RF - OPRF - Heras-Casado / Vengerov - 03/12/21

Maurice Ravel : Alborada del gracioso, Boléro
Max bruch : Concerto pour vioilon n° 1
Felix Mendelssohn : Symphonie n° 4 "Italienne"

Maxim Vengerov, violon
Pablo Heras-Casado, dir.
Orchestre philharmonique de Radio-France

J'ai hésité à parler de ce concert car, autant le dire de suite, je m'y suis pas mal ennuyé !
Pablo Heras-Casado a la fâcheuse habitude de jouer les accords de façon très brutale et très sèche dans les passages rapides et forte.
Dans l'Alborada, ça fonctionne, mais dans Bruch et Mendelssohn, c'est mal venu. Et les coups de timbales deviennent vite assez pénibles.
En plus, je trouve assez ennuyeux ce concerto de Bruch; Je voulais lui donner une nouvelle chance. Parfois, les années passant, les goûts changent. Pas là !
Dommage, car le violoniste était merveilleux, d'un lyrisme qui ne colle pas hélas avec le style du chef.
L'orchestre a l'air d'adorer ce violoniste, tapant des pieds dès son entrée sur scène.
Bonne surprise avec le bis : une Romance du même Bruch, un très joli morceau avec de beaux solos de bois.
J'apprécie beaucoup que les musiciens fassent l'effort de jouer en bis un morceau avec orchestre. Même chose la semaine précédente avec Sol Gabetta et l'ONF.
Rien à dire sur le Boléro. J'ai eu l'impression qu'il accélérait très légèrement à chaque retour du thème. mais je peux me tromper. Sans doute avais-je envie que ça finisse vite !

Je suis un peu moins négatif que toi. J’ai beaucoup aimé les Ravel dans lesquels on a pu profiter de la qualité des solistes du Philar. Et dans le concerto de Bruch Vengerov était splendide de lyrisme et d’aisance. Le bis était le mouvement lent du 2ème concerto pour violon, et comme toi j’aime beaucoup le principe du bis avec orchestre, surtout quand ils ne font pas que reprendre la fin du concerto qu’ils viennent de jouer comme ça arrive parfois. Mendelssohn joker, j’ai toujours été ennuyé par cette symphonie et ce n’est pas ce concert qui m’aura fait changer d’avis.

Mailman a écrit:

Je suis un peu moins négatif que toi. J’ai beaucoup aimé les Ravel dans lesquels on a pu profiter de la qualité des solistes du Philar. Et dans le concerto de Bruch Vengerov était splendide de lyrisme et d’aisance. Le bis était le mouvement lent du 2ème concerto pour violon, et comme toi j’aime beaucoup le principe du bis avec orchestre, surtout quand ils ne font pas que reprendre la fin du concerto qu’ils viennent de jouer comme ça arrive parfois. Mendelssohn joker, j’ai toujours été ennuyé par cette symphonie et ce n’est pas ce concert qui m’aura fait changer d’avis.

Le Philhar était très bon, je suis d'accord, même s'il ne m'a pas ébloui comme il peut le faire parfois.
Je ne pense pas que c'est cette version appuyée qui pourrait éventuellement te faire aimer la symphonie de Mendelssohn. Il y faut au contraire légèreté et transparence.
Quant au bis, Vengerov a annoncé, il est vrai, la "Romanza" tirée du 2ème concerto, mais lorsque j'ai été vérifié sur Wikipedia que c'était bien cela, j'ai pu voir que le 2ème mouvement de ce concerto se nommait  "Recitativo : allegro moderato", ce qui n'est pas la même chose ! Par ailleurs, il existe une Romance pour violon et orchestre op 42. Peut-être le compositeur a-t-il, à une époque,  changé son mouvement lent ?
Je laisse aux Bruchiens passionnés le soin de mener l'enquête !

C'était le 2e concerto de Wieniaswki

Je n'ai pas vraiment aimé la direction d'Heras-Casado, heurtée, brutale et beaucoup trop forte dans le Concerto. A la Philharmonie, ça aurait pu passer, mais à Radio France, c'était vraiment pénible.
Du coup je suis parti à l'entracte, ayant mieux à faire !

Merci pour les précisions sur le bis !

tomseche89 a écrit:

C'était le 2e concerto de Wieniaswki

Merci pour la correction. Je n'ai pas entendu qu'il ait prononcé le nom d'un compositeur,
et je comprends mieux pourquoi j'ai pu préférer cette romance au concerto de Bruch !

Si même Thomas n'a pas aimé.

Heras-Casado file donc un mauvais coton ?

(Je ne l'ai pas réentendu en salle, et très peu au disque, depuis son Requiem de Berlioz – excellent –, juste après son Elias de Mendelssohn – gigantesque.)