprétation pleine de vie qui révèle la Première de Saint-Saëns (j'en avais écouté toutes les versions disponibles, je crois, sans être complètement convaincu).
[...]
Pour le Saint-Saëns, la structure d'ensemble et la qualité thématique sont magnifiées par la transparence et l'urgence de la direction, vraiment grisant !  Le matériau de départ n'est pas mal du tout, c'est surtout l'orchestration en doublures à la Schumann qui empêche de bien entendre au disque.

Tu as écouté la version Kantorow (JJ) / Philharmonique Royal de Liège qui vient juste de sortir chez BIS?

Oui. (Déception, vraiment lisse, peu de couleurs.)

Soustrot-Malmö reste ce que que j'ai de mieux, avec Martinon. Mais ce n'est pas totalement persuasif.

Le concert de France Mu est disponible là : https://www.francemusique.fr/emissions/le-concert-de-20h/stravinsky-concerto-pour-piano-et-vents-bertrand-chamayou-et-l-orchestre-national-de-france-95316

DavidLeMarrec a écrit:

(Déception.)

Seulement pour la 1ᵉ, ou tout le disque?

J'avais plutôt un a priori favorable - Kantorow a réalisé de beaux disques Saint-Saëns épars (avec l'Ensemble Orchestral de Paris ou le Tapiola Sinfonietta), l'OPRL a des couleurs et des textures que j'ai récemment beaucoup aimé dans ce genre de répertoire (les Franck avec Niquet ou Arming, le Dupont avec Davin); capté par BIS, ça me semblait alléchant.

(Je n'ai pour ma part que Martinon / ORTF.)

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

(Déception.)

Seulement pour la 1ᵉ, ou tout le disque?

Pareil pour la la-majeur. Pas écouté la 2.


[quote]J'avais plutôt un a priori favorable - Kantorow a réalisé de beaux disques Saint-Saëns épars (avec l'Ensemble Orchestral de Paris ou le Tapiola Sinfonietta), l'OPRL a des couleurs et des textures que j'ai récemment beaucoup aimé dans ce genre de répertoire (les Franck avec Niquet ou Arming, le Dupont avec Davin); capté par BIS, ça me semblait alléchant./quote]

Pareil.

(Après, je n'ai écouté ça qu'une fois, un peu distraitement, pour préparer le concert, je suis peut-être passé à côté. Mais lourdement, alors !)

Pour les symphonies 1 et 2, il y a aussi Eliahu Inbal, avec Francfort, que j'ai écouté une fois et tout de suite rangé au fond du placard (lent, mou, sans expression...).
Les moins mauvaises restent encore Martinon à mon goût. Soustrot, certes, le son est plus récent, mais ça reste un peu trop sage.

Benedictus a écrit:

Tu as écouté la version Kantorow (JJ) / Philharmonique Royal de Liège qui vient juste de sortir chez BIS?

J'ai écouté un bout, zzzz.

Il y a naxos qui pointe le nez sur ces symphonies. Wait and see.

Bruno Luong a écrit:

Il y a naxos qui pointe le nez sur ces symphonies. Wait and see.

Fais-tu référence au coffret à paraître chez Naxos Soustrot / Malmö ? Ce coffret sera la réunion de CD déjà sortis isolément.

En effet tu as raison c'est simplement une mise en boite.