Playlist (153)

Sibelius: King Christian II/Collon

Richard Strauss
* Don Quichotte
Variations fantastiques sur un thème chevaleresque
Pierre Fournier, violoncelle
Philharmonie de Berlin
Herbert von Krajan (DG)

L. v. Beethoven
* Quatuors op. 131 & 135
Alexander String Quartet (Arte Nova)

• Tichtchenko: Les Douze [Двенадцать], ballet d’après le poème d’Alexander Blok, op. 25 (1963):

Pavel Bubelnikov / Orchestre Philharmonique de St Petersbourg; Peter Lilje / Orchestre Symphonique d’État d'Estonie
Leningrad, 1976; en public, 22.V.1982
Northern Flowers

Superbe! Il va falloir que j’en cause plus en détail - c’est du vrai, beau ballet soviétique (mais pas dans la veine motorique), mais avec des climats et des couleurs assez extraordinaires et des trouvailles d’écriture qui sont typiques du meilleur Tichtchenko - et en plus, tout ça cadre tellement bien avec le chef-d’œuvre de Blok!

Prokofiev, Sonate n°5 - Melnikov

Holmboe, Quatuor à cordes n°21 - Nightingale SQ

Sohy, Histoire sentimentale - Waldman

Wyschnegradsky, Quatuor à cordes n°2 - Asasello SQ

Galina Oustvolskaïa : Sonate N° 1 pour piano (1947)
Oleg Malov, piano
Octuor pour deux hautbois, quatre violons, timbales et piano (1949-50)
Aleksandr Kossoïan & Khanïafi Chinakaïev, hautbois
Aleksandr Stang, Arkadi Liskovitch, Abram Dukor & Féodor Saakov, violons
Valéri Znamenski, timbales
Maria Karandachova, piano
Sonate pour violon et piano (1952)
Mikhaïl Waïman, violon
Maria Karandachova, piano
Grand Duet pour violoncelle et piano (1959)
Oleg Stolpner, violoncelle
Oleg Malov, piano
Studios Northern Flowers (Melodiya) 1961, 1976 & 1985

Ostrčil, la totale orchestrale ou presque. Et tout est très bien !

Boris Tichtchenko : Les Douze, ballet en un acte et douze tableaux d'après le poème éponyme d'Aleksandr Blok Op. 25 (1963)
Orchestre Philharmonique de Rotterdam
Valery Gergiev
Captation Live du 15 septembre 2017 au Festival de Rotterdam

Voilà bien huit longues années (au moins) que je connais ce chef-d'œuvre relativement juvénile par cœur. Ses influences musicales sont assez criantes :
le Prokofiev motorique parisien, le Bartók expressionniste, le Berg de Wozzeck et le Stravinsky néoclassique américain.
Cependant, la neuvième et dernière scène est du pur Tichtchenko ; une litanie spectrale post-sérielle des cordes et ces appels dodécaphoniques lointains et interrogatifs (à la manière d'une Klangfarbenmelodie webernienne) de la trompette en sourdine, du basson, du hautbois, du cor, de la clarinette, du piccolo, du célesta et, enfin, du cor anglais flottant au dessus d'un tapis harmonique indécis et jaune d'un orgue plasmatique : l'apparition du Christ est, à l'instar du Mandarin ressuscité, totale.

Jean Sibelius
* Symphonie no.4
* Le Cygne de Tuonela
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DG)

Benedictus a écrit:

• Tichtchenko:

Pavel Bubelnikov / Orchestre Philharmonique de St Petersbourg; Peter Lilje / Orchestre Symphonique d’État d'Estonie
Leningrad, 1976; en public, 22.V.1982
Northern Flowers

Superbe! Il va falloir que j’en cause plus en détail - c’est du vrai, beau ballet soviétique (mais pas dans la veine motorique), mais avec des climats et des couleurs assez extraordinaires et des trouvailles d’écriture qui sont typiques du meilleur Tichtchenko - et en plus, tout ça cadre tellement bien avec le chef-d’œuvre de Blok!

Анастасия231 a écrit:

Boris Tichtchenko : Les Douze, ballet en un acte et neuf scènes d'après le poème éponyme d'Aleksandr Blok Op. 25 (1963)
Orchestre Philharmonique de Rotterdam
Valery Gergiev
Captation Live du 15 septembre 2017 au Festival de Rotterdam

Voilà bien huit longues années (au moins) que je connais ce chef-d'œuvre relativement juvénile par cœur. Ses influences musicales sont assez criantes :
le Prokofiev motorique parisien, le Bartók expressionniste, le Berg de Wozzeck et le Stravinsky néoclassique américain.
Cependant, la neuvième et dernière scène est du pur Tichtchenko ; une litanie spectrale post-sérielle des cordes et ces appels dodécaphoniques lointains et interrogatifs (à la manière d'une Klangfarbenmelodie webernienne) de la trompette en sourdine, du basson, du hautbois, du cor, de la clarinette, du piccolo, du célesta et, enfin, du cor anglais flottant au dessus d'un tapis harmonique indécis et jaune d'un orgue plasmatique : l'apparition du Christ est, à l'instar du Mandarin ressuscité, totale.

Voilà qui donne très, très envie ! Mais du coup, à part les affriolantes influences, est-on plutôt du côté des symphonies ou des concertos ? Autant les premières me laissent perplexe, autant je raffole des seconds (et les quatuors !!! ).

Mefistofele a écrit:

Benedictus a écrit:

• Tichtchenko:

Pavel Bubelnikov / Orchestre Philharmonique de St Petersbourg; Peter Lilje / Orchestre Symphonique d’État d'Estonie
Leningrad, 1976; en public, 22.V.1982
Northern Flowers

Superbe! Il va falloir que j’en cause plus en détail - c’est du vrai, beau ballet soviétique (mais pas dans la veine motorique), mais avec des climats et des couleurs assez extraordinaires et des trouvailles d’écriture qui sont typiques du meilleur Tichtchenko - et en plus, tout ça cadre tellement bien avec le chef-d’œuvre de Blok!

Анастасия231 a écrit:

Boris Tichtchenko : Les Douze, ballet en un acte et neuf scènes d'après le poème éponyme d'Aleksandr Blok Op. 25 (1963)
Orchestre Philharmonique de Rotterdam
Valery Gergiev
Captation Live du 15 septembre 2017 au Festival de Rotterdam

Voilà bien huit longues années (au moins) que je connais ce chef-d'œuvre relativement juvénile par cœur. Ses influences musicales sont assez criantes :
le Prokofiev motorique parisien, le Bartók expressionniste, le Berg de Wozzeck et le Stravinsky néoclassique américain.
Cependant, la neuvième et dernière scène est du pur Tichtchenko ; une litanie spectrale post-sérielle des cordes et ces appels dodécaphoniques lointains et interrogatifs (à la manière d'une Klangfarbenmelodie webernienne) de la trompette en sourdine, du basson, du hautbois, du cor, de la clarinette, du piccolo, du célesta et, enfin, du cor anglais flottant au dessus d'un tapis harmonique indécis et jaune d'un orgue plasmatique : l'apparition du Christ est, à l'instar du Mandarin ressuscité, totale.

Voilà qui donne très, très envie ! Mais du coup, à part les affriolantes influences, est-on plutôt du côté des symphonies ou des concertos ? Autant les premières me laissent perplexe, autant je raffole des seconds (et les quatuors !!! ).

Ni les unes ni les autres. Ce ballet est plutôt unique en son genre ; une tendance qui va s'accroître avec son opéra "Le Soleil Volé" d'après un conte de Korneï Tchoukovski (un remake animaliste du Rossignol de Stravinsky) et finalement, son ballet épique "Yaroslavna" d'après les Dits de la Campagne du Prince Igor (un remake du Sacre du Printemps en trois fois plus long).

Edit : dommage que tu aies cité mon message avant que j'aie eu le temps de l'éditer convenablement.  

Hé bien, je suis de plus en plus intrigué par tout cela !

Анастасия231 a écrit:

Edit : dommage que tu aies cité mon message avant que j'aie eu le temps de l'éditer convenablement.  

Il suffit de demander, j'ai modifié mon message en conséquence.

Franck orch.Pierné : Prélude, choral et fugue/Arming

+

Franck: Le Chasseur maudit/Arming



Koechlin: Trois poèmes opus 18 du Livre de la jungle/Lemieux, Gabel

Ravélavélo a écrit:

J. S. Bach
* Suites nos. 1, 2 & 3
Anner Bylsma, violoncelle (Sony)

connais pas les violoncelles Sony, mais là c'est le Servais (Stradivarius)

[Mode pédant : off]  
Et d'après moi Bylsma en est très trop amoureux. Ça t'a plu ?

Sibelius: Pelléas et Mélisande/Collon

Анастасия231 a écrit:

Cependant, la neuvième et dernière scène est du pur Tichtchenko ; une litanie spectrale post-sérielle des cordes et ces appels dodécaphoniques lointains et interrogatifs (à la manière d'une Klangfarbenmelodie webernienne) de la trompette en sourdine, du basson, du hautbois, du cor, de la clarinette, du piccolo, du célesta et, enfin, du cor anglais flottant au dessus d'un tapis harmonique indécis et jaune d'un orgue plasmatique : l'apparition du Christ est, à l'instar du Mandarin ressuscité, totale.

Exactement - et c'est totalement envoûtant!

xoph a écrit:

Ravélavélo a écrit:

J. S. Bach
* Suites nos. 1, 2 & 3
Anner Bylsma, violoncelle (Sony)

connais pas les violoncelles Sony, mais là c'est le Servais (Stradivarius)

[Mode pédant : off]  
Et d'après moi Bylsma en est très trop amoureux. Ça t'a plu ?

Oui, le Prélude de la Première Suite n'est pas hyper rapide ...
Sur instrument d'époque, le violoncelle sonne un peu comme une viole de gambe . . .
Je donne la note de 4 étoiles sur 5.

Jean Sibelius
* Symphonies nos. 6 & 7
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DG)

Sibelius: Symphonie n°2/Berglund (vidéo)

Cloud Atlas Symphony - K. Järvi
Écouté en faisant autre chose : pas fantastique mais ça s'écoute, c'est même assez plaisant par moments. C'est en tout cas bien mieux (pour moi) que le film éponyme

Brahms : Piano trio n°2 (Katchen/Suk/Starker)

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms : Piano trio n°2 (Katchen/Suk/Starker)

Bach, Sonate pour viole de gambe n°1 - Istomin / Sofronitsky

Sibelius, Symphony n°7 - Collon
Je ne suis pas aussi calé que vous sur le sujet, mais là tout m'a paru évident

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°7/Collon



P.Järvi était presque tiède hier soir en comparaison.

Abnegor a écrit:

Sibelius, Symphony n°7 - Collon
Je ne suis pas aussi calé que vous sur le sujet, mais là tout m'a paru évident

Grande version, alors?

A réécouter pour confirmer, très bonne version au moins en tout cas.
Et le reste du disque est chouette aussi.

Nicholas Collon est le premier chef non-finlandais à prendre la tête de la radio finlandaise. (il est britannique)

Grieg: Danses symphoniques/Oramo

Luciano Berio : Chemins I pour harpe et orchestre (1965)
Anna Verkholantseva / ORF RSO Wien (Martyn Brabbins)

Alain Bancquart : Symphonie concertante pour harpe et ensemble (1980)
Marie-Claire Jamet / EIC (Jacques Mercier)

Boris Tichtchenko : Concerto pour harpe et orchestre de chambre (1977)
Irina Donskaya / Orchestre de chambre de Leningrad (Eduard Serov)

Philippe Boesmans : Explosives pour harpe et ensemble (1968)
Ensemble Ars Nova (Marius Constant)

Luciano Berio : Chemins I pour harpe et orchestre (1965)
Andreas Mildner / WDR Sinfonieorchester (Péter Eötvös)

Xavier a écrit:

Nicholas Collon est le premier chef non-finlandais à prendre la tête de la radio finlandaise. (il est britannique)

Je ne sais plus dans quoi je l'avais entendu et beaucoup aimé. Jusqu'ici des choix discographiques originaux, avec des couplages inédits et des incursions hors du classique. Vraiment un type intéressant; je vais écouter son Sibelius.

Ici, hier :

Mahler : Symphonie n°6 - New-York, L.Bernstein - CBS/Sony 1967

Mon premier choix pour celle-là.

Sofia Gubaidulina : „Stimmen... verstummen...“ symphonie en douze mouvements pour orchestre (1986)
Liza Lim : Annunciation Triptych: Sappho, Mary, Fatimah pour soprano et orchestre (2020–21)

Emily Hindrichs, soprano
WDR Sinfonieorchester (Cristian Măcelaru)

Iskender a écrit:

Mahler : Symphonie n°6 - New-York, L.Bernstein - CBS/Sony 1967

Mon premier choix pour celle-là.

Le mien également.

Alors qu'on a deux enregistrements de Kondrachine, dont un chez Melodiya?

Et un par Abbado et le Chicago

Franck: Symphonie/Arming

+

Maksym Berezovskyi : Symphonie nº 1 (c. 1770)
Ernest Chausson : Poème pour violon et orchestre (1896)
Myroslav Skoryk : Mélodie pour violon et orchestre (1982)
Borys Liatochynskyi : Symphonie nº 3 (1951)

Oleksiy Semenenko, violon
Orchestre symphonique de Kyïv (Luigi Gaggero)

kegue a écrit:

Et un par Abbado et le Chicago

Oui (enfin bon, Abbado dans Mahler, c'est rarement un premier choix - même si, certes, avec Lucerne dans la 2 ou Berlin dans la 3 et la 9, je comprends que ça puisse l'être, si l'on met en avant certains critères), mais la surprise c'est d'apprendre qu'il y a des œuvres dans lesquelles Анастасия ne préfère pas une version soviétique.

Benedictus a écrit:

mais la surprise c'est d'apprendre qu'il y a des œuvres dans lesquelles Анастасия ne préfère pas une version soviétique.

oui mais est-ce que Golovanov l’a enregistrée ?

Benedictus a écrit:

kegue a écrit:

Et un par Abbado et le Chicago

Oui (enfin bon, Abbado dans Mahler, c'est rarement un premier choix - même si, certes, avec Lucerne dans la 2 ou Berlin dans la 3 et la 9, je comprends que ça puisse l'être, si l'on met en avant certains critères), mais la surprise c'est d'apprendre qu'il y a des œuvres dans lesquelles Анастасия ne préfère pas une version soviétique.

Otto Klemperer et Bruno Walter sont des Dieux dans la 2e symphonie alors je ne vois pas pourquoi Lenny ne serait pas à la hauteur dans la 6e ?

Oui, Lenny assure comme un fou dans la 6ème, sa version DG est encore plus enfiévrée et extatique que la version Sony.

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Messiaen : Turangalila Symphonie (Chailly)


L'oeuvre généreuse et flamboyante par excellence.
On en prend plein les mirettes.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, Lenny assure comme un fou dans la 6ème, sa version DG est encore plus enfiévrée et extatique que la version Sony.

Il est vrai que son intégrale chez DG est mythique et je regrette qu'en dehors de ce que j'ai pu écouter sur les plateformes je n'aie aucun disque physique en ma possession. Du coup, je me contente de la version CBS/Sony. C'est la vie.

Galina Oustvolskaïa : Symphonie N° 3 "Jésus notre Messie, sauve-nous !" (1983)
Valéri Cherstanoï, récitant
Ensemble de l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise
Markus Stenz
Wolfgang Rihm : Musik pour clarinette et orchestre [über die Linie II] (1999)
Jörg Widmann, clarinette
Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise
Sylvain Cambreling
Bernd Alois Zimmermann : Photoptosis, prélude pour grand orchestre (1968)
Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise
Markus Stenz
Live Col legno 1998/99 (2001)

pour Gala,  pour Wolfi et pour Benny.

Idée prise chez David, le disque qui m'a occupé toute la journée :


Dutch Masters (Karina Canellakis, dir. ; Arthur Jussen, piano ; Lucas Jussen, piano)

Anthologie de compositions néerlandaises pour 2 pianos, dont un concerto. Ce dernier, par Roukens, est peut-être le clou du disque. Syncrétique et agité, qui mise plus sur la propulsion que la mélodie, avec moments très cinématiques, des déhanchés jazzy, le motorisme d'Antheil, et de beaux scintillements. Un peu le concerto d'Adams (Must The Devil Have All The Good Tunes), en très réussi

Les pièces chambristes ne sont pas en reste. Pijper est dans une veine motorique aux harmonies déconstruites (j'ai pensé à Schulhoff). Mention spéciale au délicieux Divertimento de Leo Smit dans une veine Debussyste, et au Quatre Mains de Henkemans, qui brasse quantité de choses, qu'il s'agisse des joliesses impressionnistes de l'Ouverture, du très entraînant galop de la Witch Dance, du grand écart stylistique de Contrasts et ses charmants décalages, ou de l'Humoreske si cocasse. L'atonalité de Loevendie dans Together m'évoque en miniature les paysages de Decaux.

Également...

Péteris BARISONS : 3 Preludes, Symphonie No. 2 (Gintaras Rinkevicius, dir.)

Très beaux préludes dans une veine nordique, pour orchestre mais qu'on dirait pour cordes seules. On pense aux belles pages de Grieg ou Halvorsen, motorisme joyeux dans le I, déploiement grandiose dans le II, drame intense (plus Brucknéro-Mahlerien) dans le III.
La symphonie narre les 4 étapes d'une histoire d'amour, dans un idiome d'Europe centrale revu pour le grand spectacle. On pense à Korngold sans les excès, ou Zemlinsky sans les moiteurs (disons le versant des symphonies et de Die Seejungfrau). Les deux derniers mouvements proposent de bien belles choses : Erotica qui brasse quantité d'atmosphères et de coloris, The Death of Love démarre de façon traditionnelle pour du tragique à faible enjeu (avec un crescendo hollywoodien d'un vulgaire consommé   ), avant une fulgurante trouvaille à partir de 3:56 (une marche funèbre qui enfle jusqu'à la sur-orchestration après une annonce discrète, à la façon de Shosta 7) et un bel épilogue, avec des sonorités bien choisies (échos de piano ou de harpe, tapis de cordes en sourdine pour laisser les vents pleurer...).
L'inspiration n'est pas soutenue sur les 45 minutes que dure cette symphonie, mais son dernier mouvement est vraiment enthousiasmant.


Péteris BARISONS : Latvian Radio Archive

Collection disparate présentant notamment des songs (plutôt impressionnistes), des duos violoncelle-piano (tristes, bien sûr), et des pièces pour piano. Rien de palpitant, je retiens surtout la magnifique ballade Nāves sala aux couleurs plus nordiques (on pense parfois à Sibelius dans l'orchestration, même si le fonds reste Mahléro-Straussien) et au souffle épique, avec notamment son traitement des voix assez "russe à grand spectacle".

John Adams : City Noir (2009).
Peut-être pas son son le plus inventif, on reconnait sa manière comme d'un vieil orfèvre. mais une sacrée belle et riche orchestration.
Adams est un compositeur qui n'aime rien tant que composer.
City Noir est classé Symphonie sur Wikipédia.
Il fallait bien être rattrapé par la nomenclature !
La prochaine étape est la numérotation.
Comptons les Opus.

Anton ARENSKY : Quatuors à cordes No. 1 et 2, Quintette pour piano (Adam Neiman, piano ; Ying Quartet)


Sergey TANEYEV : The Complete Quintets (Olga Vinokur, piano ; Kvarteto Martinů)

J'oubliais, deux autres disques piqués chez David, bien (interprétations) mais sans plus (œuvres).
À écouter pour les amateurs d'idiome romantique, supérieurement troussés et inventifs. Mes critiques : pour Taneyev, les longueurs. On sent passer les mouvements de 20 minutes, qui donnent des œuvres de 40 minutes... Notons que, malgré sa durée, le quintette pour piano est le plus brûlant. Pour Arensky, l'idiome est un peu aimable, surtout après la révélation Maria von Bach de cette semaine. Il n'empêche que le quatuor No. 2 est une réussite, pas seulement parce qu'il s'agit d'une série de variations sur Lay All Your Love on Me Tchaikovsky.

Maia Ciobanu (*1952) :
Concerto pour clarinette (2004)
Concerto pour trombone (2013)
Quatuor à cordes Trencadís (2020)

Cristian Miclea, clarinette
Barrie Webb, trombone
Gaudeamus Quartet
Orchestre de chambre de la Radio roumaine
Tiberiu Oprea / Gheorghe Costin

Benedictus a écrit:

Alors qu'on a deux enregistrements de Kondrachine, dont un chez Melodiya?

J'adore Kondrachine ici, et ai prévu de le réécouter ces jours-ci. Mais je le considère comme un choix supplémentaire dont je ne saurais me contenter.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, Lenny assure comme un fou dans la 6ème, sa version DG est encore plus enfiévrée et extatique que la version Sony.

Je suis globalement peu friand des ré-enregistrements tardifs de Bernstein chez DG. Je fuis en courant ses Schumann, ses Sibelius chez DG, là où je vénère le leg CBS/Sony pour les mêmes œuvres. Du coup je reconnais que m'étant tardivement converti à Mahler, je n'ai pas trop creusé du côté de Bernstein/DG.

Sinon :
McEwen : Three border ballads - London Philharmonic, Alasdair Mitchell
McEwen : Quatuors n° 3 & 13 - Chilingirian quartet
Palestrina : Stabat Mater - Gabrieli consort, Paul McCreesh
Sheppard : Media vita - Gabrieli consort, Paul McCreesh
Ravel : Shéhérazade - Maria Ewing, Birmingham S.O., Simon Rattle

Tishchenko : The Twelve (Gergiev : https://www.youtube.com/watch?v=o8UU2VxPBpI)

Je ne connaissais rien encore du compositeur.
C'est une bonne surprise. L'ensemble me semble clairement influencé par Chostakovitch mais aussi Stravinski et Prokofiev. C'est pas d'une folle originalité, mais c'est inspiré, intéressant avec de bonnes idées tant motiviques, harmoniques que d'orchestration. Ca vaut le détour.

Une belle version énergisante.