Playlist (153)

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Boris Tichtchenko : Yaroslavna, ballet en trois actes d'après Le Dit de la Campagne d'Igor pour chœur mixte et grand orchestre Op. 58 (1974)
Chœur et Orchestre Symphonique du Théâtre Maly de Leningrad
Aleksandr Dmitriev
Studio Northern Flowers 1976

Un chef-d'œuvre absolu !

Il est couplé avec la 3° symphonie, je crois que je vais l'écouter prochainement.

Contrairement à la 3e symphonie, c'est une musique beaucoup plus expansive avec une dramaturgie complexe nécessitant parfois des transitions étonnamment minimalistes ; aplats monophoniques, inventions à deux voix, chœurs a cappella (chant znamenny atonal). Stylistiquement parlant, on est à mi-chemin du Sacre du Printemps, du violon de l'Histoire du Soldat, du Mandarin Merveilleux et du sonorisme de l'École polonaise.

Boris Tichtchenko : Quatuor à cordes N° 1 Op. 8 (1957, rév. 1975)
Quatuor Taneïev
Studio Northern Flowers 1976
Quatuor à cordes N° 2 Op. 13 (1959)
Quatuor à cordes N° 6 Op. 148 (2008)
Ilya Ioff, violon I
Elena Raskova, violon II
Lidia Kovalenko, alto
Alekseï Massarski, violoncelle
Studio Northern Flowers 2010

Boris Tichtchenko : Yaroslavna, ballet en trois actes (1974)
Chœur et Orchestre symphonique du Théâtre Maly de Leningrad (Aleksandr Dmitriyev)

Bartók : Musique pour cordes, percussions et celesta
Un chef-d'œuvre d'écriture, de forme et d'émotions

Ravel, Concerto en sol - Tiberghien / Roth
Bon, évidemment, moi qui n'ait pas le sens auditif de Xavier, rien ne m'a piqué dans l'oreille, donc je n'ai aucune réserve. Heureux les simples d'esprit

Franz Schubert
* Symphonie no.5
Anima Eterna
Jos van Immerseel (Channel Classics)

Johann Strauss
* Ouverture 'Le Baron Tzigane'
Baden-baden / Klaus Arp
1 CD 'Les Chef-d'oeuvre de l'Histoire de la Musique'

Johannes Brahms
* Variations sur un thème de Haydn
Baden-Baden / Carl Schuricht
1 CD 'Les Génies du Classique'

Boris Tichtchenko : Quatuor à cordes N° 3 Op. 47 (1970)
Quatuor Taneïev
Studio Northern Flowers 1976
Quatuor à cordes N° 5 Op. 90 (1984)
Ilya Ioff, violon I
Elena Raskova, violon II
Lidia Kovalenko, alto
Alekseï Massarski, violoncelle
Studio Northern Flowers 2010

Réécoute d'œuvres que j'avais adorées lorsque je les ai découvertes lors des douze derniers mois (impressions confirmées   ) :

Cerha : Drei Orchesterstücke - WDR S.O., Jukka-Pekka Saraste
Ginastera : Concerto pour piano n°1 - Xiajin Wang, BBC P.O., Juanjo Mena

kegue a écrit:

Bartók : Musique pour cordes, percussions et celesta
Un chef-d'œuvre d'écriture, de forme et d'émotions

Oui, oui et oui.

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Messiaen : Quatuor pour la fin du Temps (Chung/Shaham/Meyer/Wang)


Là aussi très grand chef-d'oeuvre (même si j'aurais volontiers écourté "Abîme des Oiseaux", la pièce pour clarinette solo)

Bartók : Concerto pour orchestre.
C'est marrant, je ne sais pas dans quelle mesure ce que je dis est juste, mais j'ai l'impression d'entendre plein de clins d'oeil à Chostakovitch (dans les tournures mélodiques, le contrepoint et l'orchestration)
Ce n'est pas l'oeuvre que je préfère, certes; mais ça reste un truc très bien écrit

lulu a écrit:

Boris Tichtchenko : Yaroslavna, ballet en trois actes (1974)
Chœur et Orchestre symphonique du Théâtre Maly de Leningrad (Aleksandr Dmitriyev)

Pareil... gagné par le Tichtchenkomania ambiante.

Énorme crush sur Leo Ornstein dans ma série d'écoutes ukrainiennes : je ne le connaissais que par des bouts d'anthologies futuristes, et le gars a fait des trucs assez dingues, quelque part entre les Nocturnes de Mossolov, les Clairs de lune de Decaux et la Sonate de Barber – soit à peu près exactement dans le piano que j'aime (et qu'on n'entend jamais en concert, donc).




(:flag_ua: cycle Ukraine #59 :flag_ua:)

Leo Ornstein – Sonates pour violon, 3 Pièces pour flûte, Fantaisie hébraïque – Francesco Parrino, Stefano Parrino, Maud Renier (Brilliant Classics 2017) 

→ Postromantisme assez peu personnel, je n’ai pas été saisi en première écoute. 




(:flag_ua: cycle Ukraine #58 :flag_ua:) (coup de cœur)

Leo Ornstein – Quintette piano-cordes, Quatuor à cordes n°3 – Lydian SQ, Janice Weber () :hearts::hearts:

→ Restes de folklore, donc accessible, mais traité dans une veine farouche particulièrement inventive musicalement.




(:flag_ua: cycle Ukraine #57 :flag_ua:) (coup de foudre)

Leo Ornstein – A Morning in the Woods, Wild Men’s Dance, Sonates 4 & 7, Impressions of the Thames, Tarentelle  – Janice Weber (Naxos 2002) :hearts::hearts::hearts:

→ A Morning in the Woods très postdebussyste, Wild Men’s Dance (une de ses œuvres emblématiques de sa période futuriste et radicale) vraiment sauvage avec cluster rauques. Intéressant. 

→ Couplé avec la très belle Sonate n°4 assez symphonique – mais la version Kharitonov a davantage de panache.

→ Impressions of the Thames offre des nappes irréelles, quelque part entre les Estampes de Debussy, la scène des souterrains de Pelléas et la paisible folie macabre des Clairs de Lune de Decaux. Chef-d’œuvre. 

→ De même pour cette Tarentelle qui, de danse pianistique virtuose assez traditionnelle, s’emballe en prenant de plus en plus de libertés avec la tonalité. 

→ La Sonate n°7 s’inscrit dans la même veine déformée et furieuse, assez jubilatoire. 




(:flag_ua: cycle Ukraine #56 :flag_ua:)

Leo Ornstein – Suicide in an Airplane, Three Moods, À la Chinoise – Daniele Lombardi (LTM 2015) :hearts::hearts:

→ Très expressif, en particulier la Colère ébouriffée ou les accords utilisés de façon traditionnelle mais très enrichis de Joie, avec quantité de traits et de résonances (j’ai songé aux Nocturnes de Mosolov et à la Sonate de Barber)…







(:flag_ua: cycle Ukraine #55 :flag_ua:)

Leo Ornstein – « Piano Music vol.1 » : Impromptus, Sonate, À la campagne, Impressions cosaques – Kharitonov (Toccata Classics 2012) :hearts::hearts:

→ Très beau catalogue d’œuvres chantantes et remarquablement écrites pour piano « symphonique ». En particulier séduit par la Sonate n°4 et les Impressions Cosaques. 




(:flag_ua: cycle Ukraine #54 :flag_ua:)

Leo Ornstein – Œuvres pour violoncelle & piano – Joshua Gordon, Randall Hodgkinson (Anthology of Recorded Music 2007)

→ Très bien faites, à défaut d’être singulières, du romantisme solide et plutôt inspiré.  

Boris Tichtchenko : Quatuor à cordes N° 4 Op. 77 (1980)
Quatuor de la Philharmonie de Tver'
Studio Northern Flowers 1982

Es ist ein absolutes Meisterwerk !

Voilà un pianiste qui ne fait pas dans l’académisme.
L'articulation est parfaite et les timbres sont joliment "colorés".

Un disque au programme varié et divertissant qui m'a accroché jusqu'au bout.

Boris Tichtchenko : Sonate pour piano nº 5 (1973)
Sedmara Zakarian Rutstein

Boris Tichtchenko : Sonate pour piano nº 5 (1973)
Dinara Mazitova

Sergei Slonimski : Sonate pour piano (1963)
Sedmara Zakarian Rutstein

Gennadi Banchtchikov : Sonate pour piano nº 3 (1974)
Vitaly Berzon

Robert Schumann
* Symphonie no.4
Orchestre de Chambre d'Europe
Nikolaus Harnoncourt (Teldec)

Robert Schumann (1810-1856)
Liederkreis op. 24
Divers Lieder

Ian Bostridge, ténor
Julius Drake, piano

------
Allan Pettersson (1911-1980)
Symphonies 5, 7, 17 (fragment)

Norrköping Symphony Orchestra / dir. Christian Lindberg

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.6
Pittsburg Symphony Orchestra
Fritz Reiner (Sony)

L. v. Beethoven
* Ouverture 'Leonore III'
Vienne / Bernstein (DG)
* Concerto no.5 'L'Empereur'
Kempff / Berlin / Leitner (DG)

Boris Tichtchenko : Sonate N° 1 pour violoncelle seul Op. 18 (1960)
Mark Varchavski, violoncelle
Studio Ducale 1994

Elle est vraiment adorable cette sonate, on dirait presque du BAT☆. De plus, Il est intéressant de noter que le bref motif caractéristique du II (Molto allegro, inquieto) sera remanié dans son opéra Le Soleil Volé (Op. 40, 1968) et que le thème pseudo-folklorique du III (Largo) deviendra l'aria de la soprano soliste dans Souzdal (Op. 30, 1964).

☆Boris Aleksandrovitch Tchaïkovski

Igor Stravinsky
* Le Sacre du Printemps
Philharmonie Tchèque / Ancerl (Supraphon)

Bach : Magnificat (Gardiner II)

Vaughan Williams: Symphonie n°5/Hickox



Schmitt: Salambô/Mercier

+

Holst: The Planets/A.Davis

+

Anna Netrebko: OoooooaaaAAAAAiiiIIIIIiioooOOOOooooAaaaaaAAAAAAAAAAaaaaaeeeeeeEEEEEEEEeOOOOOOooooooAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh......

(devinez l'oeuvre et la langue si vous êtes fortiche)

Xavier a écrit:

Anna Netrebko: OoooooaaaAAAAAiiiIIIIIiioooOOOOooooAaaaaaAAAAAAAAAAaaaaaeeeeeeEEEEEEEEeOOOOOOooooooAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh......

(devinez l'oeuvre et la langue si vous êtes fortiche)

Degeyter & Pottier, L'Internationale, version russe?
(Dans un premier temps, j'ai failli dire Strauss, Im Abdenroth, mais non: dans son enregistrement avec Barenboim, il y a moins de voyelles différentes que dans ton extrait.)

J'étais à son récital à la Philharmonie, et c'est assez fort: elle a chanté en italien, en russe, en français, en tchèque, en anglais, en allemand... et on n'entendait aucune différence. (idem pour le style d'ailleurs, Debussy chanté comme Cilea, Strauss comme Tchaïkovsky...)

Ça n'est pas très gentil mais c'est tellement vrai.

Boris Tichtchenko : Concerto pour harpe Op. 69 (1977)
Irina Donskaïa-Tichtchenko, harpe
Orchestre de chambre de Leningrad
Edward Serov
Studio Northern Flowers 1979

J'ai envie de pleurer tellement c'est beau.

Einojuhani Rautavaara
Anadyomene (1968)
Orchestre philharmonique d'Helsinki/Leif Segerstam

Johann David Heinichen
Magnificat
Rheinische Kantorei/Das Kleine Konzert/Hermann Max

Martinu : Quatuor n°1
Une oeuvre très fraîche qui m'evoque un peu la musique française de cette époque.

Boris Tichtchenko : Sonate pour piano nº 4 (1972)
Boris Tichtchenko : Sonate pour piano nº 6 (1975)

Vladimir Polyakov

Xavier a écrit:

J'étais à son récital à la Philharmonie, et c'est assez fort: elle a chanté en italien, en russe, en français, en tchèque, en anglais, en allemand... et on n'entendait aucune différence. (idem pour le style d'ailleurs, Debussy chanté comme Cilea, Strauss comme Tchaïkovsky...)

D'où ma question précédemment… j'étais étonné que tu ailles voir ce festival de glotte pure.

Après, elle a une belle voix ample, un legato parfait, et à la scène elle incarne (certes moins qu'avant) ses personnages, ce n'est pas une imposture non plus. (Mais pourquoi c'est la chanteuse la plus en vue du circuit, mystère – enfin, j'ai mes hypothèses, son talent d'actrice justement, à ses débuts : elle accrochait très bien la lumière y compris en vidéo, elle avait un visage très mobile et maîtrisait la danse classique à un assez haut niveau, ça lui donnait une présence scénique impressionnante, qui a sans doute contribué à la hype mondiale même si ce n'était pas complètement la meilleure chanteuse du circuit.)

(nouveauté) (coup de cœur)

Dubois, d’Indy, Caplet – Dixtuor, Chansons & Danses, Suite Persane  – Polyphonia Ensemble Berlin (Oehms 2022)

→ Trois très belles œuvres, mais le disque vaut particulièrement pour sa version des Chansons & Danses de d’Indy, d’une verdeur exceptionnelle, complètement nasillarde et terroir – je n’imaginais pas des musiciens allemands capables de se donner à fond là-dedans !  Indispensable version de premier plan de ce chef-d’œuvre. 


 

(nouveauté) 

Holliger – Lunea – Gerhaher (2022) 

→ Mise en musique de fragments de Lenau, tantôt en solo, tantôt avec chœur, vraiment varié et vivant, du contemporain qui puise à beaucoup de traditions (aussi bien le décadentisme allemand que Nono) avec un certain bonheur, et l’expressivité hors du commun de Gerhaher rend tout cela très vivant. 




(nouveauté) 

Górecki – Œuvres pour piano – Anna Górecka (2022) 

→ Du bon Górecki, dont les harmonies évoquent Feldman, mais avec davantage de contenu et bien moins de répétitions. Sophistiqué et épuré à la fois, un bon disque. 

Robert Schumann (1810-1856)
Liederkreis op. 39

Matthias Goerne, baryton
Eric Schneider, piano

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Per Nørgård (b. 1932)
Concerto pour violon n°1 Helle Nacht

Stavanger Symphony Orchestra / dir. Rolf Gupta
Peter Herrestahl, violon

xoph a écrit:

Robert Schumann (1810-1856)
Liederkreis op. 39

Matthias Goerne, baryton
Eric Schneider, piano

Ce disque.

pas encore écouté les 12 Gedichte

Ce sont clairement les Eichendorff qui font l'intérêt premier du disque. Grande lecture de ces deux-là dans leurs meilleures années.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.6
Philharmonie de Dresde
Michael Sanderling (Sony)

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

J'étais à son récital à la Philharmonie, et c'est assez fort: elle a chanté en italien, en russe, en français, en tchèque, en anglais, en allemand... et on n'entendait aucune différence. (idem pour le style d'ailleurs, Debussy chanté comme Cilea, Strauss comme Tchaïkovsky...)

D'où ma question précédemment… j'étais étonné que tu ailles voir ce festival de glotte pure.

Après, elle a une belle voix ample, un legato parfait, et à la scène elle incarne (certes moins qu'avant) ses personnages, ce n'est pas une imposture non plus. (Mais pourquoi c'est la chanteuse la plus en vue du circuit, mystère – enfin, j'ai mes hypothèses, son talent d'actrice justement, à ses débuts : elle accrochait très bien la lumière y compris en vidéo, elle avait un visage très mobile et maîtrisait la danse classique à un assez haut niveau, ça lui donnait une présence scénique impressionnante, qui a sans doute contribué à la hype mondiale même si ce n'était pas complètement la meilleure chanteuse du circuit.)

Oui, c'est le star system... première fois qu'on propose un programme payant à la Philharmonie, de mémoire.

J'y allais un peu par curiosité en partie.
Une dame allemande très âgée à côté de moi m'expliquait à quel point c'était la plus grande, la plus belle voix actuellement... après Debussy et Louise, elle me demande si j'ai compris le français, je lui dis que pas tellement bien sûr, et après les Strauss elle me dit qu'elle n'a pas reconnu l'allemand non plus.

Mais elle fait le show avec générosité, elle fait un 360° sur les notes aigües et tenues pour que tout le monde les entende, elle bouge beaucoup sur le plateau, elle s'asseoie, elle danse, elle fait bouger sa robe, etc...

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.6
Orcehstre National Russe
Vladimir Jurowski (PentaTone)

Mikhaïl Ivanovitch Glinka
Grand sextet en mi bémol majeur
Ensemble Capricorn

Je suis systématiquement enthousiasmé par cette oeuvre emprise d'un classicisme exalté.

Thelonious a écrit:

Mikhaïl Ivanovitch Glinka
Ensemble Capricorn

Je suis systématiquement enthousiasmé par cette oeuvre emprise d'un classicisme exalté.

Laquelle oeuvre ?

Cololi a écrit:

Thelonious a écrit:

Mikhaïl Ivanovitch Glinka
Ensemble Capricorn

Je suis systématiquement enthousiasmé par cette oeuvre emprise d'un classicisme exalté.

Laquelle oeuvre  ?

Le Grand sextet en mi bémol majeur
J'étais trop enthousiasmé

Kurt Atterberg
Höstballader (Ballades d'automne)
Ilona Prunyi

Frederick Delius
Concerto pour viloloncelle
Jacqueline du Pré

J'ai pas accroché.

Charles Ives : Sonate pour piano nº 2 (1911–15)
Aloys Kontarsky

Franz Liszt : Sonate en si mineur (1853)
Ernst Levy

Martinu : Symphonie n°4
Peut être ma symphonie préférée du monsieur