Playlist (150)

Rubato a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Rubato a écrit:

J'entends une fausse note pile à 15.35.

Oui c'est bien ça: paraît que Gould remplaçait au pied levé Arturo Benedetti Michelangeli pour ce concert.
Il bénéficie donc de circonstances atténuantes.

Il y a simplement la note du dessus accrochée par l'auriculaire droit, c'est vraiment véniel (et inévitable quand on a autant d'enregistrements d'un artiste, surtout joué avec cet engagement et cette prise de risque).

Je ne sais sais même pas si ça se qualifie de fausse note puisque la note est jouée et qu'il y a simplement un bout de quelque chose supplémentaire qui traîne.

Oui, c'est plutôt ça, c'est vrai, une note qui ne devrait pas être là.

De quoi détruire une légende.
Il a la main gauche plus forte que la droite dans l'aigu puisqu'il est gaucher , je constate que ce genre d'incident arrive parfois aux pianistes en concert: ils effleurent au passage une note dans l'aigu.

Benedictus a écrit:

(Et Reger DFD, c'est ça: https://www.clicmusique.com/max-reger-melodies-avec-orchestre-fischer-dieskau-albrecht-p-101751.html ?)

Non ! Chez DG.

Strauss: Elektra/Nagano-Tcherniakov



Beaucoup aimé, stupéfait par la performance scénique surtout de Stundyte.

Brahms: Quintette à cordes n° 2 en sol majeur op. 111 (Pasquier, Quatuor Ludwig).

Bartok: Concerto pour violon n°1/Frang, Franck

+

• Jeanne Demessieux: Te Deum, op. 11 (1957/58). Prélude et Fugue, op. 13 (1964). Six Études, op. 5 (1944). La Nativité, op. 4 (1943/44):

Stephen Tharp (orgue Georg Stahlhuth, 1912, de Saint-Martin, Dudelange)
Dudelange, VI.2004 & V.2005
Aeolus

Décidément, quel corpus remarquable! Les sinuosités harmoniques, la vigueur de l’écriture rythmique et les jeux sur les registres de l’instrument, unifiées par une espèce de grande poussée cinétique, produisent une musique toujours en mouvement - à la fois très lisible dans ses effets mais complexe et d’une tension qui retombe jamais.

Demessieux: Te Deum op.11, La Nativité op.4/Tharp



A approfondir, bonnes premières impressions.

Ravélavélo a écrit:

De quoi détruire une légende.

Non, je ne trouve vraiment pas. Une note en plus par raccroc, et dans le feu d'un concert, ce n'est vraiment rien (surtout pour un pianiste qui a toujours professé une sorte de défiance «puritaine» à l'égard de la virtuosité pure) - tu as déjà entendu certains studios de Cortot, Samson François, Sofronitzky...?

Demessieux: Poème pour orgue et orchestre op.9/Demessieux, Bigot

Je viens juste de l'écouter, moi aussi...

C'est chouette, mais jusqu'ici c'est quand même ce que j'ai le moins aimé dans ce coffret - on retrouve cette poussée presque fébrile, cette inquiétude harmonique, mais le langage de la partie orchestrale m'a semblé plus attendu (ça fait un peu «musique de film Groupe des Six», par moments.) Et puis bon, les vents de l'Orchestre Radio Symphonique de Paris canardent quand même méchamment...

Apparemment, cette archive INA (qui sert de complément l'intégrale Tharpe) est le seul enregistrement existant de l'orgue de la Salle Pleyel («Cet instrument de 70 jeux sur 4 claviers et pédale à traction électropneumatique a été construit en 1929 et inauguré par M.Dupré en 1930. Malheureusement cet orgue a été démonté dans les années 1950 et a entièrement disparu», lit-on ici.)

Oui, ça m'a fait un peu penser à Jolivet, c'est moins original que le reste, mais ça m'a quand même plu. (malgré les cuivres de l'orchestre, en effet!)

Demessieux: 6 études opus 5, Triptyque opus 7/Tharp



Encore très chouette.

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

De quoi détruire une légende.

Non, je ne trouve vraiment pas. Une note en plus par raccroc, et dans le feu d'un concert, ce n'est vraiment rien (surtout pour un pianiste qui a toujours professé une sorte de défiance «puritaine» à l'égard de la virtuosité pure) - tu as déjà entendu certains studios de Cortot, Samson François, Sofronitzky...?

oui mais ça c’est différent : chez Sofronitsky, les fausses notes font la légende.

José Luis Hurtado (*1975) :
The caged, the immured pour piano (2018)
Retour pour 7 instruments (2013)
Parametrical Counterpoint Version 1 pour deux ensembles variables de 8 instruments (2015)
Parametrical Counterpoint Version 2 pour deux ensembles variables de 8 instruments (2015)
Incandescent pour ensemble amplifié (2015)
Parametrical Counterpoint Version 3 pour deux ensembles variables de 8 instruments (2015)
Parametrical Counterpoint Version 4 pour deux ensembles variables de 8 instruments (2015)
Le Stelle pour piano et support fixe (2015)

José Luis Hurtado, piano
Talea Ensemble

Jeanne Demessieux (1921–1968) :
La Nativité op. 4 (1943/44)
Sept Méditations sur le Saint-Esprit op. 6 (1945–47)
Te Deum op. 11 (1957/58)
Répons pour les temps liturgiques (1962–66)

Stephen Tharp (Dudelange / Saint-Ouen)

Jeanne Demessieux (1921–1968) : Triptyque op. 7 pour orgue (1947)
Stephen Tharp (Saint-Ouen)

Adrienne Clostre (1921–2006) : Premier livre des rois, sonate pour orgue (1980)
Loïc Mallié (Saint-Bertrand-de-Comminges)

Jeannine Richer (*1924) : Orgue 88, Fragment minéral pour orgue (1988)
Pierre Bousseau (Notre-Dame du Havre)

Brahms: Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n°1 (Janáček Quartet).

Brahms: Quintette avec clarinette en si mineur op. 115 (David Shifrin, Emerson Quartet).

İlhan Usmanbaş (*1921) :
Soruşturma pour piano (1965)
Ölümsüz deniz taşlarıydı pour piano (1965)
Bakışsız bir kedi kara pour voix et piano (1970)

Atilla Günoğdu, baryton
Fazıl Say, piano

Boulez: Le marteau sans maître (Hilray Summers, Ensemble InterContemporain, Boulez).

Boulez: Dérive 1 & 2 (Ensemble InterContemporain, Boulez).

La densité de Derive 2 c'est quelque chose.

Ravélavélo a écrit:

De quoi détruire une légende.
Il a la main gauche plus forte que la droite dans l'aigu puisqu'il est gaucher , je constate que ce genre d'incident arrive parfois aux pianistes en concert: ils effleurent au passage une note dans l'aigu.

Oui, c'est très fréquent (et vraiment véniel), je ne crois pas que ça détruise la légende de qui que ce soit (en tout cas ni de Cortot ni de François ).

Cololi a écrit:

Pas très étonnant, c'est connu ... dans le monde de l'orgue

Pas contre ... Benedictus a l'art (et la manière) de choisir des CD non achetables et même ici ... inécoutables !  (j'ai pas encore vérifié sur spotify)

Car oui ... il fallait que je te le dise ... t'es bien gentil ... mais tu postes un truc sur les lieder de Reger par DFD. Bon ... au bout de quelques écoutes j'aime ça ... mais ce n'est pas achetable  (les exemples ... j'en ai foison !)

Si c'est le Demessieux, il est sur Qobuz.

Bartok : Quatuor n°2 (Keller)

Les harmonies rêveuses du dernier mouvement.

arnaud bellemontagne a écrit:

La densité de Derive 2 c'est quelque chose.  

J'aime beaucoup en effet .

Reger : Lieder (DFD / Weisenborn)

Koechlin : Sonate pour violon et piano (Moraly / David)

Rubato a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Megistocera a écrit:

Belle pochette.

...mais n'est plus disponible; j'aurais apprécié un petit commentaire sur l'œuvre mais on est en "playlist"...hein!

Megistocera a écrit:

Je ne suis pas un grand styliste des commentaires, je sais quand ça me plait ou pas; La c'est plutôt +1 ce qui est étonnant me concernant pour du Lully.
Jolie pochette en effet qui semble présenter le dos d'une partition d'époque ? Ou plutôt d'un texte voire du livret ???? En effet je ne suis pas sûr du tout que la partition ait pu être "éditée".
La musique : et bien pour un opéra de Lully, j'ai trouvé ça étonnamment varié et inventif, mais aucun idée si cela est purement ou en bonne partie subjectif.
Donc je ne me suis pas embêté un instant, étonnant.
Les voix sont superbes, la prise de son aussi ce qui est fréquent chez le label Aparte. A priori c'est du live.
Direction de Rousset nerveuse ou au contraire assagie à souhait selon les passages me semble-t-il

Pas disponible : c'est là que l'on peut voir l'avantage du streaming et de l'achat éventuel de fichiers.

Il doit bien y avoir des commentaires sur cet enregistrement dans un autre fil.

Rubato a écrit:

Il y a effectivement un sujet consacré à cet opéra ici

Je repose donc tout ça (et y réponds) dans le sujet mentionné par Rubato.

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Alban Berg Quartett).

Beethoven: Bagatelles op. 33, 119 et 126 (Kovacevich).

Schoenberg : Kammersymphonie nr 1 - Staatskapelle Dresden, Giuseppe Sinopoli

Beethoven : Symphonie n°1 - Swedish chamber orchestra, Thomas Dausgaard

Bartók : Quatuor n° 2 - Keller quartet

Prokofiev : Etudes op.2 / Visions fugitives - Florian Noack

Kabalevsky : Concerto pour piano n°2 - Kathryn Stott, BBC Philharmonic, Vassily Sinaisky

Demessieux : Sept méditations sur le Saint-Esprit (Tharp)

Etrange : j'aime beaucoup la 2° et la 7°, mais pour le moment les autres ne m'ont pas bcp parlé.

Koechlin: Sonate pour basson et piano/Dervaux, Mazari
Dutilleux: Sarabande et cortège/Dervaux, Mazari

+

Duphly : pièces pour clavecins (Rousset - CD1)

Découverte là aussi. J'aime beaucoup.

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Emerson Quartet).

Cololi a écrit:

Duphly : pièces pour clavecins (Rousset - CD1)

Découverte là aussi. J'aime beaucoup.

Oui, très bel album de clavecin...j'ai (ré)écouté le CD2 en fin d'aprèm.

Prokofiev: Concerto pour violon n°1/Frang, Sondergard

+

Iskender a écrit:

Schoenberg : Kammersymphonie nr 1 - Staatskapelle Dresden, Giuseppe Sinopoli

Superbe version...ces timbres!

Schumann: Drei Gesänge opus 31/Gerhaher, Lehmkuhl

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Kovacevich/Davis)


Toujours ce même effet de sidération après avoir entendu cette oeuvre inouïe.

Debussy: La Mer/Darlington

Avec Duisburg chez Acousence ?  Il a fait des trucs incroyables chez eux, dans des prises de son qui sont les plus naturelles jamais entendues pour moi.

(Je n'ai évidemment pas cherché à trouver sa Mer à l'époque. )

Rubato a écrit:

Cololi a écrit:

Duphly : pièces pour clavecins (Rousset - CD1)

Découverte là aussi. J'aime beaucoup.

Oui, très bel album de clavecin...j'ai (ré)écouté le CD2 en fin d'aprèm.

Je conseille vivement le Duphly de la beaucoup trop rare Elisabeth Joyé, Alpha 2009, sur le très beau clavecin du château d'Assas (cher à Scott Ross). Pour moi, le plus beau Duphly.

DavidLeMarrec a écrit:

Avec Duisburg chez Acousence ?  Il a fait des trucs incroyables chez eux, dans des prises de son qui sont les plus naturelles jamais entendues pour moi.

(Je n'ai évidemment pas cherché à trouver sa Mer à l'époque. )

C'est précisément ça.
Final très lent mais très beau.
Il y a le Sacre sur le même disque.

Megistocera a écrit:

J'avais pas vu. Tu connaissais ? et ton sentiment ?
PS: ah oui je vois dans le fil audio clavecin, que tu connais (très) bien…

Brahms : Sextuor à cordes n° 1 en si bémol majeur op. 18 (Aronowitz, Pleeth, Amadeus Quartet).

Ah oui, précisément, ce Sacre figure tout en haut de mes chouchous (avec Bernstein LSO et Jansons Oslo) pour son rendu très physique, comme si on était assis dans les premiers rangs d'un concert.

xoph a écrit:

Megistocera a écrit:

J'avais pas vu. Tu connaissais ? et ton sentiment ?
PS: ah oui je vois dans le fil audio clavecin, que tu connais (très) bien…

J'avoue ne pas avoir grand chose à dire sur l'interprétation sauf que ça me semble meilleur que Scott Ross qui est parfois passé un peu à tort amha comme une référence dans D Scarlatti.
Et puis cette prise de son est tellement transparente que ça ajoute des points, enfin du moins pour moi.

Pour Scott Ross
Oui et non
Oui, sur 34 disques, 555 sonates (et au moins une en plus : son fake célèbre, pas dans l'intégrale ceci-dit), tout ne se vaut pas ; même si pour moi ce "bloc" participe de la fascination que je ressens pour Scarlatti, de sa "modernité" et aussi de son mystère.
Non, aux seuls titres de première intégrale (clavecin et tous instruments, il me semble), d'influence majeure (en positif ou négatif pour les interprétations qui suivront), difficile de pas y voir un jalon essentiel.
Mais tu entendais sans doute référence sous un sens interprétatif. Auquel cas ce disque 1 Hantaï/Mirare est vraiment, à mon goût, une splendeur !


PS : enregistré par Bartholomée et Blondiau