[Rock Progressif] Playlist

Gong : Camembert électrique (1971)
Voyage astral dans des univers psychédéliques...je redescends sur Terre tranquillement (en toute légalité, je précise)

Côté Gong, j'ai tendance à préférer la période plus jazz-rock de Shamal/Gazeuse/Expresso II

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The Muffins : Manna/Mirage (78)



Le meilleur album de l'école de Canterbury par un groupe ne faisant pas partie de l'établissement (ils sont américains).

Facilement dans mon top 15 voire même top 10 de mes disques pour l'île déserte.

Gentle Giant : Interview (76)


Le dernier grand disque d'une formation à la virtuosité (collective) hors-norme.

Kaipa : Urskog (2022)


Le tout nouvel album du groupe suédois mené par le vétéran Hans Lundin.  

Des morceaux fleuves (entre 8 minutes et 18 minutes) qui naviguent entre folklore local, vocaux doucereux (mais heureusement parcimonieux) et généreuses envolées instrumentales flamboyantes dopées au jazz-rock.

Une musique colorée, positive, enthousiasmante et épique à l'image du splendide morceau-titre à la progression harmonique exaltante (réminiscente du Mahavishnu Orchestra voire du Pekka Pohjola de Mathematician Air Display).


Dores et déjà un des grands disques de 2022.

Une curiosité Zheul / Canterbury : Songs from the Beginning Alain Blesing



Avec John Greaves et Hugh Hopper, des reprises des Who, Led Zep, Hendrix, Henry Cow, Soft Machine, King Crimson...

Gentle Giant : Three Friends (72)


Mon disque préféré de Gentle Giant et l'un des plus beaux albums de la musique progressive.

School Days est sans doute une des chansons les plus touchantes jamais écrites...

Il est sur ma liste !!!

Heureux homme!

Gentle Giant : Free Hand (75)


Avec Three Friends, peut-être l'album idéal pour une prise de contact avec ce groupe si inventif.

Starcastle : Starcastle (76)



Imaginez un Yes avec une patine californienne...  

Genesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974)
C'est vraiment un superbe album. Chaque musicien y fait merveille. Dommage qu'il y ait des longueurs dans le deuxième disques. Toutes ces transitions instrumentales devaient avoir leur place sur scène, je pense. Mais sur disque, c'est un peu longuet....
Je les excuse volontier, les 25 dernières minutes étant carrément jouissives

Les transitions ne me dérangent pas, je trouve même qu'elles renforcent l'aspect immersif du disque. Peut être un des rares double albums sans réelle faiblesse.

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Rush : Moving Pictures 40th Anniversary (1981/2022)


Bon, on a une version remasterisée de Moving Pictures, archi-classique de 1981 que tout le monde connaît par coeur blabla...je n'y reviens pas.

MAIS surtout, il y a en plus un double live enregistré en 1981 absolument somptueux avec une set-list de fou* et un groupe au top de sa forme qui a rarement autant sonné comme une hydre à trois têtes. Ce double live est ce qu'aurait du être le live Exit Stage Left de 81 (qui d'ailleurs en devient totalement dispensable).

Ce live est à ne pas manquer!!!!



*CD 2:
“Live In YYZ 1981”

1. 2112 – Overture
2. 2112 – The Temples Of Syrinx
3. Freewill
4. Limelight
5. Cygnus X-1 Book II: Hemispheres – Prelude
6. Beneath, Between & Behind
7. The Camera Eye
8. YYZ
9. Broon’s Bane
10. The Trees
11. Xanadu

CD 3:
Live In YYZ 1981

1. The Spirit Of Radio
2. Red Barchetta
3. Closer To The Heart
4. Tom Sawyer
5. Vital Signs
6. Natural Science
7. Working Man / Cygnus X-1 Book II: Hemispheres – Armageddon: The Battle Of Heart And Mind / By-Tor & The Snow Dog / In The End / In The Mood / 2112 – Grand Finale
8. La Villa Strangiato

Superbe set-list, en effet

arnaud bellemontagne a écrit:

Starcastle : Starcastle (76)



Imaginez un Yes avec une patine californienne...  

Hi hi, je l'ai écouté aussi il y a peu, attiré par la pochette.
On est parfois à la limite du plaisir coupable mais très bon effectivement.

Leur second album, Fountains of Light est encore meilleur avec des textures "spatiales" du plus bel effet.



Ca n'invente rien, c'est kitsch à souhait, mais qu'est ce que c'est bon!


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Kayak : See See the Sun (73)


Premier album de ce groupe néerlandais adepte d'une sorte de compromis entre pop et prog.
D'un point de vue stylistique, ça se situe entre Supertramp et Yes (avec une touche crimsonienne pastoral sur le délicat Lovely Luna).
Et beaucoup de mellotron majestueux pour emballer le tout.

Gentle Giant : Octopus (72)
Kayak : Royal Bed Bouncer (75)




Deux formations aux antipodes : là où Gentle Giant cultive une complexité contrapuntique d'une rare sophistication, Kayak s'astreint à une pop-prog sautillante et travaillée dans le sillage d'un Supertramp, d' Alan Parsons Project ou d'Electric Light Orchestra.

Un point commun : deux très grandes réussites.

Gentle Giant : Playing the Fool (77)


Le plus grand live de l'histoire du prog ?

La question se pose.

Univers Zero : Clivages (2010)



Le plus grand disque du groupe depuis le génial Ceux du Dehors.

Soft Machine : Seven (73)


Coincé entre le poussif Six et le brillant Bundles, voilà un disque par trop sous-estimé.

arnaud bellemontagne a écrit:

Univers Zero : Clivages (2010)

Le plus grand disque du groupe depuis le génial Ceux du Dehors.

Huuum ?
Ah ouais ?

Faut que j'écoute ça (je ne me suis toujours pas remis des trois premiers)

Oui, c'est un grand cru.

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Kaipa : Urskog (2022)



Ce festival chamarré d'envolées échevelées reste mon must de 2022.

Marillion : Clutching at Straws (87) / Seasons End (89)


Deux albums qui attestent du sens de la mélodie et de l'atmosphère de la formation.

C'est vrai qu'il y a de très jolies choses dans le premier album avec Steve Hoggart : Easter et Season End sont de superbes ballades.

Tout à fait.

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Pendragon : Love Over Fear (2020)


Un album (un peu passé inaperçu au moment de sa sortie) qui envoûte de la première à la dernière note.

Yes : Yessong
RIP Alan White

Oui, un live d'anthologie.
Sa plus belle prestation est sur Relayer, AMHA.

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The Underground Railroad : Through and Through (2000)


Le disque marquant d'un groupe qui a su intégrer UK, Genesis, Echolyn, Dixie Dregs, Gentle Giant et Happy the Man.
La suite-titre est proprement renversante.

kegue a écrit:

Yes : Yessong
RIP Alan White

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, un live d'anthologie.
Sa plus belle prestation est sur Relayer, AMHA.

J’ai découvert Yes (et en même temps le prog) ado avec Yessongs en vinyle. Ça me fascinait.

Relayer est un super album assez dingue.

Pas de chanteur, du moins crédité, sur ce live de Can ? Celui qui officiait dans ce rôle notamment lors de l’enregistrement de Tago Mago était déjà parti, je crois.

C'est ça (sa dernière apparition est sur l'album Future Days) :

J’avais oublié Future Days ! Je l’écoutais souvent, après avoir épuisé Tago Mago. Excellente suggestion ! Je vais le réécouter. J’avoue que le live à Stuttgart m’a paru cauchemardesque, j’ai arrêté pendant le deuxième morceau. Future Days est aux antipodes.

La prise de son franchement moche (celle du live à Brighton ne m'a pas l'air meilleure) y est peut-être pour quelque chose.

Univers Zero : Heresie (79)



Un absolu de la musique progressive.

The Underground Railroad : Origin of Consiousness (2005)


Le second et brillant album d'Underground Railroad est l'archétype du disque de prog sans concession qui ravira les initiés et rebutera les plus frileux.

Thinking Plague : In Extremis (98)


Henry Cow+King Crimson+une pincée de Yes = In Extremis


Dores et déjà un classique du RIO/Avant-prog.

arnaud bellemontagne a écrit:

Thinking Plague : In Extremis (98)


Henry Cow+King Crimson+une pincée de Yes = In Extremis


Dores et déjà un classique du RIO/Avant-prog.

Bob Drake s'est installé depuis pas mal de temps en France, dans l'Aude. Il sort régulièrement des albums, dans cette veine RIO, il a un espace sur Bandcamp.

Oui, c'est un pilier de cette école américaine de prog d'avant-garde. Je pense par exemple a sa contribution à l'extraordinaire Crisis in Clay du groupe 5UU's

Thinking Plague : A History of Madness (2003)


Disque complexe, ambitieux et sans concession.
Bref, business as usual pour Thinking Plague.

Fireballet : Two, too... (76)



Un album aussi brillant que méconnu qui ravira à la fois les fans de Yes et les amateurs de pop finement ouvragée.

@Kegue : c'est vraiment à découvrir

England : Garden Shed (77)


Dans la lignée du Fireballet cité plus haut, un disque yessien serti d'harmonies vocales à tomber par terre, d'arrangements hypertravaillés et d'un sens absolu du songwriting.

@Kegue :un essentiel.  

arnaud bellemontagne a écrit:

Fireballet : Two, too... (76)



Un album aussi brillant que méconnu qui ravira à la fois les fans de Yes et les amateurs de pop finement ouvragée.

@Kegue : c'est vraiment à découvrir

Je suis déjà conquis par la pochette

Oui, ça n'est pas très flatteur pour le groupe, j'en conviens.

Soft Machine : Volume 2 (69)



Un des disques les plus magiques de l'ère 67-69 (pas avare en la matière)

arnaud bellemontagne a écrit:

Soft Machine : Volume 2 (69)



Un des disques les plus magiques de l'ère 67-69 (pas avare en la matière)

C'est dans ce second opus que le groupe déclara son intérêt pour l'œuvre d'Alfred Jarry avec le docteur Faustroll. La pataphysique qui donne des réponses imaginaires à des phénomènes imaginaires. Excellent disque en tout cas à écouter en boucle.

A la journaliste qui l'interrogeait assise devant lui:"à quoi pensez-vous Robert ? “ Wyatt répondit :" à rien, je me rince l'oeil ! "

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SKE : 1000 Autunni (2011)


Un des deux ou trois plus brillants albums de prog de la décennie 2010/2020.
Epoustouflant.

SKE : Insolubilia (2021)


Insolubilia réitère (voire même amplifie) la réussite du disque précédent.

Mon album de 2021.

Ozric tentacles :
- Waterfall cities (1999)
- Erpland (1990)

Tu as du faire un beau voyage astral.

Je suis allé écouter des trucs de ce groupe
Y'a un côté Gong, non ?

Oui, sans la dimension comico-surréalisto-psychédélique.
L'influence est là, mais Ozric Tentacles a vraiment son identité et son univers propre (d'ailleurs j'ai jamais accroché au Gong pré-jazz-rock de Daevid Allen).