Playlist (153)

Antonio Vivaldi
* L'Estro Armonico
Festival des Cordes de Lucerne
Rudolf Baumgartner
1 LP Archiv ' Resonance'

Jean-Marie LECLAIR,

Trois concertos pour violon, Jaap Schroeder, direction et violon.
Instruments anciens utilisés. Superbes sonorités !

Fauré: La Chanson d'Eve et quelques autres mélodies/Dubois



Fabuleux.

Bon, puisque c'est un crush de David...

Ornstein, A morning in the Woods - Weber
Ornstein, Danse sauvage - Weber
Ornstein, Impressions sur la Tamise - Weber
Ornstein, Tarantelle diabolique - Weber
Ornstein, A long remembered sorrow - Weber
Ornstein, Suicide in an airplane - Weber

Oui, c'est un album intitulé "sonates" et j'ai tout écouté sauf les sonates  La suite plus tard, en tout cas David m'a encore refilé de la bonne came


Scharwenka (Philipp, pas son petit frère Xaver), Trio avec piano n°1 - Trio Gustav
Du beau romantisme un peu en retard. J'ai hésité pour la note, certains passages m'ont paru un peu académiques et sur des rails, d'autres m'ont plus emballé.

Xavier a écrit:

Fauré: La Chanson d'Eve et quelques autres mélodies/Dubois



Fabuleux.

Quand tu dis «fabuleux», tu parles de l'interprétation?

Car j'ai écouté de l'orgue, et de l'intéressant !


Music in a Cold Climate - Sounds of Hansa Europe (Gawain Glenton, dir.)

Un album pour Xoph (et Benedictus ?). Un tour de la Hanse, via des pièces chambristes, par une série de compositeurs dont je n'avais entendu parler.* L'on va du violon ou clavecin solo au quatuor d'instruments, et notablement des accompagnements à l'orgue (les plus belles œuvres, si l'on me demande, d'autant que le son en est rond, avec une belle patine). Si les pièces pour cordes m'ont été assez indifférentes (l'impression des drônes typiques de l'époque), la qualité du jeu, la variété du programme, l'insolence technique de Glenton au cornet, le judicieux ordonnancement des pièces (instrumentarium et ambiances, de la déploration à la danse en passant par la pompe) et l'insertion d'une pièce moderne (Northern Soul, superbe pastiche très contrasté) font de ce disque une merveille à découvrir.
Je retiens les morceaux qui voient intervenir le cornet et l'orgue, soit la Lacrimae Pavan de Schop, la Symphonie à 4 de Kempis, la Sonate à 2 de Becker et le Northern Soul suscité de Keeling.

*

La liste des inconnus:

Viola und Orgel (Bénédicte Royer, alto ; Bettina Leitner, orgue de St Florian)

Si j'étais déjà acquis à la combinaison de l'orgue et du cornet ou de la trompette (Bach ou Escaich), je découvre que l'alto est un autre partenaire capable de miracles avec les tuyaux. Le programme en est très reposant, d'une grande douceur élégiaque. Si la Fantasi de Sköld constitue un délicieux apéritif, les deux pièces de Bowen, la Fantasia et surtout le Poem (avec harpe pour un sucroît de magie) sont un enchantement sonore. Si la matière musicale en est peut-être limitée, la sensualité est à peine soutenable.
La Sonata da chiesa de E. L. Leitner est autrement plus ambitieuse et tourmentée, et pique la curiosité : I instable et dominé par l'orgue, II très mélodique à l'alto, plus expérimentale au clavier quand ce dernier prend le devant de la scène, III plus dramatique et extraverti, alternant unissons et questions-réponses.
La Sonata da chiesa de Martin clôt le programme sur une note assez désespérée, sinueuse, torte, en proposant de nouveau un idiome plus sophistiqué, mêlant hédonisme tonal et dodécaphonisme.
Enfin, s'agissant d'un disque Gramola, est-il besoin de rappeler que la prise de son est exemplaire ? Pour titiller l'oreille, s'abandonner à volupté ou stimuler l'auditeur, voilà un autre excellent disque.


Et puis du piano, tout Makrokosmos de Crumb, ainsi que la plupart du catalogue disponible d'Ornstein, mais surtout le disque Hamelin.

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Fauré: La Chanson d'Eve et quelques autres mélodies/Dubois



Fabuleux.

Quand tu dis «fabuleux», tu parles de l'interprétation?

J'ai la même question qui me brûle les lèvres.

Abnegor a écrit:

Oui, c'est un album intitulé "sonates" et j'ai tout écouté sauf les sonates  La suite plus tard, en tout cas David m'a encore refilé de la bonne came

Ravi que a t'ait plu ! Je l'avais à peine écouté dans des anthologies futuristes (il faut avouer que le patronyme banal n'aide pas à attirer l'attention comme Liatochynsky ou Protopopov ), et il s'avère que c'est vraiment le haut du panier… (plus que le piano de Lourié, Popov ou même Roslavets, pour moi).

Citation :

Scharwenka (Philipp, pas son petit frère Xaver), Trio avec piano n°1 - Trio Gustav
Du beau romantisme un peu en retard. J'ai hésité pour la note, certains passages m'ont paru un peu académiques et sur des rails, d'autres m'ont plus emballé.

Oui, c'est bien fait, mais rien de très saillant pour moi.

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Fauré: La Chanson d'Eve et quelques autres mélodies/Dubois



Fabuleux.

Quand tu dis «fabuleux», tu parles de l'interprétation?

Oui, c'est admirable, très fin, remarquablement dit, et le piano est à la hauteur.
La Chanson d'Eve est transposée pour ténor, et ça fonctionne très très bien.
Je n'ai pas fini de parcourir cet enregistrement!

Boris Tichtchenko : Sonate N° 8 pour piano Op. 99 (1986)
Sonate N° 9 pour piano Op. 114 (1992)
Vladimir Polyakov, piano
Studio Compozitor Publishing House • Sankt Petersburg 2005

Je suis dans mon élément naturel !

Du coup, ça m'a donnée envie d'écouter :

Anastasia Vinogradova : Sonate N° 1 pour piano Op. 10 (2015)
Sonate N° 2 pour piano Op. 14 (2016)
Sonate N° 3 (Partita) pour piano Op. 21 (2018)
Sonate N° 4 pour piano Op. 28 (2020)
Midi Sound Generator

www.youtube.com/watch?v=iLZFPzfG4LM&list=PL4kq0eCRNa5Unts23e7b1kJ23ks6W9c_H&index=5

Pascal Bentoiu : Eminesciana III op. 23, concerto pour orchestre (1976)
Orchestra Simfonică Radio (Iosif Conta)

Ștefan Niculescu : Ison II, concerto pour vents et percussions (1975)
des gens (Cristian Brâncuși)

DavidLeMarrec a écrit:

et il s'avère que c'est vraiment le haut du panier… (plus que le piano de Lourié, Popov ou même Roslavets, pour moi).

tu deviens gâteux.

lulu a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

et il s'avère que c'est vraiment le haut du panier… (plus que le piano de Lourié, Popov ou même Roslavets, pour moi).

tu deviens gâteux.

Je confirme...

Ernst Helmuth Flammer (*1949) :
Gethsemani – vor dem Verschwinden und Vergessenwerden pour grand orchestre (1985/86)
Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken (Lothar Zagrosek)

Durch die Erde geht ein Riß gegen das Vergessen, sept pièces pour grand orchestre (1990)
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Olaf Henzold)

GEN pour soprano, baryton et grand orchestre (1998)
Gabriele Rossmanith, Wolfgang Schöne
Württembergisches Staatsorchester Stuttgart (Lothar Zagrosek)

Capriccio pour violoncelle et grand orchestre (1992)
Tilmann Wick
Radio-Philharmonie Leipzig (Olaf Henzold)

Xavier a écrit:

Oui, c'est le star system... première fois qu'on propose un programme payant à la Philharmonie, de mémoire.

Déjà vu pour un programme de gala de bienfaisance… peut-être les revenus étaient-ils reversés à une bonne œuvre ? En principe la Philharmonie se charge de ces contingences sinon.

Citation :

Mais elle fait le show avec générosité, elle fait un 360° sur les notes aigües et tenues pour que tout le monde les entende, elle bouge beaucoup sur le plateau, elle s'asseoie, elle danse, elle fait bouger sa robe, etc...

Tout à fait, indéniablement une artiste généreuse sur scène, qui sait se mouvoir et conserver l'attention du public. Ensuite la voix, ma foi, c'est très bien (si l'on n'est pas regardant sur la diction), mais pas forcément plus que van den Heever ou Kurzak.

Mefistofele a écrit:

Car j'ai écouté de l'orgue, et de l'intéressant !


Music in a Cold Climate - Sounds of Hansa Europe (Gawain Glenton, dir.)

Un album pour Xoph
[…]
Je retiens les morceaux qui voient intervenir le cornet et l'orgue, soit la Lacrimae Pavan de Schop, la Symphonie à 4 de Kempis, la Sonate à 2 de Becker et le Northern Soul suscité de Keeling.

Je note ; j'imagine que l'album Foccroulle/Colson* ( ) ne t'avait pas échappé

*:

Mefistofele a écrit:

La liste des inconnus
Albert, Heinrich (1604-51)

>>> Le récent et très très beau disque

pour me citer, euh…:

.

Étant très ignare s'agissant de la discographie en musique ancienne, tu fais bien de signaler l'album Foccroulle/Colson dont j'ignorais l'existence, et qui est sur papier tout à fait affriolant.
Quant à Albert, je n'avais pas réalisé qu'il s'agissait de Monsieur Courge ! Voilà qui m'incite à aller y jeter une oreille.

Sinon en cornet*, il y a le disque Buxtehude - Dongois (un de mes chouchous)/Concert Brisé    (Pierre-Alain Clerc, orgue), mais faut aimer (ou découvrir) le tarabiscot (Benedictus de mémoire) fantasticus…


* parmi d'autres nombreux et beaux albums consacrés à cet instrument en vogue, ou qui connaît tout au moins un renouveau, il me semble, porté par de grands interprètes (Colson, Dongois…)

Gustav Mahler
* Symphonie no.1
Orchestre National de France
Lorin Maazel (LP CBS)

Gustav Mahler
* Symphonie no.6
Philharmonie de Vienne
Pierre Boulez (DG)

Vito Žuraj (*1979) :
Der Verwandler pour chœur mixte et orchestre symphonique (2018)
SWR Vokalensemble (Michael Alber)
SWR Symphonieorchester (Brad Lubman)

i-Formation pour deux orchestres et deux chefs (2016)
Gürzenich-Orchester Köln (François-Xavier Roth)
WDR Sinfonieorchester (Jukka-Pekka Saraste)
Thierry Mechler, orgue

Alavò pour soprano, piano et groupes intrumentaux (2017)
Rinnat Moriah, soprano
Jean-Frédéric Neuburger, piano
Karajan-Akademie der Berliner Philharmoniker (Stanley Dodds)

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Netrebko : Oui, c'est le star system... première fois qu'on propose un programme payant à la Philharmonie, de mémoire.

Déjà vu pour un programme de gala de bienfaisance… peut-être les revenus étaient-ils reversés à une bonne œuvre ?  En principe la Philharmonie se charge de ces contingences sinon.

Ce concert était une production Les Grandes Voix, qui prennent en charge l'impression des programmes. Ahlala, on voit ceux qui n'ont pas l'habitude des récitals de prestige !

Messiaen : Des Canyons aux Etoiles (Chung)

Boris Tichtchenko : Sonate N° 3 pour piano Op. 32 (1965)
Sonate N° 4 pour piano Op. 53 (1972)
Sonate N° 6 pour piano Op. 64 (1975)
Vladimir Polyakov, piano
Studio Compozitor Publishing House • Sankt Petersburg 2005

Écouter ces sonates est comme manger une tartine de beurre accompagnée de miel de lavande.

Анастасия231 a écrit:

manger une tartine de beurre accompagnée de miel de lavande.

Burp...
Moi, c'est plutôt le piano d'Einaudi qui me fait cet effet-là.

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

Dai Fujikura (*1977) :
Akiko’s Piano, concerto pour piano nº 4 (2019)

Mami Hagiwara, grand piano et piano droit (Akiko’s Piano)
Hiroshima Symphony Orchestra (Tatsuya Shimono)



bon j’en ai marre d’être indulgent avec Fujikura, donc je vais être clair : c’est un juste un compositeur néo qui a manifestement ses réseaux et qui écrit au kilomètre (combien de concertos écrit-il par an ??). s’emparer de ce sujet pour faire ça c’est du niveau d’Einaudi (puisqu’on le citait juste plus haut) qui se fait filmer sur une banquise.

Анастасия231 a écrit:

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

D'accord, mais... avec du beurre?

Benedictus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

D'accord, mais... avec du beurre?

Bein oui pourquoi ? Tu veux que je meurs d'hypothermie ?

Tippett : Concerto pour orchestre (Davis)

Zodiaque des Très Riches heures du Duc de Berry (détail)

Les Nuits du Fond des Âges...





Au programme cette semaine :    L. Danielis – L. Aurea – P. Abélard – P. Mystica – J. Ciconia – G. Machaut

Le retour de Mélo dans ses meilleurs répertoires!

Benedictus a écrit:

Le retour de Mélo dans ses meilleurs répertoires!

Semaine prochaine : Musique Symphonique du Fond de mes Caves...

le retour des Mélos d'Or ?

1) Ludus Danielis -drame liturgique médiéval

John Potter : Daniel
Harvey Brough : Darius
Simon Grant : Balthazar
Vivien Ellis : la Reine
Clara Sanabras : l'Ange
Tom Phillips, Simon Wall : Conseillers
Charles Pott, Robert Rice : Messagers
Giles Lewin : Habacuc

Choristes du Southwell Minster

Jon Banks, harpe, cloches, percussion
Giles Lewin, cloches, vielle
William Lyons, flûtes, chifonie, cloches, percussion
Susana Pell, vielle
Peter Skuce, harpe, organetto, percussion

(HM, février 2007)

Benedictus a écrit:

Le retour de Mélo dans ses meilleurs répertoires!

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

Le retour de Mélo dans ses meilleurs répertoires!

Semaine prochaine : Musique Symphonique du Fond de mes Caves...

xoph a écrit:

le retour des Mélos d'Or ?

OUI à tout ! Et, plaisir toujours renouvelé, j'apprends toujours un mot rare grâce à la plume refulgente de Mélo. Pour le coup, chifonie.

Boris Tichtchenko : Sonate N° 5 pour piano Op. 56 (1973)
Sedmara Zakarian Rutstein, piano
Studio Albany Records 1994

Je voyage dans une autre dimension.

Aleksandr Lokshin  (1920–1987) :
Variations (1953)
Pièces pour les enfants (1960–70) : extraits
Prélude et thème avec variations (1982)

Sergei Prokofiev (1891–1953) :
Sonate pour piano nº 7 op. 83 (1942)

Elena Kuschnerova, piano



premier enregistrement des Variations depuis celui mémorable de Maria Grinberg (1956) ; le second cycle est quant à lui dédié à la pianiste.

Stravinski : Petrouchka (Boulez Sony)

Maconchy : Quatuors à cordes n° 1, 2, 4 - Hanson quartet
Larcher : Still, pour alto et orchestre à cordes - Kim Kashkashian, Orchestre de chambre de Münich, Dennis Russel-Davies
Larcher : Quatuor à cordes n°3 - Quatuor Diotima
Prokofiev : Sonate pour piano n°6 - Florian Noack

George Gershwin
* An American in Paris
Pittsburg Symphony Orchestra
William Steimberg

L. v. Beethoven
* Trio ' L'Archiduc '
David Oistrakh Trio
1 LP Angel

Анастасия231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

D'accord, mais... avec du beurre?

Bein oui pourquoi ? Tu veux que je meurs d'hypothermie ?

Je vote oui à la tartine beurre-miel (légèrement toastée).
C'est important d'affirmer certaines convictions.

Prosopopus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

D'accord, mais... avec du beurre?

Bein oui pourquoi ? Tu veux que je meurs d'hypothermie ?

Je vote oui à la tartine beurre-miel (légèrement toastée).
C'est important d'affirmer certaines convictions.

Enno Poppe : Buch für Streichquartett - Quatuor Diotima
Kaija Saariaho : Fleurs de neige (version quatuor à cordes) - Quatuor Meta4
Sebastian Fagerlund : Quatuor à cordes n°1 "Verso l'interno" - Quatuor Meta4
Sebastian Fagerlund : Concerto pour violon "Darkness in light" - Pekka Kusisto - Finnish RSO, Hannu Lintu

--> C'est vraiment bien Fagerlund.   J'ai adoré le quatuor. J'avais déjà beaucoup aimé la pièce pour orchestre Drifts, enregistrée par Hannu Lintu.

L. v. Beethoven
* Sonate no.28 op.101
Maurizio Pollini, piano (DG)

Prosopopus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Méeuh, j'adore manger du miel de lavande au petit-déjeuner...

D'accord, mais... avec du beurre?

Bein oui pourquoi ? Tu veux que je meurs d'hypothermie ?

Je vote oui à la tartine beurre-miel (légèrement toastée).
C'est important d'affirmer certaines convictions.

Moi c'est beurre de cacahuètes / tranches de bananes / miel


Sinon :
Tishchenko, Quatuor à cordes n°2 - Norther Flowers

2) Legenda Aurea

Facciam laude a tuct'i sancti
Sia laudato San Francesco
San Domenico beato
Ciascun ke fede sente
Santa Agnese da Dio amata
Nia laudato San Vito
Laudia' lli gloriosi martiri
Pastor principe beato
Magdalena degna da laudare
Spiritu Sancto dolçe amore
Benedicti e llaudati

Claudia Caffagni, voix, luth, psaltérion
Livia Caffagni, voix, flûte à bec, vielle
Elisabetta de Mircovich, voix, vielle, rebec
Ella de Mircovich, voix, harpe
Doron David Sherwin, voix, cornetto, percussions, organetto
Sergio Foresti, voix, organetto
Roberto Spremulli, voix, cloche
Paolo Zerbinatti, organistrum

(Arcana, novembre 1997)

Envoûtante réalisation autour de l'hagiographie de la Légende dorée.

Ornstein, Sonate pour piano n°4 - Kharitonov

Pour faire suite aux discussions ci-dessus...


Heinrich Albert's Pumpkin Hut (Hathor Consort ; Dorothee Mields, soprano)


Dietrich BUXTEHUDE : Sonatas with Cornett (William Dongois, cornet ; Stefan Legée, sacqueboute ; Pierre-Alain Clerc, orgue)

Deux magnifiques albums, tant dans leur conception que leur exécution, deux preuves que la musique ancienne ne fait pas bon ménage avec moi. Le disque Buxtehude m'a particulièrement agacé, par un ton globalement triomphant sur une base farcie de notes et de fioritures.
J'ai préféré l'anthologie Albert & Friends, d'une plus grande variété (un peu comme ce qui m'avait convaincu dans Music in Cold Climate, même si le ton est ici bien plus uniment souriant).

Beaucoup plus dans mes cordes...


Marko TAJČEVIĆ : Seven Balkan Dances (version orchestrale) (Moshe Atzmon, dir.)


Marko TAJČEVIĆ : Seven Balkan Dances (Mina Gajić, piano)


Marko TAJČEVIĆ : The Complete Piano Music (Radmila Stojanovic-Kiriluk, piano)

Superbes danses folkloriques, très entraînantes, beaucoup plus ancrées dans la tradition et le mouvement que d'autres équivalents d'Europe centrale de l'époque. La riche orchestration (par le chef d'orchestre Bogo Leskovic) et les rythmes évoquent l'école russe : Mussorgsky, le Rimsky de Scheherazade, Tchaikovsky avec un côté obstiné (le IV a un parfum café / Danse arabe), une pincée de Reznicek pour la saveur régionale, en particulier dans le Vivo, et l'Allegretto grotesque presque en forme de jouet. J'ai positivement adoré !
La version originale pour piano ne démérite pas et est nourrie d'accords brisés, de tournoiements de derviche sur le clavier, assurés de mettre l'auditeur en transe. Le disque Sono Luminus (Mina Gajić) bénéficie d'une prise de son admirable. Le disque Toccata, par contre, offre un panorama complet des miniatures du compositeur. Beaucoup de choses adorables et primesautières, toujours gorgées de rythmes (mais moins dissonantes ou exotiques que les Balkan Dances, à l'exception des Serbian Dances). Les compositions qui sortent de ce moule et du lot seront les 5 Préludes, qui évoquent Rachmaninov, et les sombres et sérieuses Variations, plus Brahmsiennes.

Et aussi, côté Ornstein :


Leo ORNSTEIN : quintette pour piano (Janice Weber, piano ; Lydian String Quartet)
Leo ORNSTEIN : quintette pour piano (Marc-André Hamelin, piano ; Pacifica Quartet)

Deux versions de ce chef d'œuvre du répertoire pour quintette. Gorgé de danses, d'écriture extrêmement dense et symphonique, il combine le drame du Poème de Dupont, les sinuosités du quintette de Bax (et les malaises de son sublime quatuor), dans un idiome oriental et ultra-rythmique proche des terrifiants tourbillons du quintette No. 1 de Bloch.
Côté interprétation, Weber et les Lydian propose une version d'une incroyable véhémence (l'Allegro barbaro est une minute plus rapide !), mais les sortilèges du mouvement central, l'appui des attaques et la méchanceté de l'Allegro agitato me font préférer la version Hamelin + Pacifica.
Quoi qu'il en soit, on ne saurait se tromper avec une version ou l'autre.

Les quatuors à cordes en complément (2 chez Chandos, 3 chez New World) sont également d'une extraordinaire densité, trop pour leur propre bien, peut-être ? Le No. 2 est plus lyrique et dramatique, proche du quintette, là où le No. 3 cultive le rythme et les dissonances, entrecoupées de belles plages lyriques.

Sebastian Fagerlund : Ignite - Finnish RSO, Hannu Lintu
Sebastian Fagerlund : Oceano, pour trio à cordes - Membres du quatuor Meta4

Gé-nial. L'écriture pour cordes du trio sonne incroyablement, avec des accords très "ouverts". L'irrésistible élan rythmique nous mène aux confins de l'Europe centrale, dans une veine populaire traitée dans la modernité. Ignite est une pièce pour orchestre en quatre mouvements et trois interludes. Une esthétique par moments post-impressionniste, des climax sonores qui n'ont pas la lourdeur et l'opacité qu'il peut y avoir chez Lindberg. J'ai à plusieurs moments pensé à Connesson.