PP - Paris/Gimeno - 8,9/9 - Ravel

Empechement de mon épouse, trop tard pour échanger sa place ou la vendre, du coup j'ai une place pour ce soir à donner: Fond du 2e balcon, 3/4.
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Orchestre de Paris - GustavoGimeno
Maurice Ravel
Valses nobles et sentimentales
La Valse
Alborada del gracioso
Rapsodie espagnole
Boléro

Patzak a écrit:

Empechement de mon épouse, trop tard pour échanger sa place ou la vendre, du coup j'ai une place pour ce soir à donner: Fond du 2e balcon, 3/4.
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Orchestre de Paris - GustavoGimeno
Maurice Ravel
Valses nobles et sentimentales
La Valse
Alborada del gracioso
Rapsodie espagnole
Boléro

Bonjour Patzak.
Suis intéressé, s'il n'est pas déjà trop tard.

OK, je t'ai répondu sur le mél du forum.

Tres beau concert (jeudi soir), meme sans Chailly! Rien à reprocher à Gimeno: ca m'a paru tres bien dirigé, belle respiration souple, comme du Ravel, quoil.... Belle mise au point, je ne sais pas combien est du à Gimeno et combien à l'orchestre, qui connait bien Ravel je pense. Gros plaisir à entendre un orchestre parisien dans un programme tout Ravel. En plus, à part le Boléro, jamais entendu ces morceaux en concert.... Les solos redoutables du Boléro sont superbes (malgré le caffouillage du trombone). Je ne suis pas resté pour le bis, s'il y en avait, d'autres diront.... Dernier concert de Daugareil, tres applaudi....

Beau concert, oui (j'y étais aussi hier), mais quand même j'ai trouvé que l'orchestre n'était pas tout à fait ensemble dans les Valses, c'était flou, ce qui est très embêtant dans cette oeuvre si on veut tout comprendre, c'était mieux dans la Valse excepté un gros cafouillage des violons assez près de la fin, et c'était vraiment mieux dans la 2è partie du concert, même si même là encore dans le 1er mouvement on a eu droit à un unisson décalé avec des croches qui se courent après sur deux pupitres...
2-3 jolis petits passages entre Daugareil et Picard dans la Rapsodie.
Un florilège de chefs d'oeuvre, quand même. (même si j'aurais bien aimé une petite Barque ou un petit Ma Mère l'oye en plus)

Pas de bis, non.

Et sinon, merci monsieur Daugareil!

Oui, suis d'accord avec Xavier, il y a eu jeudi plusieurs cafouillages, je me souviens d'un beau décalage entre la clarinette et les cordes. C'est tout de même étonnant de la part d'un orchestre qui techniquement devrait jouer cela à la perfection. c'est souvent le cas d'ailleurs. Alors était-ce le chef pas assez précis, la tristesse devant le départ de Daugareil ?? Il avaient audiblement la tête ailleurs. Et il y eu aussi un accroc de la flûte à la première phrase du Boléro... ça la fout mal ! Surtout qu'on tend l'oreille tellement c'est joué piano. Ne parlons pas du canard du trombone ! Si parlons-en justement, car mercredi, au même endroit, il a fait 2 canards !!
J'y étais en effet les deux soirs car Ravel est, disons-le, mon idole !
Ceci dit, j'ai trouvé que Gimeno était un bon chef, mais sans plus. C'est sage, cela manque d'allant en général. Nous étions loin, dans La Valse, des tourbillonnements et des tournoiements dont parle Ravel.
J'ai tout de même aimé les Valses nobles et sentimentales, l'Alborada, et surtout le Boléro du mercredi.
A noter que Roland Daugareil a eu droit mercredi à un bouquet de fleurs, et le public à un bis, une danse extraite de La Vie brève de Manuel de Falla, pas beaucoup répétée je pense. Curieusement, pas de bis pour le public du jeudi.
En conclusion, pour écouter un Ravel bien dirigé et proprement joué, il fallait aller à Radio-France ce vendredi. Mais peut-être en reparlerons-nous !

Fritelli a écrit:

Ceci dit, j'ai trouvé que Gimeno était un bon chef, mais sans plus. C'est sage, cela manque d'allant en général. Nous étions loin, dans La Valse, des tourbillonnements et des tournoiements dont parle Ravel.

Oui, mais finalement j'ai trouvé intéressante cette idée de Valse très retenue, plus sensuelle que tourbillonnante, mais qui donnait des contrastes importants, puisque tout n'était pas lent, loin de là.
C'est une oeuvre souvent donnée, un peu d'originalité de temps en temps, c'est sympa aussi.

C'est vrai que Vincent Lucas a laissé tomber une note dans la 1ere phrase du Boléro jeudi, mais c'étaiit quand meme tres beau.
Franchement, dans d'autres Boléros que j'ai entendus, il y avait aussi quelques accidents.
(Pas chez Cleveland mais en revanche il y avaiit une sensation genante de prudence. Seulement avec Chicago tout était parfait).

Chose bizarre: on a eu droit à la nouivelle hautbois solo, Miriam Burgos, mais ce n'est pas elle qui a joué le long solo du Boléro.... Mystere....
Le peu qu'on a entendu d'elle semblait pas mal.

Xavier a écrit:

Fritelli a écrit:

Ceci dit, j'ai trouvé que Gimeno était un bon chef, mais sans plus. C'est sage, cela manque d'allant en général. Nous étions loin, dans La Valse, des tourbillonnements et des tournoiements dont parle Ravel.

Oui, mais finalement j'ai trouvé intéressante cette idée de Valse très retenue, plus sensuelle que tourbillonnante, mais qui donnait des contrastes importants, puisque tout n'était pas lent, loin de là.
C'est une oeuvre souvent donnée, un peu d'originalité de temps en temps, c'est sympa aussi.

La sensualité, je l'ai trouvé dans les Valses nobles et sentimentales, avec beaucoup de rubato (bien qu'on nous signale dans le programme que Rave demandait d'éviter "les excès de rubato ou de rallentando"), mais peu importe car c'était très réussi.

J'y fus aussi jeudi. Pas grand-chose à rajouter à vos impressions. Un joli concert, qui a surtout décollé avec la Rapsodie espagnole. Le Boléro : on pense l'avoir suffisamment entendu, et puis finalement on se prend au jeu. Comme un numéro d'équilibristes qui se déploie depuis le pianissimo de la caisse claire (de petits accrocs pour un ou deux acrobates jeudi, mais enfin rien de bien grave). Et quels alliages de timbres savoureux.  

Déçu que les "vrais" adieux à Daugareil aient eu lieu le mercredi (bis et bouquet). L'espace de réception était réservé à un groupe de mécènes le jeudi donc la sauterie pour Daugareil a eu lieu la veille. Un musicien dont j'ai toujours apprécié la délicatesse et la beauté du son.  

Fritelli a écrit:

En conclusion, pour écouter un Ravel bien dirigé et proprement joué, il fallait aller à Radio-France ce vendredi. Mais peut-être en reparlerons-nous !

Je n'y étais pas, tu devrais ouvrir un sujet (ne jamais perdre une occasion de dire du bien de Măcelaru !).

Patzak a écrit:

Chose bizarre: on a eu droit à la nouivelle hautbois solo, Miriam Burgos, mais ce n'est pas elle qui a joué le long solo du Boléro.... Mystere....

C'est un hautbois d'amour qui fait le solo non ?

● On peut réécouter le concert ici : https://www.radioclassique.fr/replay/reecouter-un-concert/lorchestre-de-paris-interprete-le-bolero-ravel-sous-la-direction-de-gustavo-gimeno/

Absolument, pas de solo de hautbois dans le Boléro.

mickt a écrit:

● On peut réécouter le concert ici : https://www.radioclassique.fr/replay/reecouter-un-concert/lorchestre-de-paris-interprete-le-bolero-ravel-sous-la-direction-de-gustavo-gimeno/

Il n'y a pas le mini-plantage de flûte au début du Boléro, c'est donc le concert de mercredi.

Mais vers 38'30, le même déraillement de violons que jeudi...
Et à 1'16'20, clarinette et violons qui se courent après...
Ou alors ils ont eu exactement les mêmes problèmes les 2 soirs?

mickt a écrit:

C'est un hautbois d'amour qui fait le solo non?/

Ah OK, merci! Le timbre est quand meme drolement proche du hautbois, non? Et il etait juste à gauche de Miriam Pastor, un seul hautbois dans l'effectif donc?

Xavier a écrit:

mickt a écrit:

● On peut réécouter le concert ici : https://www.radioclassique.fr/replay/reecouter-un-concert/lorchestre-de-paris-interprete-le-bolero-ravel-sous-la-direction-de-gustavo-gimeno/

Il n'y a pas le mini-plantage de flûte au début du Boléro, c'est donc le concert de mercredi.

Mais vers 38'30, le même déraillement de violons que jeudi...
Et à 1'16'20, clarinette et violons qui se courent après...
Ou alors ils ont eu exactement les mêmes problèmes les 2 soirs?

Ou ils ont mixé les deux soirées pour supprimer d'autres erreurs que vous n'avez pas entendues… (ou le monteur s'est trompé dans les bouts à garder)

Patzak a écrit:

mickt a écrit:

C'est un hautbois d'amour qui fait le solo non?/

Ah OK, merci! Le timbre est quand meme drolement proche du hautbois, non?

Oui, c'est un hautbois un peu plus grave, d'une tierce mineure. À peine plus long (en revanche le pavillon piriforme diffère clairement visuellement). Comme Ravel l'utilise, de mémoire, dans l'aigu, la différence de timbre est limitée dans le Boléro (sinon le timbre est un peu plus capiteux, c'est frappant dans le bas-médium, moins dans l'aigu).

Citation :

Et il etait juste à gauche de Miriam Pastor, un seul hautbois dans l'effectif donc?

Non, ils tiennent tous les deux des hautbois, mais le hautboïste n°2 alterne avec le hautbois d'amour. (Je ne suis pas sûr que ce soit toujours le n°2 qui fasse le solo de hautbois d'amour dans le Boléro, mais c'est le cas général dans les concerts d'orchestre, les instruments alternatifs du type piccolo ou cor anglais ne sont jamais tenus par les premières chaises, même lorsque leur partie est plus en avant que celle de l'instrument standard.)