Maxime Jacob alias Dom Clément Jacob est un compositeur français né le 13 janvier 1906 à Bordeaux et mort à l'Abbaye d'En-Calcat à Dourgne (Tarn) le 26 février 1977.
Evidemment on n'a pas grand chose à se mettre dans les oreilles, mais son histoire est intéressante :
[copié collé de wikipedia donc licence libre]
C'est lors de l'audition du Protée de Darius Milhaud par les Concerts Colonne qu'il décide de rencontrer l'auteur pour lui montrer ses essais. Ensuite, il travaille avec Charles Koechlin et André Gedalge. Il rencontre Erik Satie grâce à Milhaud. Son Ouverture exécutée le 25 octobre 1923, montre un musicien possédant un tempérament original. Il écrit la musique de scène Voulez-vous dansez avec moi de Marcel Achard qui remporte un vif succès ; il en va de même de Mathusalem.
Il compose un opéra-bouffe, Par la Taille d'Alfred Jarry. Il écrit, également, de la musique de chambre et des pièces de piano pour Clément Doucet, célèbre pianiste belge (1894-1950), des mélodies sur des poèmes de Jean Cocteau, de Tristan Derème, de René Chalupt. Il fait partie de l'école d'Arcueil avec Henri Sauguet, Henri Cliquet-Pleyel et Roger Désormière ce qui fait dire à Paul Landormy que cette école a « rendu grand service à notre musique chargée de tant de pesanteurs accumulées. L'extrême jeunesse de ces musiciens les aidait à « ignorer ». Ils tâchaient de rester des enfants, et ils y réussissaient... »
Il était d'origine juive et se convertit au catholicisme. C'est sous l'influence du philosophe Maritain qu'il se débarrasse de son étiquette d'artiste mondain pour devenir « Dom Clément Jacob », organiste et compositeur attaché à l'Abbaye bénédictine d'En-Calcat.
Il prend une part active au nouveau répertoire liturgique francophone tel qu'il découle des consignes de Vatican II. La cantate La Voix constitue un bel exemple de ses efforts pour la reconversion du latin en français.
Il continue de composer des œuvres religieuses (deux oratorios : Le Vitrail de Sainte-Thérèse (1952) et Joinville et Saint-Louis (1971) d'après Péguy). Il compose également de nombreuses œuvres profanes, dont des quatuors, des mélodies, des sonates pour piano.
Dom Clément de l' Ordre de saint Benoît a pu rester fidèle à l'idéal de simplicité qui était celui de son maître Satie dans la paix du cloître et montre qu'il y a réussi ses Douze Cantiques de fête.
Discographie
Quelques trucs sur youtube
On peut trouver des partitions, aussi, chez Lemoine par exemple.
La BNF répertorie 129 oeuvres quand même !
Ouvres de Dom Clément (Maxime) Jacob
Qui connaît un peu ?
J'ambitionne d'interviewer le pianiste Bernard Arbus qui a enregistré deux des disques ci-dessus.