[Rock Progressif] Playlist

Bon, pas de pause finalement
Marillion : Season's End (1989)
J'avais oublié à quel point cet album était bon !!!! Je l'avais bien sûr écouter à sa sortie, juste pour en dire du mal...C'est après avoir été subjugué par Brave et Afraid Of Sunlight que j'avais finalement décidé de me procurer Season's End et Holidays In Eden.
Enfin bref, revenons au sujet qui nous préoccupe...
A part un changement dans le timbre de la voix (mais quand même très riche et varié), la sonorité des instruments reste dans la même veine que les albums précédents. Je trouve même plus de profondeur dans la production générale. Les titres proposés ici sont vraiment superbes, depuis le très planant titre éponyme en passant par le très rock Hooks In You ou la très jolie ballade Easter (et ce fantastique solo de Rothery), le groupe démontre avec cette large palette que le départ de Fish ne l'a pas abattu, loin de là. Une transition très bien réalisée, en somme.

Marillion : Holidays In Eden (1991)
C'est peut être ici que le changement de style est le plus marquant (et pas toujours le plus heureux). Bien que Splintering Heart reste encore dans des effluves de l'ancienne manière (avec des transitions en cassures vachement chouettes, d'ailleurs), l'ensemble de veut plus rock, avec une batterie plus percutantes et des riffs plus acérés (sans renier les arpèges cristallins), mélangés à des choses plus planantes (le pont du titre éponyme en est un bon exemple, ainsi le solo au vibrato de The Party). Je passe sur le kitchissime No One Can qui m'évoque plus Cindy Lauper qu'autre chose, ainsi que sur Dry Land dont le refrain varièt et larmoyant me gonfle un peu, je l'avoue. Dommage, car l'élégant riff d'intro pouvait faire entrevoir un titre assez réussi. Mais après ce "ventre mou", l'atterrissage se présente sous de meilleurs auspices avec ce Waiting To Happen et ces superbes transitions, bien que commençant de façon très basique. Avec les 3 titres This Town, The Rakes Progress et 100 Nights agencés en suite déploient avec élégance et contrastes un très joli et très abouti final et renoue d'une certaine manière avec les effets de la période Fish.

En résumé, un album que je pensais trouver décevant, après plusieurs années à dormir dans son tiroir. Cette écoute viens de me prouver le contraire.

Marillion : Brave (1994)
Deuxième album concept du groupe, ce Brave est un petit chef d'oeuvre !
D'abord dans sa construction, avec de subtiles réminiscences d'enchaînements  harmoniques disséminés tout le long de la fresque ; ensuite dans ses compositions qui reviennent vers des constructions plus prog ; enfin dans sa sonorité générale (dans ses programmations de synthés, Mark Kelly est très inventif) et sa production à couper le souffle. Quant à la voix de Steve Hogarth, je trouve qu'elle atteint ici son apogée, dans le lyrisme, l'émotion et la théâtralité de l'interprétation. Mention spéciale pour la suite Goodbye To All That (avec ce sublime Slide et sa planante montée en puissance...), Ainsi qu'à The Great Escape qui je crois reste une des chansons préférées du groupe (il me semble avoir lu ça dans une interview de Mark Kelly, mais ça commence à dater maintenant).

Comme j'ai récemment livré mes ressentis à propos de Afraid Of Sunlight et This Strange Engine. Je vais donc me lancer dans la troisième période du groupe (fin de contrat avec EMI et financements participatifs). Voici mon classement pour la période 89-94 :
1) Brave
2) Afraid Of Sunlight
3) Season's End
4) Holidays In Eden
5) This Strange Engine

Marillion : Radiat10n (1998)
Après une intro pour le moins surprenante (un mixage bruitiste et psychédélique issu de différents titres de lnalbum  et un enchainement pickin' bluesy). Le groupe nous envoie deux titres très rock et franchement bien sentis (j'ai d'ailleurs toujours eu un faible pour The Answering Machine. Je trouve les ambiances déployées et les contrastes assez hallucinants, ainsi qu'un réel travail constructif au niveau du synthétiseur). 3 Minute Boys possède aussi de grandes qualités d'écriture, le passage de transition qui mène à la coda donne un bel effet de surprise.
Je ne m'éternise pas trop sur Now She'll Never Know qui manque un peu de corps et sur This Chains où des passages vraiment somptueux côtoient des choses moins biens senties. Je n'accroche pas non plus à Born To Run (dans ce genre de blues à 3 temps, il est de très grands noms outre Atlantique qu'il faut faire attention de pasticher si on ne veut pas en livrer une pâle copie).
En revanche, Cathedral Wall relève clairement le niveau, avec une prestation vocale vraiment magique et des sonorités psychédéliques qui me rappelle un peu King (sur Afraid Of Sunlight). Du coup, il me semble qu'il aurait offert une excellente fin à cet album. En tout cas, meilleure à mon humble avis que ce A Few Words For The Dead qui traine en longueur et qui n'offre pas la délivrance attendue, malgré une volonté de vouloir s'essayer à de choses plus psychédéliques et des textures de claviers très intéressantes.

Je retiendrai donc un album assez inégal, un peu ennuyeux sur la longueurs, même si je garde 3 excellents  titres. Un dernier mot sur la production : il y a des essais assez novateurs (ce qui est une bonne chose), mais un peu atténués par une sonorité qui manque clairement de profondeur

Marillion : Marillion.com (1999)
Un pas de plus vers un style différent (une section cuivre sur Deserve ???? ) qui finira par lasser les fans de la première heure. Pourtant, cet album renoue avec une production plus profonde (Steven Wilson à d'ailleurs participé sur plus de la moitié des titres et cela s'entend un peu, surtout sur le titre Interior Lulu qui est à mon sens le point culminant de l'album) et des compositions alliant des choses pop (Deserve, Rich, Built-in Bastard Radar) avec des attitudes plus prog (A Legacy, Interior Lulu) et de chouettes ballades (Go!, Enlightened).
Je suis juste déçu par le final (encore, mais il faut dire que Marillion nous avait habitué à de somptueuses fins). Le refrain de House est vraiment superbe, mais alors la trompette (une vraie pour le coup ) sur les nappes de synthé m'évoque plus un film érotique des années 90 (ou alors Alain Chabat et Gérard Darmon en train de danser la Carioca).
Enfin bref, un album que je trouve attachant et sympa à écouter (la prochaine fois, je zapperai volontiers le dernier titre), qui recèle de très bons moments.

kegue a écrit:

les nappes de synthé m'évoque plus un film érotique des années 90

Une précision qui dénote une impressionnante érudition en la matière.

Oui, je suis incollable

Il Balleto di bronzo : Sirio 2222 (1970)
Un étonnant mélange de hard rock, de prog et de psychédélisme.
Très sympa

Attends d'arriver à Ys

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Present : Le poison qui rend fou (85)
Miriodor : Jongleries élastiques (96)


Deux titans du RIO/avant-prog qui saupoudrent leur complexité d'une pincée de drôlerie (plus implicite chez Present)

arnaud bellemontagne a écrit:

Attends d'arriver à Ys

Oui, il est très bien aussi
La technique d'Emerson alliée à la sombre folie de Hammill

Steven Wilson : The Raven That Refused To Sing (2013)
C'est vraiment un excellent album

kegue a écrit:

Steven Wilson : The Raven That Refused To Sing (2013)
C'est vraiment un excellent album

Pour moi ça fait partie de ma liste des albums fabuleux. Son meilleur en tout cas, même si je les aime tous.

Ici, de nouvelles prospections dans la discographie chère à Arnaud de The Flower Kings à laquelle j'avais tourné le dos. Je n'accroche pas à tout, encore une fois rien à redire sur leur esthétique, juste cette impression qu'ils enregistrent toutes leurs idées sans élagage. Parmi les albums récents c'est à Waiting for the miracles que j'ai le plus accroché. Celui-là m'a vraiment plu.

Oui, Raven est peut être ce que Wilson à fait de mieux.

J'aime évidemment beaucoup le Waiting for Miracles (et les deux albums suivants) des Flower Kings.
Le groupe a changé, moins d'intenses sections instrumentales et des morceaux certes plus ramassés mais méticuleusement arrangées.

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Kaipa : Kaipa (75)


Le premier groupe de Roine Stolt des Flower Kings (il a 17 ans)

Musique lyrique et enchanteresse typiquement 70's dans la lignée d'un Camel, d'un Focus ou d'un Finch.

Kaipa : Inget Nytt Under Solen (76)


Plus symphonique et fouillé que le précédent, cet Inget Nytt Under Solen fait partie du haut du panier (bien garni!) de la production progressive des 70's.

Pat Metheny Group : The Way Up (2005)


Le dernier album du PMG, de par sa maîtrise sidérante de la "longue forme", constitue un sommet absolu de la musique progressive (au sens large) de ces dernières décennies.

@Kegue : c'est à découvrir ou à redécouvrir...le travail d'écriture et d'arrangement est vraiment balaise!

Je vais essayer . J'ai récemment réécouté American Garage qui ne m'a pas emballé plus que ça. En revanche, je suis assez étonné que tu postes cela sur le sujet prog. C'est pas plutôt jazz rock ?

Il Balleto di bronzo : Ys (2022)
Un album des Napolitains que j'apprécie de plus en plus à chaque écoute. Un prog très technique et sombre, où les envolées épiques flirtent avec un psychédélisme débridé et un groove jazzy. De plus, je trouve que les sonorités collent parfaitement avec l'italien.
J'ai plus qu'à me trouver ça en cd.....(à mon prochain séjour en Italie, j'espère)

Oui, American Garage est moyen, à part le très bel Epic, rien d'inoubliable.
J'ai classé The Way Up ici à dessein: formellement, c'est vraiment du prog.
Tu me diras.

En effet, Ys c'est culte!

kegue a écrit:

Marillion : Marillion.com (1999)
Un pas de plus vers un style différent (...) Pourtant, cet album renoue avec une production plus profonde (Steven Wilson à d'ailleurs participé sur plus de la moitié des titres et cela s'entend un peu, surtout sur le titre Interior Lulu qui est à mon sens le point culminant de l'album) (...)
Enfin bref, un album que je trouve attachant et sympa à écouter (...), qui recèle de très bons moments.

Je ne l'avais pas écouté depuis quasiment sa sortie il ya une vingtaine d'années. Résultat je l'ai écouté deux fois et ai repassé trois fois A legacy et Interior lulu. Il y a dans cet album comme dans anorak un renouvellement des sonorités de claviers, un côté plus groovy. Tout ce qui me rebutait à la sortie de l'album me plaît énormément aujourd'hui, justement parce qu'on sort du néo-prog des années 90.

- Un nouveau Flower Kings (déjà ) prévu pour septembre!
Ce sera un simple cette fois...

...avec un ou deux épics!


- Un nouveau Haken en mars

- Un nouveau Ice Age en mars également!

Present : Triskaidekaphobie (80)


Un chef d'oeuvre absolu de la musique progressive (versant complexe/torturé)

Happy The Man : Crafty Hands (78)


RIP Frank Wyatt.

Happy The Man : Happy the Man (77)


Si on met de côté les deux morceaux chantés (vraiment pas la spécialité du groupe), on a 7 compositions instrumentales qui marient avec génie le prog symphonique, le Canterbury et le jazz-rock.

Un diamant pur.

Collage : Ever and Out (2022)


Un formation polonaise qui pratique avec brio un néo-prog à l'esthétique proche de Marillion (le chanteur fait plus qu'évoquer Fish!) avec des développements plus conséquents.

Un album splendide!

@Iskender, @Kegue : vu que vous êtes en ce moment dans un "Marillion mood", voici un disque tout indiqué pour vous.

Écoute lancée
Esthétique proche de Marillion....c'est un doux euphémisme
J'en dirai davantage à la fin de l'album

Allez, c'est parti.....
Collage : Over And Out (2022)
Je souscris complètement à ce que tu as écrit, c'est effectivement très proche de Marillion paériode Fish. Pour ce qui est de la voix, c'est effectivement assez hallucinant ! Mais cela me plaît beaucoup en fait. Si j'ai un reproche à faire aux groupe actuels de cette esthétique, c'est justement le fait de négliger leurs parties vocales face à une avalanche instrumentale. J'entends souvent des trucs un peu ternes qui m'évoquent assez souvent des choses du genre rock FM à la Brian Adams. Je trouve que c'est pas le cas ici. La théâtralité de la voix (même si elle peut carrément se confondre avec ce que faisait Fish) ajoute un réel plus à la prestation d'ensemble.
Autre chose qui me plaît dans cet album : c'est très développé sur le plan instrumental, bien que cela ne soit pas si démonstratif au fond. Il y a une véritable virtuosité collective dans les mises en places, mais aussi dans les sonorités déployées, et encore avec les très jolies interventions de Steven Rothery dans le dernier titre....
Donc oui, j'adhère. Merci du conseil

A ton service.

Lalu : Paint the Sky (2022)


Le disque que j'ai le plus écouté en 2022.  

Oh, rien de très complexe ni de révolutionnaire chez Lalu, c'est juste que l'album a une "vibe" positive qui (me) donne de bons affects.  

Je l'ai testé parce que tu l'avais aussi évoqué côté metal, et je dois avouer que, pour le coup, je n'accroche pas le moins du monde, contrairement par exemple à Enigme qui m'a séduit à première écoute (pour rester dans tes recommandations d'albums récents). Probablement trop du côté du prog pour moi...

Oui, d'ailleurs le côté métal du disque se limite à quelques rythmiques. L'esthétique globale verse nettement vers le prog.

Univers Zero : Ceux du Dehors (81)


Certes, il y a le magnifique Dense de Daniel Denis, mais que dire dans l'implacable et épique Combat d'Andy Kirk?

Une pierre de touche de la musique progressive.


Terrible positionnement que celui d'un Univers Zero : trop savant pour toucher le grand public et trop rock pour prétendre aux subventions.  

Camel : Dust and Dreams (91) / Harbour of Tears (96)


Sans doute les deux albums les plus brillants des années 90 concoctés par une figure majeure des 70's (et ça n'est pas Yes, Genesis, ELP ou Pink Floyd qui vont me contredire )

Pekka Pohjola : The Mathematician's Air Display (77)


Le morceau-titre est un enchantement.

Avec Mike Oldfield et Pierre Moerlen (Gong)

Rick Wakeman : The Six Wives of Henry VIII (73)


Bien meilleur que dans mon souvenir!

Alan White est survolté (le pétaradant Anne of Cleves), une brillante prestation qui préfigure ses exploits sur le Relayer à venir de de Yes.

Happy the Man : The Muse Awakens (2004)


Un très beau retour, malgré des sons qui font regretter l'analogique des 70's et quelques titres un peu trop doucereux.

Le morceau-titre, Contemporary Insanity ou Stepping Through Time sont dignes des plus belles heures du groupe.

A Triggering Myth : The Sins of our Saviours (98)


Cette formation explore avec brio toute les potentialités de l'interaction synthés/piano.

Essentiel.

Genesis : Seconds Out (77)


Si on peut globalement regretter une trop grande sagesse dans la restitution des morceaux, les versions de Cinema Showet de Dance on a Volcano/Los Endos valent vraiment le détour.

The Flower Kings : Islands (2020)


Peut-être leur meilleur album post Tomas Bodin.

King Crimson : Larks' Tongues in Aspic (73)


La plus organique des moutures de King Crimson déploie sa sophistication avec une classe insensée.

Forcément

King Crimson : Starless and Bible Black (74)


L'apogée du groupe, cristallisé dans le chef d'oeuvre absolu qu'est Fracture.

King Crimson : Red (74)


J'ai beau persister à considérer le morceau-titre comme trop linéaire, le disque est habité par une telle osmose entre les musiciens et un tel lyrisme (crépusculaire) que bon...

King Crimson : Islands (71)


Ce morceau-titre serre le coeur

Un nouvel album d'Univers Zero cette année!

arnaud bellemontagne a écrit:

Collage : Ever and Out (2022)

Un formation polonaise qui pratique avec brio un néo-prog à l'esthétique proche de Marillion (le chanteur fait plus qu'évoquer Fish!) avec des développements plus conséquents.

Un album splendide!

@Iskender, @Kegue : vu que vous êtes en ce moment dans un "Marillion mood", voici un disque tout indiqué pour vous.

Merci pour cette info notable, je ne savais pas que Collage (qui avait entretemps muté dans la formation Satellite - que je n'ai jamais écoutée - ) était revenu aux affaires ! Je vais aller écouter ça.

J'avais parlé quelques pages plus haut de ma réécoute de leur enthousiasmant album Moonshine, une des très rares réalisations néo-prog des années 90 que je n'ai pas "reniées" avec le temps (hors Marillion, bien sûr).

Sinon @arnaud tu m'as converti (dans le même timing qu'un ami hors forum) aux réalisations des Flower Kings du début des années 2000. J'ai ajouté Space Revolver aux écoutes que j'ai récemment évoquées, et j'ai adoré, de sorte que je l'ai commandé. Je suis en revanche toujours moins enthousiaste sur la suite de l'aventure...

Je ne connais pas Moonshine (écoute prévue pour très bientôt), mais Ever and Out est un régal (encore réécouté hier )

Oui, dans la discographie pléthorique des Flower Kings, il y a de quoi trouver son bonheur.

D'ailleurs le prochain album est dores et déjà prévu pour septembre.

Gentle Giant : Three Friends (72)


Du génie de la première à la dernière note.

Un groupe qui le fait de plus en plus kiffer

Oui, ils sont vraiment extraordinaires.

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King Crimson : Lizard (70)


Un album unique par sa féerie et sa poésie dans la discographie du groupe.

Suite aux bons conseils d'@Iskender :

Collage : Moonshine (94)


Même combat que pour Over and Out : un néo-prog classieux, exaltant et mélodique à souhait. Un pur régal.

@Iskender : merci

arnaud bellemontagne a écrit:

Genesis : Seconds Out (77)

Le disque par lequel tout à commencé pour moi il y a une quarantaine d'années.

Par ici ces jours-ci :

Yes : Going for the one (1977)
--> En revanche il n'y a pas très longtemps que Yes ne me résiste plus. Et s'il n'est pas le plus essentiel, j'adore cet album.

Robert Wyatt : Rock bottom (1974)
--> Je ne suis pas un aficionado de Soft Machine, Matching Mole..., que j'écoute un peu pour approfondir mes connaissances, sans accrocher plus que ça. Mais cet album de Wyatt m'a emballé.

Iskender a écrit:

Robert Wyatt : Rock bottom (1974)
--> Je ne suis pas un aficionado de Soft Machine, Matching Mole..., que j'écoute un peu pour approfondir mes connaissances, sans accrocher plus que ça. Mais cet album de Wyatt m'a emballé.

Un de mes 5-6 disques préférés de tous les temps dans la catégorie hors-classique. Un chef d'oeuvre absolu!